Journal Stanislas Lem, un auteur de SF à redécouvrir

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jan.
2014

Sommaire

Cela faisait quelques temps déjà que j'avais envie de reprendre mes petites chroniques de SF.

Je profite des dix ans de la Librairie Scylla pour relancer mes chroniques…

J'ai achevé récemment la lecture d'un ouvrage fascinant d'un grand auteur de SF, Stanislas Lem, et je pense que cela vaut la peine d'en parler ici. Avant d'évoquer cet ouvrage, je vais un peu évoquer la vie de l'auteur, son oeuvre à proprement parlé de science-fiction, puis j'abordera l'édition anglais de Summa Technologiae, qui n'est pas stricto census un ouvrage de ce genre, même s'il en emprunte les méthodes. Mais avant de s'avancer plus, qui est Stanislas Lem?

Stanislas Lem: une vie marquée par le hasard.

Stanislaw Lem, francisé en Stanislas Lem, est née en 1921 à Lviv, ville à l'époque Polonaise et qui devint Ukrainienne après la seconde guerre mondiale.

Fils de médecin, lui même se dirige vers ce domaine: il est rapidement repéré comme un enfant précoce. Malheureusement, la Seconde Guerre mondiale l'empêche de finir ses études. Lem participera à la résistance polonaise, survivant grâce à de faux papier, se cachant comme ouvrier soudeur et mécanicien auto. Lem bien que catholique, (il deviendra athée par la suite) était d'origine juif, ce qui lui vaudra d'être enfermé dans le ghetto de Lwov. Un coup de chance fera qu'il parviendra à s'échapper lui et sa famille et à survivre. Cela le marquera à jamais, et l'amènera à jouer dans toute son oeuvre sur l'idée de probabilité et sur les limites de cette notion.
Lem évoque cette période dans un ouvrage auto biographique, traduit en 1989 chez Seuil sous le titre Provocation.

Suite à l'occupation soviétique de la Pologne et à ses origines bourgeoises, il lui sera interdit de poursuivre ses études universitaire. Cependant son père parviendra à lui faire faire des études de médecine. Par refus du lyssenkisme, il échouera aux examens finals portant sur cette fausse science.

Lem occupera par la suite un métier original: lisant couramment l'anglais, il sera chargé par le régime soviétique de résumer les articles de vulgarisation scientifiques américains les plus marquants, réalisant ainsi un travail de veille technologique et scientifique qui influencera son oeuvre.

Son oeuvre de science fiction à proprement parlé débute dès 1948, mais elle est rapidement censuré car elle n'est pas conforme aux critères du Réalisme Socialiste. Et ce n'est qu'après 1956 et la Destalinisation que l'oeuvre de Lem prends son essors, profitant du Printemps Polonais et d'un début de liberté d'expression.

Une oeuvre visionnaire et sarcastique.

L'oeuvre de Lem est profondément philosophique, tout en n'hésitant pas à recourir à un humour mordant et sarcastique, au travers de fables et de contes ironiques.

Si sa survie par chance au génocide juif a profondément marqué sa réflexion, une autre aspect de sa personnalité peut expliquer son oeuvre. Son athéisme en effet repose sur la sensation que le monde a été crée par accident, et sans cause ni volonté première.

Cette idée est illustré dans un grand nombre de nouvelles, mettant en scène des ordinateurs géants, créant des simulations d'univers où des êtres vivants intelligents finissent par apparaître, ou encore des démiurges, ingénieurs de civilisations hautement avancés finissent par accident par créer des univers.

Un autre motif récurent de son oeuvre est l'incommunicabilité entre l'humanité et une race extraterrestre: pour tout dire, il s'agit du thème de son premier roman, écrit en 1948 et de son dernier, Fiasco, traduit en 1988 sous ce titre chez Calmann Levy!

Mais son oeuvre, en dehors de sa profondeur philosophique, est aussi une oeuvre profondément visionnaire, puisque Lem est certainement l'un des plus grand créateur de concept de science fiction.
On lui doit, par exemple l'idée des micro-robots, qui forment d'ailleurs l'un des éléments d'un de ces romans un peu mineur, L'invincible.

Il y décrit le combat d'une expédition humaine, issu d'une civilisation socialiste mondiale, contre une armée de robots darwiniens, à peine plus gros que des mouches, travaillant sous forme d'essaims auto organisés et écrasant les colossaux robots de l'expédition. La métaphore politique est ici clairement visible: les forces auto organisatrices, de la démocratie ou du marché à moins que ce ne fussent tout simplement celles de la Nature elle même, que tentent de dompte le socialisme soviétique ne peuvent qu'écraser le centralisme planificateur colossal des humains. Mais elle est amenée sous une forme terriblement novatrice.

Lem est surtout connu pour son chef-d'oeuvre, Solaris, narrant l'impossible contact avec un extraterrestre constitué par un océan pensant, occupant une planète d'un système double et adapté au cinéma par le Russe Tarkovski puis par l'américain Soderbergh.

Lem y narre les efforts infinis des humains, les créations absurdes de sciences, toutes plus vaines les unes que les autres pour trier puis comprendre les manifestations de cet océan. Ce roman est une réussite par son climat étrange, contemplatif, et pour tout dire totalement hypnotique.

À côté de ces romans plutôt sérieux dans leur narration, on trouve d'autres textes beaucoup plus ironiques, comme Mémoire trouvé dans une baignoire, racontant la folle paranoïa de généraux américains repliés dans le Pentagone après une catastrophe et contraints de pratiquer le double, le triple voir le quadruple jeu suite à l'éclatement du commandement américain. L'ironie mordante de Lem est ici permanente et plus qu'efficace.

De même, la série de romans tournant autour de l'astronaute Ijon Tichy, à la fois agent secret et Candide de d'une Guerre Froide qui a dégénérée à l'échelle du système solaire, systématique soumis au pire délire des généraux et des politiciens est un vrai petit bijoux d'humour absurde et d'idées pas si farfelus que cela…

De même, le Congrès de Futurologie, qui appartient à cet aspect sarcastique de l'oeuvre de Lem, très bien adapté par Ari Folman dans un film mêlant animation et prise réelle est aussi une réflexion intéressante sur le progrès technologique et son prix humain. Il n'est pas étonnant que Gunther Anders est rendu hommage à Lem dans l'un de ses ouvrages consacrés au coût humain de la technologie.

Un ouvrage étonnant: Summa Technologiae.

L'ouvrage le plus marquant de Lem à mes yeux est cependant Summa Technologiae. Ce n'est pas de la science fiction, car c'est une série d'essais philosophiques, constitués autour d'expériences de pensée.
Il n'existait pas jusqu'en 2013 de traduction en Anglais de cette ouvrage: pourtant il était entouré d'un aura assez étonnant du fait d'une édition en Allemand qui avait beaucoup marqué les esprits.

Cet ouvrage de 1964 est chef d'oeuvre: Lem a tout simplement imaginé un nombre invraisemblable de concepts, qui nous sont maintenant familiers, mais avec pas moins de 30 ans d'avance…
On y trouve par exemple l'idée des nano machine, celle du mind uploading, l'idée d'une disparition des dinosaures par une catastrophe céleste totalement imprévisible, mais aussi des expériences de pensées, imaginées bien plus tard par les philosophes analytiques comme celle de la Chambre Chinoise de Searle ou celle du Cerveau progressivement recopié sous forme de microprocesseurs de David Chalmer dans les années 90…

Lem dans cette série d'essais pousse à l'extrême les idées, en ayant recours à la méthode classique de la SF pour s'attaquer à une multitude de questions philosophiques ou scientifiques.
Chaque essais est une perle, d'une imagination et d'une audace folle.

Cet ouvrage n'existe pas en français, mais pour en avoir un avant goût, on peut lire son roman, La voix du Maître, qui reprends une part des réflexions de Summa Technologiae dans un cadre plus romanesque.
L'argument du roman est assez étrange: les Etats Unis, à la suite de la découverte fortuite d'un message extraterrestre incompréhensible, lance l'équivalent d'un projet Manhattan pour les sciences humaines, afin de le traduire. Il s'agit des mémoires et des réflexions rétrospectives d'un éminent membre de ce projet, marqué par le sceau du secret et du mensonge…

Si ceci vous a donné envie de lire des romans de Lem, vous pouvez profiter de l'anniversaire de la librairie de SF Scylla, du 8 rue Riesener 75012 Paris: elle fait en effet une opération spéciale sur les livres d'occasion durant les prochains jours, en les vendant à moitié prix sur son site en ligne.

Librairie Scylla

C'est l'occasion d'y faire des découvertes.

  • # Parce qu'on est sur linuxfr...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 08:30.

    Stanislaw Stanisław Lem, francisé en Stanislas Lem /…/

    (je présume que ça se prononce « Stanisouaw »)

    Merci pour ce journal (qui mérite une dépêche), ça donne vraiment envie de lire ses bouquins, ainsi que de visionner Solaris !

    « I approve of any development that makes it more difficult for governments and criminals to monopolize the use of force. » Eric Raymond

  • # Dur le service parisien

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Librairie Scylla (…) sur son site en ligne.

    Je me suis dit que ça changerait d'Amazon, mais ça abuse quand même trop, exemple avec un livre d'occasion au hasard :
    Le Retour des étoiles chez Scylla : 9€ + 5,23€ de frais de port = 14,23€
    Le Retour des étoiles chez Amazon, soyons large, disons 5€ + 3€ de frais de port = 8 €
    Quasiment le double chez Scylla! Pour le même service. Faut être motivé anti-Amazon pour aller chez Scylla (ou aimer se déplacer, la c'est compétitif, mais on n'habite pas tous dans le 12è de Paris ni aimons tous passer des heures pour aller acheter un livre, mais bon si le service plait… Il en faut pour tous les gouts)

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  . Évalué à 7.

      C'est ta faute si tu n'es pas parisien, sale provincial.

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 09:42.

      Je n'habite pas dans le douzième arrondissement de Paris, mais en Haute-Savoie. Pour des tas de bonnes raisons, j'achète mes livres chez un libraire. Je lui envoie mes commandes par mail, il me prévient par téléphone, c'est aussi simple que de la vente en ligne. Et comme je me rends à la librairie (je fais quelques kilomètres en voiture mais bon, il y a peu de circulation et je ne mets pas une heure pour trouver à me garer, ça peut ne pas être vrai partout), j'en profite pour farfouiller dans les rayons, ce qui me vaut parfois de repartir avec des ouvrages auxquels je n'aurais sinon pas pensé. Grâce à cette pratique, j'ai la peau plus élastique et je répands autour de moi une odeur de pétales de roses.

      Alors je comprends que, selon son habitat, il puisse être considérablement plus pratique d'utiliser la vente en ligne. Mais il y a plein de situations où le pratique, la simplicité et l'agrément peuvent ne pas être tous du même bord.

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  . Évalué à 9. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 09:50.

        Vous pouvez réserver les livres en ligne sur le site de Scylla, puis aller payer et récupérer les livres dans la librairie.
        Le monsieur vous les met de côté sans aucun frais, et vous offre si vous êtes sage un café…

        Il faut quand même se dire que Scylla est une librairie qui ne peut pas pratiquer le dumping en ne faisant pas payer le port, ni en planquant ses bénéfices dans les iles Caimans: c'est malheureusement comme ça quand est petit.

        • [^] # Re: Dur le service parisien

          Posté par  . Évalué à 1.

          Dans le cas où il y aurait la moindre ambiguïté à ce sujet, je tiens à préciser que je n'ai rien contre la librairie Scylla, que je lui souhaite même longue vie, bonheur et prospérité.

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -6. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 10:05.

        Je lui envoie mes commandes par mail, il me prévient par téléphone, c'est aussi simple que de la vente en ligne.

        On n'a vraiment pas la même vision de "aussi simple"…

        après, aucun reproche, chacun sa façon d'aimer les livres, si le libraire a des acheteurs, tant mieux (mais par contre, il est innacceptable que les libraires et leurs achteurs fassent passer des lois pour que les autres les subventionnent ou ne paye pas moins cher alors que c'est possible… Pourquoi avoir besoin de ça si libraires et acheteurs se retrouvent?)

        • [^] # Re: Dur le service parisien

          Posté par  . Évalué à 9.

          mais par contre, il est innacceptable que les libraires et leurs achteurs fassent passer des lois pour que les autres les subventionnent ou ne paye pas moins cher alors que c'est possible…

          Tu questionnes ce faisant le bien-fondé de la loi Lang sur le prix unique du livre qui a été instituée, à tort ou à raison, dans le but de protéger le secteur de l'édition. Les grosses entités en profitent pour faire un bénéfice supérieur. Je pense qu'elles aimeraient pouvoir faire du dumping, se débarrasser des libraires et avoir le champ libre pour, soit pratiquer désormais les prix qu'elles veulent, soit cesser de proposer des livres pour proposer aux consommateurs (parmi qui se trouveraient, ravalés à ce rang, les lecteurs déchus) d'autres produits culturels mieux adaptés à une production de masse.

          J'ai eu l'occasion d'entendre, à la radio, des étrangers déplorer qu'il n'existe pas une telle loi dans leur pays, où l'édition est moribonde et où les lecteurs doivent se contenter d'une pauvre offre. C'était lors de débats sur le problème de l'édition, et je me souviens d'un Canadien francophone qui avait émis cette opinion, et il n'était pas le seul, d'autres intervenants dont les propos étaient traduits professaient la même chose. Il n'y avait bien entendu pas unanimité à ce sujet. En tant que lecteur, je veux pouvoir continuer à acheter ma drogue, et je veux que celle-ci continue à être disponible.

          Avertissement : je n'ai pas de sympathie particulière pour la personne de Jack Lang.

          • [^] # Re: Dur le service parisien

            Posté par  . Évalué à 2.

            En ce qui concerne l'offre cela se reduit a peau de chagrin dans les librairies. On ne trouve plus que les trucs recents et apres si on a de la chance et si l'editeur a reimprimer on peut trouver des trucs plus anciens. Le rayon SF dans a peu pres toutes les libraires dans lesquels je suis alle recemment n'avais pour ainsi dire rien en dehors des zombies, du seigneur des anneaux et des vampires.

            En ce qui concerne, le Quebec ca doit dependre de ou, a Montreal il y a des tres bonnes librairies et le gros avantages c'est que tu trouves de l'anglophone et du francophone.

            En ce qui concerne les editeurs francais, je les considere comme des dinosaures et des pleureuses. J'ai eu une discussion avec un responsable de Hachette au debut des ereader en leur demandant pourquoi il n'y avait a peu pres rien en francais et pourquoi le peu qu'il y avait etait a 20euros(je ne parlais meme pas des DRM mlaheureux) et la reponse: "ca coute cher de numerise un livre et de tout de facon c'est un truc qui ne fonctionnera pas". Resultat des courses, amazon a pris le marche \o/. Belle vision et ils nous prennent pour des cons en faisant croire que les auteurs sont encore a ecrire avec un stylo a plume ou sur leur vieille machine a ecrire. Et apres on se demande pourquoi les entreprises francaises sont a la ramasse!

            • [^] # Re: Dur le service parisien

              Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 13:56.

              En ce qui concerne l'offre cela se reduit a peau de chagrin dans les librairies. On ne trouve plus que les trucs recents et apres si on a de la chance et si l'editeur a reimprimer on peut trouver des trucs plus anciens.

              C'est pourquoi c'est intéressant de commander ses livres chez le libraire. Avec la masse incroyable de livres nouveaux, de tous les genres, dans tous les domaines, qui paraissent sans cesse, ainsi que l'énorme quantité de livres plus anciens parfois encore disponibles, même dans les supermarchés du livre quand ceux-ci étaient bien achalandés, on ne trouvait pas tout. On peut éduquer son libraire à ses goûts et ses intérêts. On peut même rêver que le contenu des librairies finisse par refléter leur clientèle.

              Pour ce qui est des livres électroniques, le débat a déjà eu lieu et je rappelle l'essentiel de mon opinion à ce sujet : la seule médiation technique que requiert un livre en papier, c'est éventuellement la correction de la vue.

              • [^] # Re: Dur le service parisien

                Posté par  . Évalué à 2.

                C'est pourquoi c'est intéressant de commander ses livres chez le libraire.

                Si tu sais ce que tu veux. Mais aujourd'hui si tu aimes la SF ou la fantasy mais que tu ne sais pas trop ce que tu veux lire c'est un peu complique. Tu n'as plus l'occasion de regarder le quatrieme de couverture et le faire sur internet c'est se conformer a ce que choisit pour toi Amazon ou autre suivant les trucs "similaires" ce qui empeche tout essaie et donc nouvelle decouverte.

                • [^] # Re: Dur le service parisien

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 14:58.

                  Ha Ha! comment créer une bibliothèque virtuelle, qui nous permette d'aller à la découverte ?
                  Wikipédia fonctionne assez bien.
                  Ou alors imaginons, imaginons!

                  "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: Dur le service parisien

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              En ce qui concerne l'offre cela se reduit a peau de chagrin dans les librairies.

              Carrément d'accord, en tout cas dans un domaine précis, celui des bouquins informatiques en ce qui me concerne. Les rayons des grosses librairies genre Fnac sont remplis de conneries à la mode du genre « Utiliser Photoshop » ou « Développez vos applications iTruc », mais quand tu recherche un bouquin sur LaTeX par exemple, il n'y a plus rien alors qu'il existe plein de livres sur ce sujet. De façon amusante, c'est la situation inverse d'il y a disons dix ans, où il y avait à tout casser deux ou trois bouquins sur ce sujet mais où on pouvait les trouver dans toute grande librairie disposant d'un rayon informatique décent.

              À Paris, il y a une librairie que j'aimais bien, le Monde en Tique, spécialisé dans l'informatique. Problème, aujourd'hui ils n'ont plus que des rayons vide, donc quand on cherche quelque chose, ben ils n'ont pas pas.

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Pour des tas de bonnes raisons, j'achète mes livres chez un libraire.

        Il y a aussi de plus de plus de libraires qui sont simplement des marchands de bouquins. Ils ne vendent que les livres des gros éditeurs et de la rentrée littéraire, ne s'intéressent pas aux jeunes auteurs et n'ont lu aucun des livres qu'ils vendent. Ces libraires (de mon expérience personnelle, majoritaires) ne donnent pas envie d'aller commander en magasin.

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 09:56.

      Oui mais voilà Scylla c'est une librairie toute seule dans son coin, alors qu'Amazon c'est un peu une multinationale bien limite avec les FISC locaux et le droit du travail, c'est un plus facile pour eux de pratiquer ce genre de tarifs.

      Bien sûr je ne peux pas critiquer les méthodes d'Amazon sans remettre en question le système complet puisqu'elle n'en est qu'un exemple, mais reconnais que les deux ne sont pas vraiment comparables.

      Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 09:58.

      Zenitram, il ne faut pas que tu oublie que ce sont les frais normaux de port pour une petite entreprise…

      Mais bon, parlons plutôt de littérature!

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -8.

        Mais bon, parlons plutôt de littérature!

        Pas ma faute si tu as fais de la publicité pour une entreprise dans ton journal, tu as voulu parler aussi d'autre chose que de littérature, c'est la seule chose qui m'a fait m'interresser à comparer.

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  . Évalué à 2.

      Le prix des livres d’occasion est souvent très fantaisiste, y compris chez Amazon.

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

        J'ai comparé ce qui était le sujet décrit par le journal (auteur et occasion) ;-), j'essaye d'être dans un des sujets que l'auteur du journal veut lancer (pour l'autre sujet abordé, le contenu lui-même des livres, je ne peux rien dire n'ayant pas lu ces bouquins, je commente sur ce que je connais).
        Pour le neuf, c'est encore plus simple à comparer, il y a les frais de port de 5,25€ d'un côté (à moins d'habiter à côté, ou alors il faut compter le temps perdu à se déplacer, le temps c'est de l'argent ;-) ) et pas de l'autre, il vaut donc mieux éviter de commander pour 5€ de livre.

        • [^] # Re: Dur le service parisien

          Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 10:43.

          ou alors il faut compter le temps perdu à se déplacer, le temps c'est de l'argent

          C'est triste ton opinion sur les déplacements. C'est triste ton opinion sur le temps.

          • [^] # Re: Dur le service parisien

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -6.

            • [^] # Re: Dur le service parisien

              Posté par  . Évalué à 3.

              Pourquoi sortir une ânerie pareille alors que, ni toi, ni moi, n'habitons Paris ? D'autant que ceux qui subissent le métro le font pour des raisons impératives. A partir du moment où la présence de librairies est assez dense, rien n'empêche de se déplacer à pied pour y aller. Quant à NKM, elle pourrait être très énervante si elle n'était pas, parfois, si divertissante.

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je pense qu'il y a même des histoires de lavage d'argent noir, ou de transfert frauduleux d'argent entre deux personnes se connaissant. Comment expliquer sinon que certains livres d'occasion, pas forcément rares, se négocient à 1000 euros sur Amazon?!

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Bren voyons 3€ de frais de port! A ce tarif, c'est le vendeur de livres en ligne qui paie les frais de port.
      D'autre part il y a plein de petits vendeurs sur Amazon qui vendent à bas prix, sans se rendre compte que c'est à perte (à cause des commissions que prend Amazon).
      Enfin, il ne faut pas oublier qu'un libraire professionnel a des frais de stock, de pas de porte, de salaires, de taxes, d'impots, etc. Or tu compares Scylla avec des vendeurs occasionnels qui sont tous des particuliers.

      Amazon n'est vraiment pas une référence en matière de prix du livre. Je parle en connaissance de cause, cherchez la boutique de "zeroheure" sur Amazon, PriceMinister, etc. (depuis quelques mois, je vis exclusivement de ça).

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 11:09.

        Bren voyons 3€ de frais de port! A ce tarif, c'est le vendeur de livres en ligne qui paie les frais de port.

        Le vendeur ne paye pas les frais de port, ça fait même parti du prix pour le neuf (vu que le prix de l'unité est artificiellement élevé et qu'il ne peut pas afficher un prix du livre plus bas, ça ne pose aucun problème, ça peut même ête 0.01€ pour les frais de port)

        Or tu compares Scylla avec des vendeurs occasionnels qui sont tous des particuliers.

        Je compare un service (pouvoir lire une oeuvre sur mon canapé le plus vite possible et avec le moins possible de temps perdu dans le processus après que j'ai envie de lire le livre, et la encore, les délais sont longs 2 jours mini pour celui-ci, j'ai plus l'habitude de quelques minutes pour la livraison), tu me parles de moyen mais les moyens sont le problème du vendeur, pas de l'acheteur.
        Sinon, on en serait encore aux chevaux pour les déplacements, "car tu compares la voiture aux chevaux". Le monde change, les technologies et les possibilités d'interaction entre les personnes (morales ou physiques) aussi.

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Tu compares une vente directe (amazon) avec un revendeur. De plus tu as actuellement 50 % chez Scylla sur l'occasion, donc pour ceux qui habitent Paris, ça reviendra moins cher que sur Amazon.

      « I approve of any development that makes it more difficult for governments and criminals to monopolize the use of force. » Eric Raymond

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 11:38.

        Tu compares une vente directe (amazon) avec un revendeur.

        Je compare un service que je cherche.
        Pourquoi chercher une excuse sur une quelconque différence hors suejet pour justifier un prix plus cher pour un même service?
        Si au moins tu avais dit que je comparais un livre à un livre + discutte + servirait le café… (la le service serait différent)

        donc pour ceux qui habitent Paris, ça reviendra moins cher

        Pour ceux habitant à proximité du 12è. Parce que bon, gagner 4€ et perdre 1 heure, c'est pas super rentable (le SMIC est à 9€/h, reste les chômeurs certes)

        • [^] # Re: Dur le service parisien

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 12:02.

          Pourquoi chercher une excuse sur une quelconque différence hors suejet pour justifier un prix plus cher pour un même service?

          on parle de livres d'occasion là… Le prix est fluctuant. Peut-être que sur un vide grenier tu le trouveras à 0.5 euros. Dans ta bibliothèque de quartier (pas la peine de faire une tirade sur le fait que ce n'est pas ce que tu cherches) tu le trouveras à 0 €. En epub sur le net, « illégalement » tu le trouveras également à 0 €, sans sortir de chez toi.

          Note que dans aucun des cas mentionnés plus haut, ni l'auteur (qui est mort), ni ses ayant-droits, ne seront rémunérés.

          Par contre la T.V.A. est perçue même sur les livres d'occasion, ce qui fait sans doute toute la différence.

          Pour ceux habitant à proximité du 12è. Parce que bon, gagner 4€ et perdre 1 heure

          la balade, les rencontres, c'est perdre 1 heure ? Dans ce cas tu en perds sans doute plus à troller sur linuxfr.

          « I approve of any development that makes it more difficult for governments and criminals to monopolize the use of force. » Eric Raymond

          • [^] # Re: Dur le service parisien

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -5.

            on parle de livres d'occasion là… Le prix est fluctuant.

            en effet. Mais je compare ce que je peux comparer, désolé de m'interesser au sujet du journal. sur Amazon, c'est une moyenne que j'ai pris (ça commence à 4€ si tu n'as pas été curieux) sur plusieurs offres, 9€ pour le même livre est carrément trop cher. Pour le neuf, sans fluctuation, c'est quand même plus cher pour le même service, quelque soit l'excuse (le libraire a un prix fixe pour le livre lui-même, mais rien ne l'empèche de prendre un peu de ce prix fixe pour diminuer les frais de port facturés, c'est son choix de faire aussi cher).

            la balade, les rencontres,

            On est donc bien d'accord : on n'est plus dans la littérature, la lecture, mais la recherche de contact humain en bonus.
            Le service recherché n'est plus le même, et la, ça vaut le coup.
            Désolé, je m'interessais à la lecture, pas le besoin de contact humain à tous prix pour ça, je n'avais pas compris qu'on ne parlait pas du même service recherché, on ne m'avais pas prévenu que c'était un package qui était recherché (at la, Amazon ne fait pas ce service). Tout le monde ne recherche pas un package, il faut le dire quand c'est ça dont vous parlez, dire quand vous ne parlez pas d'accès à la littérature.

        • [^] # Re: Dur le service parisien

          Posté par  . Évalué à 1.

          Pour ceux habitant à proximité du 12è. Parce que bon, gagner 4€ et perdre 1 heure, c'est pas super rentable (le SMIC est à 9€/h, reste les chômeurs certes)

          Arrete de bronzer a la lumiere de ton ecran et sort cela te feras du bien je suis sur…

    • [^] # Re: Dur le service parisien

      Posté par  . Évalué à 3.

      Tu habites pas en France? Sinon tu as des librairies partout meme dans les petites villes de 500 habitants (il y a au moins le cafe de la presse). Tu leves tes fesses de devant ton ecran, tu mets ton manteau (faudrait pas que tu attrapes froid) et tu marches moins de 1km. Tu rentres dans la librairie et tu parles a la dame ou au monsieur, en leur demandant de commander le livre. Et miracle, il arriveara chez eux et tu pourras aller le chercher et l'acheter sans payer de frais de port.

      • [^] # Re: Dur le service parisien

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Non mais franchement, se déplacer pour apprendre que le bouquin n'est pas disponible et qu'il faudra dans quelques jours se déplacer à nouveau, merci mais à ce compte là autant commander par correspondance.

        Non, quand on sait précisément ce qu'on veut, l'avantage des librairies, c'est que quand c'est disponible on peut l'avoir tout de suite. Sans cette avantage, il ne reste plus rien.

        Donc à la rigueur, demander par téléphone, par IRC, par courrier électronique ou par un site web si le bouquin est dispo, et s'il ne l'est pas le commander pour aller le chercher plus tard, pourquoi pas. Mais se déplacer pour commander, non, trois fois non, faut pas déconner quand même.

        • [^] # Re: Dur le service parisien

          Posté par  . Évalué à 1.

          Zenitram veut pas prendre son telephone et il veut pas payer pour les frais de poste. Apres si vous voulez pas bouger votre cul du siege, pas payer de frais de poste et que l'ethique vous vous en foutez, amazon est fait pour vous (et je ne parle pas que d'evasion fiscale mais aussi de traitement de ses employes).

          ps: Si tu passes par une librairie qui a un site web tu peux, generalement, te le faire livrer au magasin donc tu ne te deplaces qu'une fois.

        • [^] # Re: Dur le service parisien

          Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 17:29.

          Je suis d'accord, c'est un peu comme les gens qui râlent que le dématérialisé tue les boutiques de jeu vidéo (Game par exemple), mais ces boutiques ont tellement peu de stock que finalement il faut commander et on se retrouve avec les inconvenients de la correspondance (temps d'attente) et les incenvénients du spécialiste (déplacement x2, prix). Les boutiques spécialisées devraient miser gros sur le stock et la facilité d'avoir un produit immediatement, voir moins cher (gain des frais de port : même si "le temps c'est de l'argent", il suffit de se déplacer quand on ne travaille pas pour ne pas perdre de l'argent). Un truc du style LDLC avec un gros entrepot à la place de plein de petite boutiques avec des rayons remplis de jeux que personne n'achete. Un site web pour prendre le temps de choisir correctement chez soi. De toute façon le "spécialiste conseiller" propose toujours des produit en fonction d'un genre ou sous genre plus ou moins précis donné par le client ou inféré à partir de produit que le client a aimé. Un site web peut faire ça très bien.

          Allez c'est partit je lance une nouvelle chaine de jeu vidéo et livres! Des investisseurs interessés?

  • # Et Lem dans tout cela?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Bon les gens, si on reparlait un peu de Lem?

    D'autres personnes ont lu ses romans?

    Je suis personnellement fasciné par le fait que Lem est inventé tant de chose en étant finalement isolé de l'autre côté du rideau de Fer.

    La créativité slave ne cessera pas de m'étonner.

    • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Non, pas encore, mais cette dépêche m'a donné envie de le découvrir ! Donc la dépêche aurait été utile au moins à une personne. Si le but était de lancer Zenitram dans un troll de compétition sur les services des libraires français, alors là, en plus bingo :D

    • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

      Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 29 janvier 2014 à 14:00.

      Tu es parvenu à tes fins : tu m'as donné à moi aussi envie de le découvrir.

    • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Bon les gens, si on reparlait un peu de Lem? D'autres personnes ont lu ses romans?

      Solaris est une référence et reste un excellent bouquin de SF philosophique.
      Le seul autre que j'ai lu est "Les voyages électriques d'Ijon Tichy" et je n'ai pas accroché.

    • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Il y a des enthousiastes de Lem.
      L'Invincible m'a beaucoup déçu (d'ailleurs je le vend!), à la fois par l'histoire, la construction, le style (peut-être à cause de la traduction). Son imagination ? bof, rien de nouveau dans ce roman. Après j'ai été éditeur en littérature (10 à 30 manuscrits par jour à lire!), donc je suis très attentif et critique à l'égard de bien des choses.
      Tarkovski a tiré un film génial de Solaris, Soderbergh un film intéressant, je suppose donc que c'est un bon livre, je le lirai un jour.

      Une bonne part de la SF n'a pas très bien vieillie je trouve. Sur les livres des années 1940-2000, la répétition des thèmes se voit de plus en plus. Reste quelques cas (Le monde des Ā ou Demain les chiens, par exemple) et des auteurs qui charment grâce à leur style d'écriture si particulier (par exemple Jack Vance). Inutile de m'attaquer sur une liste qui serait limitative, ce sont des exemples!

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

        Posté par  . Évalué à 2.

        L'Invincible m'a beaucoup déçu

        J'ai eu un peu la même expérience avec la Cybériade. Je l'ai lu y a longtemps, et la seule chose dont je me souvienne, c'est de m'être emmerdé en le lisant. Je n'en ai pas lu d'autres, du coup.

        • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Pareil. J'ai l'ai trouvé bateau, profondément vieillot et pour tout dire très ennuyeux. Pas une once d'idée, pas une once d'imagination, aucun talent de conteur. Ce n'est sans doute pas son chef d'œuvre, mais ça ne m'a pas incité à me plonger plus en avant dans ses œuvres.

      • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Moi non plus, je n'ai pas été particulièrement emballé par ce roman. Mais par contre, je n'ai aucune idée de ce qui se faisait à l'époque où il est paru. Peut-être que c'est juste lui qui a introduit des concepts qui ont été repris partout ailleurs, ce qui fait passer pour classique un truc qui était à l'époque très novateur.

        LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

        • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Et bien justement, c'est l'un de ceux qui a introduit cette idée de robots darwiniens et d'essaims intelligents. Je reconnais que L'invicible est assez mineur, notamment par rapport à Solaris, mais j'y trouve cependant un certain charme…

          Cependant, il faut reconnaître que ces idées ont eu d'autres glorieux géniteurs en les personnes d'Olaf Stapledon et de Philip K. Dick.

          D'ailleurs Lem n'a jamais tari d'éloge sur Dick, disant même qu'il était le meilleurs écrivain de SF américain et que les autres ne valait rien! Ce qui est peu diplomatique quand on vous fait membre de la Science Fiction Writers of America! Du coup, il en a été rapidement viré…

          Chose bizarre, Lem fut dénoncé par Dick au FBI, sans doute dans un épisode de paranoïa du à sa schizophrénie comme un agent infiltré de l'Union Soviétique!

    • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      D'autres personnes ont lu ses romans?

      J'ai lu Solaris, que j'ai beaucoup aimé ; en fait c'est un de mes romans favoris. Le démarrage est un peu lent (et un peu cliché années 50), mais une fois que c'est parti… quelle claque ! La fin de l'histoire m'a particulièrement ému. Avoir un peu de culture scientifique peut aider à encore mieux apprécier certains passages, même si ce n'est pas du tout indispensable. Globalement, c'est l'œuvre de science-fiction qui fait le mieux ressentir ce que peut être une rencontre avec une créature extra-terrestre ; tellement étrange et différente que l'on n'arrive même pas à savoir si c'est une créature et si elle a une intelligence.

      • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

        Posté par  . Évalué à 3.

        c'est l'œuvre de science-fiction qui fait le mieux ressentir ce que peut être une rencontre avec une créature extra-terrestre ; tellement étrange et différente.

        Je connais une autre manière de ressentir ce genre de sentiments : trainer sur linuxfr ; )

        Pour un sextumvirat ! Zenitram, Tanguy Ortolo, Maclag, xaccrocheur, arnaudus et alenvers présidents !

    • [^] # Re: Et Lem dans tout cela?

      Posté par  . Évalué à 1.

      J'ai lu :

      «Les contes inoxydables» : les aventures de deux robots dans la galaxie. Sarcastique et très abordable, je j'ai lu quand j'étais mome. Je crois que c'est de ce livre que sort la citation «lorsque vous abattez les statues, gardez le piédestal, il resservira bien un jour».

      «Le rhume» : ardu, mais lisible. Une sorte d'enquête policière alambiquée.

      «Solaris» : je ne l'ai pas terminé, je me suis endormi avant. Je crois avoir compris qu'il s'agissait d'une réflexion sur le moi, le non-moi, et les non-autres. Et la solitude aussi. (roooooonnnfle)

      Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC freenode / #gamedev-fr

  • # Lviv vs Lwov

    Posté par  . Évalué à 7.

    Lviv, ville à l'époque Polonaise et qui devint Ukrainienne après la seconde guerre mondiale.

    ce qui lui vaudra d'être enfermé dans le ghetto de Lwov

    Il faut savoir que Lviv et Lwov sont deux noms pour la même ville, en Russe et en Ukrainien.
    J'y ai fait un court séjour.

    LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

    • [^] # Re: Lviv vs Lwov

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je te remercie de cette précision, que j'ignorai. Je me doutais bien qu'il y a avait une ressemblance, mais je n'avais pas fait une recherche assez approfondie.

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