Microsoft voit sa stratégie de « patent troll » mise en lumière.
Comme je l’ai mentionné il y a quelque temps, Barnes and Nobles subit une attaque style mafia de la part de Microsoft à propos de six prétendus brevets que cette compagnie violerait en utilisant Android sur ses Nook (mais où sont passés les centaines d’autres ?). Ce n’est pas la première fois, loin de là, que Microsoft utilise cette tactique de « gros idiot de cours de récréation » (je vous laisse chercher sur votre moteur de recherche préféré les cas de Tomtom ou de HTC, par exemple).
Pour la première fois, une société dit non au racket, et aujourd’hui Groklaw, sous la plume de Pamela Jones, vient de divulguer la réponse de B & N à la firme de Redmond, avec quelques morceaux choisis de toute beauté. Ce qui est, à mon avis, le plus intéressant dans tout ce blabla juridique, c’est le fait que Microsoft ne peut pas faire jouer ses habituels accords de non divulgation (NDA — non-disclosure agreement) et que B & N peut dévoiler (et l’a fait) les « discussions » qu’il y a eu entre le « boss / parrain » (Microsoft) et son « protégé » (B & N). Oh, Microsoft a bien essayé, mais B & N les a envoyés sur les roses en alléguant, à juste titre, que les brevets sont publics, et donc qu’il n’y a aucune raison de ne pas prononcer les accusations publiquement (sauf celle de continuer le [[FUD]] microsoftien, naturellement). Ajouté à la demande de NDA, il y avait naturellement la demande de « cotisation » pour la protection. Dans la suite de la dépêche vous trouverez un petit résumé du déroulement des « discussions » qui se sont déroulées entre ces deux entreprises.