Journal Le libre et l’économie

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-29
27
juil.
2017

Pouvoir améliorer puis redistribuer une œuvre permet indéniablement d’avoir exactement ce que l’on veut avec le minimum de temps. Sans le partage un travail peut être perdu.

Vous me direz qu’il faut cependant créer des emplois, et que les entreprises privatives permettent de créer des emplois. C’est une réflexion de Shadock. On a tous compris qu’il ne suffit pas de pomper pour que l’économie tourne. C’est pourtant ce que proposent beaucoup de personnes sensées défendre la valeur travail.

L’économie actuelle ne fonctionne assurément pas sur la création d’emplois virtuels. L’économie actuelle fonctionne d’abord grâce à l’agriculture et les industries améliorées par la science. C’est là qu’interviennent le domaine public et les licences libres.

Pour qu’un pays se développe il faut améliorer le fonctionnement des secteurs agricoles et industriels. Ainsi les trains, en utilisant un seul moteur pour beaucoup de personnes ou de produits, permettent de ne pas utiliser le cheval ou la voiture et son conducteur. L’association scientifique d’éléments va donc permettre d’économiser du travail pour notamment améliorer le secteur agricole. Avec le moteur, le cheval va alors devenir un partenaire plutôt qu’un outil. Le conducteur va lui s’occuper d’autre chose, pour peu que le pays se développe, grâce aux trains par ailleurs. On va par exemple orienter le conducteur vers les métiers scientifiques ou artistiques.

Depuis la privatisation de la monnaie en 1973, on voit ainsi que la perte des lignes ferroviaires crée des bouchons dans les grandes villes tout en appauvrissant les campagnes. En effet les trains faisaient vivre la campagne grâce à cette économie de travail. L’économie de travail est donc la base de notre économie. Les trains ont été créés parce qu’on a pu capter l’énergie du charbon, plus dense que la biomasse. On a remplacé du travail humain par un travail de moteur. Avec le développement des industries et de l’association l’humain devient un esprit, pas une ressource humaine.

Les licences libres, qui sont l’adaptation des bénéfices du domaine public au droit d’auteur, permettent elles aussi l’économie de travail par l’association, de la même manière que le train. La licence libre permet notamment de protéger la diffusion de l’œuvre du droit d’auteur. En effet le droit d’auteur ne permet plus de protéger l’auteur, puisque celui-ci peut signer un contrat d’exclusivité, se terminant le plus souvent par une cession dans le domaine public, 70 ans après la mort de l’auteur en France. Ne parlez surtout pas d’assurance vie à un auteur censuré par l’exclusivité.

Lorsque l’économie se contracte ou lorsque le pays se développe, diffuser largement une œuvre va permettre une réutilisation rapide de l’œuvre. Vous me direz que les œuvres propriétaires peuvent être diffusées aussi très vite, grâce à du marketing et aux industries. Seulement ces œuvres se basent très souvent sur le domaine public ou certaines œuvres libres pour être vite créées. Nous naissons avec un héritage à améliorer. Créer consiste le plus souvent à améliorer. Il est très facile d’améliorer une recette plutôt qu’un plat à consommer. Ainsi les logiciels privatifs contiennent de plus en plus de sources libres, en respect de la licence privative, dit-on.

La licence GPL, demandant à redistribuer les sources, peut d’ailleurs être un piège pour ces entreprises. C’est ainsi qu’une partie du système ANDROID est devenu libre, puisqu’il était devenu entièrement dépendant de LINUX. La concurrence va alors demander à GOOGLE de faire plus de fleurs à l’utilisateur. D’ailleurs le système LINUX exige un haut niveau de sûreté, parce que quiconque peut l’améliorer. Ce haut niveau de sûreté n’était même pas respecté par GOOGLE.

N’essayez pas de créer quelque chose qui a déjà été fait. C’est ce que sont sensées faire les entreprises pour respecter le non partage de la recette d’une œuvre. Les termes anglais sont Reverse Engineering ou Hacking quand on utilise une œuvre pour créer la recette. Le Hacking et son homonyme plus récent et moins connoté sont utilisés pour percer le secret d’une œuvre, afin de pouvoir l’adapter au monde actuel pour utiliser l’œuvre. Tout ceci peut être légal ou illégal, selon le respect du droit d’auteur ou du brevet. Mais il faut aussi respecter l’économie de travail consistant à utiliser ce qui a été produit.

Une entreprise peut d’ailleurs utiliser l’économie de travail pour se défendre face à une entreprise privative. En effet, les licences libres permettent de se protéger du privatif et de son extension l’obsolescence programmée. Sans la recette de l’œuvre impossible de réparer correctement certaines parties de l’œuvre. On peut se tromper et détruire l’œuvre. Il n’y a plus d’économie de travail. Le pays ne se développe pas. L’entreprise corrompue doit alors permettre la réparation, pour peu que la production soit faite dans le pays de vente. Produire et vendre dans le même pays permet de respecter le producteur et donc le consommateur.

LINUX REPLICANT, clone entièrement libre de LINUX ANDROID, permet ainsi de sauver la diffusion d’un matériel privatif, en lui ajoutant d’ailleurs plus de sûreté et de pérennité. Beaucoup d’autres systèmes libres permettent de faire cela. Les libristes vont d’ailleurs adorer installer un LINUX sur un matériel privatif. En faisant cela ils prolongent la durée de vie du matériel et permettent donc l’économie de travail. Ils se protègent et protègent les autres du privatif.

Le domaine public et les licences libres permettent l’économie de travail, notion essentielle de notre économie, grâce à la diffusion rapide, la sûreté du partage, la pérennité. Nous sommes des individus sociaux et créatifs capables de lier de plus en plus vite et et plus en plus d’éléments, grâce à l’association d’idées et de personnes, avec la réflexion scientifique selon Platon.

  • # Bug ouvert

    Posté par  . Évalué à 10.

  • # shadok

    Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 28 juillet 2017 à 08:10.

    shadok ! :)

    " En essayant continuellement on finit par réussir . Donc :
    plus ça rate, plus on de chances que ça marche . "

    Devise Shadok

  • # Votes négatifs

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

    Je suis étonné que les trois journaux de mattius soient tous fortement votés négativement.
    Ils me semble pertinent à mes yeux.
    Pourquoi pas aux yeux de ceux qui ont voté négativement ?

    • [^] # Re: Votes négatifs

      Posté par  . Évalué à 9.

      Parce que quand on écrit des trucs comme :

      Depuis la privatisation de la monnaie en 1973

      c'est qu’on ne maîtrise pas suffisamment ce dont on parle pour en faire un journal « pertinent ».

      Parce que ce journal contient un mélange (moyen) de multiples théories bien connues, chacune étant discutable et discutée, certaines râbachées, et que ce journal n’apporte donc pas grand chose de nouveau.

      Parce que le ton péremptoire est caractéristique de ce que nombre de personnes considèrent que dès qu’il s’agit d’économie on peut raconter n’importe quoi.

    • [^] # Re: Votes négatifs

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -5. Dernière modification le 28 juillet 2017 à 16:38.

      Ils me semble pertinent à mes yeux.

      Mauvais yeux, changer yeux.
      (perso, dès qu'on parle de "privatif" pour du proprio tu peux déjà te dire que c'est mal barré dans le niveau de pertinence vu que le proprio ne te prive de rien par rapport à si il n'y avait rien et que personne qui utilise ce mot n'est capable de dire le moindre truc dont il est privé quand il utilise par rapport à quand il n'utilise pas)

      • [^] # Re: Votes négatifs

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        j'ose imaginer que ce compte pour l'auteur du journal est un fake, issu de machine learning prenant en compte Zenitram< et du ML, on verra bien en comment' :p

  • # Hum

    Posté par  . Évalué à 10.

    Quelques commentaires.

    Pouvoir améliorer puis redistribuer une œuvre permet indéniablement d’avoir exactement ce que l’on veut avec le minimum de temps.

    De quel genre d'œuvre parle-t-on ?

    indéniablement

    Inversion de la charge de la preuve ?

    Sans le partage un travail peut être perdu.

    Avec aussi.

    Vous me direz qu’il faut cependant créer des emplois, et que les entreprises privatives permettent de créer des emplois.

    Oui, mais pas seulement elles

    C’est une réflexion de Shadock.

    Captain Obvious plutôt.

    On a tous compris qu’il ne suffit pas de pomper pour que l’économie tourne. C’est pourtant ce que proposent beaucoup de personnes sensées défendre la valeur travail.

    Si "tous" le monde a compris, il ne devrait pas y en avoir qui proposent, ou alors, "beaucoup de personnes" n'est pas inclus dans tous.

    L’économie actuelle ne fonctionne assurément pas sur la création d’emplois virtuels.

    Définition de "emplois virtuels" ?

    L’économie actuelle fonctionne d’abord grâce à l’agriculture et les industries améliorées par la science.

    Si je comprends bien, pour toi, le secteur tertiaire = emplois virtuels ?

    C’est là qu’interviennent le domaine public et les licences libres.

    ?

    Pour qu’un pays se développe il faut améliorer le fonctionnement des secteurs agricoles et industriels.

    Un contre exemples me vient à l'esprit : le tourisme permet d'aider au développement d'un pays, non ?

    Ainsi les trains, en utilisant un seul moteur pour beaucoup de personnes ou de produits, permettent de ne pas utiliser le cheval ou la voiture et son conducteur.

    Mouis

    L’association scientifique d’éléments va donc permettre d’économiser du travail pour notamment améliorer le secteur agricole.

    Je pense qu'il manque des données à l'équation (cas du train) : quid de le mise en place des voies de chemins de fer, de l'entretien…

    Avec le moteur, le cheval va alors devenir un partenaire plutôt qu’un outil. Le conducteur va lui s’occuper d’autre chose, pour peu que le pays se développe, grâce aux trains par ailleurs.

    Ou dit autrement : le progrès technique permet d'augmenter la productivité.

    On va par exemple orienter le conducteur vers les métiers scientifiques ou artistiques.

    Qui est ce "On" ?

    Depuis la privatisation de la monnaie en 1973,

    Hein ???

    on voit ainsi que la perte des lignes ferroviaires crée des bouchons dans les grandes villes tout en appauvrissant les campagnes. En effet les trains faisaient vivre la campagne grâce à cette économie de travail. L’économie de travail est donc la base de notre économie. Les trains ont été créés parce qu’on a pu capter l’énergie du charbon, plus dense que la biomasse. On a remplacé du travail humain par un travail de moteur. Avec le développement des industries et de l’association l’humain devient un esprit, pas une ressource humaine.

    Ce que je lis ressemble à une mauvaise introduction à l'économie d'avant guerre (fin XIX en Angleterre)

    Les licences libres, qui sont l’adaptation des bénéfices du domaine public au droit d’auteur, permettent elles aussi l’économie de travail par l’association, de la même manière que le train. La licence libre permet notamment de protéger la diffusion de l’œuvre du droit d’auteur.

    Mais de quoi parle-t-on, enfin ?

    En effet le droit d’auteur ne permet plus de protéger l’auteur, puisque celui-ci peut signer un contrat d’exclusivité, se terminant le plus souvent par une cession dans le domaine public, 70 ans après la mort de l’auteur en France.

    Par défaut, les droits patrimoninaux sont au bénéfice de l'auteur puis de ses ayants droit jusque 70 ans après la mort de l'auteur, c'est la loi. Un contrat d'exclusivité n'y change rien.

    Les droits moraux qui n'ont pas de durée et sont transmis aux héritiers.

    Ne parlez surtout pas d’assurance vie à un auteur censuré par l’exclusivité.

    Ça tombe bien, ça ne fait pas partie de mes sujets de conversation préférés.

    Lorsque l’économie se contracte ou lorsque le pays se développe,

    Tout le temps quoi

    diffuser largement une œuvre va permettre une réutilisation rapide de l’œuvre.

    J'ai du mal à imaginer la scene avec une statue en bronze par exemple…

    Vous me direz que les œuvres propriétaires peuvent être diffusées aussi très vite, grâce à du marketing et aux industries.

    Seulement ces œuvres se basent très souvent sur le domaine public ou certaines œuvres libres pour être vite créées.

    Des exemples ! Prends ce que tu veux :

    • les blockbusters sur les dernières années,
    • les best-sellers des librairies…

    Nous naissons avec un héritage à améliorer. Créer consiste le plus souvent à améliorer. Il est très facile d’améliorer une recette plutôt qu’un plat à consommer. Ainsi les logiciels privatifs contiennent de plus en plus de sources libres, en respect de la licence privative, dit-on.

    Hein ?

    La licence GPL, demandant à redistribuer les sources, peut d’ailleurs être un piège pour ces entreprises. C’est ainsi qu’une partie du système ANDROID est devenu libre, puisqu’il était devenu entièrement dépendant de LINUX. La concurrence va alors demander à GOOGLE de faire plus de fleurs à l’utilisateur.

    GPL != tout le monde peut lire le code source.

    D’ailleurs le système LINUX exige un haut niveau de sûreté, parce que quiconque peut l’améliorer. Ce haut niveau de sûreté n’était même pas respecté par GOOGLE.

    Haha !

    N’essayez pas de créer quelque chose qui a déjà été fait. C’est ce que sont sensées faire les entreprises pour respecter le non partage de la recette d’une œuvre.

    C'est ce que je me dit tous les matin en me connectant sur gitrcshub.com

    Les termes anglais sont Reverse Engineering ou Hacking quand on utilise une œuvre pour créer la recette.

    Dans la langue de molière :

    • Rétro-ingénerie
    • Bidouillage

    Le Hacking et son homonyme plus récent et moins connoté sont utilisés pour percer le secret d’une œuvre, afin de pouvoir l’adapter au monde actuel pour utiliser l’œuvre. Tout ceci peut être légal ou illégal, selon le respect du droit d’auteur ou du brevet. Mais il faut aussi respecter l’économie de travail consistant à utiliser ce qui a été produit.

    Non. Le hacking est un terme dans lequel il peut y avoir beaucoup de sens différents.

    Le rétro-engineering sera utilisé pour comprendre un algo auquel on a pas accès (algorithme de chiffrement par exemple)

    Une entreprise peut d’ailleurs utiliser l’économie de travail pour se défendre face à une entreprise privative. En effet, les licences libres permettent de se protéger du privatif et de son extension l’obsolescence programmée. Sans la recette de l’œuvre impossible de réparer correctement certaines parties de l’œuvre.

    Tu t'ennuies en vacances ?

    On peut se tromper et détruire l’œuvre. Il n’y a plus d’économie de travail. Le pays ne se développe pas. L’entreprise corrompue doit alors permettre la réparation, pour peu que la production soit faite dans le pays de vente. Produire et vendre dans le même pays permet de respecter le producteur et donc le consommateur.

    Moi aussi pendant les vacances, je prends des apéros plus long

    LINUX REPLICANT, clone entièrement libre de LINUX ANDROID, permet ainsi de sauver la diffusion d’un matériel privatif, en lui ajoutant d’ailleurs plus de sûreté et de pérennité. Beaucoup d’autres systèmes libres permettent de faire cela. Les libristes vont d’ailleurs adorer installer un LINUX sur un matériel privatif. En faisant cela ils prolongent la durée de vie du matériel et permettent donc l’économie de travail. Ils se protègent et protègent les autres du privatif.

    Mais en général le gens qui m'écoutent avec qui je cause sont dans le même état

    Le domaine public et les licences libres permettent l’économie de travail, notion essentielle de notre économie, grâce à la diffusion rapide, la sûreté du partage, la pérennité. Nous sommes des individus sociaux et créatifs capables de lier de plus en plus vite et et plus en plus d’éléments, grâce à l’association d’idées et de personnes, avec la réflexion scientifique selon Platon.

    Et après une bonne nuit de sommeil, tout est oublié.

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