• # IntĂ©ressant

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    L'article présente essentiellement FORTRAN, ALGOL, COBOL et LISP. Le premier paragraphe de la conclusion est une remarque intéressante :

    Paradoxalement, les deux langages qui ont été le plus utilisés, et de loin, sont ceux qui ont eu le moins d’influence sur les langages ultérieurs. Le monde académique a ignoré Cobol et souvent méprisé Fortran. Ainsi Dijkstra, apôtre de la rigueur, jugeait que Cobol abîmait l’esprit et prétendait exiger de ses doctorants qu’ils n’aient aucune connaissance de Fortran !

    • [^] # Re: IntĂ©ressant

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

      Frances Allen racontait, dans un entretien avec Janet Abbate que les scientifiques avaient, au départ, renâclé à utiliser Fortran. Aujourd'hui, le langage reste encore pas mal utilisé dans le secteur. Quoique, je me demande si Python ne le détrône pas de plus en plus.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: IntĂ©ressant

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Oui, au tout départ il fallait convaincre qu'un programme FORTRAN serait quasiment aussi rapide qu'un code écrit directement en langage machine… Ca n'était pas évident à l'époque, c'était un pari.

        Sûr que de nos jours le Fortran est moins utilisé qu'avant dans le milieu scientifique, le Python progresse (question de génération, en partie). Mais Fortran se cache bien sûr dans de nombreuses librairies.

        Au niveau du calcul haute performances (HPC), il reste bien présent mais C++ a gagné du terrain, en particulier dans certains laboratoires américains.

        Mais il résiste au fil des améliorations. La communauté Fortran-lang promeut ses fonctionnalités actuelles. L'air de rien, la quatrième norme Fortran depuis le début du XXIe siècle est attendue pour cet automne : Fortran 2023 (reste aux compilateurs à suivre le rythme…).

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