Renault a écrit 7161 commentaires

  • [^] # Re: Ouais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Debian 9 : Stretch déploie ses tentacules. Évalué à 6.

    C'est vraiment une mauvaise idée d'utiliser wayland pour l'instant

    Je ne suis pas de ton avis.
    Même s'il manque des choses, j'utilise Wayland depuis un an au quotidien sous GNOME sans avoir de soucis particuliers.

  • [^] # Re: Inexécutable sur Windows 32 Bits

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Linphone Desktop 4.0, logiciel libre de voix sur IP. Évalué à 3.

    À tel point que la plupart des éditeurs de systèmes d'exploitation annoncent abandonner prochainement les éditions 32 bits. Côté Linux, Arch et Fedora l'ont déjà annoncé

    Pour Fedora, seulement la version Server n'a plus de nouvelles images x86, pour Workstation il n'y a aucun plan validé en ce sens, et les paquets 32 bits restent disponibles (donc même un Fedora server x86 existant peut bénéficier d'applications 32 bits et peut évoluer par mise à niveau).

    Ce que tu annonces arrivera un jour, mais ce n'est pas prévu à court terme.

  • [^] # Re: libreoffice avec wayland ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Debian 9 : Stretch déploie ses tentacules. Évalué à 4.

    Jamais entendu parlé d'une prise en charge native de Libreoffice avec Wayland. Vous êtes surs?

    En tout cas sous Fedora, sous Wayland, Libreoffice est bien lancé par défaut avec la compatibilité Wayland. Pas de X11 / XWayland requis donc.

  • [^] # Re: Pas assez rapide

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Panne du système 3D Secure… pour cause de non renouvellement de nom de domaine. Évalué à 3.

    Je vais sans doute répéter un peu certaines réponses, mais je tiens à me justifier moi même.

    On parle de virement en zone SEPA là, qui signifie " Single Euro Payments Area". C'est pour des paiements en même monnaie aussi. Et avec une Banque Centrale Européenne. Exactement la même situation.

    C'est quand même vachement naïf de résumer cela ainsi.
    Si l'euro est utilisée dans les échanges, dans le fait on parle de pays avec des monnaies différentes et qu'il faut en tenir compte dans la procédure (car les banques concernées devront faire des échanges de monnaie).

    Sans compter que si je ne connais pas la Corée du Sud, la BCE est une banque nationale indépendante de l'organe exécutif qui régit le continent. Cela n'est pas le cas de tous les pays, loin de là, ce qui a aussi un impact.

    Pour finir, la Corée du Sud est un pays unifié, avec probablement un système bancaire qui s'est développé uniformément avec des pratiques bancaires homogènes. Dans l'UE tu as des dizaines de systèmes bancaires qui ont évolué chacun de son côté, avec les particularités locales légales et sociales qui ont eu un effet sur le choix de l'évolution bancaire de chaque pays.

    Tu te doutes bien qu'un pays comme la France, reine du chèque 2/3 des chèques européens sont français) et de la CB a un système bancaire et des habitudes différents que des pays comme la Belgique ou les pays nordiques qui utilisent le virement de manière généralisée qui eux même ont des différences par rapport un pays comme l'Allemagne qui raffole du liquide.

    Bref, on a des décennies d'évolutions bancaires à harmoniser, c'est long, complexe et cela prend du temps.

    Certes dans les faits, on est plusieurs pays et y a aussi des banques centrales nationales (en Euro). Je ne suis pas en train de dire que c'est à 100% la même situation. Ce sera forcément un peu plus complexe. Mais c'est tout de même très proche et la base que tu cites y est (une seule monnaie et une banque centrale sur la zone complète). C'est entièrement possible.

    Je n'ai jamais dit que c'était impossible, j'ai juste dit que la situation était complexe et que la solution n'était pas triviale.

    Je suis pour le virement instantanée européen (et même mondial), mais je ne trouve pas scandaleux qu'il faille du temps pour remédier aux difficultés.
    La zone SEPA a été une grande avancée qui a mis du temps à s'imposer, fignoler ses défauts restant nécessite un peu de travail et apparemment c'est bien en cours.

    Comme je l'ai dis, j'ai donné l'explication technique et historique à cette solution, pour rappeler que non ce n'est pas si simple que cela, mais cela n'empêche en effet pas d'améliorer la situation.

    Mais les petits échanges sont nombreux et constants dans une journée et vont globalement "s'annuler" mutuellement en permanence comme tu l'expliques. Il n'est absolument pas besoin d'attendre 24h pour cela.

    Je ne suis pas un expert du système bancaire, mais je ne suis pas convaincu que cela soit si simple et vrai.

    En vérité tu as de grosses banques et des petites banques, et si entre grosses banques tu as des mouvements probablement fréquents entre eux, le cas des plus petite peut être plus complexe car plus sensibles aux mouvements de fonds.

    Tu mets aussi de côté qu'il y a des périodes d'activité bancaires asymétriques : les paiements des salaires, la collecte des impôts, les achats de Noël, le paiement de certaines factures et sans doute quelques autres. Ces mouvements qui sont importants en volume peuvent entrainer un grand déséquilibre et une grande activité dans le système bancaire en terme d'échanges alors qu'individuellement les paiements seront petits.

    Aussi en Belgique par exemple, 2 ans de suite, un samedi peu avant Noël le système de paiement par carte bancaire nationale (Bancontact, de Atos Worldwide aussi :D), car l'usage de la carte bancaire dans le pays était trop importante car ici la CB de base fait des autorisations / débits instantanés pour chaque paiement. Un peu comme les SMS du nouvel an à une époque qui saturaient le réseau télécom de la France.

    Il faut donc que le système informatique et l'infrastructure bancaire puisse résister à cela alors qu'il a été longtemps dimensionné pour des traitements par lots quotidiens. Et cela ne se monte pas en une matinée. Car je peux te dire que quand tu fais tes courses ou achats de Noël et que ton paiement ne peut pas être fait, c'est plutôt gênant pour le client comme le commerçant.

    Bref, rien d'impossible, rien d'insurmontable nous sommes d'accord. Mais ce n'est pas trivial, il faut du temps et investir politiquement, financièrement et techniquement pour rendre cela possible. Il ne suffit pas d'un correctif d'une ligne dans l'application bancaire de chaque banque pour résoudre ça (sinon ce serait déjà fait).

  • [^] # Re: Pas assez rapide

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Panne du système 3D Secure… pour cause de non renouvellement de nom de domaine. Évalué à 9.

    Même entre France et France si ce sont 2 banques différentes.

    Un virement en zone SEPA doit se faire en un jour ouvré maintenant.

    Par contre en Corée, payer sur internet par virement est la norme (plus que payer par carte), et le virement est… quasi instantané!

    Sauf qu'en Corée de Sud, c'est un pays unifié, avec la même monnaie et une banque centrale nationale.

    C'est compliqué de comparer cette situation avec la zone SEPA et Euro qui doivent gérer pas mal de choses en plus. Du fait que l'unification dans ces zones n'est pas complète.

    'est donc tout à fait possible (bien que j'ai déjà eu les explications qui racontaient pourquoi ça ne l'était pas, car il faut consolider les montants de tous les virements entre chaque banque de la journée, blablabla. Mais c'est du baratin. D'autres pays font des échanges en direct sans problème. On parle d'échanger des nombres par protocole internet là, pas des billets de banques physiques!). Sur la plupart des sites marchands, on peut payer par virement et tout est adapté pour rendre cela très simple et rapide.

    C'est un peu naïf de croire que c'est simple.
    En réalité, nos banques (dans la zone SEPA et Euro) ne s'échangent pas de la monnaie directement. Ils doivent passer par la BCE pour convertir les euros des transaction en monnaie virtuelle intermédiaire pour qu'ensuite les banques puissent s'échanger ces fameuses dettes.

    Et la BCE a un contrôle sur l'allocation de ces montants intermédiaires, pour notamment éviter des situations risquées pour la banque ou l'État. Pour limiter donc de manière drastique le besoin en cette monnaie intermédiaire et l'usage de ce protocole, les banques font un bilan quotidien des dettes qu'ils se doivent mutuellement (pour les annuler, si je te dois 100€ et que tu m'en dois 10€, il suffit que je t'envoie 90€) pour ensuite réaliser le véritable échange en une fois.

    C'est donc peut être de la monnaie numérique, mais derrière cela nécessite des transferts qui sont limités en nombre et volume.

    C'est pourquoi, en Europe, à part entre comptes d'une même banque, les virements (et la plupart des paiements) ne sont pas instantanées. Et il n'y a pas de solutions hyper simples pour résoudre ce problème tout en ayant des garantie de stabilité monétaire et bancaire dans ces zones économiques / bancaires. Après on pourrait découpler le montant affiché auprès des clients de celui des crédits / débits réels mais je crois que cela pose aussi des soucis.

  • [^] # Re: 15.000€/mois pour 3 dev ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GnuPG lance une nouvelle campagne de financement. Évalué à 2.

    Un recruteur qui n'y connais rien peut l'écarter en se disant que c'est vraiment un barbu/geek/associal car il fait un truc pour « crypter » les messages des pédo-terro-nazi-machins. Il va aller sur la page du projet et voir que ce n'est pas sexy du tout, mais alors vraiment pas du tout. Et qu'en plus ça ne marche pas commercialement vu qu'ils demandent du pognon. Avec un peu de bol il tombera sur un truc en rapport avec Stallman et là c'est plié direct.

    Dans toutes les bonnes boîtes que j'ai croisé, les commerciaux / RH revoyaient les CV avec un gars compétent techniquement dans l'entreprise. Et j'ose croire qu'un gars technique sait ce qu'est le chiffrement voire GnuPG directement.

  • [^] # Re: Désolé de répondre à coté de la plaque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Version minimum de CMake. Évalué à 3.

    c'est pas comme si on reconfigure constamment et comme si les quelques secondes prises pour configurer (qui sont fixes) sont vraiment comparables à une compilation de 2 heures!

    Oui et non.
    Déjà dans le cadre d'une intégration continue, ton serveur de validation peut (et je dirais même, doit) recompiler depuis 0 à chaque commit. Cela inclus le temps de configuration qui devient systématique.

    Et puis, dans le cadre de mon travail, nous utilisons Yocto ou buildroot pour générer l'image finale du système. Ces systèmes compilent des dizaines / centaines de projets simultanément. On avait mesuré le temps pris pour valider un nouveau commit par Jenkins. Le rapport était édifiant, 33% du temps était perdu dans l'étape de configuration ! Sur une compilation globale de 45 minutes environ, cela donne près de 15 minutes pour chaque commit. Quand tu as des dizaines de commits à valider par jour, cela monte vite en terme de temps perdu.

  • [^] # Re: Changement en cours de route

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Consultation de l'AFNOR sur le futur clavier français . Évalué à 3.

    Sans compter que ça va être pénible, de jongler avec deux types de dispositions azerty incompatibles.

    Je jongle tous les jours entre AZERTY français, belge et BÉPO (les trois sont incompatibles entre eux hein) et je vis très bien !
    Honnêtement, je ne m'en rends pas compte.

  • [^] # Re: Une version et un environnement mal positionnés dans le circuit de production...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME fête ses 20 ans !. Évalué à 10.

    Attention, je ne parle pas du tunning profond de celui-ci, soyons sérieux mais l'agencement d'une partie de l'interface ou une alternative à certaines choses me semble indispensable à l'heure actuelle.

    Gnome-tweak-tools et les extensions permettent pas mal de possibilités, tu as quand même des bureaux GNOME 3 radicalement différents. Tu en as même une officielle pour avoir une ergonomie de base plus proche de GNOME 2 avec les deux barres de base.

    Cette enfermement dans une bulle va à l'encontre de ce que j'attends d'un environnement de bureau sous Linux.

    Gnome ne te convient donc pas, et alors ?
    Nous avons tous des attentes et des besoins différents, il me semble inepte d'exiger que tous les environnements puissent plaire à tout le monde. Si tu veux la personnalisation à l'extrême, KDE existe et donne satisfaction à ceux qui souhaitent cela.

    Gnome a d'autres buts, son but est de faire un système cohérent, simple et unifié ce qui limite de fait la possibilité de personnalisation qui irait à l'encontre de ces objectifs. Gnome a un autre public que KDE et c'est très sain.

    Sinon demain je tape sur awsome car c'est inutilisable par le gars lambda et qu'il a sa propre logique aussi.

    Je vais aller jusqu'à troller en disant qu'on se rapporche d'un windows à ce sujet, tant l'effet d'encapsulation est présent.

    La différence entre Linux et Windows est que l'un t'offre le choix de plusieurs environnements, l'autre pas. Après je pense qu'il est bien que chaque environnement se spécialise et essaye d'offrir une expérience cohérente à ses utilisateurs, quitte à devoir choisir un autre environnement si les buts ne coïncident pas.

    L'autre côté qui me dérange et qui est lié à l'ère actuelle (pas uniquement lié à l'informatique), c'est cette envie de passer à ce qui sort et donc dans le cas présent à Wayland.

    Cela fait 7 ans que Wayland a débuté, je n'appelle pas ça la nouveauté de la mort qui tue avec un âge pareil. Et Wayland est très content d'être utilisé par GNOME nativement, cela a permis de progresser de manière significative le dossier. On se rend mieux comptes des fonctions qui manquent et des bogues quand c'est utilisé dans la vraie vie.

    Quand la moitié (pour ne pas dire plus) des applications qui composent Gnome3 ne sont pas fonctionnelles, ça fait légèrement foutage de figure.

    Les applications de GNOME 3 sont dans l'ensemble fonctionnelles. Tu veux peut être plus de fonctionnalités, mais ça ne les rend pas inutilisables pour autant.

    D'autant plus qu'il n'y a pas de lien, ce sont les développeurs GTK+ et de Mutter qui ont bossé sur Wayland, ce ne sont pas les mêmes développeurs qui écrivent les applications. Donc l'un n'impacte pas le développement de l'autre.

    C'est un non sens. Il s'agit d'une vitrine finalement mais pas d'une évolution fonctionnelle.

    Rien que sur la question de la sécurité Wayland est un atout majeur par rapport à X11. Peut être que tu t'en fou, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

    Gnome3, de par son poids parmi les desktop environment, peut se permettre des innovations mais pas au point de déranger les personnes qui souhaitent l'utiliser.

    GNOME 3 depuis la version 3.4 est assez stable dans son environnement / design, la mise à niveau se passe toujours bien, etc. Je n'ai pas vu de rupture.

    D'autant que pour la question de Wayland, X11 est encore soutenu par GNOME et tu as le choix d'utiliser l'un ou l'autre dans la plupart des distributions. D'ailleurs, à part Fedora, je ne connais aucune distribution ayant fait de Wayland la session par défaut de GNOME.

  • [^] # Re: Et les développeurs dans tout ca ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Vers une norme AFNOR pour le clavier français. Évalué à 4.

    En effet, les langages de programmation utilisent principalement des mots anglais

    Pour les mots sans signes particuliers, QWERTY et AZERTY sont semblables. Or ils ont été conçus pour limiter la vitesse de frappe en français et anglais donc fatalement le QWERTY ou l'AZERTY seraient aussi de mauvais choix pour saisir tes noms de variables ou de fonctions dans ton langage de programmation préféré.

    De plus les raccourcis claviers comme les CTRL+C/V/X nous sont également très utiles.

    Chaque logiciel a ses propres raccourcis, selon son historique. Typiquement le trio habituels copier-coller-couper n'est pas le même sous mon environnement graphique et le shell.

    Et personnellement, à part pour les touches de navigations (esdf ou ijkl) où l'agencement compte, je ne suis pas gêné d'utiliser les raccourcis claviers avec une autre disposition clavier. Ce qui compte avec ces raccourcis est avant tout d'être faciles à mémoriser (donc associer la lettre avec l'action à faire) que de le mettre physiquement en dur où le développeur a voulu le mettre.

    Ne faudrait-il pas, à ce moment là, une disposition spéciale développeur avec même des variantes par langage de programmation ?

    Changer de disposition clavier demande du temps d'adaptation, si à chaque langage que tu changes tu changes de disposition, tu ne t'en sors plus.

    Un minimum de standarisation est à faire, trouver un compromis entre les différents usages. Le but n'est pas d'avoir la disposition parfaite pour chaque personne (ce qui me semble inatteignable et non souhaitable car cela a beaucoup d'effets pervers) selon ce qu'il fait de son ordinateur.

    Un développeur dans l'assemblée a-t-il déjà essayé autre chose que le QWERTY ou l'AZERTY ?

    Je code en BÉPO à l'occasion, cela n'est pas gênant. Je suis assez efficace.
    Cela est moins visible qu'en tapant du texte brut, mais je note un gain de confort par rapport à l'AZERTY simple.

  • [^] # Re: Orwell était un petit joueur.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L’État d’urgence permanent. Évalué à 5.

    Les Droits de l'Homme ne sont pas des prescriptions précises : ce sont des principes généraux dont l'interprétation est laissée à la discrétion d'instances particulières (législatives ou juridiques).

    Où ai-je dis le contraire ?
    La loi module l'application des Droits de l'Homme, mais il semble évident que la loi ne peut tout faire tout en se revendiquant compatible avec.

    Ce qui est en question dans les critiques faites sur l'activité de la CEDH, c'est l'interprétation particulière que la CEDH fait des droits de l'Homme.

    Oui enfin, les exemples tirés de l'article me paraissent fumeuses.
    Par exemple, le fait de ne pas reconnaître les enfants nés de GPA à l'étranger. Je doute de la pertinence sociale de condamner un enfant qui n'a rien demandé à une situation difficile juridiquement.

    Condamner les parents oui, je suis favorable car la GPA est éthiquement problématique, mais refuser à l'enfant le droit à son identité française et d'avoir des parents c'est inhumain. L'enfant n'est pas responsable de cela.

    De même pour la question du syndicat militaire, les militaires ne sont pas des travailleurs humains ?

    Ou encore refuser la présence des avocats en garde à vue (cela aide-t-il vraiment la police sans risque de bafouer les droits élémentaires du suspect ?) Ou même de l'impossibilité de faire des discriminations (les discriminations seraient donc une bonne chose, justifiable pour que la loi permette dérogation ?).

    Bref, honnêtement, les exemples de l'article sont fumeux. Je veux bien qu'on discute des cas problématiques qu'a pu pondre cette Cour mais là je n'en vois aucun.

    Oui, c'est peut-être sublime. Mais ensuite, il faut redescendre sur Terre : le droit ne se préoccupe pas du sublime (ça, c'est l'art ou la religion) mais de situations concrètes. Et le diable est dans les détails.

    Donc selon toi, tous les êtres humains ne doivent pas forcément bénéficier d'un minimum de droits communs à tous, quoiqu'ils ont fait, quoiqu'ils sont ? Pourquoi ?

    Les Droits de l'Homme ont été conçus pour éviter l'arbitraire. Si tu renies à certaines personnes des droits minimum leur permettant notamment une justice équitable, c'est le meilleur moyen de condamner à tort des gens. C'est le meilleur moyen aussi de persécuter des gens, pourquoi après tout on devrait accorder des droits aux homosexuels, juifs ou aux criminels si on ne les aime pas, hein ?

    Cela permet aussi d'éviter de faire justice soit même, que la majorité puisse tout imposer. Les Droits de l'Homme interdisent de faire un référendum national pour savoir si toi ou moi devons être exécutés. C'est un exemple extrême, mais cela permet en outre d'éviter que le français moyen puisse réduire arbitrairement limiter les droits d'une minorité de la population lors d'un scrutin (par exemple celui des homosexuels). Ou des migrants. Ou d'une personne d'une religion quelconque. Ce qui bizarrement arrive dans certains pays.

    Pardon, mais des exceptions, il y en a déjà et depuis fort longtemps, et je ne vois pas grand'monde s'en offusquer. Par exemple, les lois sur la liberté de la presse énoncent une série d'exceptions qui sont largement acceptées (interdiction de la diffamation, etc.). Ces exceptions sont en réalité inévitables, car le droit ne peut être fait d'absolus.

    Le problème n'est pas qu'il y ait des exceptions, il y a en a forcément et tous les textes des droits de l'Homme (donc version de l'ONU, de l'État français ou du Conseil Européen) font références à des limites par la loi.

    Mais les principes directeurs de ces textes imposent des limites à ces exceptions. Elles doivent être motivées. Et ne pas trop réduire la portée du cas général.

    Nous considérons, de plus, qu'un système étatique bien conçu doit séparer les 3 pouvoirs classiques (judiciaire, exécutif et législatif) en entité distinctes et que la relation entre ces organes du pouvoirs doit se faire sous forme de pouvoirs et contre pouvoirs.

    La justice ne peut pas décider des textes de lois mais peut interpréter les textes dans la mesure laissée par le législateur. Or, la Constitution française, et en Europe, les Droits de l'Homme, sont des limites judiciaires à ce que peuvent faire les législateurs. Et ce sont donc aux juges, du conseil constitutionnel et de la CEDH, de dire si le législateur a le droit de voter une mesure telle qu'elle ou nous, en conformité avec le droit.

    C'est la partie contre pouvoir de la justice sur le législatif.
    Pour que le législatif puisse s'extraire de ce cadre, il faut réformer la Constitution ce qui impose un processus législatif bien plus forte et probablement un soutien de la population via référendum.

  • [^] # Re: Et l'ergonomie de gpg, on en parle ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GnuPG lance une nouvelle campagne de financement. Évalué à -1.

    Après je ne sais pas s'il faut distinguer SMPT et IMAP comme on le fait aujourd'hui. Cette distinction entre les deux peut expliquer une partie des difficultés actuelles de faire évoluer le courriel comme une solution de communication plus moderne.

  • [^] # Re: Et l'ergonomie de gpg, on en parle ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GnuPG lance une nouvelle campagne de financement. Évalué à 2.

    Personnellement, plus que de changer la philosophie du courriel, réorganiser les standards pour nettoyer tout cela en tenant compte des progrés opérés depuis.

    Un peu comme le Web, fondamentalement le fonctionnement du Web n'a pas grandement évolué. Mais les langages et protocoles ont subi de gros changements : HTTP2, HTML5, JavaScript… On pourrait faire un SMPT2 + IMAP2 + autres qui permettent de bénéficier des éléments plus modernes de manière plus intégrée (et obligatoire aussi).

  • [^] # Re: Questionnement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OpenStreetMap et carburants. Évalué à -1.

    L'état n'a pas à organiser des boycotts!

    Surtout que l'appel au boycott est illégal en France.

  • [^] # Re: Il y a un mais !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Grammalecte, correcteur grammatical [2]. Évalué à 9.

    La réforme de 1990 elle-même opère des transformations sur ces radicaux, un changement de la norme d’accentuation. Par exemple: célébrerais devient célèbrerait: https://fr.wiktionary.org/wiki/c%C3%A9l%C3%A9brerait
    Même sans la réforme, plein de verbes fonctionnent ainsi: peler devient pèle, semer devient sème, etc.
    La transformation d’un c en ç, d’un y en i, c’est aussi une modification du radical.
    Vous ne me croyez apparemment pas. Donc voici les verbes irréguliers en -er selon le Robert:

    C'est là où nous ne sommes pas d'accord.
    Tu sembles considérer que c et ç sont des lettre indépendantes. Alors qu'en fait ç est un allographe de c, un graphène dérivé ou en terme informatique un objet fille de la classe mère c.

    Tu peux voir cette interprétation de deux façons. Déjà quand on apprend l'alphabet français aux enfants, on ne cite que les 26 lettres de base provenant du latin. Pas de ligature, ni de lettres diacritées. Ce qui n'est pas le cas dans d'autres langues comme le finnois où la lettre ö est bien dans l'alphabet enseigné standard (au même titre que la lettre o) et sont donc à ce titre considérées comme distinctes (le ö étant à la fin de l'alphabet, le o étant en position standard dans l'alphabet latin).

    L'ordre alphabétique n'est pas affecté par ces signes supplémentaires.
    Par exemple l'ordre alphabétique suivant est celui de référence en français : Eau, Élément, Élever, Envoyer, ordre qu'on retrouve dans les dictionnaires également.

    Du coup considérer ces substitutions pour raisons de sonorités comme une altération du radical n'est pas vraiment cohérent avec la considération qu'on porte à ces symboles.

    Note après que personnellement je vois une différence entre un changement mineur d'un radical (changer un y en i) et un changement majeur (va, irai, allé). N'importe qui peut faire le lien entre eux dans le premier cas, dans le second cas c'est impossible de le faire instinctivement.

    Par ailleurs, le Bescherelle, le Larousse et bien d’autres (ici, ici, ici, ici, ici) considèrent envoyer comme un verbe du premier groupe.

    Pour le coup je suis plutôt de l'école de l'Académie française (pour une fois que son point de vue suit une certaine cohérence, c'est à souligner).
    C'est tout le problème d'une standardisation d'une langue à postériori, sa construction n'ayant pas suivi forcément une cohérence initiale.

    Bref, comme je l’ai dit, en grammaire, l’unanimité n’a pas encore été trouvée.

    Pour envoyer en effet, pour aller il a été trouvé (entre l'Éducation Nationale, la totalité des livres de grammaires que j'ai pu lire, l'Académie française) cela commence à ressembler à un consensus.

    J’ai déjà dit que j’avais fait ce choix avant de concevoir le correcteur. Mais je l’ai effectivement confirmé pour des raisons pratiques. J’ai deux raisons de suivre cette logique, pas une seule.

    Que de manière interne tu exploites aller comme du premier groupe car cela te simplifie la tâche est une chose (en informatique c'est courant de procéder à ce genre de choses) mais tu le présentes aussi à l'utilisateur comme tel ce qui n'est, selon la littérature sur le sujet, pas correct.

    Note qu'après j'apprécie grandement ton travail sur ce programme que j'utilise à l'occasion (rarement pour les commentaires, je ne trouves pas cela pratique de faire des allers/retours avec l'extension), ne crois pas que je souhaite de basher gratuitement. ;)

  • [^] # Re: Il y a un mais !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Grammalecte, correcteur grammatical [2]. Évalué à 7.

    Examinons à présent ce qu’on trouve dans le 3ᵉ groupe. Malgré les irrégularités, il comporte beaucoup de graphies récurrentes. Le 3ᵉ groupe se divise grosso modo en ces catégories :

    Comme tu peux le voir, tes sous-3e groupe sont assez restreints, malgré leur régularité et proximité entre eux, ils ne sont pas classés. Il n'y en a pas assez.

    Quelle proximité y a-t-il entre aller et tous ces verbes? Aucune. Zéro. Même les graphies irrégulières sont plutôt éloignées de ça.

    Tu trouves que le verbe être et peindre se conjuguent pareil ? Qu'ils sont semblables ? Non plus.

    Le problème j'ai l'impression c'est que tu vois vraiment le 3e groupe comme un groupement logique alors que c'est juste un groupe poubelle où vont se réfugier tous les verbes irréguliers de notre langue.

    Pas besoin d'une proximité entre aller et peindre, c'est l'écart avec la conjugaison du 1er et du second groupe qui est déterminant. Et tu l'as montré toi même, le taux de régularité du verbe aller n'est que de 58%. C'est trop peu. Heureusement que des verbes comme ça il y en a peu. Surtout où les changements ne sont pas régulières, les différents radicaux utilisés n'ont pas particulièrement de sens et de cohérence.

    Cela aiderait-il les utilisateurs (élève ou non) de classer aller dans les verbes du 3ᵉ groupe?

    Bah au moins quand tu dis que aller est du 3e groupe, tu sais qu'il est irrégulier et piégeux. Tu sais il y a des étrangers qui apprennent notre langue bizarre aussi et ce genre de choses aide.

    L’Académie peut bien dire ce qu’elle veut, ce n’est d’aucune aide pour mémoriser comment aller se conjugue

    Non, mais on sait au moins que d'utiliser les formes habituelles du premier groupe n'est pas possible très souvent.

    Alors, oui, c’est ce qui a toujours été dit, mais quelle pertinence cela a-t-il?

    Nos illustres ancêtres ont trouvé bien de catégoriser les verbes par proximité pour y avoir des régularités, ainsi sont nés le 1er et le second groupe, le reste est mis au rebut dans le dernier. Cela me paraît être une justification amplement suffisante et si la quasi-totalité des grammairiens n'ont pas remis en cause ce point-ci (ce qui est plutôt rare sur ce genre de choses), je pense que de remettre en question sous prétexte que aller se conjugue proprement dans 58% des cas montre un certain manque d'humilité.

    Je ne pense pas que tu sois cons (contrairement à ce que tu sous-entends), mais quand même, tu as l'explication, tu vois qu'il y a un consensus sur la question et tu balayes cela d'un revers de main en te demandant si cela est justifié alors que cela l'est.

    La question est plutôt, pourquoi aller devrait être du premier groupe qui cherche une régularité et que la forme de aller est très irrégulière (que 58% de compatibilité, et les incompatibilités changent presque tous le radical) ? Car il se termine en er ? Cela me paraît léger et sans grande importance (cela ne t'aide pas à conjuguer aller correctement, cela peut même t'induire en erreur).

  • [^] # Re: Arf

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Initiative Open Device de Sony pour ses smartphones. Évalué à 5.

    Je pense que ce qu'il voulait dire c'était plutôt qu'il achetait son téléphone neuf à cause de la batterie amovible qui est justement difficile à remplacer et qui est souvent le premier composant à lâcher.

    Sony ne proposant, je crois, que des batteries fixes dans ses terminaux, du moins dans le moyen / haut de gamme.

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 3.

    Ouais, ton étude serait intéressante si seulement tu prenais en compte qu'une grande partie (si ce n'est la majorité) des personnes sous ce statut ne l'utilisent que pour une activité complémentaire.

    Je connais beaucoup de gens qui ont ce statut ainsi, que ce soit dans l'informatique, l'enseignement, ou d'autres secteurs. Un employé à plein temps ou non en tant que salarié et ce statut pour les activités annexes histoire de ne pas le faire au noir.

    Sans oublier que de nombreuses personnes finalement l'ont déclaré mais ne s'en servent pas vraiment.

    Bref, le niveau de vie de l'auto-entrepreneur moyen n'est pas de 410€, bien qu'il y en ait probablement à ce stade là.

  • [^] # Re: UPC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal journal lien : Interview sur la propriété intellectuelle. Évalué à 4.

    Mouais.
    Tout ce que cela dit en substance c'est qu'une court unique permet en une décision de valider un type de brevets partout en Europe d'un coup.

    C'est un peu le but de cette centralisation. Cela simplifie en effet ce genre de décisions, cela simplifie le travail des patents trolls de pouvoir déposer un brevet en un lieu unique pour couvrir un grand territoire, mais ça aide aussi les brevets honnêtes en étant dépôts qu'à un seul endroit (ce qui réduit les coûts de dépôts, les incertitudes de validité dans chaque État, les coûts et difficultés de traduction, le temps de validation mais aussi uniformise la date de fin du brevet, etc.)

    En aucun cas cela signifie que le brevet logiciel sera de fait autorisé partout. C'est indépendant.

  • [^] # Re: Il y a un mais !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Grammalecte, correcteur grammatical [2]. Évalué à 3.

    Ce n’est pas le nombre qui fait la complexité.

    Non, mais tu ne peux pas comparer les exceptions de chaque groupe sans tenir compte de leur taille. Le fait que la quasi totalité des verbes français est dans le premier groupe avec à peine plus de lignes d'exceptions que le 3e groupe (pour ton programme) montre que les verbes du dit groupe sont plus réguliers que le 3e et de très loin.

    Transformation de l’accentuation, ajout d’accent, ou parfois doublement éventuel de consonnes, transformation de y en i plus ou moins aléatoire, les c qui prennent des cédilles

    Qui sont, pour l'ensemble, plutôt réguliers comme transformations. Un apprenant du français peut très facilement conjuguer sans erreurs n'importe quel verbe du 1er groupe avec les règles génériques autour de cette conjugaison. Pour aller, c’est du par cœur.

    envoyer qui est anormalement formé, etc

    Note que comme tu l'as relevé, l'Académie le place aussi dans le 3e groupe pour la même raison que aller.

    Par ailleurs, même dans le 3ᵉ groupe, il y a aussi des régularités.

    Ouais enfin créer un groupe pour une dizaine de verbes ce n'est pas très pertinent. Il faut que la classification reste assez grossière pour être exploitable.

    C’est l’origine de la décision qui m’intéresse.

    Tu veux quoi, un arrêté royal de François Ier ?
    N'oublie pas que le français reste une langue avec un historique important dont pour uniformiser les usages on a conçu l'Académie Française pour rationaliser cet historique. Forcément il y a eu de l'arbitraire pour tenter de coller au mieux à la réalité du terrain tout en ayant un minimum d'exceptions (ce qui peut faire rire étant donné la quantité d'exceptions dont bénéficient notre langue).

    L'Académie Française justifie cela par l'irrégularité des verbes aller et envoyer en souhaitant que le 1er et 2e groupes soient des groupes réguliers (avec des règles en leur sein bien entendus). Cela me semble être suffisant.

    Ce ne sera pas la première fois qu’on ignore ce que dit l’Académie. Par exemple, sur la féminisation des titres et fonctions (les autres pays francophones n’ont pas forcément les mêmes points de vue).

    Si l'Académie a des torts et peut se montrer rigide sur certains points, cela reste malgré tout une source fiable dans l'ensemble pour savoir comment manier le français. Et son travail autour de notre langue reste aussi pertinente même si tout n'est pas à accepter bêtement, dans ce cas ci je trouve leur position logique et raisonnable.

    En tout cas tu es la première personne / source depuis longtemps qui soutient que aller est du premier groupe. Cela me paraît déraisonnable que tu persistes ainsi. Ta position n'a selon moi pas de véritable justification en plus d'aller à contre courant de la quasi-totalité des leçons de grammaires de notre langue.

  • [^] # Re: Orwell était un petit joueur.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L’État d’urgence permanent. Évalué à 10.

    Par ailleurs la CEDH est régulièrement critiquée pour donner un contenu de plus en plus idéologique aux droits de l'Homme

    Mouais.
    Moi ce que j'en retire des critiques contre cette Institution (notamment dans l'article en question) c'est que les gens veulent accorder les Droits de l'Homme aux êtres humains et aux situations qui les arrangent.

    La beauté sublime des Droits de l'Homme c'est son universalité. Que tu sois terroriste, migrant, étranger, citoyen modèle, meurtrier, militaire, prisonnier, syndicaliste, patron, ouvrier, riche, pauvre, politique, bénévole dans une association, retraité, homosexuel, transsexuel, catholique, musulman, athée, enfant (voire fœtus), connard ou autres, tout ce monde a un socle minimal de droits. Car toutes ces personnes partagent une chose : ce sont des êtres humains.

    Et que la limitation des droits et des libertés doit répondre à certains critères et de procédure pour garantir à ces personnes la possibilité de contester une mesure judiciaire (les erreurs judiciaires, ça arrive et on doit s'en prémunir) mais aussi garantir un minimum de droits aux gens quoiqu'ils sont et quoiqu'ils ont fait. Car on ne punit / emmerde pas les gens jusqu'au bout car ils sont ou ont fait quelque chose. Ce sont des humains qui méritent justement notre considération. Traiter les gens comme ils ont pu en traiter d'autres, de la pire manière qui soit, c'est devenir comme eux.

    Mais c'est cela aussi qui est compliqué, son universalité paraît frustrant et contre intuitif par rapport à certaines situations. Mais si tu commences à ajouter des exceptions à ces droits, tu peux être sûr qu'à la fin il y aura des exceptions pour tout le monde et que finalement les Droits de l'Homme ne seront qu'une coquille vide.

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 8.

    Cette FAQ reste mensongère.
    Tu restes libre de modifier la section encaissement et de l'utiliser à cette fin, mais tu dois faire certifier toi même la version modifiée avant. Tu n'es pas obliger de recourir à Dolibarr pour effectuer cette démarche si tu es impatient ou si tu ne veux pas diffuser ton correctif au monde entier.

    Cette liberté reste exploitable. La loi n'en supprime pas.

  • [^] # Re: Il y a un mais !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Grammalecte, correcteur grammatical [2]. Évalué à 7.

    Mais pourquoi donc? Pour autant que je sache, la classification de “aller” est arbitraire, basée sur le fait qu’il est irrégulier.

    C'est justement pas arbitraire du tout, c'est bien son caractère totalement irrégulier (il n'est pas un peu irrégulier mais totalement irrégulier, son radical n'est pas constant du tout) qui le rend particulier et le relégue dans le dernier groupe qui est celui des irréguliers.

    Or, quand j’ai écrit les règles de conjugaison de tous les verbes du français (ça m’a pris des mois), rien ne m’a fait autant pester que les verbes du premier groupe, dont la régularité est une vue l’esprit, complètement infirmée par les faits. Le premier groupe est rempli d’irrégularités. Pour preuve, le nombre de lignes nécessaires pour la conjugaison des verbes par groupe:

    Tu te fourvoies.
    Comparer le nombre de lignes brutes n'a pas d'intérêt si tu ne pondères pas le poids des différents groupes. Le 1er groupe c'est près de 90% des verbes de la langue française. Donc avec autant de verbes tu as probablement plus de règles que les autres, mais rapporté au nombre de verbes des dits groupes, tu verras que le 3e groupe brille par son irrégularité manifeste.

    Note par ailleurs que les irrégularités du 1er groupes suivent une certaine… régularité.

    Car en fait la quasi-totalité des exceptions du premier groupes sont pour conserver une cohérence dans le son lors de la conjugaison. Car le radical ne bouge pas.

    Exemple typique d'irrégularité que tu as du entrer : je mange, nous mang*eons. Tu as dû ajouter le e ici pour que le son soit cohérent.
    De même pour je finance, nous finan
    ç*ons où le c reçoit une cédille pour la même raison. Mais cela est finalement assez régulier dans l'ensemble.

    Cela n'a rien à voir avec la conjugaison du verbe avoir, être ou aller où le radical de l'infinitif disparaît régulièrement (les rendant méconnaissables si tu ne le sais pas). Ce sont des irrégularités qui pour le coup ne sont justifiées par aucune règle autre que le poids historique de la langue.

    “Aller” a plus de similitudes avec les verbes du premier groupe qu’avec ceux du troisième, où il est le seul de sa catégorie. C’est pourquoi il m’a semblé bien plus cohérent de le mettre dans le premier groupe.

    Pas du tout. Le 3e groupe est un groupe inclassable, tu as tout et n'importe quoi dedans (trouve une similitude entre aller, avoir, pouvoir et être, il n'y en a pas). Le 1er groupe est justement régulier pour la grande partie. Le verbe aller ne respecte pas les critères du premier groupe, il a sa propre logique donc il est mis dehors. C'est logique.

    Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé de sources fiables sur la classification des verbes, juste des gens qui répètent ce qu’ils ont entendu ou lu. Mais pourquoi, est-ce ainsi? Je ne sais pas. (Si vous avez des sources, je suis preneur.)

    Le Bescherelle et l'Éducation Nationale me semblent bien placés comme sources.
    Mais je suis gentil, je suis allé chercher auprès de la référence absolu, l'Académie Française : http://www.academie-francaise.fr/questions-de-langue#8_strong-em-aller-quel-groupe-de-verbes-em-strong

    On peut reprocher bien des choses à cette académie, mais je pense qu'ici elle peut te faire comprendre que ton raisonnement sur la question est erroné.

    Enfin, la classification des verbes n’a aucune incidence sur la grammaire et n’indique rien sur leur usage.

    Oui et non.
    C'est important pour la conjugaison, c'est même essentiel. Et la conjugaison a un impact sur la grammaire. Si tu te trompes dans la conjugaison du verbe, tu n'identifierais pas correctement le temps et donc de la grammaire autour de ce temps (par exemple le subjonctif).

  • [^] # Re: UPC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal journal lien : Interview sur la propriété intellectuelle. Évalué à 2.

    Une fois l'UPC en route, plus moyen de faire marche arriere sur les brevets logiciels.

    Quel est le rapport ? Un lien peut être qui explique en quoi l'UPC entraîne la reconnaissance des brevets logiciels ?

  • [^] # Re: Dolibarr ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal AUTO-ENTREPRENEURS : Logiciel de facturation obligatoire au 1er janvier 2018. Évalué à 6.

    En pratique, la plupart des indés/auto-entrepreneurs/particuliers ça veut dire « pas le droit d’utiliser de version modifiée » tant qu'ils respectent la loi, rien de nouveau (ça marche aussi pour les voitures libre, elles doivent passer au Mines). Ca n'a rien à voir avec le libre, les indés ou que sais-je.

    Pour expliquer un peu.
    Ici la discussion semble dire que toute norme légale est un frein au libre car elle empêche des implémentations d'un produit (et donc sa libre modification pour aboutir à un produit qui fait n'importe quoi).

    Pourtant si on veut faire un téléphone libre, il faudra faire certifier le téléphone pour l'émissions des ondes radios qui doivent respecter des règles (ne pas déborder sur les fréquences voisines, dépasser un seuil d'émissions). De même pour la voiture libre, il faudra respecter les seuils de pollution, les aspects sécuritaires de la voiture et d'autres composants pour espérer que la voiture puisse fouler les routes publiques. N'espère pas non plus pouvoir vendre ton matériel libre qui ne respecte pas les normes électriques en vigueur. Etc.

    Toutes ces normes et lois n'empêchent pas de faire du matériel libre, ou du logiciel libre, elles interdisent juste des implémentations (ou utilisation) du produit pour différentes raisons (de sécurité, protection d'environnement, de standardisation, etc.). Mais tu es libre de les concevoir, mais pas de les utiliser tels quels pour la finalité voulue. Et ça a existé depuis la notion même du droit et de la hiérarchie des normes et donc du fait que les contrats doivent d'abord se soumettre à la loi. Que la GPL ne te confère pas plus de droit que la loi ne le permet.

    Le problème est que ces obligations ont un coût (qu'on pourrait baisser si des gens sont motivé à fournir le service de certification pour moins cher, à vos vocations, on a bien Let's Encrypt après des années de certificats chers), oui, mais c'est tout et ça n'a rien à voir avec le libre même GPLv3 (tu as le droit d'utiliser une version modifiée dans le cadre de la GPLv3 et dans le cadre de la loi).

    Après il ne faut pas oublier que dans ces gros logiciels complexes que sont les EPR, seule une petite partie facile à isoler (et peu évolutive) est à certifier. Donc pas besoin de certifier à chaque mise à jour du produit, seulement si le composant en question a été touché. Cela réduit considérablement le coût théorique d'une certification (car elle pourrait servir pour plusieurs années pour l'ensemble des utilisateurs).

    Notons aussi que des certifications légales ne coûtent pas très chères. Le contrôle technique des voitures n'est pas très onéreuse (75€ par acte). Rien n'empêche que cette certification soit accessible.