Journal Écrire pour mieux finir

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21
20
mar.
2019

Demat'iNal,

Il y a un peu moins de trois ans, je commençais à coucher sur le clavier (oui parce que coucher sur le papier, ça me fait bizarre) le résultats de mes pérégrinations autour du compilateur pythran sur pythran-stories.

Et hier, alors que je postais un article sur l'analyse de use-def chains pour Python à l'aide du paquet beniget, un sentiment de complétude a surgi inopinément, à la manière d'un pokemon sauvage surgissant des fourrés. Et chose curieuse, rien de cela n'était arrivé lors de la release sur PyPI.

Cela confirme finalement une impression diffuse que j'avais depuis quelques temps : l'écriture du code est pour moi une sorte de phénomène exploratoire, un bricolage qui se solidifie à coup de temps et de tests. Et c'est une fois que ce voyage a un peu progressé que vient le moment d'établir une carte, d'écrire ce que j'ai observé/compris/découvert/construit. Écrire le journal d'exploration, c'est ainsi une bonne façon de se poser, regarder en ailleurs, structurer (j'allais écrire formaliser, mais évitons les gros mots) le passé et… aller de l'avant.

Et fait assez amusant, écrire ces quelques lignes participe du même phénomène (inception :-))

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