Thomas Debesse a écrit 3581 commentaires

  • # J’aime bien cette image

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 10.

    J’aime bien cette image (rien à voir avec Martial) :

    Lucy vs Bernard Arnault

    Citation :

    Au total, alors qu'il n'a fallu que 70 ans au milliardaire français pour accumuler ses richesses, il faudrait 10,3 millions d'années à une Lucy smicarde pour en faire autant.—Marianne, 2019.

    Et ce sont 10.3 millions d’années sans manger, sans se loger, sans se vêtir, sans se soigner, etc.

    Et ce ne sont « que » les 67 milliards d’euros de Bernard Arnault de 2019 comparé au 185 milliards de dollars de Jeff Bezos d’aujourd’hui… petit joueur !

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  • [^] # Re: Mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal "Use plaintext email" ? Vraiment ?. Évalué à 5. Dernière modification le 27 août 2022 à 19:00.

    Si je t'envoie un message pour te demander quelque chose, c'est généralement parce que je te considère comme plus compétent que moi sur le sujet

    Dans ce cas il convient d’exprimer l’intention clairement. Comme dans l’exemple déjà proposé : « Tu peux me faire une synthèse ? ».

    La même question peut d’ailleurs être posée en ces termes exacts même s’il n’est pas question d’être plus ou moins compétent, simplement par répartition de charge/répartition de tâche/délégation/spécialisation/autres motifs relevant de l’organisation du travail et de l’effort social.

    Défendre le « peux-tu regarder ? » contre le « tu peux me faire une synthèse » (ou autre besoin/intention explicite) c’est défendre un ordre social qui exige que l’autre doive connaître les intentions sans les exprimer, ce qui à un certain niveau peut même relever d’une forme d’abus : 1. l’exigence peut-être démesurément élevée, 2. l’investissement pour y satisfaire (ou s’en approcher) peut être démesurément élevé.

    Évidement on est en droit d’exiger une connaissance commune et une culture partagée jusqu’à un certain niveau (exiger que rien ne soit implicite serait une autre forme de violence) mais les transfert de mail en mode sans intention explicite où l’on ne sait pas si ça demande une synthèse, un commentaire, ou même une mise en œuvre, c’est quand même un exemple classique de dysfonctionnement de communication.

    La bonne recette du boulot pourri : 1. Intention non explicite, 2. Insatisfaction, 3. « comment ça c’est pas évident, mais ça devrait être évident, en fait c’est ça ton problème !!!! ». :D

    Ça se désamorce généralement bien en proposant une question façon « c’est bien ça que tu me demandes ? ». Au pire, le « mais ça devrait être évident » arrive à ce moment-là avec moins de violence, plutôt que d’avoir sur le dos les conséquences de l’incompréhension. Et puis si l’autre ne répond pas à la question, la responsabilité de son insatisfaction lui revient objectivement. :D

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  • [^] # Re: Aux confins de l'absurdité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Apache OpenOffice 4.1.13. Évalué à 10. Dernière modification le 22 août 2022 à 18:38.

    Je n'utilise ni AOO, ni LibO, mais vous semblez tous en vouloir au projet parce qu'Oracle fut derrière il y a 10 ans.

    J’en ai rien à faire qu’Oracle fut derrière il y a 10 ans, mais ces dernières années j’ai vu des gens conseiller OpenOffice sans savoir que LibreOffice existait, ils conseillaient donc un produit sacrément en retard. J’ai aussi vu des reconditionneurs de PC préinstaller OpenOffice alors qu’ils auraient pu installer LibreOffice, probablement à cause de cette même inertie. Là encore c’est l’utilisateur qui se retrouve avec un produit sacrément en retard.

    Et ça c’est vraiment problématique parce que LibreOffice est bien plus compatible avec Microsoft Office, donc il y a moins de chance que 1. des gens reviennent à Microsoft Office (ou le pirate) par déception, ou 2. pensent qu’OpenOffice c’est pourri (peut-être à raison ?) mais sans même connaître l’alternative LibreOffice ni avoir essayé.

    Et puis, si OpenOffice est si en retard, est-il pleinement compatible avec LibreOffice ? Pourquoi laisser prendre ce risque par ignorance et devoir gérer les problèmes et insatisfactions éventuelles si on peut conseiller LibreOffice à la place ?

    Pour collaborer avec des gens je ne vois aucune raison qu’une seule personne parmi les collaborateurs utilise OpenOffice.

    Je peux imaginer que des entreprises ont intérêt dans OpenOffice pour des raisons de licence, mais je ne vois aucun intérêt pour la collaboration et l’échange de document. Si LibreOffice n’était pas aussi facile d’accès pour l’utilisateur la question pourrait se poser, mais les deux sont libre et gratuit, et l’un est une version obsolète de l’autre.

    À propos de « il y a 10 ans » et autres durées. OpenOffice était déjà obsolète bien avant l’apparition de LibreOffice et n’était déjà pas l’OpenOffice préinstallé ou distribué dans les distributions Linux.

    L’OpenOffice préinstallé ou distribué dans les distributions Linux était Go-oo, mais ce nom n’est pas connu parce que c’était surtout un nom de code (un nom de branche ?) et que le logiciel était nommé OpenOffice, il était simplement compilé avec les patchs Go-oo.

    La prise en charge des formats Office Open XML de Microsoft (.docx, etc.) c’était pas dans OpenOffice que c’était développé, c’était dans GO-Office. Les versions officielles d’OpenOffice (comme celle alors utilisée généralement sous Windows) était très en retard sur la compatibilité des formats comparé aux OpenOffice (en fait GO-Office) distribué sous Linux. Quand t’installais Ubuntu t’avais Go-oo, pareil pour Debian, SUSE et les autres.

    Cette distinction entre OpenOffice et GOo-oo date de l’époque de Sun (bien avant Oracle) parce que déjà les conditions de collaboration avec Sun étaient compliquées. C’est à dire que quand Oracle a racheté Sun, Oracle n’a pas racheté Go-oo mais un produit déjà en retard, et les développeurs de Go-oo ne pouvaient pas être rachetés en rachetant Sun. Après qu’Oracle a racheté Sun des développeurs OpenOffice de chez Sun sont partis et Oracle a viré les autres. Mais Go-oo existait déjà des années avant qu’Oracle ne rachète Sun, la force d’innovation et une bonne partie de la force de travail n’était déjà plus chez Sun (ou ne l’avait jamais été). Quand Oracle a racheté Sun, OpenOffice était déjà en retard de plusieurs années.

    L’usage du nom LibreOffice (l’usage d’un nouveau nom étant désormais requis pour des raisons légal) n’a fait qu’expliciter une réalité qui précède de plusieurs années le rachat de Sun (et d’OpenOffice) par Oracle.

    Les informations sur Go-oo seraient aujourd’hui difficiles à trouver si Wikipédia n’avait pas conservé les informations à ce sujet Go-oo (aparté: ce n’est pas vrai de tous les projets, il y a beaucoup de deletionnistes qui suppriment des informations précieuses à tour de bras).

    Citation :

    Go-oo (also Go-Open Office; previously called ooo-build) is a discontinued free office suite which started as a set of patches for OpenOffice.org, then later became an independent fork of OpenOffice.org with a number of enhancements, sponsored by Novell.
    ooo-build was started in 2003. The go-oo.org domain name was being used by 2005. The first separate release of Go-oo was 2.3.0, in October 2007. Go-oo was discontinued in favour of LibreOffice in September 2010.

    The ooo-build patchset was started at Ximian in 2003, before that company was bought by Novell. This was originally because Sun was slow to accept outside patches to OpenOffice.org, even from corporate partners. Most Linux distributions used ooo-build rather than OpenOffice.org upstream code directly.

    Since the end of 2007, various Linux distributions, including SUSE in its various forms, Debian and Ubuntu, had cooperated in maintaining Go-oo as a large set of patches to the upstream OpenOffice.org that, for various technical or bureaucratic reasons, had not been accepted (or, in some cases, even submitted) upstream.

    Michael Meeks, from Novell (who also worked on OpenOffice.org and GNOME), said that the differentiation was done because Sun Microsystems wanted to preserve the right to sell the code on a proprietary basis, as they did for IBM Lotus Symphony. Sun was accused of not accepting contributions from the community. Go-oo encouraged outside contributions, with rules similar to those later adopted for LibreOffice.

    In September 2010, The Document Foundation announced LibreOffice as a fully separate fork of OpenOffice.org. Go-oo was deprecated in favour of LibreOffice and Go-oo changes were incorporated into LibreOffice. LibreOffice and Collabora Online are current descendants of Go-oo.

    Go-office était plus rapide, prenait en charge l’écriture de fichiers OOXML (docx, xmlx, etc.), quand OpenOffice ne pouvait que les lire, prenait en charge le SVG, savait utiliser GStreamer pour les contenus multimédia, etc.

    À propos de “Sun Microsystems wanted to preserve the right to sell the code on a proprietary basis, as they did for IBM Lotus Symphony.” certains diront que c’est ce même genre de motivation qui est la seule raison d’existence d’OpenOffice : ce pourquoi OpenOffice a été maintenu sous perfusion jusqu’à ce qu’Oracle le refile à la fondation Apache.

    L’aventure Go-oo a commencé en 2003, trois ans seulement après que Sun ait libéré StarOffice en OpenOffice. Donc d’une certaine manière, l’aventure LibreOffice a commencé en 2003, mais c’était complètement transparent pour les utilisateurs de distribution Linux jusqu’à ce que le changement de nom vers LibreOffice soit rendu nécessaire pour des raisons légales.

    En fait la page Wikipédia pour OpenOffice.org précise :

    The ooo-build patch set was started at Ximian in 2002, because Sun were slow to accept outside work on OpenOffice.org, even from corporate partners, and to make the build process easier on Linux. It tracked the main line of development and was not intended to constitute a fork. Most Linux distributions used, and worked together on, ooo-build.

    Sun's contributions to OpenOffice.org had been declining for a number of years and some developers were unwilling to assign copyright in their work to Sun, particularly given the deal between Sun and IBM to license the code outside the LGPL. On 2 October 2007, Novell announced that ooo-build would be available as a software package called Go-oo, not merely a patch set. (The go-oo.org domain name had been in use by ooo-build as early as 2005.) Sun reacted negatively, with Simon Phipps of Sun terming it "a hostile and competitive fork". Many free software advocates worried that Go-oo was a Novell effort to incorporate Microsoft technologies, such as Office Open XML, that might be vulnerable to patent claims. However, the office suite branded "OpenOffice.org" in most Linux distributions, having previously been ooo-build, soon in fact became Go-oo.

    Ah et à propos de « OpenOffice n’avait de raison d’existence que pour le code propriétaire », en plus d’IBM Symphony :

    Sun used OpenOffice.org as a base for its commercial proprietary StarOffice application software, which was OpenOffice.org with some added proprietary components. Oracle bought Sun in January 2010 and quickly renamed StarOffice to Oracle Open Office.

    En fait Oracle n’est qu’un acteur qui a fait plus de bruit que les autres dans le drama affectant ces projets, mais le véritable impact d’Oracle sur LibreOffice c’est le fait que LibreOffice a dû trouver un nouveau nom qu’OpenOffice… et que 10 ans après il y a encore des gens qui par ignorance utilisent un produit obsolète à cause de l’inertie des marques.

    Dans tous les cas l’existence même de la séparation entre OpenOffice et Go-oo puis LibreOffice c’était la nécessité pour Sun puis Oracle de produire du code propriétaire. Et ça fait 20 ans que c’est vrai. Peut-être que 20 ans après on peut commencer à accepter cet état de fait et embrasser pleinement LibreOffice.

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  • [^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.

    Cette suite d’affirmations est assez incroyable :

    • La mission est […] persuadée qu’une […] plateforme blockchain fournit un ensemble de fonctionnalités qui peuvent trouver [des] applications.
    • Savoir quelles applications sont […] adaptées à une telle plateforme n’était pas dans le champ d’investigation de notre mission.

    On est persuadé, mais on n’investigue même pas, la recette magique du croyant. Ce qui compte c’est de donner des garanties de pureté de foi. Et pourquoi pas la terre plate, aussi ?

    • La mission est persuadée que le modèle de la terre plate peut trouver des applications.
    • Savoir quelles applications sont adaptées à ce modèle n’était pas dans le champ d’investigation de notre mission.

    Cherchez pas, ces chercheurs sont surtout doués pour trouver des financements.

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  • [^] # Re: Coquilles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Joomla 4.2.0. Évalué à 3.

    Ça me rappelle des pubs pour WinDev dans des magazines vers ~2006 qui disaient qu’avec on pouvait développer des applications « en Linux ».

    Mais « en MySQL » a tout de même plus de sens comme abus de langage si on signifie par-là la variante mySQL du langage SQL et donc la syntaxe qui permet de mettre en œuvre des mécanismes spécifiques à cette base (et autres méthodes de travail qui induiraient directement la forme du code), alors que pour « en Linux », je cherche encore…

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  • # Langue et écriture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Unvanquished 0.53 Beta est là : un petit pas pour les bots, un bond en avant pour Unvanquished !. Évalué à 6.

    Je viens de remarquer une faute de frappe dans le chapitre Les nouvelles d’Unvanquished 0.53 :

    - 29 févier 2022 !
    + 29 février 2022 !

    Sinon c’est amusant je n’avais pas repéré à la relecture dans le chapitre Les changements des interactions et de l’environnement du jeu cette formulation :

    sans même en faire exprès, parfois

    Il me semblait que les expressions consacrées sont « en faisant exprès » ou « le faire exprès », mais ce sont des idiomatismes, et « en faire exprès » avec un infinitif semble être une spécificité régionale. Une conversation sur le forum languefrancaise.net évoque même l’existence d’un belgicisme « le faire en exprès ». Je soutiens donc l’option du maintien.

    Cette dépêche sur Unvanquished est la première à être rédigée en français par quelqu’un d’autre que moi depuis très longtemps et c’est une étape importante pour Unvanquished. L’emploi d’idiomatismes et autres spécificités régionales qui ne sont pas les miens est donc un marqueur de succès. 😊️

    D’ailleurs cette fois-ci, quand bien même la dépêche LinuxFr succède à la sortie du jeu, cet article a d’abord été rédigé en français et c’est le brouillon en français qui a servi à rédiger l’article en anglais officiel du blog Unvanquished. Seules deux-trois parties qui ont été ajoutées directement en anglais lors de la phase finale de rédaction de l’article de blog en anglais ont été rétroportées ici et traduites en français. 80% de cette dépêche, le tronc commun, sa structure, etc. ont été pensés en français.

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  • [^] # Re: Tâche ou tache ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Unvanquished 0.53 Beta est là : un petit pas pour les bots, un bond en avant pour Unvanquished !. Évalué à 4.

    C’est un lapsus qui fait tache.

    Il y a une malédiction qui veut que souvent lorsqu’on corrige quelqu’un, on laisse malencontreusement un faute dans la correction, ça marche peut-être aussi quand on évoque les bugs que l’on corrige. 😂️

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  • [^] # Re: Mes p'tites blagues leur ont pas plu...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Petites blagounettes de tout poil. Évalué à 10.

    C’est parce qu’il y a déjà trop de haine.

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  • # Je ne pense pas qu’ils aient vraiment le choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Windows 11 permet de ressusciter Internet Explorer d’entre les morts (et invente le logiciel zombie). Évalué à 10.

    Je ne pense pas qu’ils aient vraiment le choix.

    Une des raisons du verrouillage de Microsoft sur le marché du bureau, ce sont toutes les applications qui utilisent des fonctions de Windows ou du Pack Office, et Microsoft Internet Explorer est un élément clé de Windows.

    On le sait avec le macros Office, etc. mais ça va beaucoup plus profondément dans des tas de petits détails qui semblent anodins.

    Ainsi par exemple de très nombreux logiciels ont des widgets qui ne sont que des composants de Windows, y compris d’Internet Explorer.

    Cas réel déjà vu: un logiciel de production, de gestion et de programmation radio pour radio FM, ici par programmation je veux dire « playlist », il s’agit d’enregistrer des émissions, de les classer et de programmer leur diffusion. L’interface d’édition des métadonnées de l’émission a un champ titre et une zone texte pour ajouter une petite fiche texte à l’enregistrement audio. Il y a un bouton pour mettre en gras et en italique ? Oh mais en fait c’est une <textarea> propulsée par Internet Explorer.

    Bam ! Internet Explorer ! Dans ta face l’Internet Explorer !

    Après ils ne pourraient peut-être conserver que certaines bibliothèques, mais c’est même pas sûr.

    D’ailleurs c’est exactement ce qui se passe dans la vidéo. À la base cette fenêtre de configuration « Propriété de : Internet » était en fait la configuration de Microsoft Internet Explorer, et l’est peut-être toujours, d’où le fait que certains boutons puisse faire des actions dans Internet Explorer.

    Par exemple cette fenêtre permettait de configurer le proxy pour Internet Explorer, il est probable que ce code de gestion et d’utilisation d’un proxy soit le code d’Internet Explorer et il est donc probable que tous les logiciels Windows utilisant les fonctionnalité intégrées de Windows pour utiliser un proxy HTTP utilise du d’Internet Explorer. Et peut-être qu’Edge lui-même utilise le code d’Internet Explorer pour utiliser le proxy système.

    Je me demande d’ailleurs si cette option « Gérer les modules complémentaires » n’est pas justement l’option de gestion de composant ActiveX, que seul Internet Explorer savait gérer, ce qui expliquerait en partie pourquoi ils ont besoin de non seulement conserver l’API d’Internet Explorer, mais aussi son interface graphique.

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  • # 4 couleurs, c’est largement suffisant ! 🙂️

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien WASM-4: une console de jeux fantaisiste à quatre couleurs. Évalué à 7. Dernière modification le 17 juillet 2022 à 04:18.

    Très intéressant, et 4 couleurs c’est largement suffisant pour faire des graphiques riches !

    Les jeux sur calculatrices TI (type TI89, 92, etc.) pouvaient afficher quatre niveaux de gris (blanc, gris clair, gris foncé, noir).

    Exemples (le bleu c’est parce que certains écrans de certains modèles avaient des pixels bleus et donc c’était physiquement des niveau de bleu):

    SolarStriker

    BomberMaze

    Mercury

    ChronoTrigger

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  • [^] # Re: Economise l'énergie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le scanner hanté, wireshark et le wifi.. Évalué à 4.

    Je dirais même plus qu’actuellement, le « danger » est qu’une (très) grande partie des militants écologistes sont convaincu que ces petits pas suffiront.

    Comme on dit parfois, l’illusion de sécurité peut être pire que l’absence de sécurité…

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  • [^] # Re: > un vieux Nuc Intel de 10 ans

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le scanner hanté, wireshark et le wifi.. Évalué à 3.

    En effet le N2820 est trop récent (pour mon besoin) !

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  • # > un vieux Nuc Intel de 10 ans

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le scanner hanté, wireshark et le wifi.. Évalué à 3.

    un vieux Nuc Intel de 10 ans, sous Ubuntu 21.10, que je mets à jour en 22.04. Je ne l’avais pas rallumé depuis 6 mois, et je voulais même le donner (j’en avais causé sur la tribune)

    Si par hasard la puce graphique est une GMA3150 ça m’intéresse, comme mentionné ici. =)

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  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 6.

    La solution que barmic et moi on essaie de te faire faire est: "il faut réserver la mémoire pour ces fichiers".

    Je rappelle que ma proposition initiale était de montrer qu’avoir plein de RAM ne signifie pas être à l’aise.

    Les histoires de Firefox et autres choses c’étaient des exemples pour soutenir cette proposition.

    Je ne suis pas non-plus venu chercher de l’aide. Je connais bien une bonne partie des solutions que vous avez proposées, je n’y ai parfois même pas répondu parce que c’est pas la peine, c’est hors sujet. Je montrais simplement que la consommation de mémoire augmente avec la taille disponible et que donc on ne peut pas supposer qu’ajouter de la mémoire résolve tous les problèmes rencontré avec moins de mémoire.

    Prenons l’argument du ramdisk en tmpfs auquel j’ai peu répondu et pour cause : je connais cet outil, mais je m’y suis pas vraiment attardé car la contradiction présuppose que je ne m’en serve pas déjà, et ne confirme ni ne contredit l’hypothèse qu’avoir plein de RAM ne signifie pas être à l’aise.

    Je pratique le ramdisk depuis plus d’une décade au moins, je sais que ça existe, et de nombreux outils que j’écris supposent qu’un ramdisk est actif pour en tirer le maximum de performances, exemple en 2015, exemple en 2017, exemple en 2018. Mais j’ai à peine pris la peine d’y répondre parce que ça pollue le sujet initial.

    Mais par exemple je peux dire qu’un ramdisk ne peut pas “réserver la mémoire pour ces fichiers”, non, ça ne réserve pas la mémoire pour ces fichiers:

    # mkdir /mnt/ramdisk
    # egrep '^MemAvailable:' /proc/meminfo
    MemAvailable:   204927896 kB
    # mount -t tmpfs tmpfs /mnt/ramdisk -o size=100G
    # egrep '^MemAvailable:' /proc/meminfo
    MemAvailable:   204880508 kB
    

    Ce qui réserve la mémoire c’est d’écrire un fichier dans ce ramdisk. Ça veut dire que c’est complètement dépendant du moment, de l’état en cours des tâches, etc. Une application comme Firefox ne va pas s’empêcher de grossir entre deux tâches, et quand un gros fichier va être copié, il y a de fortes chances que ce soient d’autres applications qui soient déplacées vers le swap pour conserver la taille de Firefox en mémoire.

    Bref, ça va, je connais ces outils. Selon les besoins j’utilise des ramdisks, j’utilise bcache pour avoir un cache en lecture et écriture sur SSD, j’utilise le cache mémoire, et selon les besoins j’utilise telle ou tell solution plus adaptée, et les combines. Si le cache mémoire est le plus simple à mettre en œuvre et qu’il suffit de killall -9 firefox je ne vais pas m’embêter à mettre en œuvre un workflow plus complexe. Par contre à pratiquer toutes ces différentes méthodes j’ai assez de connaissance pour dire que non, ajouter de la mémoire ne fait pas disparaître magiquement certains problèmes parce que oui, ajouter de la mémoire augmente la consommation mémoire.

    Tu remarqueras que barmic ignore les autres exemples qui ne nourrissent pas sa contradiction, comme le cas d’usage de compiler LLVM et Mesa en mode Debug et où une seule tâche de link de certains fichiers de LLVM peut manger 8Go de RAM, ce qui veut dire que pour compiler rapidement LLVM en mode Debug, le nombre de jobs à passer à cmake est min(mémoire disponible / 8, nombre de cœurs). Faire un bisect de LLVM en même temps que Firefox décide de bouffer 100Go parce qu’il le peut ça peut augmenter la durée du bisect de plusieurs heures. Et là je ne vois pas comment un ramdisk va aider, et là encore un killall -9 firefox est le plus efficace, quitte à le réouvrir immédiatement pour un ou deux onglets nécessaires en laissant les autres non-encore chargés.

    Si je ne suis pas venu chercher de l’aide ça ne veut pas dire que je n’accueille pas avec un bienveillance un quelconque conseil, il y a forcément des choses que je ne connais pas. Mais à la base la conversation portait sur l’impact d’ajouter de la mémoire à un système et l’éventuelle disponibilité de celle-ci.

    De même, je n’ai pas de problème avec la contradiction mais ici on voit bien qu’est nourrie une contradiction artificielle en cherry-pickant, fabriquant des hommes de paille (exemple), au point que certains pourraient en venir à supposer mes intentions et mes besoins en fonction de cela, comme quand tu écris « La solution que barmic et moi on essaie de te faire faire est […] » alors qu’à aucun moment cela ne répond à un besoin de ma part.

    Ce n’était que des exemples pour appuyer ma proposition que la conso mémoire augmente avec l’ajout de mémoire et que ça peut avoir des effets de bord. L’exemple même de l’emploi explicite du cache disque n’est cité que parce que c’en devient plus facile à mesurer et donc l’exemple est pratique pour montrer que tel ou tel comportement a des effets de bords. C’était tout. Et même pour celui qui laisse son système décider de quoi mettre en cache disque, l’embonpoint d’un programme aura tout de même un impact sur le cache disque et donc les i/o, mais dit comme ça c’est pas facile à mesurer donc j’ai pris un exemple certes plus rare mais plus facile à mesurer. C’était tout.

    À force d’affiner la conversation on se rend tout de même compte que le message final porté par barmic, le véritable sujet sous-jacent, c’est l’idée que tu reformules là:

    Je pense que le comportement de Firefox est très logique: tu possèdes une machine qui a de la mémoire disponible, il n'y a aucune raison de ne pas l'employer par défaut.

    Ça c’est en fait une idée profonde qui sous-tend cette discussion, on le remarque d’ailleurs avec la caricature de barmic du principe d’économie en « frugalité ». Cette vision des choses est une idéologie. Ce sujet n’est pas technique.

    Le principe d’économie est un principe essentiel, ce n’est pas parce que le litre de super coûterait 10 centimes le litre qu’il faudrait faire des voitures qui consomment 50l/100km, car même en ignorant complètement l’aspect écologique ça aurait un impact sur toute la logistique, et peut-être même la charge de travail des travailleurs de cette logistique. De même une application qui grossit beaucoup va avoir un impact sur le temps d’écriture en swap (et le nombre d’écriture sur le disque swap) et les ressources associées quand elle sera en sommeil et que le système va vouloir la mettre en swap, c’est encore de la logistique ! Ce sont des ressources physiques avec un coût d’acquisition, un coup d’utilisation, etc. Dans le cas de Mimoza qui n’a pas de swap, ce coût logistique sera supprimé, mais pour toute personne qui a un swap, il sera présent. Au final, c’est un cas très particulier (ne pas avoir de swap) qui compense exceptionnellement le surcoût logistique de cette idéologie.

    Je ne sais pas si cette idéologie a un nom, mais c’est l’idéologie très répandue que toute ressource disponible peut être exploitée à son maximum. C’est une idéologie certes dominante mais elle est aussi très particulière, ne va pas nécessairement de soi si on se décentre du contexte et, et cette idéologie a le droit d’être questionnée.

    Je pense que le comportement de Firefox est très logique: tu possèdes une machine qui a de la mémoire disponible, il n'y a aucune raison de ne pas l'employer par défaut.

    Redéfinissons la situation dans un autre contexte : un homme a un enfant et un appartement 3 pièce. Son gosse a ses jouets rangés dans l’armoire, et il y en a deux-trois qui traînent dans le séjour et dans sa chambre. L’homme s’installe à son compte, déménages, il a désormais 4 pièces à vivre (y a deux jumeaux qui s’annoncent) plus un grand garage pour préparer des choses pour son boulot et entreposer du matériel plus un bureau où il va s’installer pour faire de la télémaintenance. Son gosse ne se sert plus du tout de l’armoire sauf pour un seul jouet qu’il a déjà oublié, il y a un jouet par terre tous les deux mètres et quand il a fini de jouer avec l’un il le repose par terre. Qui dira que « Je pense que le comportement du gosse est très logique, il y a l’espace disponible il n’y a aucune raison de ne pas l’employer par défaut. » ? Un autre enfant peut-être, mais pas son père ou sa mère, le responsable des ressources et de la logistique.

    J’ai par exemple supposé que les développeurs de Firefox ne doivent pas supposer que la ressource disponible est disponible pour Firefox, et j’ai donné un exemple allant en ce sens : il y a peu de chance que quelqu’un ajoutant 100Go à une machine ajoute ces 100Go pour Firefox. Cet exemple défend l’idée que le principe d’économie est tout à fait recevable. Alors ce principe a été explicitement caricaturé en « frugalité ». Le débat n’est plus technique.

    Et on touche à un autre concept : le concept d’idolâtrie. L’idolâtrie c’est le fait d’affecter des ressources à quelque chose qui n’en mérite pas. Par exemple, un homme a plein d’affaires, il faudrait qu’il s’en sépare, il ne le fait pas, le jour où il doit déménager, soit il achète un appartement plus grand et il paie littéralement un crédit pour stocker ces affaires, soit il sacrifie sa qualité de vie pour ces affaires et dans les deux cas ses affaires sont des idoles. Ou alors, autre exemple, son coffre de voiture est plein d’affaires à ranger mais il les laisse-là, et donc à chaque déplacement il dépense du carburant pour transporter ses affaires, ces choses sinon la procrastination à ne pas les ranger deviennent des idoles à laquelle il sacrifie son propre salaire.

    Il y a une fibre, de la RAM, du CPU à gogo, et une ligne électrique reliée à une centrale nucléaire, il n'y a aucune raison de ne pas les employer ? Bah si, le principe d’économie, et le principe d’économie ça n’est pas une caricature de frugalité.

    Décider d’affecter une telle ressource à Firefox, à part peut-être dans des cas très particulier, c’est de l’idolâtrie. Et Internet ne dors jamais, l’idole est donc un monstre à gueule ouverte où l’on sacrifie ses enfants sans que jamais l’idole ne soit rassasiée. C’est pour ça par exemple que je fais souvent un killall -STOP firefox quand je verrouille ma session pour qu’il cesse de mouliner, tout en évitant le coût d’une extinction et un redémarrage complet de Firefox. Pourtant on pourrait dire que les ressources CPU, mémoire, disque et réseau sont disponibles et qu’il serait donc logique de les exploiter autant que disponible pour que les pages et autres applications web soient 100% à jour à tout instant.

    L’autre chose gênante que barmic a semé dans ses commentaires et peut orienter l’interprétation de mes propres paroles, c’est le fait d’en faire des problèmes entre personnes et des problèmes d’intention.

    Par exemple j’ai parlé de décision, c’est neutre, c’est un constat factuel. Si je dis que lorsqu’un développeur de Firefox décide d’attribuer la mémoire disponible à Firefox il décide que ce sont les développeurs des applications web qui sont les utilisateurs de ma machine, c’est un constat factuel, ce n’est peut-être même pas son intention, mais factuellement, l’un implique l’autre. Je ne suppose pas l’intention, il n’y a pas de jugement. Il s’agit simplement d’établir la chaîne de responsabilité ou simplement la chaîne de réaction pour identifier là où les choses sont introduites. Il y a aussi plein de situation dans la vie où décider d’une chose décide d’autres choses, des effets de bord, etc. Mais il faut pouvoir identifier quelle décision a entraîné quel effet de bord pour diagnostiquer proprement le problème et le traiter. Et ne pas prendre une décision peut parfois être une décision, ne serait ce qu’en priorisant d’autres points de décision à traiter. Et ce n’est pas mal ou bien, mais c’est un diagnostique nécessaire. Il ne s’agit pas de chercher un coupable, un bouc émissaire, de supposer des intentions maléfiques.

    Et pourtant voici ce qui a été écrit :

    À part si tu les prend à parti en prenant comme hypothèse qu'ils sont sciemment contre toi.

    C’est hyper gênant parce que ça, ça suppose et réinterprète a posteriori ce que je dis en proposant une lecture très orientée de mes propres paroles, ce qui pourrait encore d’autres réponses et contradictions fondées sur du vent.

    Bref, on perd notre temps. À la base je disais simplement qu’augmenter la mémoire pouvait augmenter la consommation mémoire, mais dire cela rappelait que le principe d’économie existe. Et l’existence de ce principe questionne une idéologie dominante, et la conversation en est venue à caricaturer le message (principe d’économie transformé en « frugalité ») et à caricaturer le porteur du message (supposer un délire de persécution). Il n’y a pas de solution technique à ce problème.

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  • [^] # Re: Où se passe le suivi des développements ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Flask: ~4K commits, ~2.5K bugs fermés, 0 bugs ouverts. Évalué à 3. Dernière modification le 09 juillet 2022 à 17:06.

    Ce n'est pas parce que quelqu'un sur linuxfr se questionne vis à vis de certains indicateurs que le choix de fonctionnement du projet flask est un moyen de sacrifier à la religion des indicateurs.

    À quel moment je dis que le projet flask sacrifie à la religion des indicateurs ?????

    Tout ce que je dis c’est qu’il est possible à tout lecteur de cette discussion de sacrifier à la religion des indicateurs en appliquant la méthode de flask ou en évaluant les résultats de flask de cette manière.

    C’est bien à ce journal que je réponds. Comme le dit barmic qui confirme encore qu’il fait des suppositions étranges pour contredire:

    la page sur la quelle nous sommes et qui n'a aucun lien avec les membres du projet

    Je réponds à la page sur laquelle nous sommes et qui n’a aucun lien avec les membres du projet.

    Il ne faut pas se servir des suppositions et autres affirmations extrapolées de barmic sur ce que je dis pour interpréter ce que je dis.

    La confusion est dans le commentaire de barmic qui donne a posteriori un sens différent à mon commentaire, c’est ce qui permet de nourrir sa contradiction complètement artificielle.

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  • [^] # Re: Où se passe le suivi des développements ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Flask: ~4K commits, ~2.5K bugs fermés, 0 bugs ouverts. Évalué à 5.

    À part ici je n'ai rien vu qui faisait mention de ses indicateurs

    Le titre de la publication à laquelle nous répondons tous, y compris toi:

    Flask: ~4K commits, ~2.5K bugs fermés, 0 bugs ouverts

    Ce sont des indicateurs.

    Je t’invite à questionner ton besoin de contradiction.

    Ça peut juste être bien plus facile pour une équipe réduite de gérer comme ça.

    J’ai écrit :

    Ce n’est pas une mauvaise idée en soit de mettre en œuvre un hall d’entrée qui permette de faire le tri et de caractériser avant de faire un ticket propre.

    Donc je répète : je t’invite à questionner ton besoin de contradiction.

    Soit tu contredis en étant à côté de la plaque, soit tu répètes ce que celui à qui tu réponds a déjà dit… mais avec une formulation contradictoire. C’est quoi le but ?

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  • [^] # Re: Où se passe le suivi des développements ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Flask: ~4K commits, ~2.5K bugs fermés, 0 bugs ouverts. Évalué à 2.

    Ah oui donc c’est juste une autre moyen de sacrifier à la religion des indicateurs. Attention, je ne dis pas que c’est pas bien, ils ont simplement déporté la liste de ticket que les autres ont. Ce n’est pas une mauvaise idée en soit de mettre en œuvre un hall d’entrée qui permette de faire le tri et de caractériser avant de faire un ticket propre, ce qui signifie aussi qu’à la fin le ticket propre tu peux le mettre en lien quelque part et il est concis et efficace. Mais ça veut dire qu’à la fin, la liste d’issue et de PR ne sont pas du tout des indicateurs représentatifs (en comparaison avec d’autres projets qui fonctionnent différemment) car ce qui peut y être listé dans d’autres projets est intégralement externalisé.

    Il y a aussi des projets qui ont des bug trackers externes, donc là aussi la liste de ticket est vide, elle est même absente. Ça rappelle simplement que la méthode GitHub n’est pas l’alpha et l’oméga des méthodes de travail et qu’on ne peut hâtivement supposer la représentativité de tel ou tel indicateur spécifique à la méthode GitHub.

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  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 0.

    À part si tu les prend à parti en prenant comme hypothèse qu'ils sont sciemment contre toi. Je ne doute pas qu'avoir un retour détaillé sera apprécié.

    T’as vraiment un problème personnel.

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  • [^] # Re: "médias tech indépendants"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Next INpact lance un S.O.S.. Évalué à 10.

    Là aussi, il y a une confusion avec la neutralité

    C’est bien de le rappeler aussi, car même dans les médias de grande écoute (type télé BFM) j’ai pu constater la confusion.

    Par exemple quand Livre Noir a fait ses reportages en Ukraine, ils ont rappelé à leurs auditeurs qu’ils avaient besoin de sous pour soutenir leur travail “indépendant”, et j’ai vu une journaliste de télé commenter en disant un truc du genre « ils se prétendent indépendant mais ils sont de droite »… 🤦‍♀️️ Pour le coup je me suis demandé si le concept d’indépendance était par nature étranger à l’environnement professionnel de la journaliste en question, ce qui pouvait expliquer la confusion avec la neutralité.

    On pourrait faire la même avec le canard ou autre… Avoir un parti pris, une orientation, des biais invincibles, des affections particulières… ou même des mensonges n’empêche pas d’être indépendant comme un plombier à son compte sera indépendant quelque soit sa spécialité, son talent, ses défauts et même ses possibles escroqueries.

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  • [^] # Re: Partir à neuf..

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Samba 4.16.x. Évalué à 5.

    J’ai ajouté la partie spécifique à samba à la doc samba mais je ne sais pas si ça arrive sur un site en ligne (pas sur le wiki on dirait). Et je n’ai pas ajouté au wiki samba, c’est une bonne idée.

    Normalement ces deux lignes sont suffisantes. J’ai peut-être fait une faute de frappe: C’est peut-être un # au lieu d’un : pour le port (cf. dnsmasq.conf.example).

    # dnsmasq.d/server.conf
    server=/local-domain.example.com/127.0.0.1#54
    
    # smb.conf
    dns port 54
    

    Aussi (histoire d’éviter toute confusion), je suppose que local-domain.example.com soit le parent (pas le nom de la machine).

    Par exemple si ton réseau s’appelle mycompany.org et que ton serveur AD samba s’appelle choucroute, le FQDN du serveur est choucroute.mycompany.org, et la configuration dnsmasq sera:

    server=/mycompany.com/127.0.0.1#54
    

    Mais si le FQDN de ton serveur AD est choucroute.intra.mycompany.org, alors la configuration dnsmasq sera:

    server=/intra.mycompany.com/127.0.0.1#54
    

    Bien sûr en supposant que le dnsmasq et la samba-ad-dc sont sur la même machine.

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  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 4. Dernière modification le 05 juillet 2022 à 18:32.

    On va redéfinir le concept de frugalité.

    Là tout de suite, mon bureau. J’ai redémarré la machine il y a 5 jours, et quand j’ai ouvert Firefox il y a 5 jours je n’ai pas réouvert les onglets précédents.

    J’ai deux client chat, IRC et Matrix, Firefox de lancé, un lecteur de flux RSS (liferea), quelques fenêtres nautilus (explorateur de fichier), quelques émulateurs de terminal (terminator), quelques vim, un gedit et un ghostwriter (éditeur markdown). Je suis tranquille en train de faire du texte. Pas de gros calcul, pas de gros fichier ouvert. Je rédige des tickets et je rapporte des bugs. Thunderbird est même fermé.

    crazy memory

    Là tout de suite, dans les 10 premiers plus gros processus, il y a en premier nautilus qui fait plus de 6Go, ensuite le processus parent de Firefox fait presque 3Go et écrit à un peu moins de 1Mo/s. Ensuite les 8 premiers onglets font entre 1.1Go et 2.4Go chacun, et ça continue comme ça. 1Go l’onglet.

    Et ça c’est après avoir plafonné le cache mémoire de Firefox et réduit sa propension à écrire.

    crazy memory

    6Go l’explorateur de fichier, 1Go par onglet Firefox, ça fait quoi ? Ça fait ça, 55Go de mémoire occupée alors que je suis en train de rédiger des rapports de bug. Et Gnome shell fait un petit peu moins d’1Go et en démon Gnome Software aussi (il sert à quoi, lui ???).

    crazy memory

    Alors on sera carrément d’accord : 55Go ce n’est que 20% de la mémoire, et sur le graphique on voit bien que je suis très loin de manquer de mémoire. Là tout de suite je ne suis pas du tout gêné dans ma rédaction de ticket (ni dans la rédaction de ce commentaire). OK, tout à fait. Mais, euh, trouver cela anormal c’est réclamer de la frugalité ? Vraiment ? Là on ne sera pas d’accord.

    Bon par contre le nautilus qui fait plus de 6Go je vais devoir le tuer parce que là il laggue jusqu’à deux secondes quand je fais un clic droit et quand je fais un glisser déposer ça menace d’échouer tellement il aime pas ça.

    Alors bon, oui, ça va, pour le moment ça va. C’est 55Go mais il en reste encore 4 fois ça… Donc à part nautilus, c’est super fluide. On voit d’ailleurs que les cœurs se tournent les pouces. Mais quelques onglets pourraient choisir de se recharger en scrolling infini, ça pourrait tout changer, héhé.

    Sauf que, voilà par exemple une copie d’écran de mai dernier, c’est le jour où j’ai découvert la clé pour limiter le cache mémoire de Firefox, j’ai pris cette copie d’écran quelques minutes avant que je ne découvre cette clé. Et j’ai pris cette copie d’écran quelques secondes après avoir tué les 5 ou 6 plus gros onglets de Firefox:

    crazy memory

    Après voir tué les 5 ou 6 plus gros onglets de Firefox, j’étais tombé à 41% de mémoire occupée avec plus de 120Go d’utilisation, et on voit bien qu’avant cela j’étais à plus de 50% de mémoire occupée et que je venais de libérer 30Go en tuant 5 ou 6 onglets. Il y avait aussi 30Go en swap après avoir tué ces onglets, mais ont voit bien que de la swap a été libéré, et attention, il y a le double de swap donc sur le graphique ce n’est pas environ 55Go par 20% mais 110Go par 20%, donc environ 10Go ont été libéré. Donc, plus de 150Go en ram et plus de 40Go en swap ça fait environ 200Go.

    200Go, LOL, frugalité.

    Breaking news: acheter N de mémoire en plus de celle existante n’ajoute pas N de mémoire disponible en plus de celle existante. C’est faux. Celui qui paie 64Go pour en rajouter à ce qu’il a déjà, n’en verra peut-être en fait que 32 ou 16Go en plus, car boom, certaines applications qu’il utilisait déjà vont manger une grosse partie de cet investissement, et ce avant même de lancer les autres applications pour lesquelles il avait mesuré le besoin de supplément.

    Et puis comme je l’expérimente avec nautilus là tout de suite, en fait les applications tournent moins bien pour diverses raisons quand elles prennent autant d’embonpoint. Parfois je tue et relance Firefox non pas pour récupérer la mémoire, mais pour retrouver des performances potables (et arrêter de voir mon processus chauffer à traiter ça).

    Mais certaines applications ne font pas ça. GIMP par exemple reste stable sur la durée, et j’en oublie de grandes images laissées ouvertes pendant des jours. Pourtant traiter de grandes images non-compressées avec des calques ça prend de la mémoire, mais ça ne se met pas en travers de mon chemin.

    Lol, frugalité. 🙃️

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  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 5. Dernière modification le 05 juillet 2022 à 12:55.

    Thomas souhaiterait qu'il soit dans l'économie et la frugalité

    Dialogue de sourd. Oui l’économie, parce que c’est toujours un bon concept l’économie.

    Mais je parle de Firefox qui n’a pas de plafond autre qu’un pourcentage de la mémoire et qui peut aller manger 50Go de RAM s’il le peut. À quel moment il devient logique d’affecter 50Go de RAM au fait de naviguer sur Internet ? À quel moment on suppose que si un tel investissement a été fait, il n’y a rien qui cloche dans le fait de l’affecter à la navigation sur Internet ? Dans ce contexte-là ça ne me dérange pas trop que Firefox bouffe 10Go, et ça c’est pas du tout frugal ! Il y a des gens qui n’ont que 8Go de mémoire et Firefox s’en sort, donc 10Go ce n’est pas frugal. Le problème que je pointe c’est qu’une application peut décider de s’étaler énormément (50Go, 100Go…), avec des ressources qui ne sont pas gratuites, et qui sont très certainement achetées pour autre choses. Si tous les programmes faisaient ça ce serait invivable, d’où ma comparaison avec les années autour de 2005 où tous les programmes du monde décidaient de se lancer dès le démarrage pour que les lancements suivants soient plus rapide, et on se retrouvait avec un ordi à genoux quand on voulait faire autre chose. La question c’est aussi : qui est l’utilisateur de ta machine dans laquelle tu as investi ? Toi ? Le développeur de Firefox ? Le propriétaire d’un site web ? Firefox décide que c’est le propriétaire du site web que tu consultes.

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  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 4.

    Un autre problème commence à remonter : déjà deux personnes ont rapporté que le jeu Unvanquished crash sauf s’ils ferment leur navigateur avant de lancer le jeu (vérifié avec Vidaldi chez l’un et Firefox chez l’autre).

    L’un a explicitement reçu un message comme quoi ça manquait de “GPU memory”, l’autre a un GPU intégré qui partage la mémoire avec le CPU:

    Le titre du ticket est… croustillant, il n’est pas de moi. 🙃️

    Alors que les navigateurs s’étalent en RAM, il semblerait aussi qu’ils s’étalent en VRAM.

    Unvanquished est très économe : la quasi intégralité des textures utilisées par Unvanquished sont précompressées avant release et sont chargées compressées en VRAM, et traitées par le GPU sans les décompresser (la techno existe depuis les années 1990). Je fais tourner Unvanquished sur des GPUs qui ont 20 ans. La configuration minimale c’est 2Go de RAM et 64Mo de VRAM et j’ai vérifié cela. Alors bien sûr ceux qui ont rapporté le problème n’utilisaient probablement pas le preset “lowest” ni une résolution VGA, mais c’est pour dire que le jeu ne s’étale pas beaucoup. Il y a peut-être moyen de faire encore plus optimisé mais on n’a vraiment pas à rougir.

    Mais voilà, les gens commencent à rapporter que pour pouvoir jouer au jeu il faut d’abord fermer le navigateur 🤦‍♀️️, et celui qui a un CPU/GPU Ice Lake, c’est du matériel de 2019 ! Il doit fermer Firefox pour jouer ! 🤯️

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  • [^] # Re: Pas de swap … pas de problème

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Zswap, ZRam, EarlyOOM... organiser la gestion d'une pénurie de mémoire vive. Évalué à 7.

    Oui mais c’est fatiguant car le chemin vers les fichiers change. Prenons un exemple assez usuel, le montage de vidéo. Si tu produit une vidéo avec kdenlive, le fichier projet contient des liens vers les autres fichiers utilisés (rushs vidéo, images, sons…), pour que les chemins ne soient pas cassés il faudrait faire un mount -o bind depuis le tmpfs vers le dossier d’origine…

    Mais de toute façon ça ne change pas vraiment le problème de départ : je ne crois pas qu’il y ait une seule personne sur la planète qui décide d’investir dans un supplément de 100Go de ram pour l’usage de Firefox, ainsi donc il est raisonnable de penser que s’il y a 100go de libre, Firefox ne doit pas décider « oh trop bien je peux m’étaler ». Ne pas avoir de plafond par défaut est absurde.

    Et s’il y a un utilisateur sur la planète qui veut ajouter 100go de ram que pour Firefox, celui-là peut changer le plafond. À partir de, disons, 16 ou 32go de ram dans un PC il est raisonnable de penser que l’écrasante majorité des gens qui rajoutent encore de la ram après ça l’achètent pour autre chose que Firefox… Ça coûte cher la ram et Firefox marche bien entre 16 et 32go de ram (déjà avec 8 c’est pas si mal). Quelqu’un qui investit des centaines d’euros dans plus que 32go de ram a forcément d’autres besoins que Firefox, et ces autres besoins sont énormément plus diversifiés que le besoin d’utiliser Firefox.

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  • # L’autre enjeu : la fabrication des sources (Wikipédia, etc.)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Moi, journaliste fantôme au service des lobbies…. Évalué à 10.

    L’autre enjeu de ces pratiques c’est la rédaction de Wikipédia et autres ouvrages sourcés.

    Wikipédia exige de sourcer ce qui est affirmé, ce qui est tout à fait normal. Pour le partisan de telle ou tell opinion il est donc nécessaire de s’extraire de l’exigence de la [référence nécessaire] en externalisant les affirmations dans des médias qui seront alors inclus comme source. Ces médias ne permettent évidemment pas à tout un chacun d’ajouter une balise [référence nécessaire], il devient donc possible d’affirmer un peu tout et n’importe quoi.

    Par exemple c’est comme cela que tel ou tel journal dans tel ou tel article va prétendre que telle ou telle personnalité serait proche tel ou tel groupuscule par exemple, sans aucune preuve ni aucune vérification. Mais cela produit une source qui permet alors de reproduire cette affirmation dans un autre ouvrage sourcé comme Wikipédia.

    Les sources primaires produisent des sources secondaires, etc. Ce genre d’agence ont le rôle de produire des sources primaires (on le voit avec les profils fictifs des prétendus auteurs) et aussi les sources secondaires (en se nourrissant des sources primaires déjà produites, y compris par d’autres agences).

    Ces articles fabriqués nourrissent aussi tout le business des « débunker » qui associés ensemble avec ces agences de rédaction de tout et de rien peuvent être de véritables usines de propagandes. Les plus anciens se souviendront de la campagne « Get the fact » de Microsoft, grand précurseur de certains « débunkers » industriels qui ne sont aujourd’hui qu’un corps d’armée parmi d’autres dans un même champ de bataille de l’information.

    La levier sur la rédaction des ouvrages sourcés se réalise aussi d’autres manières : en choisissant de quels sujets traiter. Celui qui décide quels sujets sont traités et lesquels ne le sont pas est en fait le véritable écrivain du récit, et celui-là ne rend de compte à personne.

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