DADVSI : c'est reparti

Posté par  . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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fév.
2006
Justice
Le 20, 21 et 22 décembre, la représentation nationale a commencé à examiner le projet de loi DADVSI. Une large mobilisation d'internautes avait accompagné cet examen et le camouflet infligé au ministre de la culture par le Parlement restera sans doute dans les annales de l'Assemblée.
Le 22, l'éditorialiste de Libération n'a-t-il pas écrit « le ministre ne doit s'en prendre qu'à lui-même pour la fessée que viennent de lui infliger les députés » ?
On pouvait penser que le ministre aurait compris que son projet de loi était inacceptable, tant dans l'esprit que dans la rédaction. Mais las ... ce matin, la Ligue ODEBI a dévoilé sur Internet un point d'étape qui démontre que les lobbies ont bien travaillé. Au regard du contenu de ce document, EUCD.INFO appelle ses soutiens à la mobilisation.
De plus, cet après-midi, ont été publiés sur une page personnelle deux amendements émanant - apparemment - du ministère de la Justice et de l'Élysée qui rendent encore plus radical l'amendement Vivendi Universal/SACEM/BSA/France Télécom Division Contenus. Cet amendement avait été dévoilé par l'initiative EUCD.INFO quelques semaines avant l'examen du projet de loi DADVSI.

La nouvelle version de cet amendement étiqueté « Ministère de la Justice » vise à rendre obligatoires les DRM dans tous les logiciels « communément utilisés pour l'utilisation et le partage illicite d'oeuvres ».

Aller plus loin

  • # Y'en a qui connaissent ce dont ils parlent...

    Posté par  . Évalué à 10.

    Dans l'amendement "responsabilité civile" (dit Présidence, mais au logo de la Justice), on lit :

    Ce type de rédaction permettrait de prendre les mesure appropriées à la lutte contre les logiciels actuellement utilisés comme « Hazaa Lite », « Gnutella » ou « e Mule », quand bien même ils ne sont pas édités en France.


    Tout est dit...
  • # utilisation

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    La nouvelle version de cet amendement étiqueté « Ministère de la Justice » vise à rendre obligatoires les DRM dans tous les logiciels « communément utilisés pour l'utilisation et le partage illicite d'oeuvres ».


    Là c'est clair . On parle bien d'utilisation. Donc si je veux écouter une musique, voir une vidéo, une image, lire un texte il me faudra des DRM, dans gimp, kuikshow, totem, videolan, audacity, OpenOffice, Emacs,...

    Il s'agit donc bien de contrôler ce que les gens font avec leur ordinateur, d'avoir la maîtrise des flux d'information, de culture de savoir.
    • [^] # Re: utilisation

      Posté par  . Évalué à 10.

      Non, il s'agit simplement d'une loi pensée pour contrer les logiciels de peer to peer, mais sans penser aux effets secondaires. La volonté n'est pas de nous contrôler, c'est simplement une possibilité involontairement laissée à ceux qui sauront exploiter la loi.

      Faut leur réexpliquer, faut pas oublier que c'est quand même un sujet très technique.
      • [^] # Re: utilisation

        Posté par  . Évalué à 10.

        les pauvres.. ils sont si jeunes, nés de la derniere pluie.. ils ne connaissent rien à rien et n'ont aucune possibilité de se mettre au courant...

        Oui, faisons un geste pour la Culture,.. expliquons leur de quoi il s'agit.



        Nos députés ont, eux aussi, le droit de savoir ! Le droit de savoir ce que c'est qu'une DRM, que le peer to peer...
        • [^] # Re: utilisation

          Posté par  . Évalué à 3.

          tu crois vraiment qu'un député va se soucier de tes logiciels libre s'il a une solution pour contrer le piratage des maisons de disques ? Ta spécialité n'intéresse pas forcément les autres. A toi de faire l'effort et d'informer les autres, il suffit pas d'attendre que les autres fassent tout le boulot.
          • [^] # Re: utilisation

            Posté par  . Évalué à 0.

            'il a une solution pour contrer le piratage des maisons de disques ?
            Ouaouh maintenant les pirates viennent flamber directement le siège des maisons de disques.

            De plus , d'après les dernières études, le "piratage" n'existe que dans la tête des majors (dans le sens où ça fait perdre de l'argent).

            Alors la solution elle est vite trouvé désolé ...
            • [^] # Re: utilisation

              Posté par  . Évalué à 5.

              dans le sens où ça fait perdre de l'argent


              Je dirai plutôt, dans le sens où ça ne leur en fait pas gagner davantage. Il n'y a pas à proprement parler de pertes mais plutôt un manque à gagner pour cette industrie.

              Dommage qu'elle tente de martyriser sa clientèle au lieu de la séduire.
              • [^] # Re: utilisation

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                NON, pas manque a gagner !!!


                MAIS, manque a gagner POTENTIEL (et non prouvé) !!!


                C'est quand même dingue qu'une bonne partie de l'assemblée ici gobe le fait que les gens acheteraient leur pseudo-musique si l'échange de fichier non libre de droit étais interdit.

                Notez que je n'emploie pas le mot pirate qui n'a aucun sens dans le cas de la musique, il n'y a pas mort d'homme, ni vol de marchandise.



                Une petite citation (pour que mon -10 futur ne sois pas volé) :
                Entre l'industrie du disque et le nazisme y a aucune différence, sauf que l'industrie du disque a pas encore passé l'étape du putch de Munich, mais on est pas loin de sa prise du pouvoir, espéront juste qu'elle sera arrêtée là...
          • [^] # Re: utilisation

            Posté par  . Évalué à 5.

            C'est leur métier de créer des lois pour tous. C'est leur métier de s'informer avant de proposer ou de voter des lois.
            De plus, si tu avais suivi un peu les débats en décembre tu aurais entendu que "logiciels libres" étaient dans beaucoup d'interventions des députés.

            Les députés qui écrivent, disent ou votent des textes inadaptés et nocifs sont responsables.

            En particulier dans le cas de la DADVSI où l'information a été abondante, la sensibilisation certaine et le temps pour bosser le sujet (les discussions à l'assemblée ont été repoussées) long.
            • [^] # Re: utilisation

              Posté par  . Évalué à 3.

              Il faut arréter de dire n'importe quoi. Les députés ont des dizaines milier de lignes de texte a lire et ne sont pas spécialiste de tous les sujets sur lesquels ils légifèrent.
              Ils sont de plus pas plus compétent que leur électeurs. Tu t'y connait toi sur les normes de la pêche dans le golf de gascogne ? J'ai entamé la discution avec mon député sur le projet de loi DADVSI et il m'a tout de suite arrété : "je ne comprend rien à ce sujet, c'est untel qui est le rapporteur pour notre parti. Voici ces coordonnées, contact le de ma part".
              Donc pas de démago sur la responsabilité des député. Il faut plutôt parler d'ignorance. Dans le cas présent, en plus de la difficulté d'accès à ce sujet très technique, le gouvernement le fait passer avec une procédure d'urgence ce qui exclut encore plus la possibilité que les députés s'emparent du sujet. Je trouve que l'on devrait se féliciter que déjà il y en ait qui s'en soit saisi.

              Pour conclure : oui au lobi vis à vis des élus, tout en gardant à l'esprit que la plus part n'ont pas le temps, les compétence et l'envie de se plonger dedans. Il faut être imaginatif pour les séduire, hélas, il ne suffit pas que ce soit évident.
              • [^] # Re: utilisation

                Posté par  . Évalué à 7.

                Tu y vas un peu fort avec ton "n'importe quoi" et je te prie de prendre en compte le fait que je n'ai pas personnellement la prétention de représenter des dizaines de milliers de mes concitoyens. Alors ne me demande pas de m'intéresser à des normes de pêche, merci.

                Tu considères normal que ton député te renvoie sans t'écouter - donc sans chercher à évaluer ta compétence sur le sujet - et te redirige "en l'état" vers son collègue, qui doit lui aussi être occupé. Je trouve ça génant, il y a de la marge entre ne pas être compétent sur un sujet et refuser d'en entendre parler.

                Donc oui c'est un boulot difficile, oui on ne peut pas être excellent en tout mais nous ne sommes vraiment pas dans une configuration de l'assemblée avec des députés bosseurs et de bonne volonté.
                Rappel des faits :
                L'impréparation de la loi, le fait que tu te fasses rediriger sans évaluation, le fait que la majorité soit "aux ordres" de son gouvernement, prête à accepter qu'on lui donne n'importe quoi à voter dans l'urgence(la DADVSI est un contre-exemple), en bousculant le calendrier des discussions. Prête aussi à produire un discours démagogique pour le coup en faisant appel aux artistes populaires alors que la loi est discutée à l'assemblée, à se mettre en situation d'avoir virgin ou vivendi qui font leur pub dans les couloirs de l'assemblée.

                C'est tout cela qui me fait dire que les députés sont responsables non seulement de ce qu'ils votent, mais aussi de la façon dont ils votent, du cadre dans lequel ils votent et du sérieux qu'ils mettent à accomplir leur travail de législateur.

                Pour finir sur les lobbies, tu les aimes bien et moi pas. S'il n'y avait pas eu Vivendi pour dicter une partie de la loi, pour la demander, nous ne serions pas là à perdre notre temps pour les intérêts discutables de cette boîte. Intuitivement la multiplication des lobbies amène une augmentation du nombre de lois à voter, et avec tous les problèmes de temps et d'ignorance des députés dont tu parles.
                • [^] # Re: utilisation

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  je te plussoit avec joie !bon, dommage que la forme n'y soit pas tout a fait parfaite... au moins, le fond est tres agréable !
      • [^] # Re: utilisation

        Posté par  . Évalué à 10.

        Je pense que le gouvernement en lui même doit subir le forcing des lobbies pour qui les LL sont une cible secondaire mais qui doit aussi être traîté. Par nature les Logiciels libres s'opposent à toute mesure permettant de contrôler ce que font les internautes.

        Seulement la dialectique du projet de loi s'appuie en autre sur le fait que peu de gens ont conscience des effets secondaires néfastes du contrôle de l'internet. Microsoft a diffusé l'été dernier aux parlementaires les risques de la libéralisation d'internet face au térrorisme et à la pédophilie pour justement diminuer l'espace de réfléxion sur le sujet du non-contrôle qui pourrait être vue comme une acceptation des ces problèmes.

        Le problème vient principalement de la technicité du problème. Et là dessus je ne suis pas d'accord avec le monde de la recherche qui n'affirme pas plus clairement que les DRM sont une menace pour la sécurité des systèmes, en créant d'une part une uniformisation des solutions logiciels facilitant les attaques de type virus et chevaux de troie, et d'autre part un concentration quantité importante d'information sur les usagers; ce qui se vend très très cher. En expliquant dans mon entourage les danger d'une telle loi, personne ne comprends vraiment que, potentiellement, l'open source et la libreté sur internet guarantie mieux la sécurité et la confidentialité que des logiciels fermés et des DRM. Les gens sont souvent convaincus du contraire.

        Le fait est que, bien qu'étant chercheur en informatique sur le domaine de la sécurité, peu de gens essaye vraiment de comprendre mon point de vue. Il y a un énorme travail didactique à fournir pour instaurer un débat constructif et la tâche n'est vraiment pas facile.
        • [^] # Re: utilisation

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          La technicité du problème n'est pas une excuse valable. Nous les geeks, nous avons acquis de nombreux concepts et nous allons droit au but en décrochant nos interlocuteurs.

          Pour expliquer les dangers de la loi DADVSI, il faut d'abord expliquer les enjeux du logiciel libre et commencer par la place de l'informatique dans notre civilisation. C'est ce que je m'efforce de faire dans la présentation "Les enjeux du Logiciels Libres" que l'on me demande de plus en plus souvent. On peut en télécharger plusieurs versions sur http://pjarillon.free.fr/ et je recommande de les consulter aussi en mode "notes" car toutes les planches sont commentées.

          Cette conférence que j'améliore chaque fois depuis sept ans correspond au besoin de compréhension du grand public. Ceux qui viennent la voir n'en ressortent généralement pas indemnes.
        • [^] # Re: utilisation

          Posté par  . Évalué à 3.

          "Le problème vient principalement de la technicité du problème. Et là dessus je ne suis pas d'accord avec le monde de la recherche qui n'affirme pas plus clairement que les DRM sont une menace pour la sécurité des systèmes, en créant d'une part une uniformisation des solutions logiciels facilitant les attaques de type virus et chevaux de troie, et d'autre part un concentration quantité importante d'information sur les usagers; ce qui se vend très très cher. En expliquant dans mon entourage les danger d'une telle loi, personne ne comprends vraiment que, potentiellement, l'open source et la libreté sur internet guarantie mieux la sécurité et la confidentialité que des logiciels fermés et des DRM. Les gens sont souvent convaincus du contraire. "

          En effet, je fais partie de ceux qui ne comprennent pas le coté "technique" du problème des DRM... Mais il me semble que votre point de vue est très intéressant... Pourriez vous m'expliquer, de façon moins technique, pourquoi "l'open source et la libreté sur internet guarantie mieux la sécurité et la confidentialité que des logiciels fermés et des DRM."

          Je vous remercie!
          • [^] # Re: utilisation

            Posté par  . Évalué à 7.

            Il est communément admis que l'être humain fait des erreurs et dans le monde informatique les erreurs de codes sont inévitables à l'heure actuelle.

            Il est donc légitime de penser qu'une équipe de développeurs trés importante (comme celles du monde du logiciel libre) arrive à réduire nettement ce nombre d'erreurs, relativement à une équipe géré par une entreprise, qui sera forcé pour réduire ses couts d'en limiter ses membres.

            De plus le logiciel libre rend les sources disponibles à leurs utilisateurs qui peuvent constater par eux même d'un dysfonctionnement et soit y remédier, soit le signaler aux développeurs.

            L'utilisateur pourrait aussi exploiter les failles qu'il découvre mais dans ce cas là c'est pareil que pour le logiciel propriétaire mais l'expérience de la communauté du logiciel libre me permet de dire que la réaction pour apporter une correction à un logiciel dit "critique" est immédiate.
          • [^] # Re: utilisation

            Posté par  . Évalué à 6.

            facile : tout logiciel a au moins un bug, sauf si il est prouvé formellement, et encore.
            Ca c'est clair.
            Donc si tu diminue la population des logiciels , tu vas faire en sorte que le plus de personnes possibles puisse être victime de ce bug (que ce soit un plantage sans gravité ou un remote exploit qui donne un root).
            Ca c'est un point de vue purement technique.
            De plus si un logiciel est fermé (obligatoire pour qu'un drm marche), aucun audit de code (essayer de trouver le bug) ne pourras se faire par les utilisateurs.


            Pour le drm en lui même :
            Enfin d'autres choses beaucoup moins plaisantes , qui s'apparente à la théorie du complot mais qui sont déja arrivé (entente sur les prix des sms par exemple), que les grandes sociétés éditrices de drm se mette d'accord pour un format , et des specs "caché" permettant de mettre des backdoor .
            Il ne faut pas oublier qu'on parle de sécurité et que c'est pas la premiere fois que ca arrivera!
            Ensuite la possibilité pour la société de controle de drm de savoir qui regarde quoi (par la définition même de drm). Ceci est une perte de liberté flagrante.


            En contrepartie la liberté d'un logiciel permet
            1°) différente implémentations d'un logiciel , ce qui évite le coup du "meme bug pour tous".
            2°) permet de vérifier le code (meme si ce n'est pas facile).
            et par conséquent de choisir ou de vérifier qu'elles informations on souhaite envoyer à l'exterieur.(quand windows fait un update comment l'utilisateur lambda sait si il n'envoie pas aussi l'historique de ie ?)
            3°) de ne pas être dépendant d'une société pour un logiciel.
            ...
            • [^] # Re: utilisation

              Posté par  . Évalué à 4.

              "Ensuite la possibilité pour la société de controle de drm de savoir qui regarde quoi (par la définition même de drm). Ceci est une perte de liberté flagrante."

              au fait je pensais à ça l'autre jour, ça va peut être en choquer
              quelques-un mais tant pis :

              on sait qu'un des (le ?) business qui paie sur internet ce sont
              les sites pornos... il doit donc y avoir des utilisateurs de ces sites.

              ne serait-ce pas parlant pour tous de faire passer l'argument
              "à tout moment, grace aux drm, on saura que vous regardez du
              porno".

              bien entendu, tout le monde répondra "oh, moi je ne fais jamais ça,
              ça ne me concerne pas", mais bon on sait que cette population
              existe et ça devrait faire quelques convaincus :-)

              bien entendu, il faut essayer de faire passer ce message de façon
              subtile, si vous avez des idées...

              La gent féminine, pas la "gente", pas de "e" ! La gent féminine ! Et ça se prononce comme "gens". Pas "jante".

              • [^] # Re: utilisation

                Posté par  . Évalué à 4.

                Si on pousse le raisonnement au bout, dès lors qu'il reste la possibilité entre deux personnes d'échanger de l'information, il y a possibilité de créer des canaux caché échappant à tout contrôle.

                On peut en effet convertir un fichier binaire (i.e. utilisant l'alphabet {0 , 1}) avec un autre alphabet {bisounours, porcinet} en le cryptant au passage avec des algos classiques de cryptographie. Ensuite on envoie le fichier sous forme de suite des mots "bisounours" et "porcinet" sur un réseau entièrement sous écoute. A moins qu'ils ne soit écrit quelque part dans la loi qu'il est interdit d'envoyer 25000 fois de suite le mot "bisounous", on peut ainsi échapper à tout contrôle et faire passer un document potentiellement interdit à l'échange.

                C'est un exemple simple qui peut servir à expliquer que les DRM peuvent n'avoir qu'une porté limité et temporaire pour résoudre le piratage des fichiers soumis à la propriété intellectuelle. Seulement elle peut avoir des effets non limité et non temporaire sur le développement des LL et notement sur le marché des LL sur lequel la France a un potentiel très fort.

                La loi peut-être se résumer ainsi : Le contrôle ciblé sur internet (i.e. fichier musicaux mais pas bulletin de santé) est quasi impossible à mettre en place mais peut avoir des conséquences culturelles et économiques assez néfastes pour un pays qui a besoin de trouver de nouveaux marchés. Sans forcément prendre parti contre les DRM, il faut surtout prendre le temps du débat puisque les solutions sont loin d'être évidentes.
                • [^] # Re: utilisation

                  Posté par  . Évalué à 7.

                  En ce qui concerne l'utilisation de porcinets et bisounours :
                  - je crains que l'argument ne tienne pas. On peut cacher de l'info dans des images de... allez, de fromage par exemple ! Je photographie mon camembert, utilise mon algo de sténographie préféré, et émet mon fichier caché dans l'image du camembert. J'ai le droit d'attacher des fromages-qui-puent à mes courriels, et pourtant, la sténographie est interdite. Bref : le juge un peu averti, et surtout le SCSSI, auront vite fait d'éventer la "ruse". Tes bisounours maquillent l'usage d'un cryptage ilicite, ils ne le rendent pas licite.
                  - Bisounours, c'est déposé ça, attention !
                  - je préfère "coquillages et crustacés".
                • [^] # Re: utilisation

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  La loi n'interdirait pas <<d'envoyer 25000 fois de suite le mot "bisounous">>, mais ces 25000 bisounours deviendraient rapidement suspects.

                  Or il n'est pas nécessaire de connaître le contenu pour détecter une activité qui peut être illicite, d'autant que la difficulté de mise en oeuvre (volume à transférer dans le cas de la stéganographie) limite le champ d'utilisation à ceux qui ont vraiment quelquechose à cacher (je ne m'amuserais pas à crypter 200 photos de vacances pour faire passer un enregistrement des rires de mon bébé).
                  • [^] # Re: utilisation

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Tes bisounours maquillent l'usage d'un cryptage licite, ils ne le rendent pas licite.

                    Ce n'est pas la question ! le cryptage est licite. D'où le pbm.

                    La question n'est pas de rendre licite quelque chose qui ne l'est pas. La question est qu'il me semble impossible de deviner, par contrôle de flux, l'échange de contenu protégé sauf à contrôler entièrement la chaine numérique. Le contrôle ciblé de ce que font les utilisateurs sur leur ordi peut devenir une atteinte à la vie privé et est de toute façon facilement facilement contournable.

                    La loi n'interdirait pas <<d'envoyer 25000 fois de suite le mot "bisounous">>, mais ces 25000 bisounours deviendraient rapidement suspects.

                    Suspect seulement ! Il n'est pas simple de prouver que le contenu est illicite. La justice risque de se casser les dents sur ces problèmes de "propriété intellectuelle et Internet"

                    Sur un sujet plus large que les DRM. Il y a un fantasme quant au contrôle de l'Internet. Par exemple parmi tant d'autres :

                    The Dining Cryptographers Problem:
                    Unconditional Sender and Recipient Untraceability


                    http://www.cs.cornell.edu/People/egs/herbivore/dcnets.html

                    Ce résultat théorique a pour moi des conséquences importantes. Cet algo permet en effet de créer un canal de diffusion d'information anonyme au sein d'un groupe répétant le même protocole (lire le lien ça vaudra mieux :°) ). On peut alors imaginer un logiciel de chat avec lequel il devient impossible de savoir qui a envoyé tel message au serveur même en analysant tout les infos IP.
                    • [^] # Re: utilisation

                      Posté par  . Évalué à -1.

                      On peut alors imaginer un logiciel de chat avec lequel il devient impossible de savoir qui a envoyé tel message au serveur même en analysant tout les infos IP.

                      D'accord sur le principe. Néanmoins, cet objectif est aussi par exemple celui de FreeNet (je ne sais pas si l'algo est le même, je parle juste du but : échanger des fichiers de façon totalement anonyme).

                      Mon propos est simplement que l'usage de FreeNet est en soi suspect, et que la difficulté à échanger des contenus à l'aide de FreeNet (c'est trèèèèès lent) n'encourage pas à l'utiliser pour échanger des contenus licites.

                      Je suis d'accord que le fait d'utiliser de tels outils ne prouve nullement la culpabilité. Mais le fait de supprimer (par la loi) les moyens faciles permet de réduire largement les champs de "flicage" du Net...
                      ...jusqu'à ce qu'une nouvelle technologie apparaisse. C'est l'éternel jeu du chat et de la souris.
                      • [^] # Re: utilisation

                        Posté par  . Évalué à 4.

                        ça a beau être très lent, il faut montrer que ça existe !

                        l'argument est qu'avec le flicage d'internet supposé empêcher les terroristes n'empêche en réalité que les terroristes stupides (qui n'utilise ni ssh, ni aucun moyen de cryptage). Mais d'un autre coté il permet d'accumler de grosses quantitiés d'informations sur les populations. Ce n'est pas la question que ce soit suspect ou pas, tant que les gens ont la liberté d'installer ce qu'ils veulent sur leur ordi, ils peuvent échapper au contrôle.

                        Bien que cela soit une solution pour éviter le piratage des oeuvres artistiques numérisés, c'est sortir des l'idéaux dans lequel se developpe l'Internet.

                        PS : FreeNet utilise un algo de communication similaire et échange les fichiers par peer to peer. C'est surtout à cause du peer to peer et du stockage décentralisé que c'est lent.
                        • [^] # Re: utilisation

                          Posté par  . Évalué à 0.

                          Je suis d'accord avec toi.
                          N'empêche que tout vecteur qui permet d'échapper au contrôle (FreeNet en est un exemple) est systématiquement approprié par tous ceux qui en font un usage illégal.
                          Du coup, étant donné les horreurs qui circulent par ce biais, je n'ai ni l'envie de l'utiliser ni l'envie "de montrer que ça existe".
                          • [^] # Re: utilisation

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            les horreurs qui circulent par ce biais

                            En effet on peut penser comme ça en France parce que la liberté d'expression est là. Je ne risque rien en disant que

                            "RDDV obéit aux pressions des gros inductriels avec un zèle qui frise la corruption"

                            Je dis ça pour exemple et sans preuve mais il y a des pays pas si loin de la France où peut aller en prisons pour propos à l'encontre du gouvernement.
                            FreeNet est en effet un moyen d'enfreindre la loi. Mais la loi n'a pas le même sens en France et en Corée du Nord. Et est-on si sûr que ça que la France ne devienne un jour pas un pays totalitaire ? Donc oui je suis pour montrer que FreeNet existe et oui je suis aussi pour expliquer les avantages et les inconvenients de la possibilité d'être anonyme sur la toile. Les inconvenients les plus souvent mit en avant (et notement pas microsoft !!!) sont ceux qui choquent le plus : pédophilie, terrorisme, appel à la haine racial et espèrent que ça empêche les gens de réflechir aussi aux avantages de la liberté d'expression.
                            • [^] # Re: utilisation

                              Posté par  . Évalué à 1.

                              Je suis complètement d'accord avec toi, et je suis d'accord aussi avec l'argument qui dit que ce n'est pas parceque ça peut être un vecteur à "horreurs" que ça doit être interdit.

                              Mais mon expérience (il y a 3 ans, je te l'accorde) sur FreeNet m'a permis de voir un univers dans lequel ce qui n'est pas pédophilie ou appel à la haine raciale est minoritaire !

                              C'est pourtant motivé par l'idée que personne ne doit pouvoir "fliquer" le Net que je m'y suis intéressé. Mon opinion n'a pas changé, mais je me méfie maintenant des utilisateurs.

                              --
                              P.S. à l'attention des modérateurs ? : j'ai posté un jour une connerie et je me suis fait moinsser (normal). Mais maintenant, mes notes, lorsque je publie, sont systématiquement en baisse (0.5, puis 0.25, puis...). Du coup, comme mes commentaires sont cachés, je ne décolle pas. Non pas que j'ai une très haute opinion de ce que j'écris, mais je constate quand même une baisse des avis par rapport à d'habitude, et je n'arrive plus à me sortir de cet état.
                              Bon OK, il va falloir que je me taise un peu....
            • [^] # Re: utilisation

              Posté par  . Évalué à 1.

              Merci beaucoup pour ces posts explicatifs :-)
              Simple, maintenant, de comprendre en quoi les DRM sont totalement liberticides.
              • [^] # Re: utilisation

                Posté par  . Évalué à 1.

                Je sors un peu du sujet.

                Une question à propos des DRM. Comment un fichier peut-il être limité en nombre de copies ou de gravages ? Où est stocké le nombre de gravages encore autorisé ?

                Merci de m'éclairer.

                M
                • [^] # Re: utilisation

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Comme le format est fermé tu ne peux pas savoir ce qu'il y a dedans, il faut avoir le logiciel spécifique à ce type de fichier, logiciel fermé lui aussi.
                  A chaque essai de copier/écouter le logiciel compte combien il reste de "droits" et refuse au cas où il en a plus.

                  Par contre contrôler la copie n'est possible que si toute la chaîne est numérique, d'ailleur il y a des cables spéciaux HD-Ready qui incluent des mécanismes de protection.
                  Mais comme les humains sont analogique cette chaîne est forcement brisée. Par exemple pour le son c'est le rôle de la carte son de convertir en signal analogique, voir aux enceintes elles mêmes dans certains cas. Donc à priori aucun système de DRM est infaillible.
                  • [^] # Re: utilisation

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Lorsque l'on copie un fichier (d'un répertoire à un autre, d'un disque dur à un CD, etc.), l'OS ne modifie pas le fichier en question. Où est donc stocké le nombre de copies déjà effectuées ? Pour la lecture, je conçois qu'un logiciel spécifique pourra, en plus de lire le fichier, modifier le nombre d'écoutes autorisés. Mais pour la copie, je ne comprends pas.

                    M
                    • [^] # Re: utilisation

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                      A priori, la copie d'un dossier à un autre ne pose pas de problème. Les problèmes apparaissent dés lors qu'on copie le fichier vers une autre machine ou un autre appareil.
                      En gros, si j'ai bien compris, un DRM fonctionne ainsi:
                      Un fichier va encapsuler du contenu crypter. Il va également contenir une signature permettant d'identifier la clef à utiliser. Il s'agit bien d'une signature(d'une chaîne associée à la clef), et non de la clef elle même. A ce moment là, le lecteur va d'abord vérifier si l'utilisateur détient la licence du fichier(et la clef permettant de décryptage). Si oui, il décrypte, sinon plusieurs possibilités s'offrent à lui:
                      -Refuser la lecture.
                      -Télécharger la clef(le serveur pourra alors comptabiliser un téléchargement). Elle peut alors être payante, récolter des informations, ... .
                      -De même, rien n'empêche que la clef ne soit jamais conservée sur le pc, mais chaque fois téléchargée depuis internet. A ce moment là, ils peuvent même comptabiliser le nombre de lecture, savoir quand l'utilisateur écoute quoi, ... .
                      • [^] # Re: utilisation

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        A priori, la copie d'un dossier à un autre ne pose pas de problème.

                        J'ai pourtant souvent lu que les DRM permettaient de limiter le nombre de copies et le nombre de gravages sur un CD.

                        De même, rien n'empêche que la clef ne soit jamais conservée sur le pc, mais chaque fois téléchargée depuis internet. A ce moment là, ils peuvent même comptabiliser le nombre de lecture, savoir quand l'utilisateur écoute quoi.

                        Comment pourrait-on alors écouter sa musique depuis un baladeur mp3/drm ?

                        Si le nombre d'écoutes encore autorisées est inscrite dans le fichier lui-même, qu'est ce qui m'empêche de copier le fichier lorsqu'il a droit à 5 écoutes, puis d'écouter la copie 5 fois, puis lorsque la copie a épuisé ses droits, de copier à nouveau l'original pour avoir droit à 5 écoutes. Je ne comprends pas comment les DRM peuvent empêcher ça, à moins en effet qu'une connexion internet soit requise pour chaque écoute. Mais alors sans internet, plus de musique ?

                        M
                        • [^] # Re: utilisation

                          Posté par  . Évalué à 6.

                          Imaginons un fichier de musique.

                          On le crypte, donc seul le logiciel spécifique peut lire ce document.

                          En plus des données de musique, le fichier contient des méta-données.

                          Parmi ces données il y a entre autre : Le nombre d'écoutes déjà effectuées, le nombre de copies etc...

                          Il y a aussi dans ces données une signature spécifique au materiel physique sur lequel est placé le fichier, ainsi qu'une signature du répertoire d'accès à ce fichier, et enfin une signature du nom de ce fichier.

                          Lorsque je lis le fichier avec le lecteur spécifique, celui-ci va regarder si le fichier est bien sur le bon materiel, avec le bon chemin d'accès et le bon nom. Si ce n'est pas le cas, le fichier est détruit.

                          Après avoir controlé ça, le lecteur va verifier que le fichier n'a pas dépassé les limites de copie, de lectures ou autres....

                          Si tout est OK, il lira la musique.

                          Voila, c'est comme ça je suppose que ca fonctionne. Avec un tel systeme, il est effectivement impossible de copier le fichier. Ou plutot, on peu le copier, mais on ne pourra pas lire la copie. Il est donc même possible d'interdire à un utilisateur de renommer son fichier par les voies habituelles. Il sera donc obligatoire d'utiliser le logiciel du fournisseur du fichier pour déplacer, renommer, copier un fichier. Donc il devient potentiellement impossible de disposer librement de ses propres fichiers.

                          En plus de ça, un problème rarement soulevé est que les données, pour qu'un DRM fonctionne, sont obligatoirement cryptées. Il est donc impossible sans le logiciel spécifique de lire les données. Et du coup, il sera donc impossible dans quelques années de relire un fichier de musique. Donc avec les DRM, on garanti que nos enfants ne connaitrons pas notre culture musicale.

                          Un bon DRM est un DRM mort !!
                          • [^] # Re: utilisation

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            Si c'est effectivement comme cela que ca fonctionne, il reste pourtant une possibilite. Si on prend un fichier F avec 5 lectures possibles, on en fait une copie en F' et on profite des 5 lectures, puis on supprime F et on le remplace par F': la copie est toujours au meme endroit, dans le meme repertoire, on peut la lire et la copier de nouveau. On peut donc recommencer la manoeuvre a volonte...
                            Quelquechose me dit que c'est plus complique que ca, je pense qu'un player DRM garde egalement des infos bien cachees sur tous les fichiers lus, au hasard dans le registre de Windows ou tout autre truc bien obscur...
                            • [^] # Re: utilisation

                              Posté par  . Évalué à 3.

                              Le système de DRM fera en sorte que tes copies n'est plus le droit d'être recopié.
                            • [^] # Re: utilisation

                              Posté par  . Évalué à 1.

                              Si c'est effectivement comme cela que ca fonctionne, il reste pourtant une possibilite. Si on prend un fichier F avec 5 lectures possibles, on en fait une copie en F' et on profite des 5 lectures, puis on supprime F et on le remplace par F': la copie est toujours au meme endroit, dans le meme repertoire, on peut la lire et la copier de nouveau. On peut donc recommencer la manoeuvre a volonte...


                              Sauf si l'heure de dernière modification est également stockée...

                              Et pour le nombre de lectures max autorisées, le fichier ne devra pas être en lecture seule pour que le compteur soit mis à jour. Ce qui empêchera de lire un fichier d'un CD/DVD.

                              Mais on n'évoque que des pistes. Il n'existe nulle part ou les contraintes d'utilisation des DRM est listée ?

                              M
                              • [^] # Re: utilisation

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                pourquoi faire les modifications sur le fichier ?
                                On fait les modifications sur une bd crypter , qui est necessaire au fonctionnement du drm , avec la licence.
                                On prend juste le hash (ou un n°id) du fichier, comme ca on peut le copier x fois , ca reste le même fichier. L'os autorise ou pas sa lecture.
                          • [^] # Re: utilisation

                            Posté par  . Évalué à 4.

                            En plus de ça, un problème rarement soulevé est que les données, pour qu'un DRM fonctionne, sont obligatoirement cryptées. Il est donc impossible sans le logiciel spécifique de lire les données. Et du coup, il sera donc impossible dans quelques années de relire un fichier de musique. Donc avec les DRM, on garanti que nos enfants ne connaitrons pas notre culture musicale.


                            C'est là pour moi l'un des problèmes de fond.
                            Je suis créateur/compositeur à mes heures, je fais de la musique libre de droits et je tiens à garder cette optique.
                            Avec ces DRMs, il est fort probable que mes créations, non DRMisés et libres à la lecture/copie pour tout le monde, deviennent illisibles sur le lecteur multimédia de Mr toutlemonde, comme WMP7.
                            Or, même si un jour je décide de faire un business de ma musique, il est hors de question que je devienne hotage de cette honteuse SACEM et des maisons de disques qui y sont associés.
                            Conséquence, et cela rejoint le débat sur les LL : DADVSI est un frein notable à la liberté individuelle, à la création, et à l'accès à la culture.
                  • [^] # Re: utilisation

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Et c'est là on peut tout à fait enregistrer ce qui sort de la carte son (Si ce n'est pas bloqué au niveau de l'OS) et le compresser au format ogg. Ensuite plus de droit, plus de DRM et on peut filer le morceau à son voisin qui peut le lire sous Linux. Les OS libres sont donc dans leur ensemble incompatible avec les DRM.

                    De plus même avec un Windows(tm) super bloqué de partout on peut toujours brancher la carte son sur sa chaîne Hi-Fi et enregistrer sur des K7 audio. Les bonne vieille cassette d'antant audio qu'on a peut-être jeté trop vite.
                    • [^] # Re: utilisation

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Je doute qu'il soit impossible (même si la DADVSI était en vigueur) d'enregistrer avec Windows ce qui arrive sur le jack "line in" de la carte son. Je ne pense pas que cette argumentation en faveur des LL tienne la route.

                      En revanche, une fois l'enregistrement effectué, libre à toi de le diffuser à qui tu veux, mais ce n'est pas parceque c'est possible que c'est légal. Or si la diffusion se fait à l'aide d'un logiciel DRMisé, il y a de fortes chances que cette diffusion soit tracée, c'est à dire que la source (toi) sera rapidement retrouvée.

                      Et si tu diffuses avec un logiciel sans DRM tu es dans l'illégalité, quand bien même le format ogg est libre. Or il est impossible de développer un logiciel libre avec DRM (à cause de la diffusion des sources). D'où le problème: même pour une utilisation légale (diffuser un ogg de contenu libre de droits, par exemple), impossible d'utiliser/développer un logiciel libre.
                  • [^] # Re: utilisation

                    Posté par  . Évalué à 4.

                    d'ailleur il y a des cables spéciaux HD-Ready qui incluent des mécanismes de protection.

                    Juste pour info :
                    Ce format s'appelle HDMI, et c'est une sorte de "Péritel numérique". On peut aussi le voir comme un DVI avec son, et les DRM inclus !

                    http://www.hdmi.org/
                    http://en.wikipedia.org/wiki/HDMI
                    http://www.pacificcable.com/HDMI_Tutorial.htm
                    http://formats-ouverts.org/blog/2005/09/13/533-vous-ne-pourr(...)
                    http://www.clubic.com/actualite-22029-ati-nvidia-developpent(...)
                • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                  Posté par  . Évalué à 9.

                  "Comment un fichier peut-il être limité en nombre de copies ou de gravages ?
                  En maîtrisant de bout en bout la chaîne hardware et software, on n'interdit quasi-définitivement la copie non-autorisée (à qualité égale), à condition toutefois que les ingénieurs aient bien fait leur boulot... Fini les standards ouverts ! Ton minable écran VGA affichera un DVD-HD avec la qualité S-VHS, dans le meilleur des cas ! Tout écran ou TV non-"HD Ready" ne pourra afficher ces nouveaux médias vidéos protégés.

                  Tes derniers achats de Noêl seront bon à revendre à perte. Et tu auras droit à un nouveau détour chez Auffour, CB à la main pour te rééquiper. Lecteur MP3 (un peu plus tard), lecteur de DVD (à partir de mi-2006), décodeur satellite, carte graphique et écran ou vidéoprojecteur, tout sera à changer ! Miracle de la consommation à tout va.

                  "Où est stocké le nombre de gravages encore autorisé ?"
                  Bien que le matériel ne soit pas disponible, certains sites commerciaux ont publiquement émis quelques hypothèses. Mais de toute façon, même si tu le découvres, il est plus que probable que celà ne te servira à rien.

                  A terme, seuls les riches et la crème de la crème des pirates auront accès à la culture. Une inégalité de plus. Ne comptent pas sur ces derniers pour mettre à disposition leurs trouvailles. Case "prison ferme" assurée pour les contrevenants qui seront pris, les risques seront considérables. Et même le cas échéant, j'ai lu quelque part qu'il est prévu que les éditeurs puissent modifier à leurs guises certains " verrous", en cas de cassage.

                  http://www.hardware.fr/articles/603-1/hdcp-cauchemar-cartes-(...)
                  • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    Même que pour de ne pas briser cette chaîne numérique, il ne suffit pas d'avoir la télé HD ready mais aussi le cable vidéo HD ready !

                    Et ce qu'il ne faut pas non plus oublier c'est que ces mesures ont un coût qui est répercuté sur le prix d'achat. En fait on va bientôt payer pour nous priver de nos droits !
                    • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                      Et dire qu'il suffirait que les gens n'achètent pas pour que cela ne se vendent pas !

                      "La première sécurité est la liberté"

                      • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                        Posté par  . Évalué à 0.

                        Oui, mais le risque est que si tu n'achètes pas, tu ne peux plus... (voir un DVD qui vient de sortir, écouter un CD audio récent, ...)
                        • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                          Je me reveil la, mais franchement avec ce qu'il y a comme bons films, bons CDs et autres excelents bouquins, j'arrive à croire que j'ai tout le temps d'attendre que la raison leurs reviennent :)
                        • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                          un CD audio (sans protection) c'est possible, un DVD aussi.

                          Le problème, c'est les futurs formats ( DVD-AUDIO, SACD, Blue-ray et autre), DRMisé de partout.

                          Avec les DRMs, le seul ennuyé, c'est le couillon qui achète.

                          "La première sécurité est la liberté"

                          • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                            Posté par  . Évalué à 1.

                            Oui, mais quand le 1er épisode de StarWars ne sort qu'en DVD protégé, quand le coffret des bronzés n'est pas proposé autrement qu'en DRMisé, que le dernier CD de la Starac et de quituvoudras ne sortira qu'en protégé et que tout ceux qui boivent du TF1 et du F2 (parceque ce n'est pas mieux) à longueur de temps se seront équipés, qui sera le couillon qui n'aura plus accès à rien du tout ?

                            --
                            Un couillon qui n'a pas la télé, qui n'a pas windows et dont les moufflets vont pleurer très fort quand le pingouin ne pourra plus leurs DVDs cryptés légalement achetés.
                            • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                              Le couillon il découvrira le monde du libre.

                              vive la musique libre, en passant
                              • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                                Posté par  . Évalué à 0.

                                Le môssieur, il pourrait proposer sa musique libre sous un format libre aussi (ogm voire mieux flac :)

                                Bon je vais charger ça sur ma clé USB DRMisée moaaaa
                              • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                                Posté par  . Évalué à 1.

                                Ben... même pas, et c'est là que c'est grave. Je m'explique :

                                L'hébergement de musique, libre ou non, peut coûter cher, surtout si elle fait l'objet de nombreux téléchargements (i.e. si elle devient populaire).

                                Faire un site hébergeant de la musique libre, comme jamendo par exemple, n'est pas gratuit, malgré le fait que la musique n'y est pas téléchargeable (seulement écoutable par flux streamé).

                                La solution de téléchargement repose alors sur le p2p (BitTorrent ou eDonkey), le site web ne proposant alors que quelques extraits en basse qualité, les .torrent ou les m2k(?) pour la mule, pour ceux qui veulent obtenir l'oeuvre en qualité correcte.

                                Conclusion : que devient la musique libre si le p2p devient illégal ?
                                --
                                Le couillon, qui écoute beaucoup de musique libre, et qui aimerait continuer à en écouter.
                                • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                                  le streaming de musique coûte + cher en BP que le téléchargement (un téléchargement à chaque lecture contre un téléchargement une fois pour toutes). Ma musique hébergé par free ne me coûte rien par téléchargement. Bien sûr que je n'ai pas envie que des DRMs viennent mettre leur grain de sable dans ma distribution de musique, manquerait plus que je paye pour pouvoir créer et diffuser en + de ma bande passante (que je payerais volontiers, elle).

                                  Sinon, ma zik en ogg, c'est pour bientôt, suffit que je remette le nez dans mes fichiers et que je fasse le ménage, y'avait juste que le streaming était possible directement via le navigateur avec seulement des .mp3 (flash), mais aujourd'hui j'ai trouvé une lib ajax qui a un applet java qui lit les .ogg (ouais je sais flash java javascript ajax sapu mais je ne vous oblige point à les utiliser, vous pouvez très bien les ignorer et télécharger directement les fichiers dans votre audiothèque personnelle). Et puis à l'époque où je les ai encodés, les lecteurs .ogg, ça courait pas les OSs, parce que ça remonte !! ;-) promis QuandJAuraiLeTemps, JeMYMets ™©®
                  • [^] # Re: PAIE (si possible très cher) et tout se passera bien.

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Je crois que c'est ce qui précipitera une vision de l'avenir numérique sur laquelle j'étais tombé.
                    L'internet aussi finira par se séparer en 2 mondes, celui DRMisé et celui des pirates sans censure.
                    Puis ce dernier disparaitra peu à peu et la liberté aura définitivement disparu.
                    La boucle est bouclée, Big Brother aura vaincu :-(
            • [^] # Re: utilisation

              Posté par  . Évalué à 8.

              "de ne pas être dépendant d'une société pour un logiciel."
              Exactement. Un des grands enjeux (caché !) de ce projet de loi pour les multinationales du monde informatique est d'empêcher que des systèmes comme Linux permettent une alternative gratuite à leurs produits. Ces sociétés ont beaucoup investi dans la norme "HD ready" qui intègrent des protections pour les DVD et autres chaînes payantes. Elles sont partenaires des majors dans cette affaire. Il s'agit là, d'une énième attaque déloyale de ces sociétés tentaculaires, qui pour certaines ont déjà été maintes fois condamnées dans des affaires similaires.
              Si le système au pinguoin ne peut fournir, par exemple, la lecture de flux vidéos cryptés avec les DRM, les utilisateurs lambdas se détourneront rapidement pour revenir aux onéreuses solutions propriétaires. Les monopoles se renforceront plus encore... et les actionnaires seront aux anges !

              Pour les naîfs qui dorment encore, une petite piqure de rappel s'impose. Voici un extrait du programme RPR 2002 de notre cher Président Chirac (SVM, N°203, avril 2002). Et d'un énième retournement de veste dont il a le secret :

              "La taxation des disques durs, qui aurait pour effet pervers de renchérir le coût d'achat des ordinateurs, doit être exclue.
              Le parlement devra trouver d'autres solutions pour assurer la juste rémunération de la copie privée numérique."

              Cher Président, sachez que j'économise au bas mot 75 euros lorsque j'assemble un PC moi-même en y installant un système libre ! Travaillez-donc votre sujet. Votre gouvernement brille par son incompétence !

              "Une primauté donnée aux technologies de l'information dans la recherche française et européenne, au même rang que les sciences du vivant et de l'environnement. Le projet de directive européenne sur la brevetabilité des logiciels n'est pas acceptable. Notre pays doit défendre la créativité de l'informatique européenne et son indépendance technologique."
              Les chercheurs attendent encore les crédits promis... Mais de plus, dois-je vous rappeler chers amis, la position de Claudie l'astronaute, concernant la directive sur la brevetabilité des logiciels ?
              • [^] # Re: utilisation

                Posté par  . Évalué à -2.

                Brevet logiciel, DADVSI et ses drm...
                Brevetons les traitements, brevetons les données...
                Une bonne blague d'informaticien,
                Ces lois auraient dû être écrit en sql !!!
              • [^] # Re: utilisation

                Posté par  . Évalué à 5.

                Si le système au pinguoin ne peut fournir, par exemple, la lecture de flux vidéos cryptés avec les DRM, les utilisateurs lambdas se détourneront rapidement pour revenir aux onéreuses solutions propriétaires

                Surement.
                Cela dit, entre :
                - payer de grosses sommes et être fliqué
                - ne pas regarder les dernières vidéos, etc

                ... je choisirai de garder mon OS libre.

                Quand à la "culture", si elle est si vérouillée que cela, et bien tans pis : à ce train-là, ça n'en n'est plus réellement, de la culture, mais du divertissement payant. D'autant qu'un domaine culturel où il y a beaucoup d'argent qui afflue n'est pas nécessairement un domaine où il y a une plus grande diversité (je parle en terme de composantes intéressantes de cette diversité), mais plutôt un domaine où les différents acteurs sont énormément rémunérés. Pour illustrer, il n'y a qu'à regarder le foot : depuis qu'il y a autant d'argent brassé, je n'ai pas spécialement vu d'améliorations du jeu en lui-même. Par contre, les cachets des joueurs, l'argent des clubs, etc. eux ont énormément augmenté.

                Enfin, sachez qu'en s'abonnant à Canal+, on a accès avant les autres chaînes à pas mal d'autres films, certes. Pour TPS, CanalSat et pleins d'autres offres, c'est la même chose. Et pourtant, je n'ai aucune de ces offres, et j'ai au mieux la freebox que je dois regarder, disons, quelques heures par mois.

                Une note d'optimisme, cependant. Je suis sincèrement persuadé qu'à partir d'un certain moment, à trop agacer les utilisateurs, on échoue. Mais bon, peut-être vois-je la bouteille un peu trop à demi-pleine ? :)
    • [^] # Re: utilisation

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      C'est leur réponse à une limitation de l'échange de masse des fichiers illicites.

      Par contre, les effets de bords sont toujours là : utilisation obligatoire de DRM sur certains types de logiciel !!!!! (DRM dit "efficace")

      Ensuite, que dire de réseau comme thor ou freenet ? Ils sont développé pour garantir l'anomyma et l'absence de control possible de l'information qui y circule.

      Cette loi introduit un moyen juridique très fort pour détruire tout réseau qui se veut difficile à tracer dans son but.

      "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: utilisation

      Posté par  . Évalué à 1.

      les teroristes et les criminels comuniquent par internet=>il faut controler l'internet
      les teroristes et les criminels parlent entre eux=>il faut controler tout le monde quand ils parlent
      euh...y'as comme un probleme dans ce genre de raisonement
      on peut meme aller plus loin...(meme chose pour le p2p)
      les teroristes mangent,boivent,vivent...
      y'as pourtant une notion simple mais tres floue en justice qui reprend tout cela
      mais je ne me rapelle plus le nom
      appelon ca support
      est ce qqn fournissant des armes a un teroriste l'aide/le suporte=>oui
      est ce qqn fournissant a boire a un teroriste...->non
      la question se pose souvent pour les forums qui ebergent des contenus illegaux(que les uttilisateurs on postes)

      pour le controle il n'y as pas besoin de mettre des drm...y'as d'autres moyens
      et pour les terroristes...on ne controle pas chaque personne quand ils parlent!!!
      la police se charge d'ecouter uniquement les teroristes et les criminels presumes(indices sufissant necessaires)
      les moyens de communications ne changent rien a la methode...
      ->vois=>micros
      ->telephone=>ecoutes telephonique
      =>internet =>devrait tracer les personnes(la police peut le faire mais a besoin d'apareils couteux,le fai peut aussi le faire ,et peut etre meme dans le cas ou il y'as des routeurs locaux(http-headers...))

      bien entendu on peut echaper aux micros en allant dans des endroits fermes,on peut aussi telephoner des cabines et aussi utiliser tor(systeme crytptant le trafic internet) mais la police n'espionne pas chaque citoyen pour autant
  • # Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

    Posté par  . Évalué à 10.

    Pour ceux qui comme moi sont allergiques aux sites web proposant des fichiers "doc", je colle le texte resultant apres conversion par OOo.

    amdt-resp-penale.doc

    Amendement superdistribution


    I. – Toute personne qui édite un logiciel susceptible d’être communément utilisé pour le partage illicite, entre utilisateurs, d’½uvres protégées par un droit de propriété littéraire et artistique est tenu de mettre en ½uvre les mesures conformes à l’état de l’art pour, compte tenu de la destination principale dudit logiciel, en éviter ou limiter autant qu’il est possible cet usage illicite.

    II. – Lorsqu’il apparaît qu’un logiciel est communément utilisé pour le partage illicite, entre utilisateurs, d’½uvres protégées par un droit de propriété littéraire et artistique, l’autorité judiciaire peut ordonner en référé à l’éditeur de ce logiciel de mettre en ½uvre toutes mesures conformes à l’état de l’art pour, compte tenu de la destination principale dudit logiciel, en éviter ou limiter autant qu’il est possible cet usage illicite.

    III. – Après l’article L.335-2 du code de la propriété intellectuelle, il est inséré un article L.335-2-1 ainsi rédigé :

    « Article L.335-2-1. – Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende le fait :

    1° d’éditer, de mettre à la disposition ou de communiquer au public, sous quelque forme que ce soit, un logiciel conçu ou spécialement adapté pour le partage illicite, entre utilisateurs, d’½uvres ou d’objets protégés par un droit de propriété littéraire et artistique ;

    2° d’inciter sciemment à l’usage d’un logiciel visé au 1°. »









    amdt-resp-civile.doc

    Après l’article L. 335-10 du code de la propriété intellectuelle, est inséré un chapitre VI ainsi rédigé :

    « Chapitre VI
    Prévention de la contrefaçon dans le domaine des communications électroniques
    Article L. 336-1.- Lorsqu’un logiciel est communément utilisé pour l’utilisation et le partage illicites d’½uvres protégées par les titres 1er et 2, le président du tribunal de grande instance, statuant en référé à la demande de tout titulaire des droits mentionnés au premier alinéa, peut ordonner, sous astreinte, toute mesure nécessaire à la protection desdits droits. Il peut en outre :
    1° Ordonner la saisie des logiciels en cause, ainsi que la suspension de leur fabrication ou de leur accès.
    2° Enjoindre à l’éditeur du logiciel de prendre toutes mesures pour en empêcher ou limiter l’usage illicite.

    L’article L. 332-4 est applicable aux logiciels mentionnés au présent article.


    COMMENTAIRES

    La rédaction proposée permet de prévoir une responsabilité civile conformément aux principes généraux du droit.

    Ainsi, la procédure prévue permet de retirer du marché français les logiciels utilisés pour le partage illicite, même s’ils sont édités à l’étranger. Il permet aussi d’enjoindre à l’éditeur de prendre toutes mesures, y compris de modification du logiciel, permettant de remédier à la situation. La procédure de la saisie contrefaçon du logiciel est par ailleurs étendue, afin de permettre de ménager des preuves de l’usage illicite.

    Par rapport à l’amendement proposé par la culture, il supprime les termes imprécis ou inappropriés, qui risqueraient de rendre inopérante la mesure (par exemple, on ne voit pas comment un « exploitant », dont on ne sait pas ce qu’il fait, pourrait modifier un logiciel), les termes « de façon directe ou indirecte » ne permettait pas de comprendre qui est exactement visé. La mention du partage d’ « objets » par un logiciel paraît en outre inadéquate, car si un logiciel permet de partager une ½uvre, on ne voit pas comment il permettrait de partager le support matériel de celle-ci.

    Ce type de rédaction permettrait de prendre les mesure appropriées à la lutte contre les logiciels actuellement utilisés comme « Hazaa Lite », « Gnutella » ou « e Mule », quand bien même ils ne sont pas édités en France.
    • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      L'outrance des mesures proposées est peut être une bonne chose. Elle devrait éclairer nos élus qui ne l'auraient pas encore compris et montrer quelle est la vraie nature de ce projet de loi, c'est à dire la légalisation d'un racket sur le savoir par quelques multinationales. Un projet plus édulcoré n'aurait pas eu cet effet.
      • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

        Posté par  . Évalué à 2.

        oui mais s'ils s'en rendent compte et repoussent encore le projet, il revient alors en 49-3 et là on atout gagné : le débat disparaît totalement.
        • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          je ne suis pas sûr que le gouvernement soit assez suicidaire pour lacher un 49-3 (c'est drole comme on s'accroche aux sigles en France)

          Il ne faut pas oublier que le parlement peut rejeter une loi par 49-3, ça arrive rarement car cela entraine la dissolution du gouvernement.

          Pour les causes et les concéquences, je vous invite à rouvrir vos cours d'instruction civique ;o)
          • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

            Posté par  . Évalué à 3.

            En ce moment, un 49-3 est sans aucun risque. Majorité bien tenue, pas par une seule personne, mais par deux dont les intérets sont - temporairement - convergents, et ne visent pas à la remise en cause du gouvernement.
            • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

              Posté par  . Évalué à 2.

              si la majorité était si bien tenu , dans ce cas pas besoin d'utiliser un 49-3.
              • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

                Posté par  . Évalué à 3.

                Hihi, le 49-3 peut être utilisé comme sonnerie de rappel ;)
                "Bon, vous êtes bien gentils, vous prenez votre boulot à coeur, vous débattez, c'est bien. Maintenant, fini de jouer. Laissez faire les grands, et votez nous la confiance tout de suite"
                • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  lol j'ai une mesure de protection marante a proposer:la gpl...
                  en effet le logiciel libre incite les personnes a ne pas violer les copyright...
                  voir le nombre de personne contre le viol de copyright dans les projets libre et les forums...
                  exemple:moi
      • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

        Posté par  . Évalué à 4.

        Une autre façon de montrer à nos élus les implications liberticides de ce projet, serait de les impliquer en tant que victimes potentielles.

        La plupart des politiques ont un site ouaibe personnel, ou le site de leur parti, de leur commune/département/région/etc. , des projets d'"e-administration", et même un blog pour les plus branchés.

        Par le truchement des liens, des trackback ou des commentaires, ces sites ne mettraient-ils pas à disposition des textes protégés par le droit d'auteur ? Le serveur ouaibe ou le moteur de blog ne seraient-ils pas des "logiciel[s] conçu[s] ou spécialement adapté[s] pour le partage illicite, entre utilisateurs, d'½uvres ou d'objets protégés par un droit de propriété littéraire et artistique" ? Ces élus ne sont-ils donc pas, par leur notoriété publique, en position "d'inciter sciemment à l'usage d'un [tel] logiciel" ? Et par conséquent passibles de "trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende" ? (oops, j'oubliais l'immunité parlementaire ...)

        Loin de moi l'idée de faire du FUD de bas étage. Mais si on montre par l'absurde que en votant ce genre d'amendement, les politiques peuvent eux-même subir des attaques abusives, alors ils seront peut-être moins enclins à écouter les lobbys des ayants-droits, et à scier le tronc de l'arbre sur les branches duquel on est assis.

        Vous en pensez quoi ? Qqun a des idées pour rédiger ca de façon simple et crédible ?
        • [^] # Re: Copier-Coller des 2 fichiers "doc"

          Posté par  . Évalué à 3.

          Ton intervention me rappelle une anecdote [1].

          Au Royaume Uni, un élu (à moins que ce ne soit un ministre, enfin, bref ...) poussait fortement en faveur d'une loi qu'on pourrait résumer comme ça : "Si vous recevez un fichier chiffré suspect (par exemple, si il fournit des informations liées au terrorisme), vous êtes tenus de livrer la clef permettant de le déchiffrer à la justice."
          Un petit malin a sortit son PGP et a envoyé au monsieur un mail crypté dans lequel il expliquait dans le détail où et comment il allait bientôt commettre un attentat.
          Il a ensuite diffusé l'information selon laquelle ce mail était suspect.
          Le problème est que le destinataire était incapable de fournir la clef de déchiffrage, tout simplement parce qu'elle ne lui avait pas été transmise.

          Je crois que ça avait fait pas mal de bruit à l'époque. Le texte n'est pas passé.

          Alors, oui, l'idée est bonne. Même si ce genre d'action ne suffit pas à empêcher une loi de passer, ça peut faire une certaine impression sur l'opinion publique.

          Reste à trouver un exemple aussi frappant. Il faut par contre bien étudier le texte et vérifier que l'exemple n'est pas juste à la limite du texte, sinon, on risque de passer pour des cons ...


          [1] c'est une anecdote qui a quelques années et qui sort de ma mémoire, je l'ai donc certainement enjolivée un peu, mais le fond est vrai. Si quelqu'un d'autre en a le souvenir ...
  • # Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    je cite :

    un logiciel conçu ou spécialement adapté pour le partage illicite, entre utilisateurs,


    n'importe quel système d'exploitation permet le partage de fichier avec d'autres utilisateurs sur un réseau.

    au jour d'aujourdh'ui qui a encore besoin de logiciel comme kazaa ou emule, amule , *mule pour partager des fichiers ?


    quid du protocole ftp et des ftp anonymous ?

    bref nous nageons en pur délire on va pouvoir reprendre nos machines à écrire ou se faire des signaux de fumée on risquera pas d'aller en prison pour usage d'un instrument dangereu pour les droits d'auteurs...
    • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

      Posté par  . Évalué à 3.

      Va expliquer ca à nos oligarches qui eux vivent à l'époque de la machine à écrire... et encore pour certains..

      Enfin il est à supposer que cette loi ne va passer dans l'état.
    • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

      Posté par  . Évalué à 5.

      Tout-à-fait d'accord.

      Si la loi DADVSI passe telle quelle, voici ce qui va se passer :
      - la justice va faire la chasse aux eMule et compagnie, au lieu de chasser les contrefacteurs
      - le téléchargement d'oeuvres va continuer à être toléré (cf. les procès récents qui se sont terminés par des relaxes)
      - les gens vont utiliser FTP ou le web traditionnel, puisque on n'aura plus besoin d'anonymat.
      - ensuite la justice se tournera vers les logiciels serveurs et clients FTP et HTTP.
      - ensuite je sais pas, on verra bien... on risque de devoir abandonner les technologies numériques.
      • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Il restera la possibilité d'échanger des cdrom ou des... cassettes audio, ces fameuses cassettes dont on disait qu'elles allaient tuer le disque.
      • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

        Posté par  . Évalué à 4.

        Tu oublies un détail dans ta vision apocalyptique.

        La Justice est Juste (à quelques exceptions près).

        Le texte (dont on parle dans le thread) condamne des "intentions", pas des protocoles.
        • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Ce qui est très pratique :

          " - Monsieur, je vous accuse d'avoir eu l'intention de copier ces fichiers de manière licite
          - Ah non, je n'en avais pas l'intention
          - Moi je pense que si
          - Je suis mieux placé que vous pour savoir si j'en avais l'intention"

          Heureusement, un second projet de loi viendra imposer l'implant de puce dans le cerveau enregistrant nos intentions. Comme ça, on pourra vérifier :

          " - D'après votre puce, vous aviez l'intention de copier ce fichier pour la copie privée, donc vous êtes relaxé."

          Ouf, la justice triomphe.
        • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

          Posté par  . Évalué à 6.

          > La Justice est Juste (à quelques exceptions près).

          Non

          Une seule exception suffit à la rendre *totalement* injuste.
          • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tu peux pas dire ça.

            Il FAUT partir du principe que la justice est juste. Les cas d'injustice ne remettent pas en cause le fait que la société délègue à la justice le droit de parler en son nom.

            Qu'attends tu de la société, si tu poses comme postulat que la justice est injuste.

            (ce que tu voulais sûrement dire, c'est que la justice n'est pas infaillible et dans ce cas là elle n'est pas égalitaire, mais en aucun cas tu ne peux dire que la justice est injuste. )
            • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

              Posté par  . Évalué à 7.

              J'attends d'une justice qu'elle accepte que toute décision prise par elle puisse être à tout moment remise en cause, car jamais elle ne pourra avoir de *preuve* (je parle de preuve au sens logique, la "preuve" judiciaire étant complètement illusoire) qu'une décision est juste.

              Or la justice ne l'accepte pas. Il paraît qu'il est interdit de remettre en cause une décision de justice. La justice est et a la vérité, et est la seule dans cette situation. C'est malhonnête comme principe de départ.

              Tout fait peut être falsifié. On peut falsifier un document. Un témoignage. On peut même créer des souvenirs qui n'existe pas chez *n'importe quelle* personne. On peut falsifier des souvenirs. Alors que la justice considère qu'un témoin est une preuve. Un témoin peut, en toute bonne foi, être programmé pour se souvenir d'évènements qui n'ont pas eu lieu (il y a des recherches en psy cognitive là dessus).

              Or jamais la justice ne se remet en cause, ou alors c'est une *exception*. Or moi je pense que c'est par défaut qu'une décision de justice doit être suspecte d'erreur.

              Tu as raison d'ajouter que la justice est inégalitaire. Selon que vous serez puissant ou bien misérable... Si l'on est ministre, à chaque fois ou presque les instructions aboutissent à des non-lieux, des prescriptions étonnantes, etc. Mais ce n'est pas tout à fait mon idée. Je le réaffirme.

              La justice est injuste. Parce que la justice est un absolu, et qu'elle n'admet pas de compromis. Or, les faits le prouvent, elle commet des injustice. Donc elle est injuste.
              • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                Posté par  . Évalué à 1.

                " J'attends d'une justice qu'elle accepte que toute décision prise par elle puisse être à tout moment remise en cause"

                Oulla ! Ca va nous couter super cher en analyses ADN, frais de procédure et frais d'avocat ce truc... J'imagine les cours d'appel de l'appel de la cassation, comme ça serait drôle et utile !

                Que la Justice ne se prétende pas parfaite, très bien, mais attendre une justice parfaite, une médecine parfaite, des voitures parfaites ça ne mêne nulle part. La nature est injuste, la vie est risquée, l'homme est mortel : mettons-le nous dans le crâne.
                Qu'on cherche à améliorer la justice ? Très bien. Mais ce n'est pas en multipliant les procédures (et leurs cas de nullité) qu'on ira où que ce soit. Et si on commençait par établir la primauté de l'esprit de la loi sur sa lettre ?

                "elle commet des injustice. Donc elle est injuste."
                Ma mère aussi, parfois, et pourant je l'aime. Et elle reste extrèmement nécessaire...
                • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  "elle commet des injustice. Donc elle est injuste."
                  Ma mère aussi, parfois, et pourant je l'aime. Et elle reste extrèmement nécessaire...

                  Ce qui ne répond pas à la question
                  "la justice est t'elle juste", ou plutot si , en disant qu'elle injuste.

                  Et dire d'une justice qu'elle est injuste (ce qu'elle est ne nous leurrons pas , plus t'as d'argent plus t'as de bons avocats , moins t'as de risques) , c'est quand meme génant, car dans ce cas elle ne sert a rien (attention ce n'est pas mon point de vue, je pousse juste le raisonnement au bout) d'autre qu'a protéger ceux qui ont le pouvoir et l'argent, et par conséquent quiconque qui fait sa propre justice serait autant dans son "droit" que la justice.

                  Dans un état de droit,il faut une justice juste. Je rapelle un sondage paru récemment : 64 % des francais n'ont pas confiance dans la justice. Ca prouve qu'il y a quand meme un probleme.
                  • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Ce qui ne répond pas à la question "la justice est t'elle juste", ou plutot si , en disant qu'elle injuste."

                    La Justice est une institution humaine, imparfaite, et qui le restera quels que soient les moyens et méthodes : elle ne peut être parfaitement juste, elle est et demeurera donc mécaniquement injuste. "Juste", c'est un absolu qu'on atteint jamais.

                    Bref, je préférerai que le débat soit posée différemment : la justice fonctionne-t-elle correctement ? Et là, la réponse est assez simple : non. On a le même nombre de juges qu'à la fin du 19e siècle, toute une gamme de nouvelles choses à juger (finances, droits intellectuels, problèmes routiers et autres choses liées aux technologies nouvelles ), un droit et des procédures de droit d'une complexité délirante (merci amis avocats, juges, députés, grand merci vraiment).
                    De plus, ces imbéciles de délinquants deviennent plus vicieux avec le temps : pour "suivre", les moyens d'investigation et de preuve gagnent en complexité...

                    Donc, avec le même nombre de juges, une explosion du nombre d'affaires, des outils (notamment informatiques) peu performants et le harcèlement procédural (dans les affaires économico-financières notamment, bref, du fait des riches qui peuvent payer un avocat pour faire suer le juge), comment voulez-vous que la justice fonctionne correctement ?

                    Rajoutons, pour faire bonne mesure, le lobbying extrèmement efficace mené par les milieux d'affaire pour interdire toute coopération, toute harmonisation internationnale, des peines complêtement disproportionnées à nuisance égale (vive la délinquance en col blanc !), des peines non dissuasives pour une bonne partie d'entre elles (montants plafonnésne tenant pas compte ni des gains du méfait ni des biens du condamné...) et vous avez un bien joli tableau.

                    En revanche, je maintiens que les termes du débat ne peuvent pas être "la Justice est-elle _totalement_ juste ?", car la réponse sera toujours non. Seul Dieu, éventuellement...
            • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

              Posté par  . Évalué à 6.

              Je suis d'accord avec toi pour dire que la justice PEUT être rendue correctement dans... certains cas. Mais le nombre de foirages est tel, que l'acception qui consiste à dire que "LA JUSTICE EST JUSTE" est innaceptable.
              Je pense à Patrick Dils, aux tardifs acquittés d'Outreau, aux jeunes des banlieues que l'on a jugé en comparution immédiate et envoyé au gnouf pour calmer la vindicte populaire (certains avocats étaient complètement abasourdis par la méthode), à ce cadre condamné pour pyromanie puis innocenté après plusieurs mois de prisons, aux nombreuses bavures policières rapidement classées, ...

              Une petite dernière, Nouvel Observateur, 23 octobre 2004, N° 2086 :
              "LES FRANCS-MACONS ET LA JUSTICE"
              Un procureur iconoclaste, un juge d'instruction éclaboussé, des réseaux occultes qui s'agitent, une chancellerie aux abonnés absents... Depuis cinq ans , un drôle de feuilleton secoue le tribunal de Nice. Il pose, une nouvelle fois, la question sur le bon fonctionnement de la justice. Retour sur un invraisemblable bras de fer.
              ..."


              Je peux te citer 50 autres exemples beaucoup moins médiatiques si tu veux. Le conseil UMPiste du jour :
              "Rasez les murs et baissez les yeux, consommez et fermez-là. Vive la France".
            • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

              Posté par  . Évalué à 4.

              Ca me rappelle Machiavel, ça: « [...] et ne pouvant faire que ce qui fut juste fut fort, on fit que ce qui fut fort fut juste. ».

              Il ne faut pas confondre la notion de judiciaire - relevant du droit - et de justice morale - relevant d'un système de valeurs- : ça n'a rien à voir. Le pouvoir judiciaire peut très bien être injuste... Tout dépend de la définition de chacun de justice au sens moral. Par définition c'est propre à chaque individu, même si plusieurs individus peuvent s'accorder sur la même et sur le fait que le pouvoir judiciaire est ou n'est pas juste :)
        • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

          Posté par  . Évalué à 2.

          La Justice est Juste (à quelques exceptions près).

          C'est bien d'avoir foi dans la justice de son pays et la grande clairvoyance des juges...

          Mais a priori c'est un peu prendre les choses à l'envers que de se reposer sur cette "foi" pour écrire ou accepter les lois.
          Nous en sommes encore aux discussions sur cette loi. Si on peut éviter certains articles débiles, autant faire le maximum maintenant.
          • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

            Posté par  . Évalué à 0.

            y'as la loi de la jungle(loi du plus fort)
            ensuite vint la societee/justice
            puis la loi de la jungle dans la societee/justice
            voir la fable de la fontaine avec le lion et l'ane
    • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

      Posté par  . Évalué à 3.

      spécialement adapté pour le partage illicite

      Faut voir là dedans une restriction de taille, quand même.
      Dire ftp est menacé, c'est je pense se faire l'avocat du diable, alors qu'en face un avocat de la défense ferait ravaler son caquet au dit diable.

      Les mots "spécialement" et "illicites" ne sont pas là par hasard, et ils sont justement là pour exclure le ftp, bittorrent, l'email et les machines à écrire.

      Imagine que tu veux interdire dans les faits ton logiciel de partage de fichier protégé spécialement conçu pour nuire aux gentils auteurs/producteurs. Qu'est-ce que tu peux mettre d'autre que spécialement et illicite ?

      Je suis d'accord pour dire que des amendements et des formulations sont dangereuses, mais dans ce cas précis faudrait faire confiance à la jurisprudence qui en découlera, non ?
      • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Ce terme de "spécialement adapté pour le partage illicite" veut simplement dire qu'il devient impossible de créer de nouveau moyen facilitant l'échange de fichier (puisqu'il se feront vite utilisé illégalement : cf bittorrent, qui est déjà limite !).

        Mais les pirates vont vite (re)découvrir les newsgroup, les ftp ... et les DVD gravé !

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

          Posté par  . Évalué à 0.


          veut simplement dire qu'il devient impossible de créer de nouveau moyen facilitant l'échange de fichier


          Mais tu dis n'importe quoi.
          Faut arrêter l'integrisme. Les mots spécialement et illicite sont quand même assez précis.
          L'intentionalité a une signification en droit français.
          L'illégalité aussi.
          • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

            Posté par  . Évalué à 10.

            > Les mots spécialement et illicite sont quand même assez précis.

            T marrant toi..
            Et tu la fait comment la difference entre un programme spécialement fait pour du contenu illégal et un programme légal?
            Un programme de partage de fichiers est... un programme de partage de fichiers, c'est ce que l'utilisateur en fait qui le rend illégal, pas son existence. C'est comme si, encore une fois, on interdisait les couteaux de cuisine sous le pretexte qu'ils sont utilisés pour commettre des homicides...


            Romain
            • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

              Posté par  . Évalué à -2.


              C'est comme si, encore une fois, on interdisait les couteaux de cuisine sous le pretexte qu'ils sont utilisés pour commettre des homicides..


              Complètement foireux, puisque spécialement et illicite sont justement là pour ça.
              • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                Et quand tu crées un nouveau logiciel, tu fais comment pour savoir que les utilisateurs en auront une utilisation "spécilalement illicite" ?

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  tu inverses le problème.

                  C'est aux ayants droit de prouver que c'est spécialement conçu pour être illicite.
                  • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                    Posté par  . Évalué à 6.

                    et tu prouve comment que un systeme de partage de fichier est spécialement concu pour être illicite ?
                    Tu te base sur le ratio illicite/licite ?
                    Ca ne prouve rien quand a la volonté du concepteur.
                    Tu te base sur le systemde partage qui veux qu'il trouve automatiquement de nouveau noeuds et qu'ils soient anonyme?
                    Encore une fois ca ne prouve rien.

                    Ce n'est pas compliqué : on ne peux pas prouvé qu'un logiciel de partage de fichier a été concu pour être illicite ou licite.

                    En plus ca reviens a créer un délit d'opinion!
                    Le logiciel , meme si il a été concu dans un but illicite , tant que tu ne l'utilise pas tu as le droit!
                    ben la non t'as meme plus le droit.
                    C'est comme si tu arrétait les développeurs de métal gear parce qu'ils ont dessiner des plans d'un métal gear , qui lui a une utilisation réelle manifestement illicite (a supposer que ca puisse marcher).
                    • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Mais je rêve !
                      Tu te plains qu'il soit très difficile de prouver qu'un logiciel est spécialement conçu pour être spécialement illicite.

                      Heureusement ! C'est exactement le but de la restriction.
                      Je comprends pas. Depuis le début tout le monde gueule a raison pour que de tels mots soient inclus dans le projet de lois. Ils le sont et maintenant y en a qui râle parce que la tâche est trop difficile pour prouver l'intentionalité ?

                      Je remarque aussi qu'aparement cette précision de "spécialement" [...] "illicite" à l'air de satisfaire EUCD.info (au contraire du "communément", ce qui est normal).

                      Faut arrêter d'inventer des théories fumeuses. Avec une rédaction telle que celle "honnie" dans ce thead, bittorrent est inataquable, l'email pareil, le ftp pareil.
                      • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                        Posté par  . Évalué à 6.

                        > Faut arrêter d'inventer des théories fumeuses. Avec une rédaction telle que celle "honnie" dans ce thead, bittorrent est inataquable, l'email pareil,
                        > le ftp pareil.

                        Tu n'as pas répondu a la question de fond:
                        Comment fait-tu pour differencier un logiciel de partage de fichiers spécialement conçu pour le partage illicite d'un logiciel non spécialement conçu pour cela?

                        Je suis curieux de connaitre ta réponse...


                        Romain
                        • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          Et ben je prend le logiciel en question, je regarde comment l'auteur en a fait la pub, comment fonctionne le bouzin.

                          Actuellement, je vois pas d'exemple d'un tel logiciel conçu spécialement pour le partage de fichiers illicites. (ptet Kazaa à ses début, qui faisait une pub douteuse).

                          Après, je trouve que "spécialement conçu pour le partage illicite" est assez clair pour éviter les faux positifs et rester sur les vrais "méchants".

                          La loi, c'est un cadre, une déclaration d'intention. C'est pas à moi de prouver le bienfondé d'une chose, c'est au plaignant d'en prouver la malignité.
                          En sachant ça, je suis à mon tour curieux de savoir quels mots en plus il faudrait pour que les mauvais coucheurs arrêtent de clamer que l'invention de protocle est bridée, le ftp menacé et l'email en danger.

                          Qu'est ce qui oblige plus au plaignant de prouver l'intentionalité de faire le Mal(tm) que
                          un logiciel conçu ou spécialement adapté pour le partage illicite, entre utilisateurs,

                          Qu'est ce qu'il faut de plus, pour rendre la tâche impossibles aux attaquants potentiels de bittorent et filezilla ?

                          Comme je l'ai déjà dit queque part, EUCD.info n'a il me semble pas tiqué spécialement sur ces mots. Pourquoi une polémique doit-elle s'inventer sur linuxfr ?
                          • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                            Posté par  . Évalué à 6.

                            je regarde comment l'auteur en a fait la pub
                            1°) tu peux en faire une pub parce que tu sais que ce sont ceux qui vont etre le plus interessé donc qui vont t'apporter le plus de clients, sans pour autant que ce soit le but initial.
                            2°) et si la pub sur le traffic illégal est faite par quelqu'un d'autre, tu la prend aussi en compte ?

                            comment fonctionne le bouzin.
                            La faut vraiment que tu m'explique , comment, a partir du fonctionnement du logiciel , tu peux dire que c'est fait pour des echanges illicites plutot que licites.
                            Illicites parce qu'ils n'utilisent pas le serveur http que tout le monde connais c'est ca ?

                            La loi, c'est un cadre, une déclaration d'intention. C'est pas à moi de prouver le bienfondé d'une chose, c'est au plaignant d'en prouver la malignité.
                            C'est beau la naïvite.
                            D'un coté on auras les majors avec 10 avocats , qui feront trainer le procés pendant 10 ans.
                            D'un autre on aura un codeur qui fera banqueroute au bout de 2 mois de procés.
                            Mais tu as raison, laisson la loi vouloir rien dire et laisson le juge et les avocats comprendre la loi.

                            Si des personnes habitués un minimum à la technique n'arrive meme pas a s'entendre sur ce que couvre la loi, je vois mal comment un juge le pourrais!


                            Qu'est ce qu'il faut de plus, pour rendre la tâche impossibles aux attaquants potentiels de bittorent et filezilla ?
                            Un système de drm ...


                            Comme je l'ai déjà dit queque part, EUCD.info n'a il me semble pas tiqué spécialement sur ces mots. Pourquoi une polémique doit-elle s'inventer sur linuxfr ?
                            Parce qu'on a pas le droit d'avoir notre avis et que seul EUCD.info peut voir où la loi coince?



                            En sachant ça, je suis à mon tour curieux de savoir quels mots en plus il faudrait pour que les mauvais coucheurs arrêtent de clamer que l'invention de protocle est bridée, le ftp menacé et l'email en danger.
                            Des descriptions techniques et fiables.
                            De toute facon il est IMPOSSIBLE techniquement de savoir si tel truc est fait pour distribuer illicitement ou si il est fait pour être anonyme ou ... vu que les buts de conceptions sont les mêmes !
                            Donc il est impossible pour la loi de discerner l'un ou l'autre , a moins d'être de mauvaise foi...
                  • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Donc en gros, le seul moyen d'être sur est de passé par un proces...

                    Tu connais beaucoup de concepteur de logiciel libre capable d'affronter un proces pour le plaisir plutôt que de tout jeter ?

                    "La première sécurité est la liberté"

                    • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                      Posté par  . Évalué à 1.


                      Donc en gros, le seul moyen d'être sur est de passé par un proces


                      Comme pour toute loi, c'est une possibilité.
                      Dans le cas présent, ce sera au plaignant de gagner son procès pour prouver que ftp cépasbien.
                      Et le plaignant, il va d'abord consulter des avocats avant de faire n'importe quoi. Avocats qui lui dirons que c'est stupide d'attaquer l'email ou le ftp.
              • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                Posté par  . Évalué à 5.

                Des couteaux de cuisine spécialement pour tuer c'est cà ?
                • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Exactement.

                  Des couteaux de cuisine ou des bates de baseball ne sont pas des armes dans leur usage "norma" (i.e. à table et sur un terain de baseball, respectivement). Par contre, il est vivement déconseillé de les emporter dans une manif, tout comme les masque anti-pussière, par exemple.

                  L'intention, c'est l'in-ten-tion...
            • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

              Facile, tu regardes le code source.


              /*
              * eMule.c
              * Fichier source principal pour eMule
              * Logiciel illicite de téléchargement illicite de fichiers illicites
              */


              à comparer avec


              /*
              * bittorrent.c
              * Fichier source principal pour bittorrent
              * Logiciel libre licite de téléchargement licite de distribs libres licites ou de fichiers libres licites
              */
            • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

              c'est un peu ce qui me dérange dans tout ça... aux états-unis,

              - la possession d'armes (qui peuvent potentiellement être utilisées pour tuer, mais tout est dans l'intention de l'utilisateur) est protégée par un amendement à la constitution,
              - la possession de logiciels qui pourraient aider à attenter au droit d'auteur est interdit (alors que ce n'est que potentiellement que ces logiciels pourraient nuire)

              bien sûr la fréquence de nuisance de l'un et de l'autre ne sont pas les mêmes (on tue moins que l'on ne pirate), mais il faut remarquer qu'une arme est spécialement conçue pour blesser ou tuer, ce qui est bien plus grave que l'arrivée d'ondes dans le tympan ou dans l'oeil de quelqu'un d'autre.

              quant au couteau, il est spécialement concu pour trancher de la nourriture, un aspect détourné est qu'il pourrait blesser quelqu'un ; le logiciel d'échange de fichiers, il n'est spécialement conçu ni pour l'un ni pour l'autre, c'est l'usage de l'utilisateur qui fait qu'il est ou non utilisé à des fins illégales. Prenant ça de manière "technologies de l'information" : aucune machine ne peut faire la différence entre illicite et autorisé, même avec les DRM, qui sont toujours contournables (techniquement). Et quand bien même vous ne seriez pas d'accord, l'aspect de contrôle -total- des information fait appel à des êtres humains, donc un détournement toujours possible, et détournement il y aura un jour ou l'autre (sauf si on meurt tous avant).

              Je crois personnellement à l'éducation, à la non-criminalisation d'un moindre geste (comme un trait sur la feuille qui pourrait représenter une certaine personne, suivez ma pensée...), à des systèmes d'information non contraignants sur les droits des contenus auxquels on a affaire (tags simples et explicatifs des licence, auteur, nbre de copies maximum préféré... c.f. les licences (cc)) et un système volontaire et systématique de rémunération des auteurs (moins d'intermédiaires), comme un retour par le lecteur musical du nombre de lectures d'un certain titre, à 1 centime par lecture, ça me semble un bon tarif, et ça pourraît même être adapté sur des radios...

              J'ai vraiment peur (ailleeeez confiaaaance !!!!) des dérives des systèmes "d'informatique de confiance", puisque c'est en l'utilisateur que l'on ne fait pas confiance, et l'usage total des informations et les informations elles-mêmes sont révisées par des tiers, pire, ils pourraient les supprimer, c'est bien qu'ils se les approprient.

              Vos films de vacances devront-ils passer par la censure ?
              • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                Posté par  . Évalué à 4.

                bien sûr la fréquence de nuisance de l'un et de l'autre ne sont pas les mêmes (on tue moins que l'on ne pirate), mais il faut remarquer qu'une arme est spécialement conçue pour blesser ou tuer, ce qui est bien plus grave que l'arrivée d'ondes dans le tympan ou dans l'oeil de quelqu'un d'autre.

                Passe-toi du Lorie a donf dans les oreilles et tu nous en reparlera :)
              • [^] # Re: Finie l'ère du pc vive la machine à écrire

                Posté par  . Évalué à 3.

                il faut remarquer qu'une arme est spécialement conçue pour blesser ou tuer
                Ah bon? moi j'ai toujours pensé que c'était comme la bombe atomique... c'est pas fait pour tuer ou pour détruire! C'est fait pour se défendre. A cause des autres. Vous savez bien... les autres... ceux qui ont des armes et qui veulent faire de mauvaises choses avec. Tous ces gens qui se baladent avec des armes, ca fait peur. Alors c'est pour ca qu'il faut acheter des armes pour se défendre. Logique, non?

                ce qui est bien plus grave que l'arrivée d'ondes dans le tympan ou dans l'oeil de quelqu'un d'autre
                Je le note... "Baladeur = arme de catégorie 7"

                :P
  • # C'est n'importe quoi

    Posté par  . Évalué à 1.

    La nouvelle version de cet amendement étiqueté « Ministère de la Justice » vise à rendre obligatoires les DRM dans tous les logiciels « communément utilisés pour l'utilisation et le partage illicite d'oeuvres ».
    Filezilla?
    le firmware de mon appareil photo?
    les drivers de ma clé USB?
    • [^] # Re: C'est n'importe quoi

      Posté par  . Évalué à 6.

      "communément"

      filezilla, c'est de la mise à jour de site web
      clef usb ce n'est pas du partage
      kazaa, c'est 99% de partage illégal.
      • [^] # Re: C'est n'importe quoi

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Sauf que les DRM doivent être implantés au moment ou tu développes le logiciel, et qu'à ce moment, c'est plutot :

        partage légal de trois fichiers entre les développeurs : 100%
        partage illégal : 0%

        Donc l'idée c'est que tu dois utiliser les DRM si tu crées ton logiciel dans l'idée qu'il soit utilisé illégalement, afin d'en empêcher l'usage illégal.

        Je pense qu'il faudrait aussi demander que les créateurs de virus ajoute du code empêchant leur virus de contaminer d'autres ordinateurs si ils sont susceptible d'être malveillants (les virus pas les ordinateurs).
        • [^] # Re: C'est n'importe quoi

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          et bien sûr si tu diffuses la source de ton programme, ça permettrait à des ptits malins de virer le bout de code de DRM, donc de créer un logiciel à son tour illicite, tout ça à cause de toi, donc il faut

          interdire de partager ses sources

          (par un moyen avec ou sans DRM) (quoique, avec de la DRM qui interdit de recopier... euh, même recopier au clavier ? de nouveaux claviers DRM inside ?)
      • [^] # Re: C'est n'importe quoi

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        filezilla >> un peu restrictif , non?... personellement j'en profite pour partager des photos (avec mes proche), des sources etc (serveur et client) en plus de mettre à jours mes sites... De la à dire, que je peux aussi partager des fichier "illicite" comme dela musique dont je n'ai pas les originaux, des film dont je n'ai pas les originaux ou même des livres sous format PDF... Fait confiance à des avocat pour se faire conseiller dans ce sens là...

        Stockage USB >> iPod (ou lecteur MP3)... Qu'est ce qui t'empeche d'aller recuperer des morceau chez ton voisin (pas tres au point car il n'a même pas de serveur ftp :D )

        Kazaa >> une bonne remarque sur 3... Encore que, qu'est ce qui empeche de faire l'amalgame avec des client bitTorrent, qui soit dit en passant permette la diffusion de distri linux, d'eclipse et d'auter ? Mais comme cela sert aussi pour telecharger (rapidement) des fichiers illégaux ?

        Cordialement
      • [^] # Re: C'est n'importe quoi

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

        filezilla, c'est de la mise à jour de site web
        clef usb ce n'est pas du partage
        kazaa, c'est 99% de partage illégal.


        sauf qu'à priori tu ne sais pas ce que les gens vont en faire... ce sont les gens qui t'envoient en prison en gros ?

        et je ne suis pas d'accord avec toi, la clef USB c'est du partage illégal à bien 50% (mais on paye une grosse taxe qui n'est pas redistribuée aux auteurs, alors c'est moins génant pour les grosses boiboites...)
        • [^] # Re: C'est n'importe quoi

          Posté par  . Évalué à 5.

          Gni ?
          La grosse taxe est redistribuée aux auteurs. Faut un peu arrêter le FUD, là !
          Elle est aussi redistribuée en partie aux détenteurs de droits voisins, ce qui inclue les producteurs et grosses boiboites.

          http://www.spedidam.fr/1_artistes/13_copieprivee.htm

          (où l'on apprend que la moitié du pactole revient aux auteurs)
          • [^] # Re: C'est n'importe quoi

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Elle est aussi redistribuée en partie aux détenteurs de droits voisins, ce qui inclue les producteurs et grosses boiboites.


            pas plus équitablement (càd tout autant) que le seraient les revenus de la licence globale ; et au passage, j'ai du mal à comprendre cette auto-contradiction... quant aux systèmes permettant de savoir quels artistes sont écoutés, ce n'est pas une utopie que de dire que de tels systèmes sont "designables" : beaucoup plus simplement que les DRM.
            • [^] # Re: C'est n'importe quoi

              Posté par  . Évalué à 3.

              Effectivement pas plus que la licence globale proposée par la SPEDIDAM et l'ADAMI.

              On peut imaginer d'autres systèmes, mais c'est très compliqué. Je te conseille de lire à ce sujet les débats sur les forums de Ratiatum, et notemment le chat avec Laurent Petitgirard, ex-directeur de la SACEM. Long, mais très instructif !

              http://www.ratiatum.com/forum/index.php?showtopic=51080

              De rien !
              • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                ex Directeur de la SACEM :
                Il me semble indispensable que de nouveaux amendements, discutés entre toutes les parties, précisent beaucoup mieux la situation des lociciels libres qui ne doivent pas être concernés par les mesures visant les logiciels de P2P, sous réserve qu'un détournement facile de ces logiciels ne les transforme en machines à pirater, auquel cas il appartiendrait au concepteur d'en modifier les paramètres.
                Tout à fait d'accord pour continuer les travaux sur ce point.


                Je ne peux pas lui répondre, cela serait perdu dans le thread.

                Mais il faudrait lui expliquer les principes généraux de l'informatique (ce qu'est un fichier...), les principes de fonctionnement bout en bout des DRM, et les libertés du logiciel libre.

                La, on voit bien qu'il est complètement perdu.

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  C'était une citation de "Laurent Petitgirard".

                  "La première sécurité est la liberté"

                  • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Laurent Petitgirard n'est définitivement pas un informaticien, mais le monsieur est plutôt ouvert au dialogue (preuve : ce fil de forum d'une longueur record).

                    Il me semble que suite à tous les échanges qu'il a eu récemment, il doit être relativement bien au fait de tous les aspects du problème (autant que sa maîtrise de l'informatique lui permet, hein !).

                    S'il est encore pro-DRM ce n'est pas sa religion, c'est juste qu'il n'a été convaincu par aucune autre solution.
                    Ensuite, n'étant pas trop versé dans la technique, il ne sait pas trop comment les mettre en oeuvre de manière acceptable... il propose, mais comme tu le soulignes, ce n'est pas convaincant.

                    Il n'est pas non plus opposé à la licence globale pour le principe, mais seulement à cause de quelques difficultés techniques :
                    1 - méthode de répartition par sondage (comme la redevance actuelle) : rend "invisible" tous les artistes se trouvant sous un certain seuil
                    2 - le fait que la moitié du pactole soit dédié aux droits voisins, alors qu'on présente la LG comme moyen de compenser la baisse des ventes de CDs, sur lesquels les titulaires de droits voisins ne touchent rien (bref, il pense que les auteurs compositeurs y perdent)
                    3 - le fait de ne pas imposer de limites va inciter l'audionaute français à télécharger des quantités invraisemblables de musique dont une part écrasante va être d'origine anglo-saxone, faute d'une offre francophone assez conséquente (le comportement actuel du français moyen chez un disquaire étant d'acheter en priorité les artistes qu'il connaît bien, souvent francophones) : résultat, le pactole serait dissiminé à l'étranger, d'où problème pour la création francophone
                    4 - en relation avec la part qui revient aux interprêtes : les sociétés d'interprètes n'ont pas d'accords avec leurs homologues à l'étranger pour répartir les droits (en effet, les droits voisins sont une spécificité française). D'où un problème pour redistribuer ces droits de manière juste (il faudrait que tous les interprètes du monde désirant toucher leurs droits aillent s'inscrire dans une société française... ce qui devient ingérable)

                    On pourrait régler 2 et 4 en réduisant la part dédiée aux droits voisins à sa portion congrue.
                    Mais les points 1 et 3 se révèlent plus ardus à corriger.
                    (Moyens intrusifs et très lourds pour savoir exactement ce qui est effectivement téléchargé pour le 1,... quant au 3, que faire ?).
                    • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Le 3 corresponds au gout du public... Je ne vois pas pourquoi y mettre son nez.

                      Le 1... Certe voir ce que chacun télécharge est très lourd. Par contre, voir ce qui est mis en partage est simple. Il suffit de pouvoir accéder au catalogue des serveurs. Cela ne concerne qu'une centaine de machine à tout casser.

                      "La première sécurité est la liberté"

                      • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        Je n'ai pas le courage d'aller rechercher les arguments qui montrent que ce n'est pas si simple : mais ça ne l'est pas ! (rien ne l'est)

                        Mais effectivement, cela m'a l'air d'être une des voies les plus prometteuses : comptabiliser les fichiers mis en partages, sur une base d'utilisateurs volontaires pour utiliser les logiciels de P2P patchés avec le module "audimat".

                        Mais dans tous les systèmes, on a besoin d'une grosse base de donnée (un serveur central) qui fait office de catalogue, et qui devra être capable d'identifier toutes les oeuvres, et ce dans plusieurs versions (plusieurs hashes). Ce serveur risque d'être gigantesque et submergé de requêtes.

                        Il faut aussi du monde pour mettre à jour et vérifier la base régulièrement (suivant tous les encodages possibles d'une oeuvre). Ceci peut être grandement simplifié avec un système d'empreintes audio fiable (je ne sais pas ce qu'il en est de la fiablilité effective de ce genre de système).

                        On peut réduire les coûts aussi en ne comptant que des versions "officielles" des oeuvres partagées. Mais quid de la représentativité sur le total ? Et puis si chaque auteur (dans le monde entier) doit faire valider une version officielle, on ne s'en sort pas non plus.

                        Rien n'est évident, mais les pistes à explorer sont nombreuses.


                        Pour le point 3 : non, justement, le public télécharge ce qui lui plait, plus tout et n'importe quoi, vu qu'il n'y a plus de limite.
                        Et puis il me semblerait justifié, dans le cadre d'une politique culturelle (rayonnement de la langue française, etc.) d'inciter l'audionaute à consommer du francophone.
                        C'est ce qui se passe actuellement avec les quotas à la radio.
                        • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                          Posté par  . Évalué à 6.

                          le plus simple , et sans doute le moins couteux a mettre en oeuvre , ainsi que le plus juste, et le plus interessant pour tout le monde amha :
                          un service proposé par chaque fai francaise en utilisant des données de l'état.
                          chaque fai a un portail permettant de télcharger en ddl (ca coute beaucoup moins à la fai que le p2p car le flux ne sort pas de réseau) tous les morceaux des boites de prod francaise dans un format loseless libre (flac , monkey audio ...), et les autres morceaux aussi (mais plus long a mettre en place mais permettrait d'avoir des morceaux d'ost japonaise :))).
                          Pour avoir acces a ce portail il faut bien entendu payer la licence globale.

                          C'est le systeme le plus simple , qui mettrais a la paille ceux qui nous propose des chansons à 1 ¤ mais perso je m'en tape, et qui s'appuierait sur un forfait .

                          Les seuls qui sont perdant seront les distributeurs (fnac et autre) , toute facon ils ont aucune raison d'exister dans un domaine numérique.

                          -le "client" est gagnant : il a accés a un grand choix, et n'as pas forcément besoin d'acheter des dd pour tout stocker (vu qu'il peut y acceder directement)

                          -les majors/sacem sont gagnant : ils continuent de promouvoir les artistes et et touche leurs part comme si on achetait les cd. Sans compter que ca sera une manne beaucoup plus fixe (ie un peu comme la taxe télévisuelle).

                          -Les artistes indépendants seront bien entendu avantagé vu qu'ils ne passent pas par la case majors et toucherons pleins pot, et pourront commencé a gagner tout de suite.

                          -Meilleur "justice" car on pourras savoir précisement quels sont les morceaux les plus téléchargés et donc ne pas faire la redistribution des sommes au prorata des ventes de cd.

                          -les fai qui n'utilisent la bp que dans leurs réseau (un peu comme la tv pour les offres 3 play) donc ca leurs coutent moins cher.


                          Bref si tout le monde joue le jeux, et que le coup de licence globale est bien pensé , ca peut etre interessant pour tout le monde
                          • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            Les seuls qui sont perdant seront les distributeurs (fnac et autre) , toute facon ils ont aucune raison d'exister dans un domaine numérique
                            Alleluia!!! C'est un argument qui m'est cher et que je n'entends que trop rarement, et qui du coup mérite d'être souligné. De mon point de vue, les distributeurs n'avaient de raison d'exister jusqu'à l'ère du numérique que pour permettre aux auteurs d'avoir une visibilité, que pour "produire" des supports physiques en grandes quantités.

                            Du côté de la meilleure "justice" pour les auteurs, il ne faut pas oublier un aspect : c'est que cette justice ne saurait être objective. Elle est forcément définie par des choix politiques. Ainsi, une rémunération proportionelle au nombre de morceaux téléchargés est très favorable aux auteurs/interpretes (ayant-droit) populaires mais est défavorable aux artistes dit "indépendants", donc à la diversité. Un choix de rémunération dont le montant serait défini selon la racine carrée du nombre de téléchargements serait plus favorable à la diversité mais plus défavorable aux auteurs populaires. Si l'on décide, de plus, de prendre en compte les revenus des concerts, cela peut vite compliquer les calculs, mais n'est pas inintéressant pour bâtir des modèles de rémunération des artistes. De mon point de vue, concerts+racine_carrée(Nb_telechargements) est un modèle cohérent (l'art doit être rémunéré mais ne doit pas être motivé par le gain au risque de travestir l'art (Starac', toussa...)) et encourageant.

                            Enfin, sur la question de la musique francaise ou anglophone, les enjeux sont énormes. J'ai la flemme de chercher mais je vous renvoie au RAMSES 2003 (http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2100063693/402-3889856(...) qui traite de l'enjeu des modèles culturels, même si le point de vue est plus axé sur la cinématographie.
                            • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                              j'aime bien la fonction logarithme pour faire ça :)

                              "La première sécurité est la liberté"

                              • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                J'y avais pensé aussi mais le logarithme est un peu trop radical. Si on compare 2 musiciens vendant respetivement 10 CD et 1 million de CD, on a les résultats suivants:

                                Logarithme : la différence de rémunération est un facteur 6
                                Racine carrée: la différence de rémunération est un facteur 316

                                Si rémunérer 150 euros un mec qui vend 10 CD parait pas mal (après tout, il y a aussi les concerts)...
                                Avec le logarithme : on rémunèrerait 900 euros la vente de 1 Millions de CD (c'est la misère)
                                Avec la racine carrée : on rémunèrerait 47434 euros la vente de 1 Millions de CD (ca me parait encore un peu faible... 150000 euros m'auraient semblé plus appropriés... mais il faut bien payer tous les gars qui ne vendent que 10 CD)
          • [^] # Re: C'est n'importe quoi

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Quels auteurs? Tu peux pirater un logiciel proprio-payant-non_libre en le copiant sur une clef USB, mais son auteur n'aura rien via cette taxe!

            Il n'y a pas que des auteurs de musique!
            • [^] # Re: C'est n'importe quoi

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              La différence, c'est que la copie privée n'existe pas pour les logiciels. Tu as droit à une copie de sauvegarde, mais pas de copier le soft de ton voisin pour toi. Donc, si tu vas chez un copain, que tu copies un logiciel proprio sur ta clé USB, c'est illégal, t'était pas censé le faire. Si tu copies la dernière chanson de ton artiste préféré, c'est une copie privée légale mais tu payes une taxe en contrepartie.

              C'est pas idéal comme système, mais y'a une logique.
              • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Il faut se décider: (pour la musique) soit c'est de la copie privée légale, dans ce cas il faut arrêter de parler de piratage, soit ce n'en est pas, et dans ce cas c'est la même chose que pour les logiciels.

                Sinon j'ai pris l'exemple des logiciels, mais qu'en est-il des films: la copie privée s'applique, mais je ne crois pas qu'une partie de la taxe revienne à l'industrie du cinéma, si?

                Espérons qu'on y verra un peu plus clair quand toutes ces lois à la c.. seront passées! (Tout sera interdit, y compris de respirer, au moins ce sera clair!)
                • [^] # Re: C'est n'importe quoi

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  > soit c'est de la copie privée légale, dans ce cas il faut arrêter de parler de piratage

                  Pour de la copie de CD, oui, c'est de la copie privée. Pour le téléchargement sur le net, c'est sujet à interpretation. Celui qui ne fait que télécharger fait une copie privée, mais a priori, celui qui met à disposition est dans l'illégalité. Mais justement, le texte a été écrit à une époque où le téléchargement n'était pas envisageable, c'est pour ça qu'il faut le mettre à jour. Maintenant, il y a manière et manière de mettre à jour, et c'est là le problème !
      • [^] # Re: C'est n'importe quoi

        Posté par  . Évalué à 4.

        Ce sont les utilisateurs qui font qu'un logiciel devient "communément" utilisé pour le piratage, pas le créateur. Aujourd'hui c'est kaaza, emule, demain ca sera les clients/serveurs ftp.
        Quant à bittorrent il est déjà vastement utilisé pour le partage de films...
        • [^] # Re: C'est n'importe quoi

          Posté par  . Évalué à 1.

          D'où une question qui me saute à l'esprit : si un logiciel libre développé en tant que "hobby" devient communément utilisé à des fins de piratage, est-ce que l'auteur va être forcé d'y implémenter des DRM?
          ...dans le cas d'un logiciel générant des revenus directs à son créateur, ca pourrait "presque" être acceptable, mais là... non.
          • [^] # Re: C'est n'importe quoi

            Posté par  . Évalué à 2.

            Le projet répond à ta question puisqu'il ne fait pas la différence entre un logiciel provenant d'un hobby ou d'une activité commerciale.

            De plus n'importe quel logiciel commercial n'ayant pas pour finalité le partage de fichiers de contrefaçon peut être détourné par des utilisateurs à des fins illégales. C'est un mauvais projet dans tous les cas.
      • [^] # Re: C'est n'importe quoi

        Posté par  . Évalué à 2.

        filezilla, c'est de la mise à jour de site web
        Oui mais non. En navigant un peu sur le net, on trouve des dépôts, en FTP, dédiés au partage de mp3, films, logiciels... les droits d'accès en lecture pour ces oeuvres étant généralement soumis à condition, du style "upload de 3 Go minimum". Alors bien sûr, on peut se servir de Filezilla pour envoyer 3 fichiers PHP, mais ce que j'avais en tête était plutôt du gros download. Mais peut-être la faute revient-elle à la technologie FTP?
  • # Passons nous d'eux.

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Cette loi est directement inspirée par Vivendi Universal et ses semblables.
    Un petit bout de riposte est de se passer de leurs produits.

    Les artistes méritent de toucher des revenus de leur oeuvre. Soit.
    Les revenus des artistes musiciens ou chanteurs indépendants des grands distributeurs sont liées aux concerts. C'est lors des concerts qu'ils vendent des places d'entrée et des disques.
    Allons aux concerts de ces artistes et réservons leurs nos achats de disques.
    c'est l'occasion d'avoir des CD sans DRM, dédicacés par les artistes que l'on aime et que l'on soutien.
    • [^] # Re: Passons nous d'eux.

      Posté par  . Évalué à 10.

      "Un petit bout de riposte est de se passer de leurs produits."

      oui mais non, les chutes des ventes sont dû au piratages. Pas aux boycotts, ni au choix des consommateurs d'ecouter "autre chose", tu regardes pas TF1 ou quoi ?
      • [^] # Re: Passons nous d'eux.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Il ne s'agit pas de priver les world company de revenus, quoique l'idée ne me soit pas désagréable, mais simplement de ne pas les laisser avoir de pouvoir sur nous.

        Maintenant s'il vendent moins, tant mieux.

        Et puis oui, je ne regarde pas TF1.
      • [^] # Re: Passons nous d'eux.

        Posté par  . Évalué à 0.

        >oui mais non, les chutes des ventes sont dû au piratages. Pas aux boycotts, ni au choix des consommateurs d'ecouter "autre chose", tu regardes pas TF1 ou quoi ?

        Je croyais que c'etait un mythe inventé par les maisons de disque pour justifier la chasse aux sorcieres qu'ils menent...
        • [^] # Re: Passons nous d'eux.

          Posté par  . Évalué à 1.

          PS: J'ai pas de tv, alors TF1...
          • [^] # Re: Passons nous d'eux.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            t'as plus besoin de TV pour regarder la TV, t'as pas la freebox ou un truc du genre où tu peux regarder sur ton ordi ? ;) bon ok on sort du débat. Quoique, ils vont bien finir par t'obliger à regarder la télé sur du matériel/logiciel agréé un jour ou l'autre... par la loi ou le monopole, ou les 2.

            post pas très pertinent je l'avoue.
  • # Mais que devons-nous faire?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Francais expatrié a l'etranger, je me sens frustré et me demande :
    - "que puis-je faire pour que cela n'arrive pas ?"

    ou plutot :
    - "que puis-je faire pour informer ces gens qui decident sans savoir ?"

    Je me demande franchement s'ils se rendent compte que cela briderait enormement l'utilisation de logiciels libres!

    • [^] # Re: Mais que devons-nous faire?

      Posté par  . Évalué à 3.

      juste comme ca , tu te dis expatrié , mais t'es dans quel pays?
      /me qui essaie de trouver un nouveau pays d'appartenance si ce genre de lois passe.
  • # amendement (VU/SACEM/BSA/)FT Division Contenus: des références

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je ne trouve nul par ailleurs que dans cette depêche le fait que FT ait contribué et/ou participé à l'amendement dont il est question. En faisant une recherche, j'ai trouvé http://www.fsffrance.org/news/article2005-11-25.fr.html qui y fait référence dans un lien, mais il se trouve que le lien mentionné vers eucd.info ne contient lui aucune mention de FT (mais de VU, SACEM et BSA). Quelq'un aurait-il plus d'infos à ce sujet svp ?
    Merci d'avance.
  • # Et si...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Lorsqu’il apparaît qu’un logiciel est communément utilisé pour le partage illicite, entre utilisateurs, d’½uvres protégées par un droit de propriété littéraire et artistique, l’autorité judiciaire peut ordonner en référé à l’éditeur de ce logiciel de mettre en ½uvre toutes mesures conformes à l’état de l’art pour, compte tenu de la destination principale dudit logiciel, en éviter ou limiter autant qu’il est possible cet usage illicite.


    Heu... Dites, et si on utilise tous le partage de fichiers CIFS de Windows pour s'échanger des fichiers, ça veut dire que nos amis de Redmond seront obligés "d'éviter ou de limiter" son usage illicite ? Donc en gros, de le rendre inutilisable ? Parce qu'il sera toujours possible de ne pas installer les mises à jour de notre cher éditeur monopolistique pour pouvoir continuer à utiliser en toute impunité les partages réseau.

    Je ne sais pas comment ça fonctionne sur Internet, je n'ai utilisé qu'en LAN. Mais c'est peut être un moyen de prendre à revers cet amendement - au cas où il passerait...
    • [^] # Re: Et si... : Windows

      Posté par  . Évalué à 10.

      En tous cas, le logiciel Windows de Microsoft est assurément un logiciel "communément utilisé pour le partage illicite, entre utilisateurs, d’½uvres protégées par un droit de propriété littéraire et artistique, l’autorité judiciaire".
  • # Quand?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Est-ce que quelqu'un sait quand commence le réexamen de la loi? Il faudrait commencer la riposte à peu près deux semaines avant, amha.

    Autre point: il me semble qu'on aurait intérêt à se concentrer sur la défense des logiciels libres cette fois, au lieu de défendre en vrac les logiciels libres, la license globale, et tout le reste. Déjà parce qu'en dehors du droit de programmer son ordinateur comme on l'entend, on est pas tous d'accord. Et deuxièmement parce qu'on aura plus d'impact avec une revendication bien argumentée qu'avec dix mille revendications vagues. D'ailleurs rien n'empêche ceux qui veulent en faire plus de le faire à côté.
    En résumé: Evitons de nous diviser sur des sujets annexes, concentrons nous sur la défense du LL.
    • [^] # Re: Quand?

      Posté par  . Évalué à 2.

      En même temps c'est gonflant à force de construire des chateaux de sables que la mer détruit à chaque passage...
      J'ai plutôt l'impression qu'à chaque fois on ne fait que gagner un peu de temps et que tôt ou tard cela passera, il suffit de voir la persévérance sur les brevets. Quand je vois certains gouvernements et certains peuples se bouger...
      Ici tout le monde se tape de tout... à force j'ai un peu envie de les voir s'enliser dans la ....
      Voilà pour dire que ca me gonfle.
      • [^] # Re: Quand?

        Posté par  . Évalué à 4.

        C'est vrai mais plus on retarde l'échéance plus les choses changent et plus les brevets et autres DRM deviennent difficiles à faire passer. C'est un travail de fourmi c'est sûr.

        En même temps les gouvernements peuvent se permettre de telles loi parce que le nombre d'utilisateurs de Linux est minime et comporte un interêt électoral négligeable (Seulont le gouvernement). Seulement qui se montre en faveur des LL ? Les écoles d'ingé (X, Mines, ENS, Central, ENST, ...) (les moins prestigieuses sont assez souvent orienté Microsoft ???), les universités, les instituts de recherche public, et tout un ensemble de boîtes basé sur les LL (Mandriva, Linagora, Bull...). En réalité cela constitue une population assez importante pouvant tirer partit du développement de Linux en concurrent de MS Windows. (Par contre la politique de FT face aux LL ????????).

        Je pense aussi qu'il est intéressant de se focaliser sur les dangers que représentent les DRM pour les logiciels libres. Et là il y a un argumentaire claire sur les avantages des LL :

        1) Indépendance face aux fournisseurs
        2) Sécurité des systèmes
        3) Création d'acteurs économiques locaux pour la création de solutions informatiques customisés. (Des vrais gens qui viennent donner des vrais explications et qui font un vrai travail de service)

        Entre autres, ...

        Et si les principaux acteurs cité plus haut se décident de se mettre d'accord sur leur vision des choses, une telle loi n'a aucune chance de passer.
        • [^] # Re: Quand?

          Posté par  . Évalué à -1.

          Des écoles d'ingé, les ENS ? Pas d'insulte, hein ! :p

          (Troll inside ;-) )
          • [^] # Re: Quand?

            Posté par  . Évalué à 1.

            voui, c'est vrai, faut voir à pas insulter les normaliens quoi...
            • [^] # Re: Quand?

              Posté par  . Évalué à 1.

              Je n'ai pas dit pour qui était l'insulte !

              C'est plus marrant comme ça, ça laisse de la marge aux trolls de tout bord pour mordre... (mais ça mord pas ! snif)

              Bon tant pis, j'arrête le HS, et je ---->[]
  • # A l'abordage ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    L'embettant dans cette histoire, c'est que l'on assiste à une sorte de troll politicien gauche-droite qui occulte une bonne partie des débats ... Comme d'habitude ...
    Mais comme dit plus haut, il s'agit d'un débat relativement technique. Combien de personnes en France comprennent de manière claire les tenants et les aboutissants de ce projet de loi ? Quid des logiciels libres, de leur intérêt, de leur utilisation, etc. pour "le commun des mortels" ?
    Pouvons nous contrer les "super-puissances" commerciales qui ont un intérêt financier énorme dans cette affaire ?
    Si oui, cela sera peut etre grace à certaines personnes motivées, passionnées, militantes et cohérentes (des particuliers, des responsables politiques ou administratifs, des députés ...).
    Donc : tous à l'abordage ? ... Chiche ! ...
  • # Les auteurs ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Il me semble que personne n'a regardé les auteurs des deux documents :

    Alain Seban : http://www.ddm.gouv.fr/article.php3?id_article=349

    Jusque là, rien à dire, si ce n'est que c'est du word (et donc que nous avons accès aux auteurs...)

    Le deuxième semble être un certain Stéphane Richard :
    http://72.14.207.104/search?q=cache:bk2qvxEPk8sJ:www.nexity.(...)

    Quelqu'un pourrait confirmer ? Si c'est le cas, c'est très très gros :)
    • [^] # Re: Les auteurs ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Où as tu vu ça ?
      Dans le premier document, j'ai bien vu Alain Saban, mais dans le second, comme auteur, j'ai D4. Et comme nom pour la dernière personne ayant enregistré, j'ai Carola Arrighi-De-Casanova.
      Je ne trouve pas S. Richard !
      • [^] # Re: Les auteurs ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Avec un "hexdump -C", ça va de 000110e0 à 00011120.
        • [^] # Re: Les auteurs ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          # strings amdt-resp-civile.doc |grep Richard
          Stephane.Richard@justice.gouv.fr


          Visiblement c'est un autre Stephane Richard ...
        • [^] # Re: Les auteurs ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Sur cette page : http://p.ulh.as/xploitsdb/NT/5817.html
          on explique
          When you use Outlook 2002 to attach a document, spreadsheet or
          presentation to an email message, Outlook sticks four items in the
          document’s File | Properties | Custom dialog box. They’re called:

          _AdHocReviewCycleID
          _AuthorEmail
          _AuthorEmailDisplayName
          _EmailSubject

          The last three entries are pretty straightforward: Outlook 2002 grabs
          your email address, your name, and the message’s subject, and sticks
          them in the document.


          dans le ".doc", on trouve

          _AuthorEmailDisplayName  ä A ¸  :         1 _ i d e n t i f i a n t 2    d #         1 _ l o g o t y p e _ i m p r e s s i o n    ü˜…Ì  logo orE ! Stephane.Richard@justice.gouv.fr


          Comme cette entrée est en dessous des modifs de Carola Arrighi-De-Casanova, cela prouve simplement que ce monsieur (ou quelqu'un avec cet email) à envoyé ce document avec outlook. On vois plus bas qu'il à été ré-envoyé par la suite.

          Se monseur n'est donc très probablement pas l'auteur. Par contre il à très probablement été consulté "en avant première" par email.

          La prochaine fois, essuyez vous les pieds avant d'entrer !
          • [^] # Re: Les auteurs ?

            Posté par  . Évalué à 3.

            Je vous ferais remarquer au passage, que le contenu de ce document, comme tout autre document, est soumis au droit d'auteur Francais.
            Il est ici propagé par un moyen d'échange de contenus illicites (à savoir un serveur web).
            Si la DADVSI devait s'appliquer, alors il faudrait que ce document soit protégé par DRM.... donc en fait tout ce qui est diffusé et écrit par quelqu'un :O
  • # Et pratiquement...

    Posté par  . Évalué à 0.

    Bon, ce projet de loi ne nous plaît pas plus que ses prédécesseurs, on déteste Vivendi Universal, d'acord. MAIS. Reste le problème de la rémunération des auteurs et de ceux qui les aident. On élimine les distributeurs, restent ceux qui produisent : comment les rémunère-t-on ?
    La redevance globale, comment la répartir ?

    Quelles sont vos idées ? Je n'ai vu aucune trace de proposition pratique répondant à ces questions.

    Est-ce qu'un système de ce type là marcherait selon vous ?
    - un "serveur" central recense les hashage de fichiers et établit la correspondance avec une table d'ayants droits,
    - à chaque téléchargement fini, le logiciel déclare volontairement quel fichier il a téléchargé (transmet son hashage). Cela n'a pas d'impact sur la facture de l'utilisateur => pas d'incitation à désactiver le système. Protocoles ouverts.
    - (Ou faut-il comptabiliser les écoutes plutôt ? )
    - on peut le coupler à un système de micro-paiement ("j'aime untel pour tel album, je lui donne 2 euros _maintenant_ et anonymement).
    - est-ce que ça pourrait servir à répartir la licence global ?
    - comment éviter les manipulations du système (fabrication de votes...) ?

    Bref : c'est bien gentil de supprimer les supports physiques, mais comment rémunère-t-on les artistes et les techniciciens ? Doit-on partir du principe que l'on achètera toujours des CD parce que le son est bien meilleur que des MP3 sur une bonne chaîne ?

    Où ces questions sont-elles discutées ?
    • [^] # Re: Et pratiquement...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Le problème de la rémunération des artiste n'est pas un problème simple. La license globale, outre ses avantages, présente pas mal d'inconvénients.

      La bonne nouvelle, c'est qu'en tant que représentants du logiciel libre, on n'est pas obligé d'apporter la solution à tous les malheurs de la planète. Ce qui compte pour nous en tant que défenseurs du logiciel libre, c'est d'arriver à faire comprendre qu'une loi comme le DADVSI a des effets secondaires insupportables en matière de liberté individuelle et de défense de la vie privée. La rémunération des artistes est une bonne chose, mais elle ne justifie certainement pas 300 000¤ d'amende et 3 ans de prison pour un malheureux qui aurait écrit un bout de code pouvant permettre des échanges illicites
      C'est donc aux artistes et à leur représentants de trouver des solutions pour faire respecter leurs droits tout en respectant les nôtres.
      • [^] # Re: Et pratiquement...

        Posté par  . Évalué à 2.

        A vrai dire si, d'après les théories économiques de la criminalité généralement accepté, les violations du code de la propriété intellectuelle devraient justifier des sanctions lourdes.

        En effet, on enseignement habituellement que la sanction doit être proportionnelle à la probabilité de détection, pour avoir une quelconque portée dissuassive.

        Or en propriété intellectuelle, la probabilité de détection est assez faible. On est des millions à télécharger sur Internet des fichiers dont la copie est couvert par la loi, et pourtant on est pas beaucoup à être poursuivi façon chasse aux sorcières par la SACEM.

        Jusqu'à maintenant ce n'était pas le cas pour des raisons morales (proportionnalité des peines, non-rivalité et non-exclusivité de l'information, blablabla). La mission des entreprises de contenus, c'est de faire basculer la valeur morale que les gens (y compris les parlementaires) attachent à la copie.

        En fait, en examinant un peu les fondations du droit de la propriété intellectuelle, ce projet loin touche à bien plus que des technicités juridiques ou électroniques. C'est aussi pour ça que le débat est aussi important et passionné.
        • [^] # Re: Et pratiquement...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          A vrai dire si, d'après les théories économiques de la criminalité généralement accepté, les violations du code de la propriété intellectuelle devraient justifier des sanctions lourdes.

          Et donc péter dans la rue devrait être puni de mort avec tortures, parce qu'on même si c'est complètement indétectable, c'est quand même nuisible?
          Non sérieusement, je ne connais pas les théories dont tu parles, mais
          il n'y a pas également un lien entre la peine et la nuisance occasionnée?

          De toutes façons on parle pas de la même chose, je parlais d'un informaticien qui mettrait à disposition du public un outil permettant (entre autres) des échanges illégaux. Et là c'est complètement détectable. Je vois toujours pas ce qui pourrait justifier des peines aussi lourdes pour un malheureux barbu philantrope. C'est aux artistes de régler leurs problèmes, pas informaticiens de payer les pots cassés!
          • [^] # Re: Et pratiquement...

            Posté par  . Évalué à 2.

            Si péter dans la rue était considéré comme un délit ou un crime, alors oui, la théorie économique de la criminalité dont je parle (et j'admets que c'en est une parmi d'autres, même si c'est sans doute la plus répandue de nos jours) préconise d'infliger des sanctions lourdes. Après la proportionnalité des peines (le "lien" que tu cherches) permet d'éviter qu'on aille jusqu'à la peine de mort. On ajoute après ça des critères moraux, éthiques ou politiques pour expliquer qu'on ne jette pas en prison les gens pour avoir cracher.

            Autant pour ton raisonnement par l'absurde.

            D'autre part, on parle exactement de la même chose. Ce que je te décris n'est pas une solution que je soutiens (bien au contraire) mais bien une motivation possible du renforcement de l'arsenal judiciaire contre les échanges illégaux. Ici, lorsqu'on parle de probabilité de détection, on parle surtout de la probabilité d'être poursuivi. Or avec le dispositif actuel, il y a une impunité évidente. Les majors ne font pas autre chose que réutiliser cette analyse économique lorsqu'elles hurlent que les dispositifs actuellement en place ne sont pas suffisamment dissuasifs.

            L'argument qu'on leur répond habituellement est que leur politique commerciale malsaine les a mis dans la situation qu'ils décrient. Les deux opinions sont des extrêmes, la solution est au milieu (comme d'habitude). Considérer tous les points de vue permet d'y arriver plus facilement. C'est justement ce qui fait défaut à nos législateurs.

            Quelques références, histoire "que tu sâches de quoi je parle" : Economie de la propriété intellectuelle par Lévêque et Ménière, et évidemment les livres de Lawrence Lessig.
    • [^] # Re: Et pratiquement...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Y aurait bien une solution assez simple à mettre en oeuvre, bien que je pense qu'elle ne plaise pas beaucoup.
      En effet ce serait revenir à un fonctionnement de l'Etat qui n'est plus très en vogue actuellement.

      Création d'un serveur central géré par l'Etat ou chaque artiste/maison de prod pourrait créer un compte et mettre à disposition les chansons/films à télécharger gratuitement et librement.
      Continuer la vente des CD sans inclure les droits d'auteurs.
      Prélever un impôt de rémunération des droits d'auteur, puis le redistribuer aux ayants droits en fonction des téléchargements/vente de disques (à calculer bien sûr).
      Bloquer éventuellement l'accès au serveur pour les pays étrangers pour ne pas rentrer en conflit avec leur législation.

      Avantages de ce système :
      - Simplicité à mettre en oeuvre.
      - Permet de donner plus de chances aux artistes pour se lancer et de gagner directement quelque chose.

      Désavantages :
      - Grandes chances de couler les grosses boîtes de prod (les artistes n'en auraient plus besoin). Je me demande si c'est un mal, au fond.
      - Les gens qui sont peu "consommateurs" de musique/films seraient désavantagés, mais ça les motiverait peut-être à "consommer" plus de culture, qui sait ?
      • [^] # Re: Et pratiquement...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je pense que la loi ne rentrera pas dans les détails techniques de manière aussi pointue que tu le fait.

        Ce que tu proposes ressemble cependant beaucoup au concept de "licence globale".
        Cette fameuse "licence globale" acceptée en première lecture par les députés (mais elle ne passera pas hein !) fonctionne comme ça :
        - ceux qui le désirent peuvent payer la licence globale
        - ils ont alors accès légalement au contenu disponible sur internet (p2p, serveur centralisé comme tu le propose, etc ...)
        - les autres continuent à fonctionner dans le système actuel
        - les revenus de cette licence sont reversés aux auteurs

        L'idée n'est pas mauvaise ... MAIS ceux qui font du lobbying à l'Assemblée ne sont pas les artistes, ce sont les majors.
    • [^] # Re: Et pratiquement...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Quelles sont vos idées ? Je n'ai vu aucune trace de proposition pratique répondant à ces questions.

      Idée simple et idiote : ils vendent sur leur site leur compositions, avec :
      - Une qualité du fichier bonne (tags, etc....)
      - Un bon format (FLAC AAC etc...)
      - Aucune restriction
      - A un prix correct (désolé, 1¤/chanson... trop cher)

      Voila : pas de perte de sous dans des DRM tout ca, légal etc...
      Le piratage? ceux qui vondront pirater auront toujours le fihciers sur le P2P, DRM ou pas... Ca change rien.
      Oups, on me dit que c'est trop simple :(
    • [^] # Re: Et pratiquement...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      J'ai un truc beaucoup plus simple et transparent :

      - Tu utilises un crawler comme ceux fait par la justice pour recenser les fichiers mis en partages, ce qui donne les chiffres.

      -Tu utilises les outils que la SACEM utilise pour controler le taux de chanson française à la télé pour identifier la chanson.

      - Tu fais le liens fichier/ayant droit

      - Tu prends les chiffres brut, tu appliques une belle fonction "log" dessus. Et le nouveau chiffre sert pour découper le gateau de la redevance.

      Tu as ainsi zéro intervention volontaire du public en ayant une bonne répartition. La fonction "log" permet de favoriser ceux qui débute.

      "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: Et pratiquement...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Solution très sympa, présente plusieurs avantages :
        - automatique
        - les sociétés d'auteurs conservent leur rôle d'identification des ayants droits et de reversement des sommes, ça devrait leur plaire...
        - les internautes ont, d'une certaine manière, la possibilité de voter : plus une oeuvre leur plait, plus ils la laissent en téléchargement. Quand un truc est nul, on l'efface.

        Failles potentielles :
        - possibilité de manipulation des chiffres par des indélicats qui téléchargeraient ou mettraient à disposition "leur" fichier, juste pour faire monter les compteurs ?
        - pollution par "fakes" : je déteste untelle, je crée des faux qui gênent la diffusion de ses oeuvres...
        - possibilité d'analyse comportementale des internautes (untel qui propose telle, telle et telle oeuvre recherche ci, recherche ça, écoute ci ou ça...). Est-ce grave, évitable ?

        Ca demanderait quelques investissements (crawler...) et un peu de réglementation, certainement.

        Ce qui ne va pas plaire aux "majors" : tout, y compris l'impossibilité de facturer "à l'écoute" (et non lors de l'acquisition).
        • [^] # Re: Et pratiquement...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          beaucoup plus simple :

          - les gens souscrivent volontairement un abonnement "musique" aurpès de leur FAI, ou une boiboite qui gèrent leurs dons,
          - les dons sont à hauteur de 1 centime par lecture d'un fichier audio
          - les lecteurs portables enregistrent le nombre de lecture de chaque fichier, puis une fois revenu à leur base transmettent les informations des ayants-droits à ces dons

          => 80% du revenu va aux artistes
          => ne contraint pas l'utilisateur, à condition bien sûr que le nombre de personnes qui souscrivent de tels services de dons soit assez élevé (juste rémunération des artistes, hein ? c'est ce qu'ils clamment non ?)
          => pas besoin de DRMs, vous possédez votre audiothèque
          => pas d'histoire de petits malins, sauf à l'enregistrement sur la base de données centralisée des ayants-droits
          => permet une rémunération simple aussi bien de la musique "libre" que de la musique "proprio" (dans le sens, les gens qui n'ont pas investi dans un référencement auprès de vendeurs de musique en ligne etc)
          => favorise la création et la diffusion
          => vous rémunérez + les artistes que vous aimez
          => remet les ex-"pirates" dans le droit chemin, tout en calmant les esprits
          => ne nécessite pas la coûteuse "lutte" contre les systèmes P2P, les coûteux procès qui ne mènent à rien...
          => n'empêche pas de continuer à vendre de beaux coffrets CD qu'on peut offrir, lire dans la voiture, que nos petits enfants pourront continuer à écouter puisque le contenu sera en "clair" (compressé, non crypté, non backdorisé)
          => les parents peuvent (ou non) souscrire un tel système de dons à leur ado... ou l'ado le faire lui-même, enfin s'il a les moyens et l'envie
          => peut même être mis en place sur les webradios !!!
          etc.

          Tout ceci parce que si la musique est vraiment (ou devrait être) un ART, sa création et distribution ne doit pas obéir aux lois strictes du COMMERCE de biens en rare quantité. L'exception de la culture, vous en avez entendu parler ?

          Bien sûr je pense que ceci ne pourrait s'appliquer qu'à la musique, puisque le coût de la création musicale tend asymptotiquement vers 0 (investissement relativement faible)... la filmographie, quant à elle, nécessite de lourds moyens, mais peut-être peut-elle s'en sortir par la pub ? Quant aux jeux vidéos, c'est un autre sujet, et les histoires de triche nécessitent peut-être juste des consoles embarquant l'informatique de confiance (et seulement dans la console !), mais c'est un autre sujet.
    • [^] # Re: Et pratiquement...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Les acteurs de théatre ne sont pas rémunérés par le système des droit d'auteurs. Peut-être plus de concert peuvent suffir à remunérer les artistes. Dans ce cas fini les artistes super riches et les majors font faillite. Mais c'est une évolution possible.

      En fait les solutions se trouveront peut-être d'elles même si on prend le temps de laisser faire les choses. La question est : la qualité de l'offre musical dimine-t-elle forcement avec la gratuité de l'offre musicale ?
      • [^] # Re: Et pratiquement...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Les acteurs de théatre ne sont pas rémunérés par le système des droit d'auteurs. Peut-être plus de concert peuvent suffir à remunérer les artistes. Dans ce cas fini les artistes super riches et les majors font faillite. Mais c'est une évolution possible.

        Pas mal de gens ont l'air de proposer qu'on supprime purement et simplement la rémunération sur la musique en elle même ( les fichiers ), et que les artistes se rémunèrent par les concerts.
        Ca peut marcher, mais à mon avis ça signifie la fin des albums bien finis en studio.
  • # oui à des DRM...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Le débat peut être certes très technique, mais n'est-il pas possible de le placer au niveau des fonctionnalités non-négociables qui découlent du simple respect des libertés. Exemple non malicieux ni extravagant (à compléter ou à corriger):

    Nous disons "oui" à des DRM qui nous permettraient de regarder des films et d'écouter de la musique achetés légalement:
    - le nombre de fois que nous le désirons,
    - sur le matériel de notre choix,
    - avec le système d'exploitation de notre choix,
    - avec les programmes d'écoute ou de visualisation de notre choix,
    - sans obligation d'achat de logiciel supplémentaire,
    - sans obligation d'installation de logiciel propriétaire, même gratuit,
    - préservant la possibilité de faire, à usage privé, autant de copies que nous le désirons et sur le support de notre choix.

    Il reste aux promoteurs des DRM de mettre en place les moyens techniques qui répondent à ces libertés fondamentales. S'ils n'existent pas, à eux de les inventer. Si cela est impossible, la liberté ne saurait être sacrifiée aux droits des auteurs.
    • [^] # Re: oui à des DRM...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Nous disons "oui" à des DRM qui nous permettraient de regarder des films et d'écouter de la musique achetés légalement:
      [...]
      - sur le matériel de notre choix,
      [...]
      - avec les programmes d'écoute ou de visualisation de notre choix,
      [...]
      - sans obligation d'installation de logiciel propriétaire, même gratuit,
      [...]
      En gros un format de DRM sans drm ?

      parce qu'un drm c'est jamais plus qu'un fichier crypter fournit avec la clée ...
      donc si on peux accéder aux deux , drm peut etre mais drm qui marche pas.

      Par contre ce qui est possible c'est le watermarking, qui permet de savoir de quel source viens une copie.

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