vjm a écrit 397 commentaires

  • [^] # Re: quand même...

    Posté par  . En réponse au journal les blogs sur vista, que du bonheur.... Évalué à 4.

    Vu qu'on peut pas éliminer totalement l'éventualité d'un crash et qu'on voudrait bien ne pas perdre de données si ça arrive ou pouvoir relancer l'application très rapidement, pourquoi se compliquer la vie à gérer deux solutions au lieu d'une ?

    D'où, le paradigme du Crash-only software: http://swig.stanford.edu/~candea/papers/crashonly/index.html

    Vous voyez bien qu'en fait Microsoft est à la pointe de l'innovation ;)
  • [^] # Re: A Christmas Tale

    Posté par  . En réponse au journal L'utopie infantile du kantisme de la pureté totale. Évalué à 6.

    OpenBSD :)
  • [^] # Re: MacOS ?

    Posté par  . En réponse au journal Beryl et les drivers nvidia. Évalué à 1.

    > Bref OSX c'est surfait.

    Je suis l'heureux possesseur d'un MacBook depuis août dernier et étant un utilisateur traditionnel de *BSD j'ai décidé de conserver OS X. Au début j'ai essayé de rester sur des applications libres et portables (Firefox & co, OO.o, etc.) afin d'avoir plus de chances de pouvoir passer mes données sans soucis vers d'autres systèmes.

    Résultat je suis passé à Safari, iTunes, Address Book et iCal et même Mail. A côté de ça j'ai toujours la possibilité d'utiliser un xchat-aqua ou un Adium, un VLC ou un Smultron (très mignon petit éditeur). J'ai installé darwinports également que j'utilise beaucoup et j'ai tripatouillé un peu XCode et les outils de diagnostiques conviviaux qui vont avec.

    Résultat, il y a quelques temps, je me suis retrouvé simultanément avec Safari d'ouverts sur énormément d'onglets, un iTunes lancé et utilisé, des torrents en cours, un VLC sur pause, un Mail en arrière-plan, un Smultron pour coder, plusieurs terminaux ouverts avec des sessions ssh et une mise à jour de darwinports (dont de la compilation) et quelques coups de Dashboard de temps en temps. Alors je vous l'accorde c'est un beau foutoir et moi-même rétrospectivement j'ai du mal à comprendre comment je pouvais être sur autant de choses en même temps (peut-être Exposé ? :), mais le point important c'est que ça ne ramait absolument pas, le laptop restait très tiède et silencieux, et tout ça pendant plusieurs heures.

    Et pourtant, c'est pas beaucoup plus représentatif que ton expérience. Mais moi j'en tire pas des vérités générales et absolues.
  • [^] # Re: RDDV dans toute sa splendeur

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le conseil constitutionnel aggrave encore DADVSI. Évalué à 3.

    Dans mon souvenir, le juge n'a pas le droit d'effectuer de contrôle de constitutionnalité il a néanmoins le droit d'exercer un contrôle de conventionnalité, c'est-à-dire la conformité de la loi par rapport aux engagements internationaux de la France. Concernant les libertés publiques, le bloc de conventionnalité étant très proche de ce qui est présent dans la Constitution, ça revient grosso modo au même. C'est cependant pas très souvent appliqué, le juge ordinaire étant un peu réticent à aller chercher ses arguments dans le droit international quand il n'en est pas carrément ignorant.

    Dans le cas présent je ne vois pas trop l'intérêt, d'autant plus que dans le bloc de conventionnalité doivent également se trouver les traités de l'OMPI...
  • [^] # Re: pourquoi un dédié ?

    Posté par  . En réponse au journal Hébergement sur serveur dédié. Évalué à 1.

    J'avoue que c'est un peu psychologique. On aime bien avoir complétement la main sur la machine, surtout qu'on va y mettre des trucs un peu privé.

    En tous cas merci beaucoup à vous tous pour vos avis. Sivit est bien tentant mais pour des raisons de souplesse (aucune limitation quant à l'utilisation de la machine) et de coût je vais prendre une machine chez C-Dedie. Je viendrai peut-être vous en reparler.
  • [^] # Re: Et pratiquement...

    Posté par  . En réponse à la dépêche DADVSI : c'est reparti. Évalué à 2.

    Si péter dans la rue était considéré comme un délit ou un crime, alors oui, la théorie économique de la criminalité dont je parle (et j'admets que c'en est une parmi d'autres, même si c'est sans doute la plus répandue de nos jours) préconise d'infliger des sanctions lourdes. Après la proportionnalité des peines (le "lien" que tu cherches) permet d'éviter qu'on aille jusqu'à la peine de mort. On ajoute après ça des critères moraux, éthiques ou politiques pour expliquer qu'on ne jette pas en prison les gens pour avoir cracher.

    Autant pour ton raisonnement par l'absurde.

    D'autre part, on parle exactement de la même chose. Ce que je te décris n'est pas une solution que je soutiens (bien au contraire) mais bien une motivation possible du renforcement de l'arsenal judiciaire contre les échanges illégaux. Ici, lorsqu'on parle de probabilité de détection, on parle surtout de la probabilité d'être poursuivi. Or avec le dispositif actuel, il y a une impunité évidente. Les majors ne font pas autre chose que réutiliser cette analyse économique lorsqu'elles hurlent que les dispositifs actuellement en place ne sont pas suffisamment dissuasifs.

    L'argument qu'on leur répond habituellement est que leur politique commerciale malsaine les a mis dans la situation qu'ils décrient. Les deux opinions sont des extrêmes, la solution est au milieu (comme d'habitude). Considérer tous les points de vue permet d'y arriver plus facilement. C'est justement ce qui fait défaut à nos législateurs.

    Quelques références, histoire "que tu sâches de quoi je parle" : Economie de la propriété intellectuelle par Lévêque et Ménière, et évidemment les livres de Lawrence Lessig.
  • [^] # Re: Et pratiquement...

    Posté par  . En réponse à la dépêche DADVSI : c'est reparti. Évalué à 2.

    A vrai dire si, d'après les théories économiques de la criminalité généralement accepté, les violations du code de la propriété intellectuelle devraient justifier des sanctions lourdes.

    En effet, on enseignement habituellement que la sanction doit être proportionnelle à la probabilité de détection, pour avoir une quelconque portée dissuassive.

    Or en propriété intellectuelle, la probabilité de détection est assez faible. On est des millions à télécharger sur Internet des fichiers dont la copie est couvert par la loi, et pourtant on est pas beaucoup à être poursuivi façon chasse aux sorcières par la SACEM.

    Jusqu'à maintenant ce n'était pas le cas pour des raisons morales (proportionnalité des peines, non-rivalité et non-exclusivité de l'information, blablabla). La mission des entreprises de contenus, c'est de faire basculer la valeur morale que les gens (y compris les parlementaires) attachent à la copie.

    En fait, en examinant un peu les fondations du droit de la propriété intellectuelle, ce projet loin touche à bien plus que des technicités juridiques ou électroniques. C'est aussi pour ça que le débat est aussi important et passionné.
  • [^] # Re: C'est bien seulement

    Posté par  . En réponse au journal Libr'east 2006 is out... of order. Évalué à 1.

    Dans la news que l'auteur du journal cite, il est clairement indiqué qu'il faut des gens pour encadrer la conférence. C'est-à-dire des gens pour participer à l'organisation et être présent et assurer le support pendant la conférence.

    J'ai participé à Libr'east 2004 en tant que conférencier et j'ai un peu participé à l'organisation au début pour Libr'east 2005. Au bout de peu de temps il y a eu un petit clash et pas mal d'étudiants de l'ESIEE qui participaient ont lâché le projet. Les tensions créées ne s'étant pas dissipées à ma connaissance, et comme apparemment ils n'ont pas trouvé beaucoup de gens disponibles, Libr'east "tombe à l'eau".

    Pour info Libr'east 2004 était prévu à l'origine dans les locaux de l'ESIEE et je crois même que l'idée vient d'étudiants de l'ESIEE. Ils y'en avaient d'ailleurs pas mal pour ceux qui se souviennent qui se baladaient dans les couloirs de l'IUT en 2004. Au dernier moment Libr'east avait dû changer de locaux (décision de la très stupide direction de l'ESIEE) et s'était retrouvé à l'IUT.

    Tout ça pour dire que si le projet semble s'éteindre c'est peut-être parce que ceux qui étaient vraiment à son origine n'en sont plus les moteurs.
  • [^] # Re: meuh

    Posté par  . En réponse au journal Liberticide et compagnie. Évalué à 3.

    À ma connaissance d'ailleurs, il est curieux de constater que la mentalité aux Etats-Unis est très différente de celles de l'Europe sur la question ; en Europe, faire attention à sa vie privée est vu d'un mauvais oeil ("tu as quelque chose à te reprocher ?"), là-bas il y a une vraie méfiance vis-à-vis de la bureaucratie (même si elle n'est pas forcément moins bonne ou plus corrompue ; c'est plus du domaine culturel et lié à leur attachement viscéral à la liberté garantie à la fondation des Etats-Unis).

    C'est plutôt l'opposé. Aux USA, le droit à la vie privée est extrêmement limité et fortement contesté. Son histoire n'a rien à voir avec la constitution et ses amendements mais plutôt avec la lutte pour le droit à l'avortement (Roe v. Wade). Il est donc récent et repose sur des bases juridiques très violemment combattue.

    D'autant plus que de l'autre côté, il existe une liberté d'expression très fortement ancré qui tend à protéger à outrance la divulgation d'information. De la même façon, le droit à l'information, instauré dans les années 60 au moment de la lutte pour les droits civiques (Freedom of Information Act) dans un soucis de contre-pouvoir, est beaucoup plus consensuel. Bref le "droit" à la vie privée est assez limité.

    Par contre en Europe, on a une commission et un parlement européens qui, malgré leurs défauts et les problèmes posés par les groupes d'intérêt, ont produit plusieurs directives sur la protection de la vie privée, notamment face aux entreprises (plus qu'à l'Etat, tradition étatiste européenne oblige). Même dans les textes européens à la visibilité plus réduite instaurant des mesures plus menaçantes (je pense au traité sur la cybercriminalité du conseil de l'europe), il y a eu une forte opposition aussi bien de citoyens que d'hommes politiques. La rétention d'information est bien plus débattue de ce côté-ci de l'Atlantique.

    Et puis en Europe, plusieurs pays ont des dispositifs destinés à contrer la presse people, comme par exemple en France la notion de droit à l'image qui donne un pouvoir immense aux personnes dont la vie privée est menacée.

    Bref, vision personnelle :)
  • # FIL et IRIS

    Posté par  . En réponse au journal syndicat de la protection des libertés fondamentales. Évalué à 6.

    En France, je connais deux associations qui sont dédiées exclusivement à ces thèmes et fortement inspirées des actions de la EFF.

    Ce sont la Fédération Informatique et Liberté, assez jeune, qui regroupe dans une structure fixe des gens qui ont mené beaucoup d'actions contre les différentes qui menaçait la liberté et l'innovation sur Internet (LSI, LSQ, LEN, etc.). Ils sont très bien pour tout ce qui est vie privée en particulier. Genre les fichiers type STIC (illégal pendant 12 ans).

    http://www.vie-privee.org/

    D'autre, plus ancienne, plus mature aussi, mais plus destiné à être un mouvement de spécialistes qu'un mouvement de masse, on trouve IRIS. IRIS publie depuis de nombreuses années d'excellentes études sur les différents projets de loi qui ont vu les jours ces dernières années concernant Internet et les télécommunications. En France, je pense qu'on peut dire qu'ils ont été le fer de lance de la lutte contre le Traité contre la Cybercriminalité en prenant une part très active dans la campagne européenne qui s'est créée et qui a perduré suite à ce traité. IRIS fait également des propositions législatives pour améliorer sensiblement les libertés sur Internet ainsi que l'accès le plus large possible à l'information.

    IRIS a beaucoup de contacts avec d'autres organisations (ça va jusqu'au Syndicat de la Magistrature, très libéral au sens politique du terme). Cette association est très présente sur les grands sommets comme tout récemment le Sommet de Tunis sur la Société de l'Information.

    http://www.iris.sgdg.org/

    Elles acceptent toutes deux les volontaires avec grand plaisir même si IRIS semble chercher un peu plus des spécialiste, des lobbyistes en quelques sortes. Elles sont toutes les deux très sensibles aux logiciels libres. IRIS a fait des communiqué sur les brevets logiciels dès 1999 mais après que le mouvement autour des logiciels libres s'est emparé de la cause, elle s'est concentrée sur d'autre sujets.
  • # quelques commentaires

    Posté par  . En réponse à la dépêche Création de l'Open Invention Network (OIN). Évalué à 1.

    Je vais me passer de tout reformuler en vous proposant de lire le très intéressant et pertinent commentaire de Florian Mueller sur Slashdot à propos de cette nouvelle.

    http://yro.slashdot.org/article.pl?sid=05/11/15/1715235&(...)

    Sinon, pour un point de vue plus balancé mais vraiment passionnant, je recommande à tous ceux qui s'intéressent vraiment au sujet de se procurer une copie de The Economist du 22 octobre 2005 avec une "survey" complète sur le sujet. Le seul article disponible en ligne est celui-ci:

    http://www.economist.com/printedition/displaystory.cfm?story(...)

    Il y a également une bibliographie assez intéressante.

    http://www.economist.com/printedition/displaystory.cfm?story(...)

    Pour les non-anglophones, je le ferais la lecture :)
  • [^] # Re: Démocratie ?

    Posté par  . En réponse au journal La dictature, c'est "Ferme ta gueule" La démocratie, c'est "Cause toujours". Évalué à 3.

    C'est très intéressant ce que tu dis.

    Cependant, comme un article du Wired de Février l'évoque sans aucun doute permis, US Postal est l'un des derniers monopoles existant aux USA en ce qui concerne la distribution aux particuliers ainsi que la livraison des magazines et autres.

    Donc je cherche le rapport avec la concurrence. Là où il y a concurrence, US Postal se fait étaler par ses concurrents, qui sont bien contents de ne pas avoir à s'occuper de l'onéreuse distribution aux particuliers.
  • [^] # Re: En deux phrases comment en cent...

    Posté par  . En réponse au journal NetBSD est bien meilleur que FreeBSD. Évalué à 1.

    et pour ajouter un peu de sources, y'a quelques explications intéressantes sur la mailing-list freebsd-performance.

    http://lists.freebsd.org/pipermail/freebsd-performance/2005-January/thread.html

    thread "Benchmark: NetBSD 2.0 beats FreeBSD 5.3 in server performance"
  • # En deux phrases comment en cent...

    Posté par  . En réponse au journal NetBSD est bien meilleur que FreeBSD. Évalué à 1.

    "Not to mention, FreeBSD5 has yet to be micro-optimized. How about some scalability benchmarks on multi-CPU machines?"

    Le problème est toujours le même à savoir que le développement de NetBSD ces dernières années niveau performance a favorisé (à l'instar d'une partie du développement de Linux d'ailleurs) le commit d'algorithmes résolvant quelques problèmes plutôt très spécifiques et dont la complexité est clairement démontré tandis que FreeBSD s'est plus souvent orienté vers une approche empirique qui consistait à développer un algo relativement grossier résolvant un problème plus général et à le "fine-tuner" ensuite.

    Par exemple (mais sans lien aucun) dans le domaine réseau d'un côté à on s'évertue à développer des algorithmes O(1) pour l'allocation des sockets (non vérifié, c'est un exemple) alors que de l'autre côté on cherche plus globalement à résoudre le problème du caching des informations liées aux transmissions TCP (pour ensuite faire un nettoyage global de la pile réseau).

    Cet état de fait provient peut-être de l'impact différent qu'à eu le gros benchmark de "scalability" qui a été slashdotté et linuxfrisé l'an dernier (http://bulk.fefe.de/scalability/(...)). C'était déjà des microbenchmarks plutôt critiqués qui étaient peu flatteurs pour NetBSD.

    Résultat, on a un NetBSD très bien optimisé pour ce genre de bench tandis qu'aucun travail n'a été fait dans cette optique chez FreeBSD. Et la simple expérience montre que FreeBSD 5.x n'est pas aussi minable que ces nouveaux benchmarks ne l'affirment.
  • [^] # Re: Achète un chien.

    Posté par  . En réponse au journal Retour. Évalué à 4.

    ça dépend de l'état d'avancement de ton désert sexuel...
  • [^] # Re: Heu...

    Posté par  . En réponse au journal Retour. Évalué à 6.

    le fameux patch "tampax" !

    pardon.
  • [^] # Re: Essaye de poser la question chez

    Posté par  . En réponse au journal Installation Freebsd.. Évalué à 1.

    *shameless plug*

    et accessoirement BUGfr (http://www.bug-fr.org(...)), la seule _association_ BSD active et également le seul groupe BSD qu'on voit aux conférences et install parties.
  • [^] # Re: les polices ont elles droit de s'informatiser?

    Posté par  . En réponse au journal SYSTÈME D'INFORMATION SCHENGEN II. Évalué à 1.

    J'ai une profonde flemme de chercher (étant en vacances en soleil gnagnagna), mais tu pourras trouver quelques exemples de dérives d'utilisation du SIS sur Internet, notamment son utilisation pour ficher des activistes altermondialistes et leur interdire le passage des frontières au moment de sommets majeurs (ex: Gênes). Dans ce cas-là, on limite la liberté de circuler qui est à la base de l'espace Schengen et surtout on restreint les libertés de personnes qui n'ont jamais été inculpé par la justice ou bien pour des faits mineurs.

    Dans le même genre, il me semble avoir lu quelque part des dérives "à l'américaine" sur le fichage systématique de certaines catégories de population au moment de leur passage dans les aéroports, etc. Si ce n'est pas déjà le cas, ça reste une dérive potentielle sérieuse.

    Et on peut certainement imaginer bien pire. En fait le principe ici en place est le même que cité quelque part dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. On t'explique alors que la règle est la liberté, et la loi contraignante est l'exception. On peut étendre ce principe au fichage: on ne fiche que si c'est nécessaire, plutôt que proactivement. C'est la seule façon de respecter la vie privée et d'éviter les dérives.
  • [^] # Re: Égalité des salaires ?

    Posté par  . En réponse au journal Entreprises du libre, du développement solidaire et durable. Évalué à 1.

    Effectivement, si le personnel était payé au mérite ou selon le niveau de responsabilité, on obtiendrait une redistribution des richesses plus intéressante.

    Mais à mon avis, ce qui est payé c'est la rareté de la compétence demandée. Ca explique qu'un ingénieur, en particulier dans un domaine un peu "niche", soit payé plus qu'un ouvrier qui effectue un travail simplifié et répétitif qu'on peut éventuellement apprendre en peu de temps. Ce raisonnement s'applique à toute profession nécessitant un important niveau d'étude. De même, dans l'entreprise (mais pas dans le public pour d'autres raisons) les membres des services de R&D peuvent parfois être très bien payés considérant leur niveau de connaissance.

    Pour ce qui est de la responsabilité, les erreurs de gestion risquent effectivement d'affecter la totalité de l'entreprise, mais la responsabilité morale - et en cas de litige, juridique - revient toujours à celui qui a pris la décision, c'est-à-dire le plus haut possible dans l'échelle hiérarchique.

    Le système n'est pas parfait et on trouve de nombreuses injustices. En particulier je pense à ces patrons (qui n'ont pas forcément des actions mais qui peuvent être simplement employé par un conseil d'administration, merci pour eux...) qui échappent à leurs responsabilités et font trinquer ceux qui sont en-dessous d'eux, mais également au principe de la grille de salaires qui empêchera un technicien avec 10 ans d'expérience dans une entreprise de toucher le même salaire qu'un cadre supérieur fraîchement sorti de l'école alors que l'expérience et les connaissances qu'ils apportent sont inéstimables à l'entreprise.

    Bref, on a pas mal divergé de l'éthique protestante du capitalisme initiale, mais lorsqu'il fonctionne, c'est un système plutôt efficace et juste. Seulement comme n'importe quel système, il dépend de l'honnêteté des gens qui le font fonctionné...
  • [^] # Re: ietf => royality-free

    Posté par  . En réponse à la dépêche RendezVous sur Linux. Évalué à 10.

    Non ça n'a rien de nouveau, mais tu fais l'amalgame entre "royalty-free" (en fait l'IETF utilise le terme Reasonnable and Non-Discriminatory ou RAND, comme le W3C, mais ça revient au même) et "patented".

    Dans l'affaire de VRRP/HSRP, le problème vient du fait que VRRP est breveté par Cisco qui, lors de la standardisation de VRRP sous la forme du protocole HSRP, a affirmé qu'il ne ferait pas valoir ses droits pour les implémentations de HSRP.

    Or HSRP a connu quelques déboires qui ont limité son implémentation et utilisation, profitant du même coup à VRRP. Cisco a finit par abandonné misérablement HSRP pour se concentrer sur VRRP, ce qui induit des problèmes de royalties et des incompatibilités d'implémentation.

    Mais sinon, l'IETF ne pouvant pas vérifier tous les brevets possibles pour chacun de ses WG, elle essaie tout de même de limiter l'impact en négociant des licences RAND le cas échéant. Donc oui, concrètement, l'IETF propose des standards royalty-free mais pas patent-free. Voir en particulier à ce sujet la RFC 3669 (http://www.ietf.org/rfc/rfc3669.txt(...)).

    Par ailleurs, je suis pas certain que Apple ait émis le moindre brevet sur son implémentation zeroconf.
  • # correction

    Posté par  . En réponse au journal DragonflyBSD 1.0RC1. Évalué à 3.

    Légère correction: Matt Dillon n'était pas membre de la core team, mais simplement committer.

    Cela étant dit, je recommande à tous de lire les objectifs du projet DragonFlyBSD sur le site, c'est très très intéressant (en particulier la partie sur le messaging et l'userapi qui en résulte), Matt Dillon étant réellement un excellent kernel hacker qui a fait à l'époque des debug monstrueux de la VM et de NFS dans FreeBSD.

    Si j'avais des machines en spare je ferai bien un benchmark du multithreading entre DFBSD et FreeBSD 5, puisque c'était la principale pomme de discorde.
  • [^] # Re: Calmooooooooos

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le jugement européen contre Microsoft entre parenthèses. Évalué à 3.


    Le sursis à exécution

    Il peut être ordonné à la double condition que l'exécution de la décision attaquée entraîne des conséquences difficilement réparables et que les arguments du requérant soient suffisamment sérieux. [...]


    http://www.vie-publique.fr/dossier_polpublic/justice_proximite/just(...)

    (ils sont pratiques les sites du service public)

    Techniquement tu pourrais tenter de demander un sursis à exécution pour ton amende sauf disposition législative contraire, la demande sera évaluée selon l'état de tes finances par exemple (douteux). MS a une amende légèrement plus élevée que ton excès de vitesse.

    Il y est aussi expliqué ce qu'est le référé administratif, l'un de deux grands progrès de la justice en France ces derniers temps, imposés par l'Europe et "implémenté" par Guigou en 2000.

    Bon en passant, ce n'est que supposition, j'ai aucune idée du dispositif législatif européen qui correspond au sursis à exécution.
  • [^] # Re: Calmooooooooos

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le jugement européen contre Microsoft entre parenthèses. Évalué à 6.

    Oui merci, la procédure de co-décision je sais ce que sait. Ca a rien de parfait pour le moment, mais ça reste un pouvoir législatif, et il n'a fait que s'étendre depuis sa création.

    Le rappel démocratie != justice c'est mon petit motto personnel qui rappel aux gens que c'est pas parce qu'ils ont un avis, soit-il en majoritaire que c'est forcément juste. En l'occurence faire des mesures d'exception contre MS parce qu'apparemment une majorité estime que cette société s'est mal comportée, c'est le rôle de la justice, pas d'une décision populaire. Le rappel est pertinent pour la démocratie en particulier plutôt que pour d'autres régimes parce la mode actuelle (très bien analysée dans plein de bouquins) c'est de considérer que le remede à tous les maux de l'humanité c'est de rajouter une couche de démocratie, or c'est pas forcément le cas.

    Dernier point, comme je l'ai bien précisé dans mon premier commentaire (merci pour l'aveuglement, very clever comme remarque), je ne suis pas nécessaire contre l'existence de groupes de pression puisqu'effectivement il est possible que ceux-ci oeuvre dans l'intérêt général (cas parfait). Ce que je trouve douteux c'est qu'un groupe se permette de juger soi-même qu'il est le _BIEN_ et que les victoires justifie donc qu'on jette leurs adversaires en pature aux lions. Cela dit, je me baladerai pas sur ce site si je ne pensais pas que les logiciels libres étaient un bienfait.

    Ceci étant précisé (je pensais pas devoir le faire...), je retourne mettre mes lunettes d'aveugle. Ah et je vote pour le retour du -1.
  • # Calmooooooooos

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le jugement européen contre Microsoft entre parenthèses. Évalué à 10.

    Dites, que Microsoft soit une entreprise diabolique aux méthodes commerciales honteuses et à l'intérêt technologique limité si ce n'est douteux, tout ça je veux bien.

    Mais je suis complétement stupéfait de voir les réactions que suscite une procédure administrative tout à fait normale : le sursis d'exécution en attendant la décision d'un appel. Microsoft a en effet fait appel de la décision de la Commission Européenne (comme prévu) auprès du Tribunal européen de première instance et, le plus normalement du monde, comme dans toute justice administrative correctement constituée (en France, par exemple), ce genre de procédure d'appel entraîne un sursis dans l'exécution de la peine initiale.

    Qu'est ce qui est choquant là-dedans ? La même procédure d'appel a prévalu pour Schneider et Legrand lorsque Mario Monti a empêché leur fusion. Vous voulez qu'on créé des procédures d'exception unique parce que c'est Microsoft ? Vous vouez les groupes de pression aux gémonies et vous voudriez qu'au nom des logiciels libres on fasse fi des procédures administratives les plus basiques ? Réfléchissez un peu à ce que vous dîtes.

    La seule motivation de la Commission Européenne c'est d'avoir suivie les procédures légales, surprenant non ? Et que dire de l'amalgame ridicule entre la présidence tournante (tous les 6 mois, actuellement tenue par l'Irlande, patrie européenne de Microsoft) et la Commission Européenne (changée tous les 5 ans, indépendante).

    Je n'ose même pas répondre aux autres commentaires proposant, par exemple, de remplacer la Commission par le Parlement, comme si la concentration des pouvoirs exécutif et législatif en un seul organisme était un gage de justice simplement parce qu'il est _ELU_ (démocratie != justice).

    Je vous rappelle au passage que plus un système politique est démocratique, plus il est soumis aux groupes de pression. C'est un problème qui a justement mené les pères fondateurs de deux républiques de part et d'autre de l'Atlantique à préférer la République par rapport à la démocratie pure et dure.

    Faisons également remarquer qu'il est risible de moquer l'influence des groupes de pression et de vouloir à tout prix une procédure d'exception contre Microsoft au nom des logiciels libres, ou encore de célébrer les actions de la FSF Europe ou de l'APRIL auprès des instances dirigeantes en faveur du logiciel libre, ce qui n'est rien d'autre que du lobbying ! Non pas que je sois contre ces actions, mais je rappelle juste à quel point les déclarations accompagnant cette dépêches sont contradictoires...
  • [^] # Re: Pas si simple

    Posté par  . En réponse au journal [Boulot] Gnu Linux / BSD / HURD ?. Évalué à 3.

    Pour être précis, il existe des CPGE TSI entièrement réservée aux STI/STL où ils ne sont donc jamais en concurrence avec les S contrairement à d'autres cursus. Il existe environ 1000 places sur toute la France et l'environnement est en général beaucoup moins dur et compétitif que dans les autres CPGE. Ca ouvre la porte à des tas de concours et c'est accepté sur dossier dans beaucoup d'écoles d'ingénieurs, en contrepartie la sélection est généralement difficile. Régulièrement, quelques STI admis en TSI finissent à l'ENSAM, ou même aux Mines ou à l'X (moins ces dernières années).

    Sinon, de plus en plus d'écoles d'ingénieurs spécialisées dans l'électronique et l'informatique prennent des STI. Ca va des plus petites comme l'ESIEA ou l'ESTI aux plus grandes comme l'ESIEE (cursus parallèle ESTE) en passant par ESME Sudria, l'EFREI, etc. En info, je ne connais que l'ECE qui est très bien notée dans les classements (ahem, je sais...) qui ne prend toujours pas de STI, mais la tendance générale dans les écoles d'ingé c'est d'en prendre. Même l'INSA Lyon et l'UTC acceptent des STI maintenant.

    Sinon effectivement, il reste toutes les filières courtes classiques comme les BTS (IRIS en particulier) et les IUT. L'université par contre c'est l'endroit où les bacs techno ont le moins de réussite...

    voilà, mes 2 eurocents.