Journal Nous sommes singulièrement absents de la discussion sur le protocole de Londres

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sept.
2007
Visiblement, la discussion sur la ratification du protocole de Londres continue de se focaliser uniquement sur les problèmes, importants certes, de francophonie sans évoquer l'aspect brevets logiciels.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3234,36-959233%4(...)

Au point de déclencher des déchirements dans la majorité du niveau de ceux de l'époque de la loi DADVSI.

C'est quand même dommage que le côté logiciels libres passe totalement à la trappe

Un communiqué de la FFII un peu ancien à ce sujet :

http://www.ffii.fr/CP-protocole-Londres-EPLA

Mon précédent journal sur ce dossier :

http://linuxfr.org/~qdm/25309.html
  • # Qu'ils se prennent un peu en main, les z'entrepreneurs

    Posté par  . Évalué à 4.

    Pour une fois qu'on a pas besoin de remuer ciel et terre pour trouver trois députés dont deux démagogues pour soutenir un point de vue de bon sens, on en profite pour roupiller un peu.

    Et puis, pour une fois, le protocole de Londres aurait des conséquences au moins aussi dramatiques pour les purs fans du modèle propriétaire que pour les fans du libre (qui ont généralement moins de problèmes avec les langues étrangères) on ne va pas se priver de laisser les capitalistes s'étriper entre eux : c'est trop jouissif.

    Et puis après tout, en sachant que la France reste majoritairement en faveur des brevets et de la propriété intellectuelle y compris pour les algos (Thomson/MP3) et les logiciels (Alcatel), à droite comme à gauche, plus l'industrie française est handicapée, meilleur c'est pour le libre.
    • [^] # Re: Qu'ils se prennent un peu en main, les z'entrepreneurs

      Posté par  . Évalué à 3.

      Moui. Enfin je pense que sans notre appui, les défenseurs de la francophonie se feront quand même rétamer, alors qu'un tout petit coup de pouce de la communauté du LL pourrait changer la donne. De toute façon, on est bien d'accord que la plupart d'entre nous se débrouillent "à peu près" en anglais, la question est donc plutôt "doit-on laisser l'OEB continuer à se renforcer sachant que c'est un nid de breveteurs de logiciels ?".
  • # Idem...

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je me suis posé la même question dans un fil sur la liste de l'april, et j'ai eu une réponse intéressante. Les archives de cette liste n'étant pas publique, j'ai quelques scrupules à recopier ici sa (longue) réponse, mais en gros ça se résume bien par ce paragraphe
    Ainsi la ratification du protocole de Londres pourrait entraîner le système des brevets en Europe sur la voie du brevet communautaire et faire barrage à l'EPLA (qui est la principale menace actuelle pour instaurer des brevets logiciels, cf. http://epla.ffii.fr).
    (les gras sont de moi).
    • [^] # Re: Idem...

      Posté par  . Évalué à 4.

      La question est effectivement de savoir si on souhaite que la justice ordinaire française (c'est à dire, des fonctionnaires incompétents aux préoccuppations traditionnellement fort éloignées des considérations de partage et prospérité qui nous intéressent) soit en mesure de se prononcer sur un brevet déposé par un industriel d'un pays lointain auprès d'un guichet unique en europe, ou de savoir si on délègue ce travail à une autorité européenne "indépendante" essentiellement constituée de techniciens spécialistes en propriété intellectuelle travaillant pour une officine rémunérée par brevet déposé.

      Dans un cas comme dans l'autre, il y a de quoi s'inquiéter.

      Personnellement, j'ai tendance à penser que l'histoire démontre que la FFII a plus de poids en europe que ce que l'APRIL n'en aura jamais en France, notamment du fait de ses racines très politisées. MAis entre peste et choléra...
  • # Adopté

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bon, les députés ont voté la ratifcation. On verra bien ce que ça donne.

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