Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Benoît Sibaud.
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18
déc.
2002
GNU
La FSF, après quelques mois d'appel à commentaires sur le brouillon, a mis à jour sa license dédiée à la documentation, la GNU FDL pour Free Documentation License.

Elle comporte toujours la possibilité à l'auteur d'appliquer une section invariante, ce qui classe alors la documentation comme non libre (NdM: au sens Debian).

Aller plus loin

  • # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    > "[...] ce qui classe alors la documentation comme non libre (NdM: au sens Debian)."

    Mais oui, mais non.

    Merci pour la modif Oumph, c'est vrai ce que tu dis, mais la FDL avec section invariante se classe non Libre pas seulement dans la définition Debian : invariant = non Libre, dans tous les cas !

    Bien sûr, avec juste un passage non Libre, est-ce que toute la doc est non Libre ? Chacun y apportera sa réponse...
    • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      ça se discute. Autant pour le code qui par nature évolue ça me paraît clair, autant sur une documentation...

      Soit on considère que une doc invariante est non libre, et certains documents ne peuvent alors être « libres », comme un formulaire administratif, un décret de loi, un communiqué de presse, etc, tout document qui n'est pas destiné à être modifié.

      Soit on considère qu'une doc invariante peut quand même être libre, et quasiment tous les documents qui sont rendus publics peuvent alors être « libres ».

      Bref faudrait que je réfléchisse un peu plus à la question.
      • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pourquoi ne pourrait-il être libre et modifiable tant qu'il correspond à un cahier des charges, donc une norme, notre formulaire ?
        • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

          Posté par  . Évalué à 5.

          Il me semble que le principe d'un communiqué de presse est d'être daté. Il est donc dans son cahier des charges, de manière intrinsèque, de ne pas évoluer. De même, un formulaire donné par une institution sur le long terme doit être scrupuleuse le même au fil du temps pour que tout les résultats soient comparables.

          Mais les communiqués (etc) n'interdisent pas la citation. En ce sens, il sont libres. On ne peut pas modifier le contenu et sens propre (ce serait très suspect) mais on peut les évoquer, les insérer dans d'autres documents.
          • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

            Posté par  . Évalué à 2.

            « Il me semble que le principe d'un communiqué de presse est d'être daté. Il est donc dans son cahier des charges, de manière intrinsèque, de ne pas évoluer. »

            Un travail dérivé ne remplace pas le travail d'origine. Le travail d'origine reste lui-même. Si le communiqué était libre, on pourrait le réutiliser, mais ce ne serait rien d'autre que l'utiliser comme base pour un autre document.

            A mon avis, la plupart des documents pourraient être libres, ce n'est pas le caractère modifiable qu'ils refusent, c'est le risque de voir des dérivés pris pour l'original. Mais ça, ça n'a rien à voir avec le fait que le document soit libre ou non. Si je crée un document, et que je prétends qu'il a une origine qu'il n'a pas, c'est exactement le même problème, celui de la « paternité » de l'oeuvre.

            Je pense qu'un bon exemple est celui d'un standard concernant un protocole réseau. S'il était libre, alors il serait possible de réutiliser ce standard pour en créer un autre, ce qui est impossible si le protocole est non libre (il faut tout réécrire). Et ce qu'on aurait, c'est un protocole Y, dérivé d'un protocole X, mais X et Y seraient a priori totalement indépendants, et bien sûr Y ne pourrait pas prétendre être une nouvelle version de X.

            « De même, un formulaire donné par une institution sur le long terme doit être scrupuleuse le même au fil du temps pour que tout les résultats soient comparables. »

            Dans ce cas, c'est à l'institution de ne pas modifier son document, mais ce n'est pas une raison suffisante pour empêcher que d'autres en fassent un document dérivé, ayant une autre utilisation, complètement indépendante.

            « Mais les communiqués (etc) n'interdisent pas la citation. En ce sens, il sont libres. On ne peut pas modifier le contenu et sens propre (ce serait très suspect) mais on peut les évoquer, les insérer dans d'autres documents. »

            Si on ne peut pas modifier (exemple con: corriger une faute, ou mieux traduire), c'est non libre. Sans nécessité, parce que les vrais problèmes concernent l'intégrité et l'origine. Les communiqués pourraient utiliser des licences libres précisant ça, un peu comme ces licences qui demandent que le travail dérivé ne reprenne pas le même nom que l'original.
            • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

              Posté par  . Évalué à 1.

              « Si le communiqué était libre, on pourrait le réutiliser, mais ce ne serait rien d'autre que l'utiliser comme base pour un autre document. »

              Pas si tu interprete cela selon la GPL, tu pourrais l'utiliser pour redistribuer le même document. Ce qui poserait des problèmes.

              « Si on ne peut pas modifier (exemple con: corriger une faute, ou mieux traduire), c'est non libre »

              Je ne suis pas d'accord. Ce qui prime, c'est la possible de diffuser et d'employer ailleurs (citer).
              Mais un communiqué par exemple n'a pas être modifié, même pour une question d'orthographe. Un communiqué est censé être la communication publique d'un point de vue précis d'une personne ou d'un groupe de personne à un moment précis.

              Pouvoir le remodifier après coup pervertit tout l'intérêt du communiqué de presse.
              • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

                Posté par  . Évalué à 1.

                « Pas si tu interprete cela selon la GPL, tu pourrais l'utiliser pour redistribuer le même document. Ce qui poserait des problèmes. »

                Mais je ne parle pas de GPL, mais d'une licence libre adaptée à ça. C'est à dire donnant les 4 libertés mais avec des restrictions sur ce rapport avec l'original. C'est ce que la licence de TeX / LaTeX tente de faire (en s'y prenant mal) pour faire un standard sur les fontes, les classes article/book etc.

                « Je ne suis pas d'accord. Ce qui prime, c'est la possible de diffuser et d'employer ailleurs (citer). »

                Pourquoi se limiter à citer ? Tu ne considères pas ça suffisant pour un logiciel. On veut faire un travail dérivé complètement différent, sans rapport avec l'original, et une licence non libre l'empeche.

                « Mais un communiqué par exemple n'a pas être modifié, même pour une question d'orthographe. Un communiqué est censé être la communication publique d'un point de vue précis d'une personne ou d'un groupe de personne à un moment précis »

                Un travail dérivé _n'est plus_ ce communiqué dont tu parles. Il ne s'agit pas de modification, c'est un abus de langage, mais de travail dérivé. D'ailleurs le libre, même pour les logiciels, n'autorise pas la modification : si je fournis un logiciel X, dans sa version Y, et que j'en possède le copyright, alors sous n'importe quelle licence libre, personne ne peut le modifier et dire qu'il s'agit du logiciel X, en version Y, tel que je l'ai distribuée, sans rentrer dans l'illégalité. Le libre permet la création de travaux dérivés qui peuvent apparaitre comme modifications, mais ne sont que des travaux dérivés. Comme pour le logiciel, souvent on s'en fout, ou bien les choses sont claires, on utilise un terme pour l'autre. Si c'est plus sensible pour les documents, il suffit de renforcer le point délicat de l'auteur (ce que propose la FDL de ce point de vue là ne pose vraiment aucun problème).

                « Pouvoir le remodifier après coup pervertit tout l'intérêt du communiqué de presse. »

                Ce n'est pas ce genre de modifications qu'on souhaite, d'ailleurs le droit d'auteur ne le permet pas. La « modification » nécessaire pour que le document soit libre ne pervertit rien, pourvu qu'on ait une licence correctement rédigée.
      • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

        Posté par  . Évalué à 3.

        « ça se discute. Autant pour le code qui par nature évolue ça me paraît clair, autant sur une documentation... »

        La documentation d'un code évolue en le suivant. Pour une documentation en général, pourquoi voir celà au sens « évolution » ? On peut reprendre du code sans que ce soit une évolution de celui-ci, ce sera orienté réutilisation. Même chose pour de la doc.

        D'ailleurs même la frontière entre programme et document n'est pas si évidente, quand on y regarde de plus près.

        « Soit on considère que une doc invariante est non libre, et certains documents ne peuvent alors être « libres », comme un formulaire administratif, un décret de loi, un communiqué de presse, etc, tout document qui n'est pas destiné à être modifié. »

        Mais pourquoi est-ce qu'il serait fondamentalement interdit d'en faire des travaux dérivés ? Je ne vois pas d'arguments (spécifiques à la documentation, par opposition au logiciel, bien sur). Y compris pour les formulaires, communiqués, standards, normes etc.

        « Soit on considère qu'une doc invariante peut quand même être libre, et quasiment tous les documents qui sont rendus publics peuvent alors être « libres ».»

        Je crois que c'est dans cette version qu'il est clairement dit que les sections invariantes ne doivent pas concerner le sujet principal du document. C'est une bonne évolution, mais personnellement je considère qu'un document avec des sections invariantes ne peut pas être libre. Heureusement je crois que la FSF utilise peu ces sections pour ses documents.
    • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      En tout cas ici la grosse majorité considere la Suse non libre à cause d'une petite partie non libre.

      non, ce n'est pas pour alimenter un troll, chacun a ses opinions sur la chose mais que ceux qui ont un double langage (ie qualifier les exemples comme la Suse denon libre et d'autres comme la fdl de libre) sur ces choses là expriment un critère objectif qui puisse réellement faire la part des choses.
      • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

        Posté par  . Évalué à 3.

        Il n'y pas de double langage, un document écrit n'a pas les mêmes implications qu'un logiciel.

        Pour commencer, un document écrit reste toujours sous forme de source dans la mesure ou tu peux toujours copier et citer, dans n'importe quel cas.

        Ensuite, certains documents nécessitent d'être daté et de rester en l'état. Ce qui est important, la liberté qui doit être protégée, c'est celle de la diffusion et de la citation.

        Il n'y a donc pas double langage.

        Quelqu'un le fait remarquer plus bas, un texte de licence, par exemple, ne peux pas être fluctuant au gré des personnes, sinon il ne peut plus faire autorité. Ce qui est important, c'est que d'autres puissent s'en inspirer.
        • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

          Posté par  . Évalué à 1.

          « Quelqu'un le fait remarquer plus bas, un texte de licence, par exemple, ne peux pas être fluctuant au gré des personnes, sinon il ne peut plus faire autorité. Ce qui est important, c'est que d'autres puissent s'en inspirer. »

          Pour les mêmes raisons que ce que je t'ai répondu plus haut, un texte de licence pourrait très bien être libre sans que ça pose problème. Tout ce qu'il faut, c'est empêcher les confusions entre le texte réellement utilisé, et d'éventuels travaux dérivés. L'intérêt est limité puisqu'en général s'inspirer (et non recopier) suffit, donc personne n'a pris la peine de rédiger ce genre de clauses.
          • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

            Posté par  . Évalué à 1.

            « Pour les mêmes raisons que ce que je t'ai répondu plus haut, un texte de licence pourrait très bien être libre sans que ça pose problème. Tout ce qu'il faut, c'est empêcher les confusions entre le texte réellement utilisé, et d'éventuels travaux dérivés. L'intérêt est limité puisqu'en général s'inspirer (et non recopier) suffit, donc personne n'a pris la peine de rédiger ce genre de clauses. »

            Pour moi un texte de licence est libre dans la mesure ou on peut partager ces idées et les réutiliser. Mais il me parait normal, d' « empecher les confusions », comme tu le dis toi même, en empechant que ce texte fluctue.

            Sinon la licence ne correspond plus à un texte précis et à une norme valable pour tous mais à quelque chose de relatif à chacun. Et ça n'est plus une référence.
            • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

              Posté par  . Évalué à 1.

              « Pour moi un texte de licence est libre dans la mesure ou on peut partager ces idées et les réutiliser. »

              Si je ne peux pas réutiliser mot pour mot un de ses paragraphes, pour une licence que je souhaite créer, alors que ce paragraphe ne contient plus aucune référence à la licence initiale, alors c'est non libre.

              « Mais il me parait normal, d' « empecher les confusions », comme tu le dis toi même, en empechant que ce texte fluctue. »

              Interdire la modification est une solution. Ce n'est pas la plus fine. Si tu indiques dans la notice de la GPL que les travaux dérivés sont autorisés, à condition que toute référence à la GPL, GNU, la FSF soient supprimées, alors on obtient un texte libre sans risque de confusion.

              « Sinon la licence ne correspond plus à un texte précis et à une norme valable pour tous mais à quelque chose de relatif à chacun. Et ça n'est plus une référence. »

              Je ne vois pas pourquoi. A l'aide d'une licence libre, on peut poser des contraintes aux travaux dérivés, du même style que ce que peuvent imposer les marques déposées (mais on ne peut agir que sur les travaux dérivés, bien sûr). Si "GNU GPL" n'est pas déposé, alors n'importe qui peut faire une licence, écrite de zéro peut-être, mais avec un nom apportant bien plus de confusion qu'une licence dérivée de la GPL mais ne reprenant pas le nom.
      • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

        Posté par  . Évalué à 1.

        « que ceux qui ont un double langage (ie qualifier les exemples comme la Suse denon libre et d'autres comme la fdl de libre) sur ces choses là expriment un critère objectif qui puisse réellement faire la part des choses. »

        Je ne fais pas partie de ceux là puisque je considère tout document avec des sections invariantes comme non libre, mais il est évident que le critère en question concerne la nature programme/documentation.
        • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

          Posté par  . Évalué à 1.

          Etre libre ne signifie pas pouvoir tout faire.

          Tu peux lire texte, les comprendre, les modifier en les intégrant par citation dans un nouveau texte et redistribuer ton nouveau texte.

          Pour moi, c'est libre.
          • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

            Posté par  . Évalué à 1.

            « Etre libre ne signifie pas pouvoir tout faire. »

            Il n'est pas question de pouvoir tout faire, de toutes façons le droit d'auteur ne le permet pas, et ce qu'il impose est une protection suffisante à ce qui t'inquiète.

            « Tu peux lire texte, les comprendre, les modifier en les intégrant par citation dans un nouveau texte et redistribuer ton nouveau texte.

            Pour moi, c'est libre. »


            Tu peux lire les sources d'un programme, les comprendre, mais si tu ne peux les modifier et les réutiliser que sur de courts extraits, alors on a affaire à un logiciel que tout le monde reconnaîtra comme non libre. Le texte est au document ce que le source est au programme. La différence y est peut-être moins évidente, mais elle est là, et il s'agit de récupérer le texte plus que le document. Parce que document (comme logiciel) doit être mis en relation avec un ou des auteurs, une version officielle, une date, etc. Ceci concerne le document, ou le logiciel. Mais les libertés exigées ne concernent que le source / le texte. Il n'y a d'appropriation nulle part, le droit d'auteur ne le permet pas.
  • # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

    Posté par  . Évalué à 8.

    Tiens au fait :
    Copyright (C) 2000,2001,2002 Free Software Foundation, Inc.
    59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA 02111-1307 USA
    Everyone is permitted to copy and distribute verbatim copies
    of this license document, but changing it is not allowed.


    Les licences GNU ne sont pas des textes libres/sous FDL ?

    Il est signifie que toute modification est interdite. Logique afin de preserver les vraies propos d'une licence nommee A.
    Mais si on veut faire une licence nommee B en copiant A. On peut pas?

    Exemple : "GPL 2000", nouvelle licence qui ne permet la modification de code que les annees bisextiles .

    <no-fud>Le GNoU n'applique pas a ses propres directives ou je passe a cote de quelque chose ?</no-fud>
    • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Ah !... la récursivité chez les informaticiens !... ;-)
    • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

      Posté par  . Évalué à 3.

      FDL est récent.
      Le text de la GPL est ancien.
      Peut être faut il laissé le temps à RS d'adapter le texte de la GPL ?
    • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

      Posté par  . Évalué à 3.

      Tu peux créer une licence portant un autre nom que GPL, FDL, en en reprenant les termes et en y pratiquant les modifications que tu souhaites.
      Ce qui est défendu à l'utilisateur, c'est de modifier une virgule de la licence que l'auteur a collée à un produit.
      • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ce n'est pas dit clairement par la notice. La notice semble interdire toute réutilisation, toute modification. Alors que le but n'est pas celui là mais d'imposer que des versions modifiées ne soient pas nommées GPL ou FDL.
        • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

          Posté par  . Évalué à 1.

          Comme c'est un texte et qu'il s'agit d'idée, rien ne peut empecher d'imiter cette licence.

          Je ne vois pas où est le problème.
          • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

            Posté par  . Évalué à 1.

            « Comme c'est un texte et qu'il s'agit d'idée, rien ne peut empecher d'imiter cette licence.

            Je ne vois pas où est le problème. »


            Tu as le droit d'imiter n'importe quel logiciel non libre à sources ouvertes. Ca n'en fait pas un logiciel libre. La possibilité de faire un travail dérivé (et non une imitation) est nécessaire au principe d'oeuvre libre. Ou alors tu introduis une nouvelle définition de libre.
    • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

      Posté par  . Évalué à 2.

      c'est une licence, donc si elle était sous licence libre, n'importe qui pourrait la modifier (i.e. enlever le copyleft), appliquer la licence modifié à son logiciel est dire "mon logiciel est sous GNU GPL".

      Ca n'a pas de sens de mettre le texte d'une licence sous une licence libre, pas plus que pour un discours ou un texte reflétant des opinions personnelles. Si c'était possible, ce ne serait pas vraiment de la liberté, mais plutôt le pouvoir de déformer les propos d'autrui. Le bon vieux droit d'auteur est encore parfois legitime AMHA.
      • [^] # Droit d'auteur

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Le bon vieux droit d'auteur est encore parfois legitime AMHA.

        Le droit d'auteur est une très bonne chose. Je ne comprends pas le pourquoi du *parfois* dans cette phrase.

        Comme tu le fais remarquer, la GNU/GPL est une simple expression (particuliere, je le reconnais), du droit d'auteur, dans le sens que l'auteur est libre de definir les termes et conditions de la redistribution de son oeuvre tel qu'il le souhaite.

        Mais ici, ca ne plait pas forcément de dire ca.
        • [^] # Re: Droit d'auteur

          Posté par  . Évalué à 1.

          « Le droit d'auteur est une très bonne chose. Je ne comprends pas le pourquoi du *parfois* dans cette phrase. »

          Tu ne dis pas non plus pourquoi tu considères qu'il est une très bonne chose.

          « Comme tu le fais remarquer, la GNU/GPL est une simple expression (particuliere, je le reconnais), du droit d'auteur, dans le sens que l'auteur est libre de definir les termes et conditions de la redistribution de son oeuvre tel qu'il le souhaite. »

          La GPL n'est pas l'expression du droit d'auteur, c'est l'expression légale d'une idée via le droit d'auteur. Le droit d'auteur n'est rien d'autre qu'un outil. C'est le seul qui soit pratique et pas trop mal adapté à l'idée à exprimer. Donc il est utilisé, mais ça n'est pas une reconnaissance de sa légitimité, ou du besoin de son existence. Quand Stallman a définit le libre, il a pris ça n'ayant rien d'autre à disposition, mais le droit d'auteur n'est pas idéal et ne permet pas non plus d'exprimer l'idée parfaitement.

          « Mais ici, ca ne plait pas forcément de dire ca. »

          Ca peut être ton point de vue, ce n'était pas celui de ceux qui ont fait la GPL par exemple. Bien sûr, la GPL est comme elle est, et chacun est libre de la voir et l'utiliser comme ça. Mais ce n'est certainement pas la seule manière de voir les choses, et il n'est vraiment pas nécessaire d'y voir une quelconque légitimité au droit d'auteur tel qu'il est actuellement défini.
      • [^] # Re: Nouvelle version de la license GNU FDL (Free Documentation License)

        Posté par  . Évalué à 2.

        « c'est une licence, donc si elle était sous licence libre, n'importe qui pourrait la modifier (i.e. enlever le copyleft), appliquer la licence modifié à son logiciel est dire "mon logiciel est sous GNU GPL". »

        Non, la licence dérivée ne s'appliquerait pas « comme par magie » aux logiciels qui ont la licence originale. Ce genre de manipulation ne serait pas légal.

        « Ca n'a pas de sens de mettre le texte d'une licence sous une licence libre, pas plus que pour un discours ou un texte reflétant des opinions personnelles. »

        Bien sûr que si. On peut vouloir créer une nouvelle licence à partir du texte d'une licence existante. On peut vouloir écrire un discours à partir d'un autre discours personnel. Tant qu'il n'y a pas de confusion entre les deux, pas de problèmes.

        « Si c'était possible, ce ne serait pas vraiment de la liberté, mais plutôt le pouvoir de déformer les propos d'autrui. »

        Non, une licence dont le texte serait libre ne donnerait pas ce droit. Il ne faut pas confondre l'aspect libre du texte de la licence, et l'association entre un logiciel et une licence donnée (dont la version et l'origine sont parfaitement définis). Ce sont deux choses différentes, indépendantes.

        « Le bon vieux droit d'auteur est encore parfois legitime AMHA. »

        Le droit d'auteur ne veut pas dire l'interdiction des modifications, et il protège comme il faut, et le ferait même avec un texte libre de licence libre.
    • [^] # Yet Another Public Licence Syndroma

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      Nous devons bien constater que si les licences peuvent être modifiées nous avons une inconnue : la façon dont elles interagissent ; comment peut on les mélanger ensuite. Les nombres d'interaction est de l'ordre du carré =>
      pour 10 licences nous sommes à environ 100 interactions possibles.

      Tant que les licences existent quel est l'intérêt de multiplier leur nombre si le résultat est que nous savons plus si un programme a une licence libre ou pas à moins de louer un avocat à chaque fois ?

      NB je suis aussi géné que toi par le Copyright sur la GPL. Il y avait peut être une autre manière de faire.
      • [^] # Re: Yet Another Public Licence Syndroma

        Posté par  . Évalué à 5.

        Bof, suffit de se prendre un bon vieux code de propriété intellectuelle et d'oublier tous les contrats, libres ou proprio, pendant un bref instant.

        Ensuite, tu reprends les contrats et tu cherches leurs interactions avec la loi et pas entre eux.

        Seulement là, une fois que t'as dégagé toutes les clause typiques d'un américain en rut, tu t'aperçois que beaucoup d'articles de licences libres ou non, en France, expriment plus un souhait qu'une véritable contrainte.

        Aucun contrat ne peut aller à l'encontre de la loi. Donc le seul sujet vraiment intéressant, c'est la loi. Pour info, contrairement à nous, les américains sont des consensualistes, des contractualistes. Là bas, c'est la loi des parties, la loi du plus burné, le siège de la licence : le contrat-roi, quoi ;)

        Quant au débat sur de la FDL sur qqchose d'autre que de la doc technique, si vous voulez l'avis d'un auteur de textes un peu littéraires et de poèmes , à part pour jouer au jeu des papiers chinois, , je ne vois pas trop l'intéret.

        Personnellement, je prends systématiquement en compte les remarques des lecteurs et j'ajoute les liens que l'on me signale mais je ne souhaite pas que l'on modifie des textes qui expriment des pensées personnelles.

        Contrairement à ce que je fais pour mes logiciels, je n'utilise aucune licence piur mes textes, je me place sous la loi française qui me protège de fait de par le statut d'auteur que me confère mes créations. Et mon public de même est protégé par la loi (courte citation, pastiche, droit de réponse, ....)

        Pour résumé, contrairemnt au contrat, la loi, c'est moi, c'est vous, c'est nous et tous les autres aussi.

        Ecrivez à vos députés et aux ministres.

        http://www.tekool.com/textes/(...)
  • # hors sujet

    Posté par  . Évalué à -1.

    C'est hors sujet mais j'ai vu un instant une depeche indiquant que F.Penso a ete agressé et qu'il y a un rapport avec DLFP et la suppression de la tribune.
    C'est vrai ?

    hors sujet -> je [] -> -1
  • # Ce qui me deplais, mais j'ai peut etre mal compris :

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    If you publish or distribute Opaque copies of the Document numbering more than 100, you must either include a machine-readable Transparent copy along with each Opaque copy, or state in or with each Opaque copy a computer-network location from which the general network-using public has access to download using public-standard network protocols a complete Transparent copy of the Document, free of added material.

    Je comprends cette phrase comme il suit :
    Si vous publiez ou distribuez des copies 'Opaques' [...] vous devez au choix :
    - inclure une copie transparente avec toutes les copies Opaques
    - indiquer dans ou avec chaque copie opaque une url d'une copie transparente ....

    Bref, je remarque que si l'on distribue une copie opaque, on n'est pas forcé de donner avant la distribution de la copie l'url ou une version de la copie transparente.

    Personnelement ca me choque, car si l'on considère que la copie opaque n'est pas lisible 'facilement', on ne peut savoir qu'il existe une copie transparente qu'après la lecture de la copie opaque .
  • # /!\

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    La FDL peut-être utilisé pour autre chose que de la doc. Imagine un texte philosophique que n'importe qui pourrait déformer, cela serait génant.

    "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: /!\

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      Déformer ? ou améliorer ?

      Libre à n'importe qui d'insérer des bugs et trous de sécu dans le noyau Linux (aka "déformer") et de la redistribuer sous GPL... mais personne ne va l'utiliser ce noyau... le mieux à faire est d'envoyer des patchs à la kernel team (aka Linus)... mais vont-ils les accepter ? à mon avis non... ils ne vont accepter que les bonnes modifs (aka "améliorer").

      Le texte philosophique en FDL est de la même trempe : l'intérêt est de le développer en équipe (ou presque). A ce moment là, tout le monde peut envoyer une correction (bonne ou mauvaise, aka "déformation" ou "amélioration"), l'équipe gestionnaire qui centralise acceptera ou non cette modif...

      Non ?
      • [^] # Re: /!\

        Posté par  . Évalué à 1.

        Pour ma part, en matière de texte philosophique, scientifique, je préfère que chacun ait à assumer ses propos et qu'on soit libre de citer chacun.

        La différence avec le logiciel, c'est comme dit plus haut, qu'on sera toujours capable de citer et d'étudier les rouages d'un texte... Il n'existe pas de forme binaire d'un texte.
        • [^] # Re: /!\

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          > "Il n'existe pas de forme binaire d'un texte. "
          Ben si, le concept "opaque"/"transparent" des licences de la FSF...

          Pour le cas d'un texte "développé", "géré" en équipe, il y aura toujours un versionning, des ML et/ou forums de discusion archivées... donc des traces de la formation et modifications des idées.

          ...ou encore, je publie mon texte que je ne modifierais plus. Libre à toi, toi et toi, de le prendre et le modifier, le redistribuer et le publier sur ton site : avec mon nom comme auteur et le tien comme co-auteur et/ou contributeur.
          • [^] # Re: /!\

            Posté par  . Évalué à 1.

            « Ben si, le concept "opaque"/"transparent »

            J'avoue ne pas avoir étudié la question.

            Quoi qu'il en soit, dès qu'un texte est lu par quelqu'un, il peut comprendre son contenu, l'exploiter, le redistribuer... Tout comme pour un logiciel.

            Ce qu'il ne peut pas faire, c'est prétendre être auteur d'un texte copié brutalement.
            • [^] # Re: /!\

              Posté par  . Évalué à 1.

              « Quoi qu'il en soit, dès qu'un texte est lu par quelqu'un, il peut comprendre son contenu, l'exploiter, le redistribuer... Tout comme pour un logiciel. »

              Non, pour un logiciel libre on a le droit de reprendre le source (le copier), intégralement, pour en faire autre chose.

              « Ce qu'il ne peut pas faire, c'est prétendre être auteur d'un texte copié brutalement. »

              Bien sûr ! Mais une licence peut fournir les 4 libertés tout en rajoutant des restrictions supprimant des confusions. Tu parles d'auteur, et le cas que tu donnes est effectivement garanti par le droit d'auteur. Mais une licence peut rester libre tout en imposant que le nom de l'oeuvre change. Là où les licences qui tentent de faire ça se sont empêtrées, c'est que cette interdiction peut être comprise comme impossibilité de changer le nom des fichiers par exemple. Et là c'est du non libre. Mais ce sont des détails, on peut faire des licences libres insistant plus fortement sur le côté auteur original, titre de l'oeuvre, etc.
        • [^] # Re: /!\

          Posté par  . Évalué à 1.

          « La différence avec le logiciel, c'est comme dit plus haut, qu'on sera toujours capable de citer et d'étudier les rouages d'un texte... Il n'existe pas de forme binaire d'un texte. »

          Mais tu refuserais d'appliquer ça aux scripts, qui pourtant ne sont pas compilés.

          Assumer ses propos, citer, conserver la paternité d'une oeuvre, ça n'interfère pas avec le fait qu'un document soit libre ou non.

          Mais on peut préférer pour ces textes faire du non libre. Seulement je ne vois pas pourquoi il faudra accepter de considérer ça comme libre si ça ne l'est pas. Parce que la forme libre existe : des textes philosophiques ou scientifiques pourraient être mis sous licence libre.
          • [^] # Re: /!\

            Posté par  . Évalué à 1.

            « Mais tu refuserais d'appliquer ça aux scripts, qui pourtant ne sont pas compilés. »

            Parce que le script ne peut être exploité qu'en l'executant.

            Le texte peut être exploité comme on veut.

            « Parce que la forme libre existe : des textes philosophiques ou scientifiques pourraient être mis sous licence libre. »

            Il existe des ouvrages collectifs.

            Le problème, c'est qu'en sciences humaines, on est loin de toute exactitude. Un thèse n'est pas nécessairement vraie ou fausse. Il n'y a pas toujours de « ça marche, ça marche pas ».
            • [^] # Re: /!\

              Posté par  . Évalué à 1.

              « Parce que le script ne peut être exploité qu'en l'executant.

              Le texte peut être exploité comme on veut. »


              Non le script peut être exploité de la même manière que le texte, c'est à dire en y cherchant des idées, si on a seulement le droit de le lire et pas de le réutiliser dans un travail dérivé. L'exécution n'y change rien. Je ne vois pas bien le problème que ça pose, en quoi il faudrait faire une différence.

              « Il existe des ouvrages collectifs.

              Le problème, c'est qu'en sciences humaines, on est loin de toute exactitude. Un thèse n'est pas nécessairement vraie ou fausse. Il n'y a pas toujours de « ça marche, ça marche pas ». »


              Euh, je ne vois pas le rapport là... Un texte libre peut être réutilisé pour dire le contraire de ce que disait le texte initial et ça ne pose pas de problème. Pourvu que les propos dérivés ne soient pas attribués à l'auteur initial évidemment, mais c'est bien exclu, il ne s'agit pas de ça. En sciences (j'ai envie de dire : quelles qu'elles soient), on ne sait jamais si on dit la vérité, ça peut toujours être remis en cause plus tard. Je suis bien d'accord avec ce que tu dis là-dessus, mais ça me paraît justement un argument en faveur de la possibilité de réutilisation.
          • [^] # Re: /!\

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ceci étant dit, il existe des ouvrages communs et mis à jour toutes les décennies (Oxford etc...)
      • [^] # Re: /!\

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Nicolas à quand la constitution en FDL =>
        Les Hommes naissent libres et égaux en droit

        un mysogine passe =>
        Les hommes naissent libres et égaux en droit....
        (Les femmes un peu moins.)

        Jean Marise =>
        Les Blancs naissent libres et égaux en droits.

        La FDL ne te protège pas du fork. Donc si kk'un dit j'ai la dernière version à jour de la constitution à jour, il a légalement raison. En mettant en FDL les auteurs acceptent que ceci soit fait et en plus ils acceptent que leur nom soit associé aux modifs.

        Personnellement, je préfère mettre les docs en FDL invariante et j'ai pour l'instant toujours intégré les modifs des personnes tout en les ajoutant les auteurs dans le copyright ou les contributions.
        • [^] # Re: /!\

          Posté par  . Évalué à 1.

          vi mais comme dit plus haut, la constitution étant une loi, tu peux pas la modifier comme ça (pour faire simple, faut que l'assemblée et le sénat soit d'accord sur le même texte, à la virgule rpés, sinon on renvoi en face. C'est pour ça qu'une loi peut mettre longtemps à passer)...
    • [^] # Re: /!\

      Posté par  . Évalué à 1.

      « La FDL peut-être utilisé pour autre chose que de la doc. Imagine un texte philosophique que n'importe qui pourrait déformer, cela serait génant. »

      C'est ce qui se passe pour les logiciels, sans que ça soit gênant. Et ça pourrait se passer aussi bien avec les textes, sans que ce soit gênant également. Un travail dérivé n'est pas et ne peut pas être une déformation.
  • # Quelle licence utiliser pous ses textes ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    1 - La FDL pour les documentations afin qu'elles puissent être modifiée et améliorée.

    2 - La "Verbatim" pour les textes qui ne doivent pas être modifiés. Par exemple un article d'opinion, une page web datée, un texte officiel, ou une fiction que son auteur veut préserver. Illustration : "Copyright 2002 Richard Stallman. Copying and distribution of this entire article are permitted without royalty in any medium provided this notice is preserved."

    3 - La LAL pour des textes que l'on souhaite voir évoluer et muter en liberté, à la façon des logiciels libres. Souvent il s'agit de fictions, de poèmes, d'expérimentations créatives collectives, de scénarios...

    On peut s'amuser à utiliser la LAL pour une documentation, ou la FDL pour un article ou un roman collectif.... à condition de se rappeler, quand il y a débat comme maintenant, qu'il s'agit d'un détournement de licence. Je trouve que tout mélanger (voir débat ci dessus) est un peu puéril.



    Pour le débat de sémantique :
    --------------------------------------

    La FSF définit précisément ce qu'est un "logiciel libre", afin que personne ne puisse usurper ce terme valorisant sans que la communauté réagisse.Mais ni la FSF, ni personne ne définit ce qu'est un "texte libre".

    Amusons-nous à définir un "texte libre".

    - Un "texte libre" est une documentation sous FDL, une opinion
    sous "Verbatim", une fiction sous LAL... Etant donné que la
    distinction entre documentation, opinion, fiction est purement
    subjective, cette définition est approximative. Mais elle me convient.

    Pour les puristes, il faut choisir :
    - Soit un texte est libre, si ... et même s'il n'est pas modifiable.
    - Soit un texte est libre, si ... et s'il est modifiable.

    Mais cela exclut les textes sous licence "verbatim" de notre définition. Pour résoudre cette contradiction, il existe une solution simple qui consiste à ajouter une ligne à la licence "Verbatim":

    Copyright 2002 Severino.
    Copying and distribution of this entire article are permitted without royalty in any medium provided this notice is preserved.
    Les modifications sont autorisés si le nom du ou des auteurs crédités est remplacés par celui du ou des nouveaux auteurs.

    On peut aussi rappeller les droits de citation et d'inspiration garantis par la loi.
    • [^] # Re: Quelle licence utiliser pous ses textes ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      « Amusons-nous à définir un "texte libre". »

      Si tu t'intéresses au sujet, essaie de trouver (désolé j'ai pas l'URL) dans les mailing lists de Debian, une tentative par Branden Robinson de créer une licence libre pour la documentation, n'ayant pas tous les défauts de la FDL (principalement les sections invariantes). Il y a eu beaucoup de réflexions intéressantes. Notamment à propos de la pertinence d'utiliser des licences différentes pour les textes, alors que programme et document sont deux choses si proches (personnellement je n'ai jamais vu un seul argument sérieux permettant de faire une différence fondamentale entre les deux).

      Bref, je l'ai dit mais à mon avis la définition de libre utilisée pour les logiciels convient également. Idem pour les licences, éventuellement en précisant mieux ce qu'on appelle source/programme. Mais je ne vois aucune utilité à faire la distinction.
      • [^] # Re: Quelle licence utiliser pous ses textes ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Merci de l'info à propos du lien vers la list debian-legal. J'avais survolé, et le débat sur les possibilité de partie invariante dans la FDL 1.2 m'avait échappé (faut dire que je suis tout cela d'assez loin).

        En résumé, cette possibilité de partie invariante dans la FDL 1.2 rend une documentation qui utilise cette option incompatible avec la DFSG Debian Free Software Guidelines... si on fait l'amalgame entre une documentation et un logiciel. La différence entre les deux type d'information (00110010...) existe : 1 - on a intérêt à faire cette différence en pratique et 2 - accessoirement le texte exprime du sens, pas le code.

        Perso, tout cela semble vraiment manquer de pragmatisme. La GPL elle-même dans ce cas est un texte invariant (non modifiable) et devrait être banni de la distribution Debian. Il y a là kelkechose qui m'échape. Et si on voulait intégrer une opinion "verbatim", un roman de victor hugo, un code civil dans la debian officielle ce ne serait pas possible ?

        CONCLUSION :
        Contrairement au logiciel, un texte peut être considéré comme libre même s'il n'est pas modifiable en partie ou en totalité. Mais en ce qui concerne les documentations, il est logique et pratique qu'elles soient modifiables.

        Comme d'hab, chacun fera comme il veut, et c'est ça qu'est bon. C'est bien la dernière fois que je perd du temps avec ces questions alors qu'il suffit d'écouter notre prophète saint ignou qui lui ne se trompe jamais :-)

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