Renault a écrit 7161 commentaires

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 3.

    Ton lien ne montre pas que la GPL est pleinement valide.
    En France, tu peux avoir un contrat avec des clauses illégales et le contrat restera valide mais les clauses illégales seront considérées comme nulles et non avenues.

    Ici le jugement sur la GPL montre que l'aspect viral de la licence est valide en droit français, la justice ne s'est pas prononcée sur le reste car ce n'était pas l'objet du jugement. Donc il est probable que la licence GPL, en partie, soit invalide en droit français et ce depuis sa création en 1984.

    Cela n'empêche pas le monde de tourner, mais il me semble ridicule de croire que cette loi détruit la GPL en droit français plus qu'elle ne l'était déjà.

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 3.

    Je te trouve bien optimiste. Les contrôle fiscaux, ça n'existe que dans les films ?

    In fine, on retombe sur ma question du contrôle et sur la difficulté à établir une preuve (accessible à un agent de l'URSSAF) s'agissant de logiciel libre. Mais croisons les doigts…

    Est-ce que quand le dossier est un minimum complexe seuls les fonctionnaires généraux ou les policiers interviennent ? Non. Le recours à des experts pour constater une fraude / infraction est fréquente, pourquoi ici ce ne serait pas le cas ?

    Note que l'APRIL a travaillé sur la question et tout a été éclairci pour concevoir du LL compatible avec le droit français sur cette question. Donc je pense que la question du contrôle a été aussi abordé et élucidé.

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 10.

    Et ? Utiliser un logiciel non certifié n’est pas équivalent à faire de la fraude comptable. Tout comme utiliser un client P2P n’est pas équivalent à du piratage, utiliser de la crypto n’est pas équivalent à être un pédoterroriste, utiliser nmap n’est pas équivalent à être un méchant cracker…

    Non, et alors ?
    Le but est de produire une assurance que toute facture qui sorte du produit correspond à certains critères. Cela n'a rien de scandaleux et comme je le dis, et j'insiste, cela existe pour des tas de secteurs d'activités qui utilisent du LL (l'aéronautique en exploite malgré les certifications). Pourquoi ici particulièrement ce serait un problème ?

    Typiquement dans les logiciels aéro que j'ai déjà dû concevoir, je n'avais pas le droit d'afficher sur l'écran du rouge (c'est réservé à des cas très spécifiques), je n'avais pas le droit d'utiliser malloc (toute allocation doit être en statique). Je pourrais changer le logiciel, le diffuser et tout pour qu'on affiche du rouge et qu'on utilise malloc partout. Mais ce code là ne pourrait jamais aller dans un avion en l'état.

    Ici c'est pareil, mais pour établir des factures. Tu n'as pas le droit de faire n'importe quelles factures officielles avec ton programme non certifié. Mais tu peux toujours diffuser et modifier le code pour en faire n'importe quoi tant que ce ne sont pas des factures que tu vas garder pour tracer ton activité.

    Mais c’est très probablement incompatible GPLv3/v2+ avec les clauses anti-tivoisation. Et ça m’enlève la plupart des avantages du LL.

    La GPL n'est pas la seule licence libre qui existe. Et cette loi limite certains avantages du LL, mais pas tous (tu peux toujours modifier le programme toi même, mais tu dois le certifier pour l'utiliser dans le même cadre). Mais ce n'est en rien incompatible avec les 4 libertés.

    Note par ailleurs que la GPL est très probablement invalide en droit français de manière générale (la clause d'irresponsabilité du développeur, la non prise en compte du droit d'auteur moral français qui est inaliénable, le texte juridique contraignant est en anglais uniquement, etc.). Mais on ne le saura probablement jamais car la FSF a préféré se coucher face à Free sur cette question (peut être parce qu'ils savaient qu'ils allaient perdre). D'ailleurs la licence CeCILL a été conçu pour pallier à ce risque.

    Donc cette loi ne change rien au sujet des LL en France. Elle ajoute une contrainte mais n'est pas incompatible avec le LL.

  • [^] # Re: Il manque un logiciel phare dans cette liste

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 4.

    Il me semble que MacOSX, c'est un bon gros noyau BSD au dessus d'un micro noyau (Mach ?)… Donc pas vraiment du micro-noyau.

    Tu te fourvoies un peu, même si dans l'idée tu as raison.
    Le noyau d'Apple est XNU, son architecture est effectivement un noyau Mach (qui est un micro-noyau) surmonté d'un noyau BSD mais qui réside pour l'essentiel en espace utilisateur.

    En somme, le noyau BSD remplace et unifie les services du micro-noyau (du moins une bonne partie) mais comme le tout réside en espace utilisateur cela colle avec l'aspect du micro-noyau. Mais ce n'est pas un micro-noyau complet, il est plutôt catalogué dans les micro-noyaux enrichis (comme celui de Windows).

    Cela n'a rien à voir avec l'architecture des noyaux de Linux et des BSD qui sont monolithiques modulaires.

  • [^] # Re: Il manque un logiciel phare dans cette liste

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 3.

    Je connais ce projet, mais il reste pour le moment un jouet. Rien ne dit qu'il parviendra à percer.

    Si vous voulez, il y a un site dédié aux micros noyaux libres : http://www.microkernel.info/

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 3.

    Qu'il y ait des certifications en milieu médical ou en aéronautique ne me parait pas déconnant dans le sens où il y a quand même des risques importants : on est responsable de la vie d'autrui entre autres…

    Pourquoi est-ce que la vente d'un bien immobilier se passe devant notaire ? Il n'y a pas de risques de vies humaines non plus.

    Pourquoi est-ce que pour être un opérateur télécom il faut obtenir des certifications et une licence d'exploitation ? Il n'y a pas de risques humaines à priori non plus.

    Bref, ce n'est pas parce que il n'y a pas de vies humaines en jeu qu'on peut faire tout et n'importe quoi.

    Mais en quoi la certification de mon logiciel de facturation a-t-il un quelconque impact ? Réduire la fraude ?

    Le but semble être de réduire la fraude, qui a un coût pour notre société, une société qu'on finance tous via nos impôts et taxes et il me semble raisonnable qu'on lutte contre cela et je ne trouve pas cette loi déconnante (elle ne met pas en périls des libertés fondamentales et n'est pas si onéreuse ou impactant que décrit).

    Mais la fraude la plus "classique" est sans doute le paiement non-déclaré qu'un logiciel de facturation (même certifié) ne suffira pas à endiguer… puisque le paiement ne sera même pas entré à l'intérieur.

    Sauf que dans le cas d'un paiement non déclaré, on doit bien voir une sortie / entrée sur le compte en banque sans une facture en face. Donc on peut contrôler cela.

    Et ce n'est pas parce qu'il y a pire qu'on ne doit rien faire non plus.

    Et si mon logiciel d'ERP/CRM se retrouve non-certifié, je vais devoir réapprendre à en utiliser un autre qui ne répondra peut-être pas à toutes mes attentes et qui risque de se retrouver payant ?

    Si demain mon fournisseur de EPR (même libre) fait faillite, arrête tout ou quoi, je suis aussi dans la merde. Bref, je ne vois pas ce que cela change fondamentalement.

    Et rien ne t'empêche d'éditer ton propre EPR et de le certifier. Cela reste possible.

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 10.

    En pratique, j'imagine que le contrôleur URSSAF va afficher le menu "A propos" (ou "About") du logiciel pour afficher la version.

    La question du contrôle, c'est autre chose.
    Tu noteras que bien des choses sont certifiées et que rarement les autorités vérifient en profondeur cette certification. Je n'ai jamais vu un policier vérifier si ma voiture était vraiment dans les clous du contrôle technique par eux même, ils regardent le macarons et se fient à celui-ci. Pourtant falsifier un tel macaron ou un garagiste qui te l'octroie malgré un véhicule non valide cela doit pouvoir se trouver.

    Bref, cela ne sert à rien d’échafauder des plans autour de cette question. Suffit de se conformer à la loi et ce sera bon.

    chose difficilement compatible avec un logiciel libre ?

    Il faut vraiment arrêter de croire que le Logiciel Libre autorise de faire n'importe quoi, n'importe quand et ce en totale liberté. Le Logiciel Libre donne des droits mais doit respecter la loi.

    Le Logiciel Libre m'autorise à récupérer le code de LibreOffice pour que je puisse éditer des documents que je souhaite. Pourtant, la loi m'interdit d'écrire des faux documents (fausse facture, faux document administratif), faire de la fausse monnaie, d'écrire de la propagande djihadiste pour le diffuser ensuite.

    Est-ce que LibreOffice et le LL sont menacés par ces lois ? Non. Cela reste des LL.

    Il faut comprendre qu'un logiciel, et c'est de plus en plus le cas, a des responsabilités. Un logiciel mal fichu peut tuer des gens. Peut aider à faire de la fraude fiscale. Etc. Ce n'est pas parce que tu écris du LL que tu échappes à ce genre de considérations.

    Après tout, tu n'as pas le droit de prescrire des médicaments, d'éditer un document notarié, de verbaliser les gens, de monter une banque comme ça, etc. L'État autorise des gens à faire cela sous conditions (niveau d'études, certifications préalables, audits réguliers, etc.). Le monde du logiciel ne peut s'extraire de ces contraintes qui existent déjà (bon courage pour embarquer un noyau Linux dans le contrôle moteur d'un avion, il faudra prouver que le noyau ne crashera pas).

    Et cela n'a rien d'incompatible avec le LL. Si tu souhaites éditer des factures ou des tickets de caisse, tu devras faire valider ton logiciel avant comme quoi il est apte à le faire sans frauder ou se tromper. Un LL peut être certifié. Tu auras le droit de le modifier et de le distribuer, mais dès qu'il servira à établir une facture, il faudra prouver que cette facture a été établie par une version du programme qui a été certifiée.

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 10.

    Il ne faut pas déconner non plus, cette question a été mainte fois étudiée et cela n'a rien de novateur.

    La question du code immuable est en réalité que le logiciel utilisé pour la compatibilité ou les tickets de caisse doit avoir une partie qui est certifiée lors de l'édition du dit document. Le moindre changement dans la partie certifiée du programme peut être exploité uniquement si la nouvelle version a été certifiée aussi.

    Ce concept n'est pas nouveau, les logiciels dans les avions ou dans les milieux médicaux subissent aussi des normes et des certifications et tu ne peux pas publier une mise à jour comme ça.

    Donc la loi n'impose pas un logiciel proprio. Par contre pour respecter la loi il faut certifier son produit (ce qui peut avoir un coût non négligeable) ce qui prend du temps aussi ce qui de facto réduit la possibilité de publier des mises à jour souvent.

    Pour contourner la contrainte, le meilleur moyen est d'isoler la section du code à certifier quelque part et d'avoir une partie partie qui l'exploite qui peut elle être mise à jour aussi souvent que souhaité.

  • [^] # Re: Désolé de répondre à coté de la plaque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Version minimum de CMake. Évalué à 7.

    Je ne suis pas d'accord.
    Les outils tels que cmake ou autotools sont vachement pratiques en cas de compilation sur des systèmes différents ou pour la compilation croisée.

    Quand tu fais de la compilation croisée (cas typique avec Yocto ou buildroot), utiliser ce genre d'outils simplifie énormément le travail de la personne qui souhaite intégrer la bibliothèque dans cet environnement de développement. Je présume que c'est pareil pour la génération des paquets des distributions.

    Un simple make est rarement suffisant dans le cadre d'un logiciel distribué plus largement que par le binaire fourni par son concepteur. Et faire en sorte que le make soit assez propre pour tenir compte des particularités de chacun revient à faire des systèmes similaires que ceux que tu critiques. C'est très difficile à faire.

  • [^] # Re: Il y a un mais !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Grammalecte, correcteur grammatical [2]. Évalué à 5.

    Soit on m'a menti soit le verbe aller est le seul verbe finissant par 'er' à l'infinitif qui est du troisième groupe car sa conjugaison a la première personne du singulier, au présent de l'indicatif de fini pas par 'e' (je vais)

    C'est surtout que le verbe aller est totalement irrégulier.
    Il va, il alla… On voit bien que la racine n'est pas toujours utilisée.

  • [^] # Re: Client et pub ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Boursorama n’aime pas qu’on bloque des choses. Évalué à 0.

    Je te trouve dans l'ensemble assez caricatural. Non pas qu'il n'y ait rien de nuisible dans la publicité, il ne faut pas forcer le trait non plus.

    Le gain de la publicité est très difficile à évaluer. Les entreprises ont des dépenses de publicité très variées.

    Les entreprises un peu grandes ont des outils pour savoir si une campagne de publicité a fonctionné ou pas, il suffit d'étudier les ventes avant et après la campagne de publicité. Cela fournit de grandes indications.

    Cela ne fonctionne pas toujours, mais si on sait évaluer l'impact d'une publicité. Sinon les marques ne dépenseraient pas autant pour un puits sans fond et sans retours de l'efficacité de la chose.

    En ethnologie, on voit cela fréquemment. Les peuples isolés qui rentrent en contact avec le monde développé se procurent des habits, de l'alcool, une télévision alors qu'ils n'en avaient absolument pas besoin pour vivre auparavant. Ce faisant, ils ont subitement besoin d'argent et abandonnent leur monde isolé/rural pour s'entasser dans des bidonvilles.

    Le rapport avec la publicité ?
    Je veux dire, ce phénomène n'a pas attendu la publicité pour exister (et comment des peuples isolés pourraient être influencés par la publicité qu'ils ne voient pas ?)

    Peut être qu'ils préfèrent notre mode de vie que la leur, car oui notre mode de vie a quand même des avantages (on est dans une société de loisirs plus que de survie).

    Autres exemples, la publicité persuade les jeunes filles qu'elles ont besoin de crème, de pommade ou d'un rasoir de la marque machin truc pour ressembler à Violetta, Ariana Grande ou Kim Machintruc.

    Ou alors à la base ces filles ont envie d'êtres belles et qu'elles voient en ces produits des moyens de le devenir ou de le rester.

    Note encore que la publicité n'est pas forcément en cause dans cette idée, des modes et des critères de beauté il y en a eu à toutes les époques et même sans publicité. Au Moyen-Âge / Renaissance, le teint devait être pâle, on devait se parfumer beaucoup, les nobles avaient des perruques aujourd'hui qualifiés de ringard.

    C'est de la pression sociale, tout simplement. La publicité y participe au phénomène, mais cette pression existe sans la publicité.

    Enfin, là où un enfant a besoin d'un cartable pour l'école, il n'a certainement pas besoin d'un cartable spécifiquement ''Hello Kitty'' ou ''Cars'', mais c'est pourtant ce qu'il demandera à ses parents. Dois-je vraiment continuer ?

    Et le libriste aura une attirance pourtant manifeste pour un produit dont le logo serait celui de son OS préféré. Cela se voit sur la quantité de goodies que portent les libristes sur eux. Est-ce à cause de la publicité ? Non.

    Les gamins, comme les libristes, ont une attirance pour un produit dont le logo, le design, l'univers s'inscrit dans une histoire ou une culture qu'ils apprécient. Vecteur d'identité par ailleurs. C'est tout l'objet de l'économie des produits dérivés. Cela n'a pas grand chose à voir avec la publicité que tu décris (car cela concerne beaucoup de produits qui ne bénéficient pas vraiment de publicité).

    Oui ! Et quand ce n'est pas désiré, c'est scandaleux. Pour moi, un objet avec une marque fortement apparente devrait être gratuit, car c'est un objet promotionnel.

    Faut peut être pas déconner hein. D'autant que beaucoup de gens sont fiers de pouvoir exhiber le dit logo car c'est un marqueur social (je pense aux marques de luxe en particulier).

    Si les gens sont fiers d'arborer le logo, ils seraient cons de distribuer ces produits gratuitement.

    L'argent part dans les poches des publicitaires (qui vivent très bien, cf Publicis)

    C'est de l'emploi, ça rapporte à l'État.

    et les marques qui font de la publicité.

    Je croyais que la publicité n'était pas rentable ? Il faudrait savoir !

    La publicité dans la presse et sur Internet nuit grandement à la neutralité de l'information

    Oui et non. Cela dépend.
    Ce n'est pas parce que tu as des Google Ads sur ton site que ta liberté d'expression est menacée.

    On ne peut pas dire par exemple que TF1 et l'Humanité aient une ligne éditoriale semblable malgré un financement similaire et l'appartenance au même groupe.

    Le Canard Enchaîné, Mediapart ou Prescrire sont des publications sans publicité ; comme par hasard, ils comptent parmi les plus sérieuses sources d'information et d'investigation.

    Attention, tu parlais de neutralité et tu me cites très clairement des publications très politiquement orientées. Il faut être cohérent.

    Tu as des tas d'autres quotidiens qui sont sérieux dans le traitement de l'information (du moins, pas moins que ceux-ci) et avec publicité. L'investigation c'est peut être autre chose. Mais cela ne fait pas tout.

    Les revenus publicitaires dans le sport amènent des salaires astronomiques, de la corruption et du dopage, je ne suis pas sûr que ce soit positif.

    Bizarrement les industries du dopage les plus performantes ne viennent pas du privé avec les gains des compétitions mais… des États. La Guerre Froide en a été l'illustre exemple.

    La publicité n'entraine pas le dopage, le dopage existe depuis longtemps, bien avant les grands gains et cela touche aussi le sport amateur / débutant professionnel. Beaucoup de sportifs se dopent juste pour la gloire et s'inscrire dans l'Histoire. L'argent de la publicité l'est moins.

    Et quel est le problème des salaires astronomiques ? Si les gens ne veulent plus de ces salaires astronomiques, suffit de ne plus regarder les compétitions. C'est la loi de l'offre et de la demande, quand des compétitions sont financées par 1 être humain sur 5-7 à travers le monde (cas des JO, Football et de la Formule 1 par exemple), il y a beaucoup d'argent récoltés à répartir sur relativement peu d'acteurs. Et pour attirer les meilleurs compétiteurs, tu aboutis à un marché des transferts assez onéreux oui.

  • [^] # Re: Grosse flemme ou autre(s) raison(s) ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche G’MIC 2.0 : un second souffle pour le traitement d’images libre. Évalué à 10.

    Ce repository git est effectivement reservé pour mes propres développements, donc le problème de collaboration ne se pose pas.

    Il existe malgré tout.
    Ton programme est un Logiciel Libre, il y a des gens qui peut être forkeront ton travail, voudront l'introduire dans une distribution Linux quelconque ou qui voudront reprendre ton travail le jour où tu arrêteras pour X ou Y raison.

    Je te le dis, des messages de commit "." de partout, ça n'aide pas ces gens là même s'ils ne publient rien sur ton dépôt.

    Nous avons par contre mis en place le repo https://github.com/dtschump/gmic-community où les contributeurs extérieurs sont actifs, et postent des messages de commit clairs et précis.

    Et je note malgré tout que tes contributions dessus se résument souvent à "." ce qui est plutôt horripilant. Je ne sais pas si ces commits sont nouveaux ou des récupération de ton dépôt, mais tu n'aides clairement pas les autres contributeurs en travaillant ainsi. Et tu ne gagnes par ailleurs rien à le faire ainsi.

    Je veux dire, pour rigoler, j'ai regardé quelques commits, parfois je suis tombé sur des commits où tu ajoutes juste des noms de contributeurs. C'est bien en soit, mais avec le message ".", je n'avais aucune idée si ce commit était pertinent ou pas.

    Peut être que tu t'en fiches, mais je parcours pour mon travail beaucoup de dépôts git / svn. Je peux te dire que je gagne énormément de temps quand je peux déterminer si le commit a un impact ou pas dans ce que je cherche (et typiquement ne pas regarder des commits dont le titre me fait comprendre que le changement ne concerne que les noms de l'équipe de développement).

    Tant mieux que tu aies des contributeurs externes, mais tu ne les aide pas, et tu ne les aide pas à attirer plus de monde non plus. Personnellement je ne contribuerais jamais à un projet dont le git ressemble à cela.

    Git et SVN ont été inventés pour apporter des informations autour du code, que ce soit l'historique des changements (donc pouvoir revenir à un point précis du code pour tester par exemple), savoir pourquoi ces lignes de code ont été ajoutés et quand cela a été fait. Tu publierais des archives sur un FTP à l'ancienne pour distribuer ton code source que cela reviendrait presque au même, c'est dommage.

    Après, tu es libre de faire ce que tu veux, je l'entends bien. Mais je trouve ta justification mauvaise. Tu pourrais travailler aussi bien, aussi vite en faisant les choses correctement. Je pense que tu gagnerais beaucoup à savoir manipuler git et à l'utiliser correctement. Que ce soit pour toi mais aussi les autres qui travaillent autour.

  • [^] # Re: Grosse flemme ou autre(s) raison(s) ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche G’MIC 2.0 : un second souffle pour le traitement d’images libre. Évalué à 6.

    Mais bon avoir des commits propres c'est pas un objectif en sois, ça peut juste être un choix de méthode de travail pour une communauté donnée.

    Ça devrait être un objectif, du moins si on souhaite travailler à plusieurs sur le dit projet.
    De ce que raconte l'auteur, son workflow ne peut fonctionner que parce qu'il est seul à bosser dessus (et cela se vérifie sur GitHub). Avec un tel workflow, il est impossible de travailler à plusieurs. Continuer ainsi ne va pas aider à attirer des contributeur.

    Car bon, utiliser des commits pour sauvegarder son travail, c'est bien, mais dans une branche personnelle. Certainement pas en master.
    Comment cela se passerait s'ils sont plusieurs à procéder ainsi ? Il y aura des conflits de partout et chacun va perdre du temps pour tester sa modification car l'autre aura poussé un truc sale qui peut ne pas compiler ou fonctionner.

    Cela n'aide pas non plus pour si jamais quelqu'un reprend le flambeau. Les commits doivent avoir un sens, être le plus unitaire possible avec un message plutôt explicite. Cela n'empêche pas de documenter les choses autre part et autrement, mais qu'au moins les données récoltées via Git soient exploitables.

    Des workflow git, il y a en a plein qui sont viables. Mais je n'en connais aucun exploitable en travail en équipe où master est une branche unique où chacun pousse ce qu'il veut dessus. Le minimum est d'avoir une branche master et une autre consacrée à un développement (la future version, une fonctionnalité particulière ou une branche personnelle).

    En plus honnêtement, cela ne prendrait pas vraiment plus de temps de mettre ça en place (créer une branche et rebaser de temps en temps celle de développement sur master, cela est rapide). Par contre le gain serait énorme, pour d'éventuels contributeurs externes, mais je pense aussi pour l'auteur lui même.

  • [^] # Re: Client et pub ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Boursorama n’aime pas qu’on bloque des choses. Évalué à -1.

    Dit et redit : la publicité coûte à la société toute entière.

    Ce n'est pas si évident que cela.
    Dit autrement, ça a un coût, c'est indéniable, mais tu négliges pas mal de choses qui rendent la publicité pas si nuisible que tu ne le penses.

    Elle coûte aux concurrents qui vendent moins alors qu'ils font eux aussi de la publicité.

    Oui, et ?
    La publicité est un médium aussi pour faire connaître une nouvelle marque ou un nouveau produit. Pour dynamiser la concurrence, c'est aussi une bonne chose.

    Elle coûte aux consommateurs qui auraient acheté sans la pub.

    Peut être pas, si la publicité a coûté moins cher que ce qu'elle a rapporté, cela n'est pas forcément vrai. Et ça arrive (sinon personne ne ferait de la publicité si cela ne servait à rien).

    Et si tu pars de ce principe là, on peut le généraliser à tout. Peut être que des consommateurs auraient acheté un produit sans tests qualités plus approfondis, faut-il interdire les tests qualités pour eux ? Je ne crois pas.

    Elle coûte aux consommateurs qui n'auraient pas acheté ce type de produit (création du besoin).

    La création du besoin est je pense un assez gros mythe. Le plus généralement la publicité permet de :

    • Inscrire une marque dans le temps et l'espace dans la mémoire collective pour devenir un acteur incontournable (typiquement Coca-Cola, avant du moins les produits dérivés type Zéro) ;
    • Présenter un produit nouveau (ce qui permet à ceux qui avaient un besoin ou une envie non résolu de le satisfaire à ce moment là).

    Créer un besoin signifierait que la personne n'avait pas d'envie ou de besoin préexistant à ce produit et que la publicité lui apporterait un problème nouveau (car un produit sert à résoudre un problème ou une envie particulière) avec sa solution d'un coup. C'est plutôt rare et doit concerner très peu de produits et de personnes.

    Si demain je vois une publicité pour un téléporteur, je vais probablement l'acheter si j'en ai les moyens. Cela ne veut pas dire qu'il m'a crée un besoin, j'ai le besoin du téléporteur aujourd'hui mais il n'existait pas dont je pouvais difficilement prévoir un budget pour. Quand je sais qu'il existe, je l'achète dès que je peux. La publicité sert beaucoup à ça.

    Tu oublies certains aspects positifs de la publicité en échange. D'autres services peuvent être financées partiellement comme cela, des services qui au prix réel payé par l'utilisateur serait sans doute trop prohibitif. En quelque sorte la publicité participe à redistribuer de l'argent dans le système. Que ce soit les services publics (genre métro ou bus) qui récupèrent cet argent sans impôts / taxes supplémentaires ou plus élevé, que ce soit certains milieux (la presse ou le sport dépendent énormément de la publicité pour se financer, Internet aussi), etc.

    Je ne dis pas que la publicité c'est cool, qu'il en faut à toutes les sauces de partout. Mais ça a des vertus aussi et de toute façon tout peut être une publicité. Si demain j'écris sur mon blog un article autour de mon téléphone, quoique j'en dise dessus, ce sera une forme de publicité. Le Guide Michelin peut être une publicité pour l'ensemble des restaurants de qualité qu'ils ont testé. La marque présente sur nos objets est aussi une forme de publicité et d'identification.

    Bref, ce qu'il faut surtout, c'est une publicité raisonnable notamment en quantité (se manger 20 minutes de publicités avant le début d'un film au cinéma, c'est pénible, une affiche dans les couloirs du métro ne dérange pas vraiment, ce n'est pas comme si le métro c'était un environnement particulièrement préservé et attrayant naturellement).

  • [^] # Re: Il manque un logiciel phare dans cette liste

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelles versions logicielles du projet GNU avril et mai 2017. Évalué à 7.

    Cependant il ne faut pas jeter l'opprobre sur Hurd. C’était une fausse très bonne idée, quelque peu dogmatique.
    […]
    C'est Linus Torvalds qui avec son approche agile et pragmatique qui a réussi. Au moins, on sait maintenant que les micro-noyaux ne sont pas très efficaces.

    Laquelle, de faire un micro-noyau ?
    Techniquement les micro-noyaux, cela fonctionnent. Peut être pas de manière aussi évidente que ne l'annonçait Tanembaum en terme de choix architectural, mais ils n'ont pas disparu au contraire.

    Typiquement Windows et macOS (et dérivés mobiles) reposent sur des micro-noyaux enrichis (c'est à dire que des composants qui pourraient être en espace utilisateur ne le sont pas pour des raisons de performances ou de simplicité) mais restent des micro-noyaux avec les avantages que cela peut procurer.

    Côté libres, les noyaux dominants que sont Linux et les différents *BSD ont évolué aussi depuis les débuts de HURD. Ce sont des monolithiques modulaires, réduisant une partie des inconvénients de pure monolithique que Tanembaum avait reproché à Torvalds à l'origine.

    Les micro-noyaux purs sont assez confidentiels (MINIX est sans doute le plus connu et utilisé) mais les monolithiques purs (comme Linux au début) aussi. Le pragmatisme a gagné entre la souplesse du système, la simplicité d'architecture et les performances.

    Mais je pense que les micro-noyaux purs peuvent encore réussir, en soit MINIX et HURD ont les briques de bases pour s'imposer. Mais il manque clairement une communauté autour.

    HURD n'a pas je pense perdu la guerre à cause de son architecture fondamentale, mais pour des raisons historiques. HURD a perdu beaucoup de temps à ses débuts ce qui a laissé la place de noyau libre de référence à Linux qui était opérationnel plus tôt (car plus simple à faire, mais aussi avec un processus de développement clair et simple, et sans le poids historique et politique que la FSF et RMS ont imposé à HURD).

    Est-ce que quelqu'un relèvera le défi pour une nouvelle tentative ? Ce n'est pas sûr…

    Microsoft et Apple convertiront peut être leur noyau en micro-noyau pur un jour. En tout cas cela est accessible, s'ils trouvent une solution pour les performances et la simplicité de l'architecture de l'ensemble.

    Dans le libre, cela me paraît délicat, le chantier est titanesque. Que ce soit réécrire Linux ou améliorer HURD ou MINIX de sorte à supplanter Linux.

  • [^] # Re: Client et pub ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Boursorama n’aime pas qu’on bloque des choses. Évalué à 0.

    Oui et non.
    La publicité a un coût, c'est indéniable, mais une bonne publicité fait rapporter plus à l'entreprise qu'elle n'a coûté, en réalité les prix des produits concernés pourraient se révéler moins chers (car l'augmentation des ventes comble le coût de la publicité).

  • [^] # Re: Client et pub ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Boursorama n’aime pas qu’on bloque des choses. Évalué à 3.

    Après peut être que dans ce cas de figure l'abonnement / la place serait plus chère aussi.

    Non pas que je sois favorable à tout et n'importe quoi autour de la publicité.

  • [^] # Re: Décentralisation et impact écologique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Bookmark] Le coût écologique d’internet est trop lourd, il faut penser un internet low-tech.. Évalué à 4.

    Je pense qu'on découvrira vite que pour fournir les mêmes services de manière distribuée, il faudra plus de machines allumées, pas moins (exploitées par ailleurs de façon beaucoup moins optimale, donc avec plus de pertes en temps de travail ou en énergie consommée, sans compter une qualité de service probablement dégradée).

    Sans compter d'autres choses.
    Des systèmes distribués c'est bien, mais si tu as plus d'une machine pour offrir un service (exemple d'un moteur de recherche), chaque nœud doit se synchroniser régulièrement ce qui consomme bande passante, complexité logicielle, calcul CPU, espace disque… C'est beaucoup plus complexe de faire un moteur de recherche totalement distribué dans les foyers par rapport à Google, et en effet le bilan environnemental risque en plus d'être décevant.

    Autre chose que l'on oublie aussi, c'est que Google, Netflix, les chaines télés (TF1 et autres) et autres ont souvent des serveurs et des caches au sein des opérateurs télécoms un peu partout. Ainsi une vidéo de chatons trop mignons vue en grande quantité près de Marseille par exemple n'aura pas à subir toutes elles requêtes vers Paris (par exemple) pour récupérer la vidéo, le cache le fera une fois et tous les clients de la zone l'auront sans aller si loin. Économie en bande passante, machines, ressources réseaux, etc. Cela limite donc les allers-retours pour des ressources gourmandes fréquentes.

  • [^] # Re: pertinence de l'article

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Bookmark] Le coût écologique d’internet est trop lourd, il faut penser un internet low-tech.. Évalué à 6.

    C’est idéologique ce que tu racontes, ça suppose que l’état ne fait rien de positif de cet argent.

    Où est-ce que j'ai dit que l'État n'utilisait pas cet argent convenablement ? Où ? J'ai juste dit que l'État était un grand bénéficiaire de l'argent du capital en France. Sans jugement de valeur.

    Et je ne vois pas ce qu'il y a d'idéologique là dedans, si l'argent circule plus vite, cela augmente les salaires des gens et donc du PIB aussi ce qui est la croissance. C'est mathématiques, c'est tout. Je ne porte aps de jugement sur ce qui est bon ou pas.

    Et puis le HFT il n’existe pas qu’en france donc ça n’a pas une portée générale.

    C'est bien connu que la finance s'arrête aux frontières.

    j’ai franchement l’impression qu’on est juste dans une démarche de maximisation d’on ne sait pas trop quoi, et que tant qu’on maximise ce truc par définition les choses vont mieux. C’est bien, ça évite de se retourner pour étudier les effets pervers ou de se poser la question des objectifs.

    J'ai franchement l'impression aussi que tu dis des propos vagues depuis le début, que tu mélanges pas mal de concepts et que tu essayes de déterminer un méchant et un gentil dans l'histoire.

    C'est bien de se poser des questions, mais encore faut-il se les poser correctement, analyser les données aussi (car bon, nous faire croire que le niveau de vie n'a pas augmenté de manière globale depuis la 2E GM et par ailleurs uniquement grâce à celle-ci c'est quand même un poil abusif) pour en tirer quelque chose de pertinent.

  • [^] # Re: pertinence de l'article

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Bookmark] Le coût écologique d’internet est trop lourd, il faut penser un internet low-tech.. Évalué à 2.

    En partie, mais quand je parle de circulation de l'argent, je ne parle pas de l'alimentation du secteur de l'occasion financier mais du circuit global qui inclue les salaires. Évite d'être caricatural.

    Mais cela n'est pas totalement faux non plus, car le trading à haute fréquence permet des taux d'intérêts et en France la capitalisation c'est surtout l'État, les banques, assurances et fonds de pension qui détiennent l'essentiel des parts qui sont ensuite d'une manière ou d'une autre pour le citoyen sous forme de baisse d'impôt, de cotisation ou d'un meilleur taux d'intérêt d'épargne ou de prêt.

  • [^] # Re: pertinence de l'article

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Bookmark] Le coût écologique d’internet est trop lourd, il faut penser un internet low-tech.. Évalué à 5.

    Je suis pas exactement sur qu’ils en aient tous profité pleinement. Genre Haïti est toujours le pays le plus pauvre du monde, et s’en sors pas trop. Il y a de gros problèmes sociaux dans pas mal d’îles.

    Malgré tout, tous les pays du monde à quelques exceptions près (pays en guerre aujourd'hui) vivent mieux aujourd'hui qu'en 1945, même les plus pauvres. L'Éducation augmente, la classe moyenne se développe dans la plupart des pays, les progrès médicaux et technologiques touchent tous les pays même si tout ceci ne se fait pas de manière uniforme, tous en ont bénéficié.

    Cela se voit sur des indicateurs type PIB / habitants ou encore l'IDH.

    En l’occurrence, cette « croissance » avait tout à voir avec le bouchage des trous crées par la guerre. Il y avait énormément à refaire et reconstruire. Pas forcément le meilleur exemple de progrès.

    La guerre a aidé, mais pas que. Cela a permis de restructurer les pays avec des infrastructures plus modernes et d'avoir beaucoup de travail pour tous même non qualifiés. Mais le progrès technique, scientifique et médical a eu lieu aussi et ne sont pas corrélés à la guerre.

    En plus tu oublies un peu que dans pleins d’endroits du monde, la croissance n’est jamais vriament partie (c’est le calme plat ou le recul pour certains pendant que d’autres profitent d’une croissance exponentielle).

    Quels sont ces pays ? Globalement les pays qui ont la croissance économique la plus faible aujourd'hui, ce sont les pays Occidentaux… Des pays qui ont une croissance plus faibles qu'eux sont surtout liés à des conflits armés.

    L'Afrique est même en passe de dépasser l'Asie en terme de vitesse de développement.

  • [^] # Re: pertinence de l'article

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Bookmark] Le coût écologique d’internet est trop lourd, il faut penser un internet low-tech.. Évalué à 4.

    Pas forcément, ça peut être de profiter de choses de meilleures qualité—c'est exactement ce qui se passe avec les ordinateurs depuis 40 ans, on n'a pas 10000 ordinateurs, on a juste des ordinateurs 10000 fois plus puissants.

    Ou d'autres choses encore, utiliser plus de services (aller au restaurant plutôt que de se faire à manger, ce qui énergétiquement / matériellement revient à peu près au même) ou que l'argent circule plus vite (car oui, si l'argent circule plus vite dans l'économie, mécaniquement le PIB augmente, et cela peut se faire uniquement via des services sans forcément de bien de consommations directs au milieu).

  • [^] # Re: Et ceux qui n'ont pas internet ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Macron et le numérique : vers "l'Etat plateforme". Évalué à 2.

    Une partie est automatisée.
    Tu oublies les déclarations papiers à traiter manuellement, les guichets bondés dans certains centres fiscaux pour aider les gens dans leur démarche ou corriger une erreur, etc. Tout cela demande du personnel.

  • [^] # Re: pertinence de l'article

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Bookmark] Le coût écologique d’internet est trop lourd, il faut penser un internet low-tech.. Évalué à 1.

    Remplacer une femme au foyer par une femme de ménage ça génère du PIB. Pourtant la femme avant elle faisait le même boulot, c’était juste pas compté dans le PIB. C’est une des aberration du PIB.

    En quoi c'est une aberration alors que par définition le PIB peut-être calculé comme la somme des salaires du pays (d'où le lien entre croissance, emplois, salaires, tout ça).

    Il est donc logique que si tu perçois de l'argent cela soit dans le PIB contrairement à quand tu le fais gratuitement.

    Après est-ce que le PIB est un indicateur absolu ? Certainement pas. Mais il n'est pas dénué d'intérêt non plus.

  • [^] # Re: Release rapide

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Eolie, le petit frère de Lollypop. Évalué à 5.

    Je ne veux pas particulièrement voir Epiphany et Music disparaitre, et je place mes applications comme des alternatives, pas des concurrents.

    C'est ton choix, cependant je trouve que ton travail pourrait bénéficier d'une plus large diffusion et améliorer l'offre de base de GNOME encore.

    Par exemple, Music se veut simple sans configuration, ce n'est pas le cas de Lollypop qui essaye de garder une interface la plus sobre possible tout en offrant beaucoup de fonctionnalités.

    Mais est-ce que Music est simple parce que c'est un choix justifié ou parce qu'ils manquent de ressources / d'idées ou autres encore pour aller plus loin ?

    Tes applications respectent plutôt bien l'ergonomie GNOME, le fait qu'ils soient plus complets que ceux de bases ne signifient pas qu'ils n'y ont pas leur place, au contraire même.

    De toute façon, tu es libre de faire ce que tu veux. ;-)