• # narmol

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

    Pour un datacenter en effet, le maintien de l’alimentation électrique est une priorité.

    Pour couper le courant, il faudra donc que les pompiers se tournent vers Electricité de Strasbourg afin de couper l’alimentation du bâtiment depuis l’extérieur, ce qui ne sera possible qu’à partir de 3h28. « A ce moment-là, du courant est encore présent dans les onduleurs », notent les pompiers. De la même manière, le bâtiment ne dispose pas de système d’extinction automatique d’incendie permettant de combattre le feu dès que celui-ci est détecté.

    Un DC n'est pas fait pour s'arrêter ! Enfin, c'est inimaginable…
    Ceci dit, on sait faire maintenant le déclenchement de fine mousse qu est compatible avec la présence de matériel électronique et ça devrait être présent dans tous les DC …qui ne peuvent pas avoir un système de déclenchement de froid polaire.

    “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: narmol

      Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 09 mars 2022 à 10:45.

      Voilà ce qui se passe quand on rogne sur les couts à tout prix. Perso je vois ça se faire dans plein de projets info, même dits critiques, ou pour économiser quelques sous dans l'immédiat, on sacrifie des fonctionnalités qui certes ont une probabilité relativement faible de se produire, mais génère d'énormes dégats lorsque ça se produit.

      La on a un datacenter qui a cramé, avec des conséquences sur les clients (temps de mise en place de procédure de PRA - pour ceux qui en avaient), sur les pompiers et le personnel.

      A noter que beaucoup de clients qui se sont plaints d'OVH parce qu'il n'y avait pas de sauvegarde ont adopté la même attitude en faisant des économies de bout de chandelles et ne prévoyant pas de sauvegarde/pra pour des données ou activités sensibles pour leur business (paille, poutre, tout ça).

      Dans le cas de l'immatériel (projets mal fichus), ça se voit moins car on demande à des personnes déjà surchargées de pallier ce genre d'économie de bout de chandelle, ou de choix stupides à moyen/long terme, et on dépense à mon avis des moyens considérables pour mettre des rustines ( bien souvent parce que l'on veut se faire bien voir par le chef ou le client, en ayant les mauvais indicateurs, pour dire qu'on livre beaucoup, mais au final on livre de la m****). Sauf que tôt ou tard, ça explose d'une façon ou d'une autre. MAis les responsables de la situation de crise sont déjà à un autre poste …

      On se retrouve dans la même situation avec la sécurité : la sécurité d'un système est aussi forte que le plus faible de ses éléments, et rogner sur la sécurité est également un très mauvais choix qui tôt ou tard amène des problèmes ( les ransonwares qui se multiplient ces derniers temps par exemple ).

      Le problème OVH devrait servir de leçon à l'ensemble des entreprises IT, mais je n'y crois malheureusement pas.

    • [^] # Re: narmol

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      Un DC n'est pas fait pour s'arrêter ! Enfin, c'est inimaginable…

      Les clients (administrations, entreprises…) demandent des SLA surréalistes. Nous sommes trop dépendant des systèmes d'information et nous les concevons sans aucune tolérance aux pannes.

      Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

    • [^] # Re: narmol

      Posté par  . Évalué à 8.

      ça l'est. Le dernier DC que j'ai visité, j'étais surpris, mais l'extinction auto se faisait avec des sprinkler (brouillard d'eau). Visiblement, c'est compatible avec les équipements. J'aurais pas cru, mais …

      Maîtriser un départ incendie et préserver le datacenter ? Essai Brouillard d’eau avec IIiad et HP (vidéo YT un poil commerciale)

      Pour le coup, après, tu peux vraiment parler d'informatique dans le cloud là ;-)

      Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # lien original

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.