sub0 a écrit 13 commentaires

  • [^] # Re: Vous êtes trilingues Français, anglais, Néerlandais

    Posté par  . En réponse au message [Emploi] Proximus ) Consultant DataCenter Linus. Évalué à 7.

    lorsque j'entend parlais neerlandais a la plage, je pleurs.

    Ça m’arrive aussi parfois en lisant du français…

  • [^] # Re: Votes négatifs

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et l’économie. Évalué à 9.

    Parce que quand on écrit des trucs comme :

    Depuis la privatisation de la monnaie en 1973

    c'est qu’on ne maîtrise pas suffisamment ce dont on parle pour en faire un journal « pertinent ».

    Parce que ce journal contient un mélange (moyen) de multiples théories bien connues, chacune étant discutable et discutée, certaines râbachées, et que ce journal n’apporte donc pas grand chose de nouveau.

    Parce que le ton péremptoire est caractéristique de ce que nombre de personnes considèrent que dès qu’il s’agit d’économie on peut raconter n’importe quoi.

  • [^] # Re: Problème ?

    Posté par  . En réponse au journal Polémique concernant le recours à Google Analytics sur la page about:addons de Firefox. Évalué à 10.

    La question n’est pas tant de savoir ce qu’ils peuvent faire avec les données que celle du consentement de celui qui devient, sans forcément en avoir conscience, partie prenante d’un mode de gouvernance de société et d’un modèle économique dont il ne bénéficie pas.

    C’est avec ce genre de raisonnement qu’on se retrouve avec 1) des producteurs de contenu (presse, etc.) totalement dépendants de tiers spécialisés dans la production d’un service hautement inutile à la société et 2) des lois absurdes qui tentent de réguler tout ça et qui se traduisent en magnifiques bandeaux d'information inutiles.

    L'analyse est relativement simple : tous les systèmes de tracage (quels qu’ils soient), établissent des connexions qui ne sont pas a priori explicitement demandées.

    Si j’ouvre Firefox (ce que je ne fais que très rarement), mon consentement est circonscrit à : ouvrir Firefox. Que ce soit pour faire joli, pour le plaisir de l’ouvrir, pour tester mon nouveau raccourcis clavier, établir une connexion de mon choix ou pour charger une page que j’ai en local, mon consentement est clairement limité à l’acte en question. Ça ne regarde pas plus Google que la nièce de mon coiffeur, même si la seconde ne fera pas tout pour créer la fiction de l’intérêt de cette information pour financer ses vacances.

    La conception de la vie privée qui accompagne généralement la question de ces connexions (silencieuses pour la plupart des gens) n’est qu’un symptôme des problèmes liés au déploiement de ces dispositifs de traçage et de profilage. La véritable question est celle du consentement à participer à une transaction économique (qu’elle soit marchande ou non d’ailleurs) et à un système qui n’est ni neutre ni naturel et qui façonne notre vivre ensemble en dehors du débat politique.

    On devient de fait partie prenante d'un système économique sans être à l’origine de la transaction/relation/connexion : on appelle ça une externalité négative, comme la pollution.

    Et ça a un coût social. Ce n’est pas google qui le supporte.

    Si Google ne m’apporte rien et que je ne veux rien apporter à Google, où est la légitimité de cette connexion ? Comment justifie-t-on qu’il faudrait que je m’en justifie ? On a établit un contrat social avec Google ? C’est naturel, normal, inexorable ? Ou juste de l’enfumage collectif au nom du « mais vous n’avez pourtant rien à cacher ! Et puis, ça ne vous coûte rien, c'est pour votre bien ! »

    Ce n’est pas un problème de vie privée, c’est un problème d'espace public.

    Alors non, je ne veux pas établir de connexion avec Google quand j’ouvre Firefox. Je peux encore éviter d’aller sur lemonde.fr et acheter un journal pour contourner toutes les merdes qui trainent sur leur site. Mais si lemonde devient dépendant de GA, je peux me poser des questions sur l'indépendance de la presse. La question dépasse ma vie privée. Mais si c’est directement mon navigateur qui balance à GA les sites que j’ai fréquenté, y’a plus qu’a arracher le câble ethernet. La question est celle de ma liberté.

    Tout ça pour quelque chose d’assez superficiel en plus.

  • [^] # Re: Client et pub ?

    Posté par  . En réponse au journal Boursorama n’aime pas qu’on bloque des choses. Évalué à 5.

    Depuis que dans les cinémas, quand t’as payé 12 euros pour voir un film qui commence contractuellement à 22h, tu te fais embrouiller par le vigile si tu restes devant la salle jusqu’à 22h20, quand le film commence vraiment…

    Depuis que 50% du contenu des mensuels vendus 8,5euros…c'est de l’information sur les crèmes amincissante et des montres de luxe…

    Depuis que les banques font de moins en moins de Produit Net Bancaire sur leur activité traditionnelle et légitime de transformation d’échéances (peu rentable à court terme), et doivent donc compenser le coût des provisions en capital imposés par le contrôle prudentiel en raison des risques de leurs (très rentables à court terme) activités spéculatives de marché…par des commissions indues sur les clients et des partenariats avec femme actuelle dans le cadre des programmes de fidélité…et maintenant de la publicité.

  • [^] # Re: Ca m'est arrivé il n'y a pas longtemps ....

    Posté par  . En réponse au message Ubuntu ne démarre plus. Évalué à 3.

    Et pourtant…

    La doc de systemd : il y a rescue.target et emergency.target.

    systemd.unit=emergency.target dans les paramètres du kernel pour booter sur une console de dépannage. Marche bien.

  • [^] # Re: Perl (ou autres)

    Posté par  . En réponse au message Copier n fois un paramètre dans une commande en bash (shell?). Évalué à 2.

    (en effet, passe pas sur le shell ash de mon routeur).
    La question portait bien sur du bash ({,,,}) et demandait explicitement « en bash ? » ;)

    Au passage, j'me posais la question :
    - seq n'est-il pas "non-standard", apporté par coreutils, donc non présent sur tous les systèmes ? (vraiment ?)
    - $() est compatible POSIX, mais seq ? Tout coreutils est-il POSIX ?
    Tout ça n’est pas complément clair pour moi, et ce que je trouve reste un peu flou. Si t'as un truc éclairant à pointer !

    Et en posix shell, sans seq, c'est possible ?

  • [^] # Re: On en apprend tous les jours !

    Posté par  . En réponse au message Copier n fois un paramètre dans une commande en bash (shell?). Évalué à 3. Dernière modification le 08 février 2017 à 09:42.

    La meilleure source sur bash (avec man bash et BashFAQ :

    http://wiki.bash-hackers.org/syntax/expansion/brace

  • [^] # Re: Perl (ou autres)

    Posté par  . En réponse au message Copier n fois un paramètre dans une commande en bash (shell?). Évalué à 3.

    Intéressant !

    Avec une substitution en moins et sans seq (dont on peut se passer facilement dans ce cas) :

    commande $(for i in {1..100} ; do printf 'arg '; done)

  • # unboundé !

    Posté par  . En réponse au journal DNS anonyme. Évalué à 1. Dernière modification le 08 janvier 2017 à 18:57.

    Ça faisait un moment que je pensais utiliser mon propre résolveur et ce sujet (ainsi que le sondage) m’a motivé à me lancer.

    J’avais un cache dnsmasq qui interrogait les DNS de Free sur mon routeur. J’y ai installé unbound à la place. C’est rapidement configuré et très simple.
    Bind9 m’avait fait renoncer il y a quelques mois.

    Par contre, tout comme littlebreizhman, j’ai des temps de réponse beaucoups plus importants.
    Est-ce une question de réglage ? Où simplement le fait de ne plus bénéficier du cache du FAI ?
    C’est visible dans le retour de drill, mais pour une utilisation « normale », je ne perçois pas de ralentissement particulier.

    Prochaine étape : DNSSEC !

    Merci Mimoza (et aux autres participants) !

  • [^] # Re: Économie de don au sein de la monnaie non libre !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 3. Dernière modification le 01 décembre 2016 à 18:06.

    C'est la question classique de l’origine de la monnaie (qui n’est pas « l'argent »).

    En fait, deux traditions s’affrontent : d’un côté, ceux qui considèrent que la monnaie n'est qu’une simple réprésentation de la valeur, celle-ci pré-existant car elle est intrinsèque au bien qui est échangé. Ceux-là considèrent la monnaie comme la simple conséquence des difficultés soulevées par le « troc » (et, par là, ils « inventent » le troc en en donnant une définition par la négative, c'est-à-dire une situation d'échange marchand dans une économie sans monnaie…). C'est une posture normative, caractéristique des économistes libéraux, depuis Jevons (et même avant).

    De l’autre, ceux qui considèrent que la monnaie est un rapport social : en cela, ce n’est pas l'échange marchand qui est à l'origine du besoin de monnaie, mais l'existence de la monnaie, comme instittution, qui rend l'échange marchand possible. Les biens n'ont pas de valeur intrinsèque, elle n'en acquièrent qu'au travers de la valorisation que permet l'échange marchand monétaire. C'est une approche plutôt positive, qui puise sa tradition chez les sociologues du XXème, Durkheim, Mauss et Simmel en particulier.

    L'idée que la monnaie représente une dette d'un agent envers un autre, et qu'elle dispose d'un pouvoir libératoire mettant fin à l'échange (j'ai fini de payer ma machine à laver à crédit, elle est enfin bien à moi) peut être complétée par l'idée que la monnaie représente une dette de chacun envers la société toute entière car en tant qu'institution elle est une manière pour la société de se révéler à elle-même et ses membres.

    Dans la question que tu poses, c'est toi qui, d'emblée, crée l'argent : « leurs comptes monétaires sont à zéro ». Or, A, B et C peuvent tout à fait procéder à des échanges sans monnaie, marchands ou non, sans compte, ni même étalon de valeur. Considérer que la monnaie est ici nécessaire pour procéder aux échange, c'est poser l'hypothèse que les agents économiques en question éprouveront des difficultés à réaliser leurs échanges sans, ce qui revient à la naturaliser et à confondre échange économique et échange marchand monétaire.

    Globalement, au cours de cette discussion, il semble que chacun oublie que « l'économie du don » n'est pas une nouveauté rendue possible par la technique, le libre ou une quelconque plate-forme. Le don/contre-don durkheimien en est une bonne illustration. D'ailleurs, nul besoin de monnaie dans l'économie du don. Les monnaies dites « libres » ou les « cryptomonnaies » (qui sont au passage peu étudiées chez les spécialistes et souvent discutées par des apprentis économistes qui ont peu de recul anthropologique et historique sur la monnaie…) relèvent bien de l'économie marchande et monétaire, avec quelques nuances intéressantes quant aux règles communes que se fixent les utilisateurs de cette monnaie. C'est simplement une forme singulière de monnaie traduisant une forme d'échange économique singulière.

    La monnaie permet la circulation du pouvoir qu'elle représente. Sa forme dépendra de la conception du pouvoir de la société (des valeurs de ses membres) et peut être considéré comme un « commun ».

    Il n'y a pas une monnaie ou des formes de monnaie, mais la monnaie, institution protéïforme et changeante dont aucune société ou groupe social ne peut revendiquer le monopole.

    Si la monnaie est créée ex-nihilo par les banques de second rang (et il faut arrêter de délirer là-dessus, il n'y a rien d'inflationniste - car le mécanisme de création monétaire est complété par celui de destruction) et qu'il n'y a rien de juste là-dedans, ce n'est pas lié à un pouvoir d'injustice de la monnaie, mais à nos critères collectifs de justice qui instituent la monnaie d'une certaine manière. Les représentant de la TRM ont tendance à considérer que la forme actuelle de la monnaie et de son mécanisme de création sont injuste et concentrent les richesses. Ils se trompent : notre rapport économique est injuste -> notre monnaie l'est aussi.

    Penser que changer la monnaie changera la justice d'une société…c'est à voir.

    Donc A, B et C créeront de la monnaie, ou non, selon l'encastrement de leur échange, monétaire ou non, marchand ou non, dans une société (qui n'est pas que marchande). Pour le faire, ils auront autant de manière que leurs représentation et leur cadre social leur donnera de créativité.
    Le tout étant qu'ils y adhérent. Mais tant qu'il y aura échange, il y aura par définition circulation de quelque chose, donc répartition et pouvoir (ce peut être de biens, mais aussi de pouvoir symbolique, la détention de monnaie étant alors la manifestation de la position sociale. Voir les talismans chez Durkheim).

  • [^] # Re: Responsabilité individuelle

    Posté par  . En réponse au message Les dangers sur Internet ?. Évalué à 6.

    C'est malheureusement fréquent, je pense…

    C'est problématique dans une entreprise, mais partout ailleurs.

    Se poser cette question de responsabilité individuelle n’est pas toujours simple face à de l’ignorance et de l’irresponsabilité collective.

    Dans mon administration publique (du genre qui éduque et qui signe des méga-contrats avec Microsoft) : sur les 5 postes XP de la salle des profs, chaque ouverture de session s'accompagne d'une info-bulle qui annonce inlassablement que l'anti-virus n'est pas à jour depuis x jour. Aujourd'hui, x=1334.

    Personne ne sait qui doit s'en charger. Personne ne s'en charge. D'ailleurs, tout le monde s'en fout. On dira que c'est une administration où on administre tout, sauf les systèmes informatiques.

    Une collègue a remonté l'info suivante : après avoir utilisé sa clé USB sur un poste en classe, l'anti-virus de son PC personnel a détecté quelque chose.
    L'animateur numérique − dont ce n'est pas le travail, et qui n'a aucune formation − a vérifié : il a lancé l'anti-virus présent sur le système suspect, qui n’a détecté (ouf !) aucun virus. Conclusion de l'affaire : il n'y a aucun virus.

    Je pense commencer à alerter la direction et me tient prêt à annoncer que j'exerce un « droit de retrait numérique » (ils aiment bien quand on met « numérique » quelque part) et que je refuse d'utiliser les PC de la salle des profs'. Je ne pourrai donc plus utiliser l’imprimante et devrai assurer ma mission sans.

    À titre personnel, je m’en moque. J’ai mon PC portable sous GNU/Linux pour bosser, et quand bien même, je m’identifie avec le compte d’un collègue, vu que je n’ai toujours pas les droits pour imprimer.

    Il n'y a de toutes façons rien de bien important dans un PC de salle des profs…juste des dizaines de personnes qui utilisent des clés USB et DD externes, et qui tapent leurs MDP de boites mails perso (pas pro, personne ne sait s'en servir). Ces mêmes personnes accèdent à l'ENT, puis à Pronote, à partir desquel on a accès aux identités, statuts familiaux et résultats scolaires des mineurs sous notre responsabilité. Bref, tout va bien !

    Que chacun juge. En attendant, ma responsabilité individuelle est de passer pour le chieur de service, parano qui en fait surement trop.
    Mes attributions ne me rendent pas légitime pour m’excuser au nom de mon administration publique. Heureusement.

  • [^] # Re: noclobber

    Posté par  . En réponse au journal Des "basheries". Évalué à 6.

    Oui, mais attention à l'effet pervers quand on arrive dans un shell où l'option n'est pas activée !

  • # noclobber

    Posté par  . En réponse au journal Des "basheries". Évalué à 9.

    L’option noclobber de bash empêche les redirections avec > vers des fichiers qui existent.
    Il faut alors utiliser >| pour rediriger vers le fichier.
    Le comportement de >> n'est pas modifié.