Arthur Accroc a écrit 2042 commentaires

  • [^] # Re: Marché du travail, licenciements abusifs et offshore en informatique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Marché du travail, licenciements abusifs et offshore en informatique. Évalué à 4.

    Les 35 h, ça n'est qu'un catalyseur.

    À partir du moment où on est en concurrence avec des gens qui travaillent pour un bol de riz, sans protection sociale, on finira tous logiquement par travailler pour un bol de riz ou par être au chômage.

    Seuls espoirs de sortie :
    - la suppression du libre-échange (donc la sortie de l'OMC) ou
    - un syndicalisme mondial fort face au marché mondial (mal parti).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Re: c'est mal l'OMC ?

    Posté par  . En réponse au journal c'est mal l'OMC ?. Évalué à 2.

    Bon, les objectifs de base de l'OMC, c'est le libre échange et la disparition des barrières douanières et des subventions, notamment agricoles.

    Passons sur les mesures plus polémiques et réfléchissons juste à l'effet de ses principes de base.

    Supposons que tu possèdes une plantation dans un pays en voie de développement. Tu peux soit cultiver des "produits exotiques" pour les occidentaux (les trucs qui ne poussent pas sous nos latitudes), soit faire des cultures vivrières pour tes compatriotes qui crèvent de faim et qui n'ont pas un rond, et sans incitation ni soutien de l'état puisque celui-ci n'a pas le droit d'intervenir.
    Qu'est-ce que tu fais ?

    Cela dit, tout le monde ne trouve pas forcément ça "mal" : les gens de l'OMC et ceux qui veulent l'imposer sont justement ceux qui trouvent ça "bien"...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Re: @RT Flash parle de Logiciel libre, TCPA, et Palladium

    Posté par  . En réponse à la dépêche @RT Flash parle de Logiciel libre, TCPA, et Palladium. Évalué à 5.

    le message commence donc à passer auprès de ceux qui nous dirigent (NdM : et qu'on a élus).

    Quelqu'un sait-il si le sénateur Trégouët est de la majorité ou de l'opposition ?
    Parce que s'il n'est pas de la majorité, autant dire que son opinion, aussi valable soit-elle, n'aura que très peu de poids...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] #

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pilote de clavier canadien normalisé en beta test. Évalué à 1.

    dont au moins un mot avec oë

    Oui, mais il n'est sûrement pas collé dans ce cas.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Forme du clavier

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pilote de clavier canadien normalisé en beta test. Évalué à 2.

    Et pourquoi continuer de fabriquer des claviers avec les touches en quinconce, alors que cette aberration ergonomique n'avait comme justification que le passage des pattes métalliques horizontales sur lesquelles étaient fixées les touches, sur les vieilles machines à écrire mécaniques ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Détail...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Compte-rendu de la conférence sur la directive sur la brevetabilité du logiciel des 7 et 8 mai 2003 au parlement européen à Bruxelles. Évalué à 1.

    Ceci dit, au final, le gouvernement et le parti se sont exprimés contre

    Oui, c'est bien, mais il y a quand même une petite limitation : c'est plus ceux-là qui gouvernent...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Mainteneur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dernière (longue) ligne droite pour Linux 2.6. Évalué à 4.

    Et le futur mainteneur ? Toujours Marcelo ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Re: De Windows à Linux : Prélude

    Posté par  . En réponse au journal De Windows à Linux : Prélude. Évalué à 2.

    Ils utilisent des ordinateurs d'avant-guerre (entre 32 à 98 Mo de RAM, Celeron 450Mhz ou K6 de même fréquence) avec Windows98 et 2000.

    J'ai a mon boulot comme chez moi des bécanes pas plus puissantes, voire moins (P2 350 MHz et Celeron 300A), mais avec carrément plus de mémoire et la majorité des applications courantes (de xterm jusqu'à Mozilla et OpenOffice, moins Galeon, qui a un temps de réaction trop important) sont tout-à-fait utilisables.

    128 Mo doivent suffire pour utiliser dans de bonnes conditions une grosse appli (Mozilla, OpenOffice, par exemple), mais pour en utiliser plusieurs en même temps, mieux vaut viser 256 Mo...

    Je n'irais pas charger inutilement des machines comme ça avec Windows 2000, KDE ou Gnome, là où Windows 98 (ou NT 4 pour un peu de sécurité), IceWM ou fvwm (mieux à condition de configurer longtemps) rendent un service suffisant en laissant beaucoup plus de ressources aux applications.

    Ils vont peut-être acheter un peu de RAM (arrgg j'ai essayé d'installer une barrette de 128Mo de RAM en 133 , mais elle ne fonctionnait pas)

    Les barrettes mémoire sans marque actuelles sont souvent bien pourries et réussissent même à ne pas fonctionner sur des machines récentes prévues pour leur type (il y a par exemple des barrettes qui ne marchent que sur des chipset Via et pas des chipsets Intel)...
    Cela dit, je suis arrivé à trouver des 256 Mo PC133 fonctionnant sur les machines en question et d'autres de la même époque, mais avec difficulté et au compte goutte.

    Ça doit être beaucoup plus facile en demandant spécifiquement des barrettes PC100, puisque si elles ne marchent pas sur les machines de l'époque, on ne voit pas bien sur quoi elles pourraient marcher...

    Sinon, il faut faire attention au nombre de composants (la capacité des composants supportés par les machines de l'époque étant moindre que pour les machines récentes), c'est-à-dire 8 pour une 128 Mo et 16 pour une 256 Mo. Et encore, à moins de prendre de la mémoire de marque, tu risques de tomber plus souvent sur des barrettes avec des composants plus gros montés en parallèle (ça permet de recycler les rebuts : on les mets par deux en espérant que pour chaque adresse, il y en aura bien un des deux qui va marcher et on vend comme ça de la mémoire qui aurait dû aller à la poubelle)...
    Pas dit non plus que certaines barettes avec des composants de la bonne taille ne posent pas de problèmes à cause de leur partie "contrôleur".

    Autant dire que de la PC100, tu mettras un peu de temps à la trouver, mais de la PC133, tu mettras bien autant de temps à en trouver avec le bon nombre de composants, et en plus tu devras en passer beaucoup plus à les tester et à retourner les échanger (expérience vécue), à moins de prendre des barrettes de marques garanties compatibles avec toutes les machines (il y en a, c'est dur à trouver aussi, et c'est plus cher).

    La vérification des barrettes mémoires sans marque avec un bon logiciel de test, comme memtest86, n'est pas forcément superflue...

    (oui, nous avons des données sensibles)

    Surtout que les ONG font partie des cibles privilégiées des services d'espionnage...

    Voila, s'ils arrivent à installer et faire fonctionner GPG, ce sera positif... et ils 'attaqueront alors probablement à d'autre applications (Outlook, Word, etc)

    Je me demande si ce n'est pas plus coûteux en temps d'informaticien (qu'ils n'ont pas vraiment d'après ce que tu dis) de faire une transition progressive.
    Pourquoi ne pas leur faire essayer Linux avec IceWM, Mozilla pour le mail et le web et OpenOfice (plus, éventuellement, un gestionnaire de fichier léger comme ROX-Filer), voir ce qu'ils en pensent (et, si besoin, ajuster en fonction) ?
    Sans augmenter la mémoire, peut-être vaut-il mieux Galeon que Mozilla, Galeon étant moins gourmand en mémoire.

    Note : ça nécessiterait de la configuration "à la main" (notamment pour les menus et icônes d'IceWM et les associations de fichiers de ROX-Filer), mais après tout, il suffirait de la faire une fois et de recopier ensuite.
    Note 2 : la version d'IceWM de la Debian Woody semble boguée au niveau du placement des fenêtres (ou alors c'est mon thème fait main qui l'induit en erreur, mais ça ne le fait pas avec les autres versions que j'ai utilisées).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: SCO-Caldera attaque RedHat et SuSe

    Posté par  . En réponse à la dépêche SCO-Caldera attaque RedHat et SuSe. Évalué à 10.

    Ce que SCO dit, c'est que du code lui appartenant a atteri dans Suse et Redhat sans son autorisation

    Bon eh bien, puisque de toute façon les sources des noyaux Suse et Redhat sont publics, qu'attendent-ils pour nous montrer quel est le code qui leur appartient ?

    Allez, faut pas être timides !

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Une interrogation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Polices Vera de Bitstream, version 1.10. Évalué à 10.

    Sérif, il y a des petites barres aux extrémités des lettres. Exemples : les polices times et courier .
    Sans sérif, il n'y en a pas. Exemple : helvetica.

    Chasse fixe, c'est que chaque caractère prend la même largeur (éventuellement avec du blanc sur les côtés), aussi bien le i que le W. C'est le cas de la police courier et pas celui des polices times et helvetica.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Contre la copie illicite, il faut être beaucoup plus radical !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lutter contre la copie informatique favoriserait la croissance. Évalué à 2.

    Il faut interdire totalement la copie des logiciels propriétaires.
    Y compris par les éditeurs eux-mêmes.
    Comme ça, en ne diffusant plus leurs logiciels, ils ne courront plus aucun risque de piratage. Et puis le contrôle sera bien plus facile à assurer par les pouvoirs publics que si on autorise la diffusion en masse de copies soi-disant légales.

    De même pour l'industrie du disque, il faut leur interdire aussi la diffusion sous forme de support numérique ou pas (risque de copie) et encore plus la diffusion radio ou télé (carrément une incitation à la copie).

    Ainsi, nous pourrons enfin vivre tous heureux dans le meilleur des mondes, sans la moindre copie illégale...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Oui, mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 2.

    Je sais bien, mais en pratique faire des dtors qui ne sont pas appelés de manière deterministe n'est pas toujours simple.

    Pas forcément, en effet.
    La question est déjà de savoir, dans le cas où un objet A dépend d'un objet B, si le GC assure bien que A soit détruit avant B, sinon l'ajout de destructeurs au langage ne marchera pas fort...

    File.open("foobar.txt") { |filehandle|
    ...
    }


    C'est un cas plus simple que celui auquel je pensais. Je précise ma pensée avec un exemple plus pratique (que je vais tenter de faire ressembler à du Ruby, bien que je n'aie plus trop ça en tête) :

    # Le constructeur me charge le fichier alias en mémoire,
    alias = AliasFile.new("/etc/aliases")

    # je travaille dessus en mémoire...
    alias.add("visiteurs", "toto")
    alias.add("employes", "toto")
    ...

    # et après, je m'attends à ce qu'un destructeur se charge d'enregistrer les modifications tout seul à la fin.

    Bon, il y a peut-être une façon de faire plus Ruby qui ne nécessite pas de destructeur (définir une fonction équivalente à File.open sur ma classe ? enfin utiliser une fonction de ce genre avec une closure n'est pas tellement moins contraignant qu'un appel explicite à une méthode finalize...), mais ça, c'est ma façon de concevoir le truc. Et, pour reprendre les expressions de Matz dans son interview, s'il faut que je contourne ma façon de penser objet habituelle, c'est un stress et ça m'empêche d'"enjoy programming" avec Ruby, donc ça me donne plutôt envie de regarder un peu Python...

    Cela dit, c'est plutôt par hobby que j'essaie de me trouver un langage sympa.
    Pour mon boulot (sysadmin), je m'en tiens au choix de raison, Perl :
    - plus répandu;
    - pratiquement la garantie de trouver tous les modules dont je pourrais avoir besoin pour mon boulot;
    - peut remplacer un script shell en un peu plus lourd, du sed et de l'awk en à peine plus lourd, mais avec la puissance d'un langage de programmation "sous le pied";
    - supporte les destructeurs ;-) (enfin il faudra voir ce que ça donne avec la version 6, qui devrait utiliser un GC...).
    Au chapitre des inconvénients, il y a la syntaxe "top space" et la POO lourdingue, mais bon, j'ai déjà fait l'effort de m'y habituer...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Oui, mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 3.

    C'est vrai, un langage de script où il faudrait soit-même gerer ses ressources, ça manque :-).

    Ce n'est pas complètement lié à la présence ou non de destructeurs, même si certains modèles de gestion mémoire se prêtent mieux au support des destructeurs qu'un garbage collector.
    Le destructeur est une méthode qui est appelée lors de la désallocation de l'objet, ça n'implique pas qu'on ait à la provoquer soi-même. C'est même plus intéressant lorsqu'on a pas systématiquement à la provoquer explicitement, parce que si on en est là, il suffit juste d'appeler une méthode "finallize" avant l'appel à la désallocation, voire essayer de mettre la désallocation à la fin de cette méthode.

    L'utilité des destructeurs, par exemple, c'est que si on définit une classe pour par exemple manipuler en mémoire un fichier d'état ou de préférences (c'est tout ce qui me vient comme exemple assez général tout-de-suite), le constructeur le charge, on le manipule avec les méthodes qu'on a définies, et le destructeur se charge de l'enregistrer quand on a fini.

    En C++, quand on défini un objet directement (sans pointeur), il est détruit à la sortie du scope courant. Sinon, il est vrai, si on a géré l'allocation avec new, il faut gérer soi-même la destruction avec delete, mais c'est inhérent à la gestion mémoire du C++, pas au support des destructeurs.

    Perl (mais il question que ça change pour la version 6) et Python, procèdent par comptage de références, c'est-à-dire que lorsqu'un objet n'est plus référencé, il est détruit. Le défaut est que ça alourdit les objets et que ça ne marche pas trop (c'est-à-dire pas du tout en l'absence de mécanisme supplémentaire) en cas de références cycliques, mais dans le cas général, ça garantit l'appel optimal des destructeurs.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Oui, mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 4.

    Lorsque qu'un objet est libéré grace qu GC,

    C'est-à-dire habituellement à la fin du programme, ou tout du moins assez rarement si le programme tourne assez longtemps... Eh oui, les GC ont des avantages, mais là on touche à leur principal inconvénient. Non pas que je n'aie pas confiance sur le fait qu'ils se lancent avant que la consommation mémoire devienne génante, mais pour l'appel des destructeurs, ce n'est pas génial... C'est d'ailleurs il me semble la raison qu'invoque Matz pour ne pas en avoir implémenté.

    une méthode peut être appelé (pour fermer des sockets, des fichiers, ce genre de trucs) ceci grace à define_finalizer().

    Je connais. C'est peut-être plus approprié pour certains cas particuliers, mais dans le cas général, ça ne vaut pas un vrai destructeur défini au niveau de la classe.
    J'avais pensé à étendre la classe de base appropriée (pour ceux qui ne connaissent pas, Ruby permet d'étendre des classes de manière très souple, en dehors de leur module) pour que son contructeur fasse automatiquement un appel à cette fonction si l'on a défini une méthode finalize au niveau de la classe, mais define_finalizer m'a causé quelques soucis et comme je n'avais pas vraiment l'utilité de Ruby...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Oui, mais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 3.

    Pour avoir essayé Ruby, j'ai été impressionné par la propreté de son modèle objet et les concepts avancés et par ailleurs bien pratiques intégrés au langage.

    Cela dit, j'ai deux reproches à lui faire :
    - Il n'y pas de destructeurs ! Et un langage objet sans destructeurs, pour moi, c'est un peu comme une voiture sans marche arrière : quelles que soient ses autres qualités, c'est bien génant...
    - La forme des structures de contrôle de type while... end est certainement celle qui garantit la vérification la plus difficile qu'on a bien refermé toutes les boucles là où on le pense. Avec Python, qui prend en compte directement l'indentation, c'est clair tout de suite et avec des blocs entre accolades, comme c'est le cas pour Perl ou pour le C et C++, le premier éditeur un peu correct venu mettra en évidence les accolades correspondantes quand on passera dessus, sans même avoir besoin d'un mode spécifique au langage qu'on utilise.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # NFS et ext3...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Détails sur la sortie du 2.4.21. Évalué à 1.

    J'ai un serveur NFS avec le dernier noyau pour debian woody, qui est un 2.4.18, il marche très bien. J'en ai aussi un autre, avec un noyau 2.4.18 aussi, qui n'a que des clients Linux, par ailleurs en plus grand nombre, et qui marche très bien. Tout est dans l'interaction avec des clients Sun... Enfin on n'est pas encore retombé au niveau du serveur NFS qui accompagnait le noyau 2.0 : l'utilisation de clients Sun finissait par causer la corruption de fichiers, y compris s'ils n'étaient accédés qu'en lecture ! Cela dit, avec ou sans bug dans le NFS, quand les Sun que j'ai au boulot seront enfin morts de vieillesse (ils prennent leur temps, les charognes), ça me fera des soucis en moins. J'ai un autre poste qui fonctionne avec un 2.4.19 sans aucun problème avec ext3 (ce bug, reproductible facilement ?) Je ne sais pas. En fait, au moment où je m'apprêtais à installer le 2.4.20 sur les serveurs, est sortie la news concernant le bug de ext3fs introduit dans cette version. Un des commentaires faisait référence à un autre bug répertorié pour le 2.4.19 et pas corrigé avant la sortie du 2.4.20. Je ne connais pas trop les détails, je me suis juste dit qu'il serait peut-être aussi prudent d'attendre le 2.4.21 avant de voir à changer mon 2.4.18... Cela dit, pour ce qui est d'arriver à prendre en défaut la journalisation avec le 2.4.19, je ne sais pas si ça a un lien avec le bug sus-cité, mais il suffit de lâcher des étudiants sur les machines (j'ai des postes clients en 2.4.19) et il finissent par arriver à péter complètement un système de fichiers... Le "stress", et donc le risque, est moins important pour le serveur, mais les données sont plus critiques aussi, donc dans le doute, ça n'encourage pas à changer de noyau. Ceci étant précisé, il ne me semble pas que ce Marcello puisse être jugé responsable des bugs. Non bien sûr, mais c'est peut-être bien grâce à Alan Cox s'il passait moins de bugs critiques avant...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Qualité des noyau actuels...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Détails sur la sortie du 2.4.21. Évalué à 10.

    Mais bon, depuis qu'il s'occupe des 2.4.x, y'a pas à dire, c'est du travail de qualité !

    Et tu les utilises en production, les noyaux de Marcello ?

    En tout cas, sûrement pas pour un serveur NFS en environnement hétérogène...

    Depuis le 2.2.0 (et en passant par maintes versions du 2.2, le 2.4.3 et le 2.4.8), j'ai un serveur NFS sous Linux qui sert des clients Linux, mais aussi quelques Sun et cela s'est avéré parfaitement stable... jusqu'aux versions de Marcello.
    Avec le 2.4.18, les Suns arrivent à générer sur le serveur des erreurs bloquant l'accès par NFS aux fichiers les plus utilisés jusqu'au reboot (ça génère des messages du style : "kernel: nfsd Security: etc/cshrc bad export."), même en limitant le serveur au mode NFS v2, considéré comme stable depuis bien longtemps.

    J'ai renoncé à essayer le 2.4.19, qui introduit un bug important dans l'ext3fs, et le 2.4.20, qui, non content de ne pas le corriger, en ajoute un autre. Il est vrai que l'ext3 est considéré comme expérimental, mais c'est une question de choix : soit décide de considérer comme stable une fonctionnalité cruciale qui fonctionne parfaitement en production depuis plusieurs versions, ou tout du moins d'essayer d'assurer au mieux le maintien de sa stabilité non officielle, soit on décide de changer massivement le support de l'IDE dans une sous-version avancée d'une version stable du noyau...

    Si comme il le semble, Marcello ne décale pas le numéro de la future 2.4.21 pour intercaler une version du 2.4.20 patchée contre la faille de sécuritée actuelle, ça s'inscrit parfaitement dans la même logique.

    Je ne dis pas que Marcello soit mauvais. Certainement peu de personnes au monde seraient capables de faire son boulot (et je suis loin d'en faire partie).
    Je ne dis pas non plus que je ne suis pas satisfait de son travail : après tout, pour ce qu'il me coûte, je n'ai pas de raison de lui en vouloir, même s'il ne me convient pas. Qui plus est, il me convient tout-à-fait pour ma machine perso.
    Je ne dis même pas que Marcello n'est pas à la hauteur d'Alan Cox.
    Je dis juste que son sens des priorités fait que Linux, sous la forme de son noyau officiel, n'est plus un système de production mais est redevenu un système de hobby. Et qu'il faut maintenant compter sur les distributions pour founir des noyaux de qualité production, alors que jusque là on craignait plutôt que les nombreux patches plus ou moins gadget qu'elles ajoutaient au noyau ne mettent en péril sa stabilité.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # FSF France

    Posté par  . En réponse au journal envoyer des sioux .... Évalué à 2.

    http://fsffrance.org/donations/donations.fr.html(...)

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Faille de sécurité importante dans Sendmail

    Posté par  . En réponse à la dépêche Faille de sécurité importante dans Sendmail. Évalué à 5.

    Bon ben puisqu'on nage dedans, une serie de petite questions amusantes :

    Pas sûr que le commun des mortels ait besoin de trucs aussi pointus, et ça doit limiter d'autant les gens qui savent faire, quel que soit le serveur mail utilisé...

    - Peut-on avec Postfix faire du controle / strip de header a la volee pour le relaying transparent de mails internes vers l'exterieur.

    Certainement, au pire en faisant tourner deux smtpd, éventuellement sur la même machine (c'est prévu, c'est notamment une solution pour intercaler un anti-virus), le point délicat étant de ne transformer les headers que pour les mails qui sortent, si c'est ce que tu cherches.

    Pour le problème classique d'adresses sur un serveur externe avec le nom de domaine du FAI ou avec un nom de domaine partagé par plusieurs sites, j'en étais arrivé à la conclusion que le plus simple, aussi bien pour l'utilisation que pour la configuration du serveur, était d'utiliser en interne les adresses externes et de délivrer directement les mails à ces adresses en interne, sans les laisser sortir, plutôt que d'utiliser des adresses internes spécifiques et de les remapper dans les mails qui sortent.
    Sous Postfix, il suffit de les déclarer dans une table "virtual" avec les noms d'utilisateurs locaux correspondants, et ça n'empêche pas de laisser sortir les autres adresses du même domaine (il suffit d'omettre la ligne avec un joker qu'on ajoute typiquement pour attraper tous les mails destinés à ce domaine).

    - Est ce qu'il est facile de configurer Postfix pour faire du load balancing ?

    Pas la moindre idée, mais du fait de ses performances, le nombre de sites qui auront besoin de faire du load balancing seront encore plus réduits qu'avec sendmail.
    Pour info, Free utilise Postfix, au moins en frontend. Certaines traces donnent à penser qu'ils utilisent Qmail sur des serveurs internes. Mais apparemment pas sendmail...

    Quant aux autres questions, faute d'avoir eu de tels besoins, je n'en ai pas la moindre idée...
    Globalement, ce sont des besoins que je rangerais dans la catégorie des "trucs très particuliers" mentionnée par houplaboom.

    Pour mes besoins, d'une complexité moindre, (par exemple, servir plusieurs domaines avec un masquerading correct), Postfix suffit largement et est bien plus simple à configurer que sendmail (je l'utilisais avant).

    Pour des besoins très pointus, c'est sûr que si tu maîtrises parfaitement la configuration de sendmail (je parle bien sûr du format de base, pas des macros et encore moins d'un frontend graphique), le choix paraît clair.
    Pour ma part, si j'ai un jour un besoin non satisfait par Postfix, je pense que j'aurais aussi vite fait de coder le bout qui manque en C que de le faire dans le format infâme du fichier de configuration de sendmail...

    Send mail est un outil d'une flexibilite hallucinante.

    C'est le mot : la dernière fois (dans tous les sens du terme) où j'ai essayé de configurer pour Sendmail un truc non supporté par les macros, j'en suis ressorti halluciné, pire que le jour où j'avais modifié le calcul des marges d'a2ps, codé directement en Postscript... ;-)

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Argument biaisé

    Posté par  . En réponse à la dépêche "Faut-il breveter les logiciels". Évalué à 8.

    Ainsi, même si les réponses dans cette catégorie ont été beaucoup moins nombreuses que celles en faveur de l'approche "libre", il semble évident que le poids économique mesuré par le nombre d'emplois concernés et l'importance des investissements nécessaires [...]

    Superbe argument ! À quand le poids du bulletin de vote proportionnel au poids économique ?
    Ah non, c'est vrai, pas besoin : il suffit de faire les lois qui donnent tous les droits aux grosses sociétés et les enlèvent aux citoyens. D'ailleurs, c'est déjà commencé.

    En tout cas, cette "consultation" illustre très bien la citation de Coluche : La dictature, c'est "ferme ta gueule". La démocratie, c'est "cause toujours".

    On dirait que ceux qui ont rédigé cette directive ignorent volontairement le fait que "l'industrie" du LL est très jeune et que forcément elle représente très peu de monde comparativement aux éditeurs "traditionnels".

    N'oublions pas aussi que les grosses sociétés informatiques vivent aux dépends, entre autres, des PME, qui représentent beaucoup plus d'emplois, et les offices des brevets et avocats spécialisés en propriété appropriation intellectuelle, aux crochets de toute l'économie.
    Faut-il vraiment favoriser le parasitage de l'économie sous prétexte que ça crée des emplois visibles (alors que les emplois perdus ne le sont pas) ?
    Si oui, j'ai une suggestion pour le parlement européen : que les états européens me versent un centime par habitant, je m'engage à en utiliser 95% pour créer des emplois; donc, comme les brevets logiciels, ce sera très positif pour l'économie. ;-)

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Performances

    Posté par  . En réponse à la dépêche C'est la guerre des suites !. Évalué à 1.

    On t'a dit milieu de gamme ;p Je peux te dire, que sur mon Pentium II à 300MHz, OO.org a un peu de mal à tourner ...

    Combien as-tu de mémoire ? Je le trouve tout-à-fait utilisable sur mon bon vieux Celeron 300... avec 192 Mo de RAM.
    Tu vois ce qui te reste à faire... ;-)

    Note : méfiance avec les barrettes 256 Mo actuelles, celles avec des composants sur une seule face ne sont reconnues que comme des 128 Mo par les chipsets un peu anciens et certaines avec des composants sur les deux faces posent quand même le même probleme...
    Pour les 128, je n'en ai pas essayé de récentes, mais s'il y en a avec moins de 8 chips mémoires, mieux vaut les éviter aussi...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Nommage SCSI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Soutenir Apple, c'est soutenir Linux.... Évalué à 2.

    Ca fait 7 ans que j'utilise Linux et j'en ai de plus en plus marre d'avoir des merdes (genre le nommage des devices SCSI qd on eteint le graveur,

    Si ton problème est que les devices se décalent, ça vaut peut-être le coup de passer à devfs, il règle ce problème, pourvu qu'on utilise directement le périphérique devfs (quelque chose comme /dev/scsi/host0/???1/lun0/... ; de mémoire, je n'ai rien de SCSI sous la main) dans le fstab et pas les liens portant les anciens noms de devices.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Quelle importance ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de la Debian GNU/Linux 3.0 « Woody ». Évalué à 1.

    Bah, de toute façon, dans peu de temps, on aura plus la possibilité d'utiliser Linux (brevets et terrorisme judiciaire ou hardware "sécurisé"), on pourra se plaindre nulle part (fermeture judiciaire des espaces de libre expression) et si on y arrive quand même, on sera fiché comme dangereux activiste, alors quelle importance une distribution ou une autre, quand on peut la choisir librement ?

    Et pourtant déjà plus de 100 commentaires sur ce sujet (dont néanmoins des posts constructifs par exemple sur "comment utiliser apt"...) et 3 seulement sur le dernier acte de terrorisme judiciaire...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Question de base

    Posté par  . En réponse à la dépêche Rachetons Blender. Évalué à 10.

    Et s'ils n'atteignent pas les 100 k€, ou pas assez vite et que la transaction tombe à l'eau, que deviennent les sous ???

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Mandrake club

    Posté par  . En réponse à la dépêche StarOffice 6.0 est dispo.. Évalué à 1.

    "Finalement on se dirige vers un bon service commerciale ou les premiers niveaux n'ont droit a pas grand chose."

    Sun ne leur fait pas cadeau de StarOffice non plus :
    "With StarOffice 6.0, Sun has enacted a new licensing policy that charges
    money for the office suite. [...] The agreement requires us to record each StarOffice download so that each
    download will count in the OEM agreement that we signed."


    Il offrent déjà leurs développements propres à la communauté sous licence GPL. Pour les logiciels commerciaux qu'ils doivent payer à l'éditeur, il ne faut pas trop rêver qu'ils nous en fassent cadeau pour rien ou pas grand chose s'ils utilisent déjà ce pas grand chose pour financer leur propre boulot...

    Néanmoins, je serais curieux de connaître au moins l'ordre de grandeur de ce que leur fait payer Sun...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone