Matthieu a écrit 2124 commentaires

  • [^] # Re: Cycliste à Angers

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 1.

    Je pensais plutôt au développement des pistes cyclables, de préférence de vraies pistes cyclables (celles où l'on n'a pas peur d'y faire rouler ses enfants).

  • [^] # Re: Cycliste à Angers

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 0.

    Et le plus important, j'ai appris à anticiper les bêtises des automobilistes.

    Mais ce n'est pas normal qu'on soit obligé de développer des réflexes …

    D'un autre côté, quand je suis en voiture, j'ai les mêmes réflexes. J'évite simplement de me mettre en danger inutilement (rouler dans l'angle mort d'une voiture reste dangereux).

    J'évite également de prendre la place des voitures

    La ville est déjà totalement au nom de la bagnole.

    je disais cela car je vois parfois des cyclistes sur la route, à ralentir les voitures, alors qu'il y a une piste (ou un chemin) cyclable sur le côté.

  • # Cycliste à Angers

    Posté par  . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 4.

    Bonjour,

    Je suis cycliste à Angers depuis un bonne dizaine d'année. Pour être honnête, je me suis équipé d'un VAE (Vélo à Assistance Electrique) depuis quelques années, surtout depuis que je peux transporter deux de mes enfants (un siège avant et un siège arrière).

    Je ne me déplace pas exclusivement en vélo, je n'arrive pas à transporter des plaques de placoplatre sur mon porte bagage, mais je l'utilise au maximum.

    J'ai appris à vivre avec la voiture. Il faut dire quand même que les angevins sont assez cool, on peut dire que c'est grâce à cette douceur angevine qui doit dé-stresser les automobilistes :-) De plus , l'agglomération (Angers et les communes limitrophes) ont construit et construisent encore des pistes cyclables. Le réseau n'est pas parfait, mais sur les 5 kilomètres de trajet, je dois rouler à 80% sur des pistes cyclables (j'entends pas piste cyclable une voie pour les vélos, distinctes de la voie pour voiture). On peut critiquer les formes de pistes cyclables, le fait est qu'il en existe. Néanmoins, je n'y ferais pas rouler mes enfants (tant que les pistes cyclable ne seront pas séparées physiquement de la route).

    Bref, je disais que j'avais appris à vivre avec la voiture : je suis équipé d'un ciré jaune fluo. Du jour au lendemain, j'ai bien senti que les automobilistes me voyaient. Alors que sans ciré, je pouvais passer inaperçu, maintenant une voiture ne peut plus dire qu'elle ne m'a pas vu, sauf à reconnaitre qu'elle ne regardait pas la route mais ses pieds. J'ai également équipé mon VAE d'un vrai klaxon (un klaxon de peugeot 605), parce qu'une sonnette de vélo face à une voiture, c'est comme le bruit d'une mouche quand un train passe. Je m'en sers très peu, seulement lorsque les voitures font des bêtises manifestes (comme tourner à droite en me coupant la route). Parfois, je me demande quand même si les voitures comprennent lorsque je les klaxonne, comprennent-elles que c'est le vélo qui les a klaxonné ?
    A faire toujours le même trajet, je connais les feux et sait quand ils passeront au vert. Je peux ainsi commencer à partir 1s avant pour faciliter mon entrée dans le carrefour.
    Et le plus important, j'ai appris à anticiper les bêtises des automobilistes. Je sais qu'à tel endroit, la voiture devant moi est susceptible de me couper la route. En anticipant le danger potentiel, je m'adapte pour l'éviter (je ne vais pas me dans l'angle mort d'une voiture qui risque de tourner à droite en coupant la piste cyclable, je ne suis pas fou).

    J'évite également de prendre la place des voitures : s'il y a une piste cyclable, je l'utilise. J'évite de (trop) bloquer ou ralentir la circulation des voitures : rien de plus dangereux qu'un automobiliste qui s'énerve. Je respecte le code de la route, et je peste intérieurement lorsque d'autres cyclistes ne le respectent pas. Quel exemple pour nos enfants ! et quel manque de respect pour les autres usagers de l'espace publique.

    Bref, la voiture est plus puissante que le vélo. C'est un fait. On peut râler contre, c'est tout à fait normal. Mais il ne faut pas lutter contre la voiture, elle est plus forte que nous cyclistes. Évitons l'affrontement et l'accident. C'est bête à dire, mais le combat est perdu d'avance, la voiture a gagné (pour le moment). Seul une volonté politique peut changer la donne, une volonté de développer les modes de déplacement doux, de reprendre de l'espace à la voiture.

  • [^] # Re: Quelques règles de base pour vos mots de passe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux Mint a été compromise. Évalué à 5.

    Personnellement j'utilisais un mot de passe assez compliqué, j'avais tapé n'importe quoi sur mon clavier, 8 caractères et je l'avais appris par coeur. Des lettres et des chiffres uniquement. Depuis, je m'en suis fait un second de la même manière, mais avec des caractères autres que chiffres et lettres. Je recherchais le mot de passe ainsi histoire d'avoir quelque chose de particulier pas trop compliqué à saisir (le mouvement de saisie n'est pas chaotique).

    Depuis, j'ai compliqué mon premier mot de passe en me fabriquant une formule : je préfixe et je suffixe ce mot de passe par des séquences propres au service auquel je me connecte :

    Par exemple :
    - nombre de caractère du nom du service
    - 3e puis 1ere puis 2e lettre du nom du service (avec telle lettre en majuscule)
    - nombre de voyelles
    - …

    Vous pouvez choisir d'insérer un symbole entre la racine et le préfixe et/ou le suffixe.

    Ainsi, le mot de passe est unique au service. Vous ne devez retenir que le milieu et les formules.

    Si cela peut aider à sécuriser vos mots de passe.

  • # Des questions...

    Posté par  . En réponse au journal De la nausée. Évalué à 4.

    Je me pose quand même pas mal de questions. Tout simplement parce que l'Education Nationale ne gère pas tout.

    En effet, l'Education Nationale a certes la charge de la partie pédagogique. Mais pas le côté matériel. Les mairies gèrent les écoles primaires. Les départements gèrent les collèges, et les régions les lycées. Comment s'inscrit donc ce partenariat vu qu'il s'agit quand même d'un investissement côté matériel ?

    De plus, les ENT sont déployés ou en cours de déploiement dans les collèges (et lycée). Par exemple, dans mon département, l'ENT est e-lyco (=kdécole de kosmos). Les notes sont encore gérées avec Pro-Notes, mais les cahiers de texte et les emplois du temps sont gérés via l'ENT. Cela voudrait-il dire que ce partenariat va remettre en cause ce qui est entrepris depuis quelques années ? Personnellement j'en doute.

    La dépêche fait état d'un manque au niveau de l'informatique dans les écoles. N'oublions-pas les rectorats qui ont des cellules informatiques qui font du boulot. Certes, chaque école n'a pas son informaticien, mais les rectorats ont su depuis longtemps proposer des solutions à base de logiciel libre (serveur samba, ent….).

    Bref, je me demande à qui "profitera" ce partenariat. Aux primaires ? aux collèges ? aux lycées ? aux trois ? ….

  • [^] # Re: Avis d'un fonctionnaire décisionnaire.

    Posté par  . En réponse à la dépêche 2048 courriers de sensibilisation des acteurs locaux aux enjeux du logiciel libre (un par jour). Évalué à 10.

    Perso, je préfère payer 100 000 € de licence que d'engager 50 000 € en salarié,…..On appelle ça la gestion du risque

    Actuellement dans l'Enseignement Supérieur, nous rencontrons un énorme problème : le prix des licences des antivirus des postes clients a explosé. Littéralement. Il existe une entité qui s'occupe de passer le marché avec les éditeurs (le groupe logiciel), nous sommes libres d'utiliser ce marché ou non. Mais quand le prix explose et que nous souhaitons changer de logiciel, il faut s'occuper de la migration des milliers de postes clients.

    Juste un contre-exemple, les licences ne sont pas un secteur sans risque.

    De plus, il ne faut pas oublier que la gestion des licences ne coûte rien, bien au contraire : quand je regarde le temps passé dans mon service informatique d'établissement du supérieur rien que pour gérer les serveurs de licences, contacter les fournisseurs pour récupérer les fichiers de licences….., je trouve que c'est énormément de temps perdu. Je chiffre au minimum 1h/semaine. Au minimum.

    Donc les licences, ce n'est pas juste faire un chèque. C'est aussi pleins de problèmes par la suite. A prendre en compte dans la décision finale.

  • [^] # Re: Fausse bonne idée ?

    Posté par  . En réponse au journal Recyclez vos vieux RaspberryPI pour les enfants maliens. Évalué à 4.

    peut-être parce que certains utilisent le raspberry pour faire des serveurs multimédias. D'où la recherche de puissance. Même si l'esprit initial du raspberry est plutôt dans le hack.

  • [^] # Re: Fausse bonne idée ?

    Posté par  . En réponse au journal Recyclez vos vieux RaspberryPI pour les enfants maliens. Évalué à 7.

    Puisque le projet se base sur l'utilisation de télévision à tube cathodique, je pencherais pour l'utilisation du composite.

  • [^] # Re: Windows 10 n'est pas gratuit!

    Posté par  . En réponse au journal Et si la gratuité de Windows 10 n'était qu'un moyen pour déstabiliser Linux ?. Évalué à 0.

    Madame Michu changeait de version de windows quand elle devait racheter un PC qui était en panne (ou qui ramai, selon son fils).

    Madame Michu n'est pas la geek qui installe la toute dernière version, du moment qu'elle peut se connecter sur internet, lire ses mails et imprimer, elle n'a pas de raison de changer (et elle a raison !).

    Que Windows soit gratuit ou payant, pour elle c'est pareil car elle est obliger (quasi) de le payer en achetant son PC. Par contre, si elle voulait upgrader, elle devait payer en plus. Avec w10, c'est gratuit.

    Mais perso, je ne compte pas mettre à jour le PC de Madame Michu (ma granfd-mere) de w7 à w10 car elle a pris ses habitudes, pas la peine de la déstabiliser.

  • [^] # Re: Windows 10 n'est pas gratuit!

    Posté par  . En réponse au journal Et si la gratuité de Windows 10 n'était qu'un moyen pour déstabiliser Linux ?. Évalué à 1.

    En fait du point de vue de Madame Michu, on peut presque considérer que windows 10 est gratuit :

    1. L'upgrade vers windows 10 est gratuit (pendant 1 an).
    2. Tout nouveau PC est équipé de Windows 10 (tout le monde ici sait que le prix de l'OS n'est pas dissocié du prix du PC lors de l'achat, du coup Madame Michu ne peut quantifier le prix de windows 10, du coup, pour simplifier c'est quasi gratuit).

    Si comme je le pense, Microsoft bascule de business model pour aller vers le monnayage des données utilisateurs (je peux me tromper, mais les business model de facebook ou google peuvent donner des idées à microsoft qui sent qu'il ne sera plus le leader sur le marché des OS (si on considère la mutation du marché vers le mobile)), alors son intérêt est d'avoir le plus d'utilisateur sous windows 10, d'où la migration gratuite (même ceux piratés).

  • [^] # Re: La vente d'OS n'est plus le nerf de la guerre ...

    Posté par  . En réponse au journal Et si la gratuité de Windows 10 n'était qu'un moyen pour déstabiliser Linux ?. Évalué à -1.

    Je suis d'accord avec cette analyse.

    Peut-être que Microsoft trouve plus d'intérêt à récolter des données utilisateurs qu'il pourrait ensuite revendre, plutôt qu'à s'enliser dans un système de vente de l'OS et à faire la chasse au piratage (qui doit leur coûter de l'argent). Du coup, cela pourrait vouloir dire qu'on passerait d'un business model de l'OS payant à un business model type facebook ou google où c'est l'utilisateur qui vaut de l'argent (par ses données), l'application est juste gratuite pour attirer l'utilisateur.

    A débattre.

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Histoire d'un vol de domaine. Évalué à 8.

    Je partage ta vision. Je suis arrivé en 2001 (!) sur linuxfr, et j'ai pris le vert en 2011 écœuré de l'ambiance des commentaires. Je comprends que tu en ai eu ma claque, ça m'a fait la même chose et je suis allé voir ailleurs. Avant de revenir il y a un an, mais sans trop m'attarder dans les commentaires : ça vire vite au lynchage, aux arguments sans arguments… rien de constructif. Mais bon, au vu de l'ambiance, je viendrais juste jeter un rapide coup d’œil sur la page d'accueil et c'est tout.

    Je reste néanmoins étonné par certains qui semblent vivre sur le site. Du style sentinelle du libre et de l'opinion bien pensante (leur opinion), qui n'hésitent pas à dégommer à tout va dans tous les sens et tout le temps. Perso, je n'ai pas trop le temps…

    Écrire une dépêche ? pour devoir se justifier en 300 commentaires ? pas pour moi !

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.

    Disons que c'est gonflant le coup de "moi je l'ai vécu, pas toi"

    Comme il est gonflant le coup de "moi je ne l'ai pas vécu, mais je sais autant voire plus que toi"

    il se peut qu'il te cache qu'il a vécu ce dont il parle

    Pratique pour le débat…

    essayes l'humilité, ça rend humain

    c'était plutôt dans le sens d'avoir une opinion tranchée. Par exemple moi, je n'ai jamais d'opinion tranchée (et oui !) car la généralisation n'aide jamais à se rapprocher de la vérité. Je navigue d'un bord à l'autre.

    Il y a des gens qui achètent des affaires chères et se plaignent. Je n'en fais pas partie, je suis plutôt à tout acheter en vide-grenier (je ne me cache pas, sinon le débat risque de continuer avec l'idée que je suis de ces parents qui achètent des nike et une télé à mon enfant de 1 an). Mais je ne me permets pas non plus de généraliser. Dans certains cas un enfant ça coute cher, dans d'autres non. Le monde est très compliqué, la psychologie humaine également. La société a aussi un impact. Chaque cas est différent même s'il est possible d'essayer de généraliser, on passe toujours à côté de beaucoup de chose.

    Ma réaction a débuté sur ton déni d'invoquer le fait d'avoir des enfants dans le choix de démissionner ou non (1). Et bien dans certains cas, c'est tout à fait justifié. Et dans d'autres cas, discutable. Certains enfants ont besoin de stabilité, le fait de changer peut les perturber. D'autres non, ça ne leur fera rien. On ne peut donc pas généraliser. Dans mon cas par exemple, j'ai un enfant qui a besoin de stabilité. C'est un élément que je devrais prendre en compte si je devais prendre une décision de changement dans ma vie professionnelle. Mais ce n'est pas pour cela que je pense que le fait d'avoir des enfants ou non impacte forcément le choix : ça dépend.

    (1)
    Reynum : As tu une famille à nourrir ?
    Zenitram : Pitié, pas la rengaine pour faire pleurer dans les chaumières… rien à voir.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3.

    Tu gagnes 600€ par mois et tu bosses combien d'heures ?

    C'est important car le temps c'est de l'argent : quand on n'a pas le temps de faire, on fait de faire, ce qui revient toujours à plus cher (il faut payer le service effectué).

    Plusieurs exemples : tu n'as pas le temps de te faire à manger, manger revient à plus cher.
    Tu n'as pas le temps de m'occuper de tes enfants à la sortie de l'école, il faut payer ma garde…

    Je suis d'accord que me fait soi-même est rentable, j'applique ce principe me plus possible. Mais je sais également que le fait soi-même n'est pas à la portée de tous, pour diverses raisons.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 6.

    Ah ah, je l'attendais ce coup de l'argument d'autorité qui nie l'expérience des pères et mères pour nous faire croire que ceux qui n'ont pas d'enfants savent autant que ceux qui ont !

    Mon vécu à moi : avant d'avoir des enfants (moi le premier), on se permet d'avoir des avis, de faire des reproche, de savoir, de tout savoir : "suffit de", " ils ne savent pas s'y prendre", "normal que l'enfant réagisse ainsi", " moi je ferais comme ça et ça marcherait beaucoup mieux"…. j'en passe et des meilleures.
    Mais quand on a des enfants, d'un ça change un homme (sauf rares cas exceptionnels qui vont être utilisés pour nier ce changement), de deux on se rend compte que tout ce qu'on disait auparavant était ridicule.

    Mais toi tu sais. Parce que tu sais tout, non ? Tu vas même savoir argumenter pour me faire croire que t'en sais autant que ceux qui ont des enfants. Parce que ce n'est pas compliqué, tous les parents achètent des habits de luxe à leurs enfants, parce que les enfants se foutent de manger des pâtes tous les jours, parce que ce n'est pas grave de refuser parfois quelques extras (un habit de marque, une casquette ou je ne sais quoi…), les enfants ne sont pas cruels entre eux et ne rejettent pas ceux qui sont différents d'eux….

    Personnellement, quand je ne sais pas, quand ce n'est pas mon domaine j'évite d'avoir une opinion tranchée.

    Tu peux me répondre, mais évites d'avoir une opinion tranchée sur quelque chose que tu ne connais pas vraiment personnellement même si tu as pu vivre des expériences qui t'ont aidé à te faire une opinion, essayes l'humilité, ça rend humain. J'accepte de me faire contredire, mais mon chemin vers la vérité n'avance qu'avec des arguments valables.

    J'espère ne pas avoir été blessant, ce n'était pas le but.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3.

    L'argent ne fait pas le bonheur est une maxime de gens riches (et de rares gens non matérialistes).

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.

    non, simplement que ne manger que des pâtes ne contribue pas à un équilibre alimentaire.

    Et manger des aliments à bas coût à un impact sur la santé que personne ne souhaite à ses enfants (quand on en a conscience).

    As-tu des enfants ou ton opinion ne se base que sur des expériences vues et vécues ?

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 0.

    J'ai trouvé une bonne formulation de mon opinion:

    Nous ne sommes pas enclin à prendre le même niveau de risque lorsque nous avons des enfants que lorsque nous n'en avons pas.

    Il faut pas penser à la rue, mais plutôt au paquet de pâte : c'est moins grave de devoir manger des pâtes lorsqu'on est seul que d'imposer à sa famille de manger des pâtes.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 1.

    ne pas partir réellement en vacances c'est être en congé mais bosser de chez soit ? ;-)

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 1.

    Je rappelle la situation de départ :

    Le père (ou la mère) a un travail qui ne lui plaît pas mais qui lui permet de nourrir sa famille.

    Deux cas possibles :
    1. rester dans le travail pour pouvoir continuer à nourrir sa famille, mais prendre sur soit les difficultés.
    2. démissionner du travail quitte à mettre en danger sa source de revenu, argent utilisé pour nourrir sa famille.

    Le coup de se retrouver à la rue est un cas extrême pour simplifier la problématique en prenant un exemple parmi les pires, bien évidemment que la rue n'est pas systématique et résulte la plupart du temps d'un ensemble de malchance (je crois comprendre que dans la plupart des cas, les gens à la rue n'ont pu bénéficier d'aides familiales, n'ayant plus de famille, par exemple).

    Le deuxième choix est un choix d'autant plus difficile à prendre qu'on a des enfants car on ne souhaite en aucun cas qu'un choix personnel n'ait des répercussions sur ses propres enfants.

    Le risque du choix 2 à plus de répercussions quand on a des enfants que lorsqu'on n'en a pas. C'est l'idée de départ : on accepte plus facilement de se faire exploiter lorsqu'on a des enfants à nourrir et à faire grandir.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 1.

    je ne suis pas sûr qu'avec des petits salaires on puisse partir en vacances et faire pleins d'activités. Ne pas oublier que tous les français ne partent pas en vacances. Dans le lot, il doit bien y avoir des informaticiens, non ?
    Sans aller jusqu'à se retrouver à la rue, personnellement je n'aurais pas trop envie de me retrouver dans le cas de devoir aller aux resto du coeur pour pouvoir donner à manger à mes enfants, j'aurais peur que cette situation mette mal à l'aise mes enfants.

    Les parents peuvent être heureux à la maison mais avoir des difficultés au travail. Mais c'est vrai aussi que c'est très difficile de cacher à un enfant ses difficultés professionnelles. PS : je ne pense pas que dans l'exemple de départ les parents se fassent la gueule, mais plutôt qu'il y en a un qui fasse la gueule.

    Je pense que la différence dans nos raisonnements vient également du fait de la situation de départ : je pense plutôt à des familles à faibles revenus dont les enfants n'ont pas tout ce qu'ils veulent et ne peuvent pas faire toutes les activités qu'ils souhaitent.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 1.

    oui, l'exemple de se retrouver dans la rue est un cas extrême qui résulte en général d'un ensemble de problèmes. Ce cas était pris il me semble pour simplifier l'idée de décisions qui peuvent avoir des conséquences catastrophiques.

    Mais c'est clair qu'être séparé de ses enfants est un cas très difficile à assumer.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 4.

    Je pense qu'il y a un truc qui tu ne piges pas.
    On ne dit pas que se mettre à la rue c'est top, on dit juste que lorsqu'on a des enfants, on est plus frileux sur ses propres décisions car ces décisions impactent aussi d'autres personnes que soit-même.

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 0.

    Est-ce que tu as des enfants ?

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3.

    Mouai, enfin normalement, justement quand tu te soucie de tes enfants, tu as un peu epargné et tu as le temps de survivre les 4 mois avant de pouvoir toucher le chomage.

    La vie n'est pas si simple que "suffit de". Pour pouvoir épargner, il faut en avoir les moyens. Et pour avoir suffisamment épargné pour survivre 4 mois, il faut pouvoir beaucoup épargner. Surtout quand on a des enfants, il y a des frais supplémentaires qui font qu'on peut trouver des cas où des gens ne peuvent pas épargner.

    Je ne dis pas que personne ne peut épargner pour se protéger. Je dis juste qu'on ne peut généraliser, et en vouloir à ce qui n'ont pas pu.

    Normalement, tu n'est pas à la rue le jour où tu démissione, sinon, c'est que t'a mal géré avant.
    Heureusement que non. Mais la chute est parfois rapide, même si elle n'arrive qu'après un laps de temps.