Veiovis a écrit 60 commentaires

  • [^] # Re: émulateurs de terminaux multi-onglets

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFR, vainqueur du choix des lecteurs du Linux Journal. Évalué à 2.

    A passer trop de temps a tout tester, on finit par ne plus faire que ca.

    Caricature. Je t'assure que ce n'est pas si difficile. En général, les logiciels sont très simples à utiliser. Je ne doute pas que tu y arriverais facilement.

    Car Gnome me convient, et je ne m'interesserait aux autres que si je ne suis plus satisfait par Gnome.

    On entend ça encore et encore. L'erreur du raisonnement est pourtant claire. Comment fais-tu pour savoir s'il n'y a pas mieux? J'ai une grand-mère qui dit pareil de sa machine à écrire car elle ne sait pas ce que fait un PC. Elle retape tout lorsqu'une page est trop entachée d'erreurs; mais elle est satisfaite. Et ça n'est pas une caricature! Ca existe! J'imagine bien que tu n'en ai pas (encore) là, mais tu comprends bien que la notion de satisfaction ne peut pas servir de justification.

    ca fait des annees que je n'ai pas regarde kde

    Tu es peut-être mon grand-père? ;-)
  • [^] # Re: émulateurs de terminaux multi-onglets

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFR, vainqueur du choix des lecteurs du Linux Journal. Évalué à 4.

    Je pense que ça n'était même pas la peine de répondre. Et on pourrait ajouter d'autres fonctionnalités à ta liste. Personnellement, j'avais pensé lui expliquer qu'on pouvait sûrement faire la même chose avec plusieurs ordinateurs et écrans, aussi.

    A la réflexion, je réagis tout de même parce que c'est révélateur de l'attachement aveugle à ce avec quoi on a toujours travaillé. La question est posée dans les commentaires accompagnant les classements de "Linux Journal".

    Comment expliqueriez-vous ça? Cette propension à ne pas changer alors que tout le monde est content de mettre à jour un logiciel? Est-ce pour ne pas avoir à faire d'effort? Pourtant, les gens raffolent des nouveaux produits, ou la publicité et le marketing leur font aimer. Je pense qu'il faut tester sérieusement, régulièrement et en toute objectivité les nouveautés. Dans le cas Gnome/KDE, passez de temps en temps à l'autre. Personnellement, je me force de temps en temps à travailler une semaine sous Gnome pour voir si je ne rate rien.
  • [^] # Re: KDE et GNOME

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFR, vainqueur du choix des lecteurs du Linux Journal. Évalué à 1.

    Pour ce qui est des raccourcis claviers : efectivement, il n'y en a quasiment aucun dans le window manager kwin (un peu minimaliste !)

    Lance kcontrol et regarde les touches de raccourci que tu peux définir concernant les fenêtres et bureaux virtuels. Tu vas voir qu'on peut faire tout ce que Lucas indique (et on peut choisir les touches), et bien plus encore.
  • [^] # Re: KDE et GNOME

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFR, vainqueur du choix des lecteurs du Linux Journal. Évalué à 1.

    Le debian popularity contest : http://popcon.debian.org/(...(...))

    Très bien:
    konsole: 1050 (number of people who use this package regularly)
    gnome-terminal: 886 (number of people who use this package regularly)

    Le nombre d'installation n'est pas tout.

    Une personne "expérimentée" travaille en général sur plus d'une machine

    Ca se discute. Disons que ça n'est pas la définition de la personne expérimentée, mais une conséquence de ses qualités. Je ne sais pas si tu as raison (i.e. si ça concerne la plupart des personnes expérimentées), mais l'argument tient.

    Mais, tu reconnais là que le choix d'un environnement moins configurable, pour ne pas le nommer, est un pis-aller car tu n'as pas le temps de configurer. En outre, je ne vois pas pourquoi KDE ne pourrait pas avoir de pré-configuration qui irait aux personnes expérimentées dont tu parles. Puisque c'est possible de l'amener là...
  • [^] # Re: émulateurs de terminaux multi-onglets

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFR, vainqueur du choix des lecteurs du Linux Journal. Évalué à 3.

    Il n'y a pas que la konsole et aterm. Gnome a suivi et c'est une bonne chose car les onglets sont très pratiques:
    - on ne pollue pas tout l'environnement. Une konsole par bureau virtuel suffit en général.
    - l'accès aux sous-consoles est aisé (shift+left ou shift+right sous la konsole - touches qu'on peut redéfinir, bien sûr). C'est plus facile et plus rapide qu'un alt+tab parmi toutes les fenêtres.
    - on peut donner des noms aux onglets, ce qui permet de se repérer facilement (ctrl+alt+s sous la konsole).
  • [^] # Re: KDE et GNOME

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFR, vainqueur du choix des lecteurs du Linux Journal. Évalué à 8.

    Concernant les touches de raccourci, c'est plutôt Gnome qui a à envier à KDE.

    Toutes les applications KDE se laissent configurer leurs raccourcis. Un certains nombre proposent des touches de raccourci globales. Par exemple, AmaroK définit notamment "Win + B" pour passer au morceau suivant.

    Ensuite, on peut ajouter partiquement n'importe quoi dans les raccourcis grâce à Khotkeys. Et là, on peut définir plus de 12 raccourcis pour lancer des applications! et pour agir sur ces applications. Par exemple, on peut facilement définir le même "Win + B" pour xmms...

    Quelques exemples. Personnellement, j'ai défini une touche globale "check mail" qui fait une requête à KMail. Si un mail est arrivé, il me l'indique dans une petite fenêtre. Donc, plus besoin d'aller chercher l'application pour vérifier les mails (que je ne veux pas relever automatiquement).
    J'ai aussi défini deux touches pour activer ou désactiver l'écran de veille. Fort pratique pour xawtv qui ne désactive pas la veilleuse.
    Vous pouvez aussi définir une touche qui va lancer Konqueror directement sur LinuxFR si vous voulez. ;-)
    KHotkeys permet énormément de choses. Existe-t-il un équivalent sous Gnome?
  • [^] # Re: KDE et GNOME

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFR, vainqueur du choix des lecteurs du Linux Journal. Évalué à 1.

    Il est vrai que KDE est souvent préféré par les utilisateurs venus de Windows. Ce n'est pas pour cela qu'il faut mépriser cet environnement sous prétexte qu'on est un utilisateur avancé.

    Ton expérience personnelle n'a aucun intérêt. Le panel de tes relations ne te permet pas de tirer des conclusions fiables. C'est bien pour cela qu'il y a des sondages... Par exemple, de mon côté, j'ai plutôt constaté le contraire! Si j'osais une analyse, je dirais que le choix dépend de l'année dans laquelle l'utilisateur expérimenté est venu à Linux.

    Je trouve qu'il y a aussi une contradiction dans ce que tu dis. Puisque que KDE a plus d'options et est plus long à configurer, il me semble qu'il convient mieux à une personne expérimentée qui pourra en faire exactement ce qu'elle veut (quitte à lui donner l'aspect de Gnome!).
  • [^] # Re: Partage de puissance

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les plus puissants ordinateurs du monde sous Linux. Évalué à 0.

    Ce n'est pas bien de profiter de la naïveté des gens!

    Ton PC à 2Ghz peut facilement calculer de manière satisfaisante la météo à 5 jours.

    La blague de la correction des erreurs de calcul par ajout exponentiel de matériel n'est pas de très bon goût non plus.

    Les ressources requises en météo sont importantes. Bien sûr, je fais référence aux prévisions les plus complexes (celles du centre de prévision européen, l'ECMWF - http://www.ecmwf.int(...) ). Sur http://www.top500.org(...) , on voit pointer l'ECMWF à la sixème place (en 2003) des plus gros supercalculateurs. Les ressources sont au moins nécessaires aux maillages toujours plus fins et à l'assimilation de données.
  • [^] # Re: Une brèche

    Posté par  . En réponse à la dépêche Patch pour le support du C++ dans le noyau. Évalué à 1.

    J'ai proposé quelques éclairages qui n'étaient pas proprement technologiques, comme la mise en perspective historique. Tu rappelles que, dans la perspective historique, le C++ est à son avantage technologiquement. Je modérais en considérant qu'il n'était pas facile de changer. Je voudrais maintenant ajouter qu'il y a aussi un moment propice pour le changement.

    En effet, il peut être intéressant d'attendre qu'une technologie s'améliore ou carrément attendre l'évolution suivante. La question se pose souvent. Par exemple, certains codes ont été écrits en C++ avant que ce dernier ne soit mature. Ils ont pu partir sur de mauvaises bases. Maintenant que le langage est standardisé et que les compilateurs sont d'un tout autre niveau, il est plus aisé de partir sur des bases pérennes.

    Il ne faut pas fermer le débat sur un argument fataliste, en invoquant par exemple la sempiternelle bataille des Anciens et des Modernes. Les seconds l'ont souvent emporté, au moins de facto, mais cela n'a pas toujours été une bonne chose.
  • # Une brèche

    Posté par  . En réponse à la dépêche Patch pour le support du C++ dans le noyau. Évalué à 3.

    Voilà une très bonne initiative!

    Cela peut augmenter le nombre de développeurs. Comme on peut le lire dans les commentaires, il est évident que certains sont attachés au C et d'autres penchent vers le C++.

    On pourrait reprocher le manque de lisibilité qui peut en découler. Mais, après tout, n'est-il pas courant de recourir à plusieurs langages pour une même application? Par exemple, les codes de calcul numérique manipulent souvent du Fortran appelé depuis le C ou le C++.

    On peut aussi prétendre que le C++ cache les choses, pour faire référence au commentaire de Torvald. Le C++ dissimule un certain nombre de choses, ce qui ne les rend pas opaques pour autant. Le véritable problème est qu'il est plus difficile de bien comprendre ce qu'il se passe. Il faut donc des programmeurs de très bon niveau pour éviter quelques écueils.

    Reste à voir comment les développeurs du noyau vont accepter cela. Mal si on en croit ce que dit Torvald. La dimension purement technologique n'est pas toujours le seul angle d'appréciation. Il existe une communauté qui souhaite rester sur de vieilles méthodes parce qu'ils les maîtrisent bien. Ca me rappelle ce que disent certains, dans la communauté scientifique, qui restent en Fortran 77. Argument historique de poids... D'un autre côté, si on ne force jamais la main, tout reste à l'identique, pour fort, fort longtemps!

    Je voudrais enfin ajouter que forcer trop la main peut conduire à une mauvaise intégration du C++. Si les développeurs boudent le langage au lieu de définir un cadre propre de développement pour ce langage, l'effet pourrait être assez désastreux. C'est dommage car le C++ fait plus que le C et je ne vois pas pourquoi les développeurs ne s'autoriseraient pas certains ajouts du C++, quitte à ne pas programmer véritablement objet.