Les liaisons WiFi sont fréquemment protégées par un algorithme de chiffrement, le WEP. Il utilise une technique de chiffrement faible, mais il apparaît aujourd'hui nettement insuffisant : une équipe de chercheurs a réussi à casser des clefs en quelques secondes (là où plusieurs minutes étaient nécessaires auparavant). L'algorithme est disponible, avec le code utilisé pour la démonstration.
En parcourant l'archive des sources (aircrack.c dans l'archive), il semblerait que cet exploit soit un dérivé d'aircrack utilisant une autre méthode attaque. Il s'appuie sur la fragmentation des paquets et l'utilisation des en-têtes LLC/SNAP.
L'exploit ne tourne pour le moment que sur une machine FreeBSD munie d'une carte atheros et d'une carte prism2, mais le code source étant disponible, ces limitations logicielles et matérielles risquent de sauter.
Le WEP est donc devenu définitivement inutile après près de 7 années de service, dont 3 alors qu'existait une alternative garantissant un meilleur chiffrement, le WPA.