Renault a écrit 7161 commentaires

  • [^] # Re: Gnome-Builder

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GNOME 3.24. Évalué à 8.

    La page indique que cela fait plus d'un an que la page en question n'a aps été mise à jour.
    En somme, pas pertinent.

    Si le sujet t'intéresse, je t'invite à lire le blog de son auteur qui poste pas mal de choses durant le développement, tu pourras voir les travaux engagés depuis un an.

  • [^] # Re: marre des cons qui mettent en danger les autres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Marre des cons. Évalué à 2.

    Je ne vois pas ce que cela change.
    Si la circulation est dense, il est difficile d'avoir des distances de sécurité élevées, il faut donc ralentir pour diminuer cette distance et aussi réduire l'écart de vitesse entre les véhicules.

    Cela rend la possibilité de conduire vite très limitée car possible uniquement quand il n'y a personne (soit la nuit en général).

  • [^] # Re: Gnome-Builder

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GNOME 3.24. Évalué à 5.

    Je ne comprends pas ta critique, gnome-builder a beaucoup progressé depuis 1-2 ans, c'est de plus en plus mon IDE favoris justement.

    Après beaucoup des efforts ont été portés sur l'intégration pour le développement d'applications GNOME / GTK+, mais pas que, c'est vraiment très appréciable au quotidien de l'utiliser.

  • [^] # Re: marre des cons qui mettent en danger les autres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Marre des cons. Évalué à 6.

    En fait je trouve que c'est un peu plus compliqué que cela.
    Je fréquente beaucoup d'autoroutes avec une circulation plutôt dense (Sud Est de la France et Belgique) et rouler au delà de 130/120 km/h est en effet plutôt dangereux en règle général (ce qui n'empêche pas aux gens de s'affranchir de ce genre de considération).

    Déjà pour la raison évidente de la distance de freinage qui augmente. Avec une circulation dense il est très complexe d'avoir la distance de sécurité correspondante à des vitesses plus élevées (même rouler à la vitesse maximale autorisée rend cet exercice difficile). Du coup le risque d'accident augmente mécaniquement.

    Sans oublier aussi la différence de vitesse avec les autres usagers qui est plus importante. Ce qui rend toute manœuvre plus délicate, notamment la possibilité de ceux qui roulent à la vitesse maximale de dépasser sur la voie de gauche, l'insertion étant plus difficile ou dangereuse.

    Après de manière général je trouve que les conducteurs qui roulent au delà de la vitesse maximale ont un comportement plus agressif et plus dangereux que les autres : coller à la voiture qui précédente, appels de phare à gogo, déboiter / se rabattre à la dernière seconde, pas de clignotants… Comme si la route était à eux. Bref, je ne suis pas fan de ces conducteurs en général (même si rien n'empêche en fait d'aller vite et de respecter tout le reste).

  • [^] # Re: Condorcet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] message aux électeurs Français ! :/. Évalué à 5.

    Le traité de Lisbonne n'est pas le même texte que celui de 2005 (beaucoup de choses symboliques clivant ont été virés) et la campagne de Sarkozy (et de son parti pour les législatives), ont clamé la volonté de signer un accord similaire.

    Après si le peuple vote favorablement pour un président et des députés où il y a un désaccord profond sur l'UE, je ne sais pas s'il faut vraiment blâmer les politiques ou les électeurs.

  • [^] # Re: hommes, femmes, esclaves

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ahah énorme !. Évalué à 4.

    En général les "potes de…" cela concerne le gouvernement plus que le Parlement, car moins de personnes et plus d'historiques en politique que les parlementaires en moyenne.

    Le soucis est qu'aujourd'hui sauf cohabitation le Parlement fait joli. Faut que les parlementaires reprennent le contrôle que la Constitution leur offre. Cela rééquilibrerait les choses, avec un vrai contre pouvoir du gouvernement et un contrôle sur celui-ci.

    On oublie aussi le volet de la discrimination vis à vis du tirage au sort. On sait bien que la politique c'est clivant, que les syndiqués par exemple n'assument pas leir status pour éviter de ma discrimination à l'embauche. Que penser de l'employé qui cherche un travail après une période au pouvoir avec le tirage au sort ? Toutes ses positions seront connues de tous, décortiquées par les médias, si le gars a eu des positions peu appréciées dans son milieu pro, cela peut-etre gênant. Quelle garantie on peut offrir à ce problème ? Le tirage au sort étant subi, cela me paraît plus fondamental d'y penser qu'avec la méthode élective qui est choisi et assumé par le candidat.

  • [^] # Re: hommes, femmes, esclaves

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ahah énorme !. Évalué à 4.

    Notons aussi que la contrainte sur les participants a changé.
    La politique est complexe, demande beaucoup de temps pour pondre quelque chose de pertinent (déjà qu'avec des politiques pro et assistés ce n'est pas évident). L'essentiel des citoyens veulent une vie sociale, de famille et de loisirs. Le jury populaire est considéré comme un poids par beaucoup alors que cela ne concerne que quelques jours par vie maximum pour un citoyen, je n'ose imaginer pour plusieurs mois / années.

    Puis, comment gérer la situation ? Si le manager d'un gros projet ou un entrepreneur est convoqué ? Ils doivent mettre la vie pro de côté pendant tout ce temps ? C'est risqué pour leur carrière ou leur activité. Si on offre des portes de sortie pour ne pas participer, alors il y a de fortes chances que des métiers par exemples n'accèdent jamais à la représentation ce qui met à plat l'argument principal du tirage au sort qui se veut égalitaire et représentatif.

  • [^] # Re: Isoloir et pressions sociales ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vote à l'urne et vote électronique. Évalué à 5.

    La plupart des bureaux de votes insistent pour que tu prennes plusieurs bulletins avant d'aller dans l'isoloir.
    Notons qu'il est possible d'imprimer chez soi son bulletin aussi. À moins une fouille très avancée, la contrainte du vote est plus théorique que pratique.

    Dans ce cas, autant demander procuration à la dite personne, le résultat est garanti au moins.

  • [^] # Re: Moi aussi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Macron, ou la destruction du pouvoir législatif. Évalué à -2.

    l'Angleterre n'a jamais été dans l'Europe

    Techniquement l'Europe est un continent et quelque soit la définition retenue le Royaume-Uni en fait parti, Brexit ou pas, euro ou pas.
    De même que la Suisse, la Norvège ou la Russie…

    L'Union Européenne est une entité distincte de l'Europe.
    En considérant que tu parlais de l'UE, qu'on soit d'accord ou non, le Royaume-Uni en faisait parti même s'ils ont eu avec le temps des dérogations sur certains programmes majeurs apportés après leur adhésion.

    Sinon à ce compte là, les DOM-TOM, la Corse et l'Alsace-Moselle ne font pas partie de la France car il y a des exceptions législatives plus ou moins importantes pour ces territoires. C'est absurde.

    Bref comparer la France et l'Angleterre au sein de l'Europe n'a pas de sens.

    Ça, c'est vrai, la France est plus liée à l'UE d'un point de vue politique, législatif et économique que le Royaume-Uni. Du coup il est difficile de citer les actions du Royaume-Uni comme une représentation de ce que serait la France dans le même cas.

  • [^] # Re: Wow

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Macron, ou la destruction du pouvoir législatif. Évalué à 0.

    C'est une idée qui ne peut voir le jour facilement et à court terme.

    La TVA est une compétence partagée avec l'UE, l'UE a compétence sur le nombre de taux de TVA (tu ne peux pas avoir 50 taux dans un pays donné, juste 3 maximum, le super-réduit, le réduit et le normal) et l'UE décide des secteurs d'activités ou produits pouvant bénéficier d'une réduction de taux. Ce qui avait posé soucis car la France voulait un taux réduit sur la presse ou les livres numériques par exemple mais il fallait que l'UE accepte car ce n'était pas autorisé.

    Les États ont compétences pour déterminer leurs différents taux et s'il y a application, ou non, du taux réduit pour les produits dont l'UE autorise l'exception.

    Donc si on veut l'idée d'une TVA grand luxe, il faudra que l'UE accepte. Avec les textes actuels, il n'y a pas moyen de bricoler.

  • [^] # Re: Wow

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Macron, ou la destruction du pouvoir législatif. Évalué à 4.

    L’impôt progressif est plutôt très bien admis par la population. Au contraire de la TVA (ouch 1/5è à chaque fois que j’achète un truc).

    Mais la TVA rapporte deux fois plus que l'impôt sur le revenu. ;)
    Puis la TVA de 20% ne concerne pas tous les produits. Les exceptions sont telles que la TVA moyenne estimée était je crois d'environ 13% (car on en consomme des biens et des services à taux réduits, comme la nourriture de base).

  • [^] # Re: Est ce pour ça qu'Ubuntu abandonne le mobile ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 2.

    Cela fait 25 ans que je travaille avec des adolescents et que je les vois devenir adulte après. Avoir plusieurs décennies d'expérience avec à la fois les adolescents et leur rapport à l'informatique me semblait de nature à pouvoir proposer un retour sur la situation qui se profile.

    Sauf que l'évolution des générations c'est un métier, et malgré tout ce que tu décris je doute que tu sois le plus à même de définir l'évolution des usages.

    Car bon, être prof, cela ne te permet pas d'avoir assez de données sur ce qui se passe à la maison avant / après la scolarité avec suffisamment de précision. Ou alors tu fliques tes élèves mais j'en doute.

    D'autant plus que tu as fait une grande erreur d'analyse, pour avoir été lycéen il y a moins de 10 ans, je peux t'assurer que le courriel n'a jamais été populaire chez les élèves. Ce n'est donc pas spécifique à la génération actuelle. Les élèves ne juraient que par MSN ou les SMS ou certains sites Web (pas Facebook à l'époque)…

    Bref, oui, je remets en cause ton analyse. Je ne dis pas que ce que tu vois est inintéressant, mais cela ne te rend pas omniscient.

  • [^] # Re: Est ce pour ça qu'Ubuntu abandonne le mobile ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 7.

    Je trouve qu'il y a plusieurs problèmes dans tes messages en général.

    Tu parles toujours du comportement des adolescents pour prédire le futur, mais un adolescent ça évolue avec les contraintes de la vie. Sinon je peux te dire que dans 10 ans les banques n'existeront plus, les impôts non plus (un ado n'en paye pas), les voitures non plus (ils n'ont pas le permis), plus de travail (bah oui, ils ne travaillent pas encore)… Ce n'est pas parce que l'ado se comporte ainsi aujourd'hui que ce sera pareil dans 10 ans quand il aura un boulot, une famille et des loisirs différents.

    Ensuite tu oublies le passé, les ados n'ont jamais été très friands des courriels. Il y a 10 ans tu utilisais MSN comme aujourd'hui tu utilises Facebook, Twitter et autres. Pourtant les courriels n'ont pas disparus et sont très populaires une fois adulte (pour contacter l'administration ou le travail c'est de plus en plus requis). Je ne note pas d'une réelle évolution sur ce plan. Juste un changement de nom de l'outil.

  • [^] # Re: Est ce pour ça qu'Ubuntu abandonne le mobile ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 2.

    Oui mais … beaucoup de gens qui font peu ou pas d'étude vont ensuite dans la vraie vie ne plus produire du tout de contenu chez eux. S'ils ont un courrier à taper, ils le feront sur un ordi au boulot, voire des fois sur google docs…

    L'ouvrier moyen n'a pas un ordinateur au travail pour rédiger son courrier.
    Et Google Docs c'est un logiciel, pas le matériel sous-jacent. Et malgré les efforts fait pour rédiger sur téléphone, très peu font du contenu sérieux dessus car ce n'est pas agréable notamment pour les longs textes.

    On a dans les lycées la première vague de lycéens tous équipés de smartphone (à plus de 90% dans des lycées moyens urbains, avec classes sociales très mélangées). Mais arrive cette année le début de la vague de jeunes qui ont eu le smartphone dès le collège ! Et là, ils ont pris des habitudes qui pourraient en faire halluciner plus d'un.

    Mais quand tes jeunes seront plus vieux, ils auront des activités à faire qui demanderont un ordinateur du moins partiellement. La plupart en utilisent chez eux, moins qu'avant, mais ils ont besoin de cet outil encore. Et jusqu'à présent on n'a pas une véritable preuve que l'ordinateur personnel va disparaître.

  • [^] # Re: Est ce pour ça qu'Ubuntu abandonne le mobile ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 4.

    Je crois que les stats montrent que la fréquentation des sites web par les périphériques mobile fait plus de 50% des consultations dans google analytics.

    Prendre des chiffres avec des pincettes.
    Déjà cela ne concerne que la consultation du Web (ce qui est bien loin d'être le seul usage d'un ordinateur) et beaucoup de pays ont un taux d'usage du téléphone très élevé sans ordinateur à côté, faute de moyens.

    Tout cela biaise un peu la pertinence et l'usage réels des outils numériques aujourd'hui.

    Et chez les plus jeunes, c'est téléphone et téléphone!

    Dans tes chiffres je n'ai pas trouvé de critères par âge, d'où tu détiens le savoir que les jeunes n'utilisent donc que le téléphone ?
    Ne pas oublier que la plupart des jeunes vont à l'école aussi et ne peuvent guère utiliser autre chose quand ils y sont (ce qui représente une bonne part de leur temps, notamment en journée la semaine).

    Oui, dans les boites informatiques, les gens ont des PC chez eux. Mais je vois de plus en plus de familles chez les jeunes lycéens qui ont un ancien ordinateur que les jeunes n'utilisent plus. Le smartphone leur suffit. Sauf bien sur quand il faut produire du contenu… mais là, on va arriver sur un autre débat. Ils en produisent de moins en moins en dehors d'un cadre contraint.

    La question était de savoir si l'ordinateur va disparaître.
    Les jeunes ne sont pas les seuls utilisateurs des outils numériques, et ont des contraintes différentes des autres ce qui rend l'usage d'alternatives au smartphone moins courant pour eux que pour ceux qui travaillent (ou qui ont un passe temps ayant besoin d'un ordinateur).

    Se baser sur leur usage de ces appareils ne me paraît pas pertinent pour dégager une tendance. D'autant plus que dans mon entourage (loin d'être des passionnés de l'ordinateur) utilisent régulièrement l'ordinateur pour les devoirs ou certaines activités comme le jeu vidéo. Peut être moins qu'avant, mais je ne les vois pas rédiger leur exposé sur leur téléphone. Ils en utiliseront un.

  • [^] # Re: Est ce pour ça qu'Ubuntu abandonne le mobile ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 4.

    Mouais, ce discours revient très souvent mais jusque là il ne me semble pas concret dans les pays développés (je ne parle pas des pays pauvres ou en développement qui ont des contraintes très différentes).

    Je ne connais personne qui a une tablette ou un smartphone pour tout faire. Toujours un ordinateur à la maison qui est utilisé pour jouer ou travailler.

    La tablette et le téléphone c'est surtout pour le divertissement sur le canapé ou dehors. Le gens utilisent l'ordinateur pour le reste.

    Les gens achètent leur première tablette ou le renouvelle fréquemment car l'évolution du secteur est encore forte, alors qu'un ordinateur aujourd'hui tient facilement 5-7 ans sans être changé. C'est plus délicat pour les nouveaux appareils. D'où la baisse des ventes des PC et l'augmentation de celle des tablettes / smartphones. Mais ils stagneront aussi, et le budget économisé là dessus ira ailleurs dont sur le renouvellement des ordinateurs.

  • [^] # Re: Snappy ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 8.

    Tu te trompes sur mes attentions, j'ai bien précisé que Canonical fait ce qu'ils veulent, c'est leur droit. C'est le jeu.

    Mais :

    • Étant donné comment ils ont abordé le dossier de certains de leurs projets (notamment Mir), ils ne peuvent être étonnés que la communauté ne les suit pas ;
    • Étant donné leurs ressources financières et humaines, je me pose la question sur la viabilité pour eux de faire cavalier seul systématiquement sur ce genre de projets.

    Et quand on voit Mark qui pleure car la communauté est sclérosée sur certains sujets, on peut se demander s'il a bien compris le problème de leurs approches.

  • [^] # Re: Snappy ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 1.

    C'est bien de préciser les choses.
    Honnêtement, ce n'était pas l'important dans mon message, c'est juste que je me souviens de ces articles et de ces discussions où il prenait part c'est tout. Cela montrait quand même qu'à cette époque la problématique était prise au sérieux au sens large à ce moment là par beaucoup de personnes dont des personnes connues et pas que par des petits gus dans leur coin.

    C'est juste pour illustrer que Canonical aurait pu soit discuter en amont et participer à cet échange avant de s'y lancer et d'annoncer quand ils peuvent présenter un truc utilisable, ou prévenir à ce moment là qu'ils avaient quelque chose dans les tuyaux et expliquer ce qu'ils ont fait pour voir si c'était une bonne voie et y contribuer ou remettre en cause leur conception.

    Ils ne pouvaient pas dire "on pensait que personnes ne serait intéressé".

  • [^] # Re: Snappy ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 9.

    Pas du tout.
    Il ne faut pas oublié qu'avant 2016, Flatpak se nommait xdg-app qui était plus confidentiel mais existait déjà.

    La chronologie des évènements est la suivante. Lennart, et d'autres personnes, planchent sur le concept des applications conteneurisées pour le bureau durant l'année 2014. On peut y voir des études des problèmes et solutions potentielles par là : http://0pointer.net/blog/revisiting-how-we-put-together-linux-systems.html par exemple.

    Décembre 2014, xdg-app est né au sein de Freedesktop.org et les premiers commits sont là : https://github.com/flatpak/flatpak/commit/a640cd365bd21743165adedb00bd9fac981687b2

    Canonical annonce le concept des Snaps en décembre 2014 : https://lwn.net/Articles/630660/

    Donc d'un côté il y a eu un développement ouvert dès le départ, sous l'égide d'un projet qui a pour but la collaboration entre les différents environnements de bureaux (et distributions) pour plancher sur un problème général (pas que Ubuntu est intéressé par ce genre de solutions).

    De l'autre, un développement fait dans l'ombre, révélé à la fin et contributions sous CLA. Révélé au moment où tout le monde planchait sur une solution alternative d'ailleurs.

    Si Canonical voulait fédérer les foules, sachant que toutes les distributions sont concernées par cette problématique ils auraient dû ouvrir leur processus dès le début. Je pense qu'ils ont fait ça pour être sûr de conserver l'architecture qu'ils ont envisagé et avoir un terrain d'avance sur les autres distributions.

    C'est un comportement que je trouve problématique, même s'ils sont dans leur droit, qu'ils ne s'étonnent pas après que leurs technologies peinent à percer.

  • [^] # Re: Snappy ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu abandonne Unity, Mir et le mobile !. Évalué à 10.

    J'ajouterais aussi un truc par rapport à Emmanuel.
    Red Hat réinvente rarement la roue. Red Hat a investi dans Upstart par exemple.

    Snappy a été annoncé alors que Flatpack l'avait été bien avant, de même pour Mir alors que Wayland était déjà en cours. C'est je trouve maladroit en plus d'être risqué pour eux.

    D'ailleurs en le voit aujourd'hui, après des années, Canonical abandonne car ils étaient seuls dessus et qu'ils ne pouvaient faire ce boulot titanesque ainsi. Ils doivent réussir à faire adhérer la communauté dans leurs développements. Et ce n'est pas en agissant ainsi que cela prendra. N'oublions pas que c'est Mark qui a annoncé que tous les projets libres devaient synchroniser leurs sorties sur celles d'Ubuntu… Ce n'est pas comme cela que tu attires les communautés à ta cause.

    Après je trouve dommage l'abandon d'Unity qui selon moi avait une plus valu même si ce n'était pas mon interface favoris, c'était intéressant et certains étaient très satisfaits. Mais faire un deuxième serveur d'affichage en plus très similaire à Wayland… c'est moins pertinent.

  • [^] # Re: Un recentrage des activités vers les entreprises ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mark Shuttleworth annonce l’abandon d’Unity. Évalué à 9.

    Ne pas oublier que si en France Debian et Ubuntu ont une très forte popularité, cela peut être différents dans d'autres secteurs ou pays.

    Typiquement OpenSUSE est à peine visible en France, c'est autre chose en Allemagne.

  • [^] # Re: Bon choix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mark Shuttleworth annonce l’abandon d’Unity. Évalué à 10.

    Upstart… fail

    Je ne suis pas tellement d'accord sur ce point.
    Upstart est une étape intermédiaire entre l'init traditionnel et systemd, il a permis de tester des concepts et de voir certains défauts d'architecture pour rendre systemd meilleur.

    La plupart des distributions l'ont utilisé un jour contrairement aux autres technologies maisons comme Mir ou Unity.

    Le soucis de Canonical était de se focaliser sur des projets à faible valeur ajoutée pour eux (comme Mir) alors qu'une solution libre en cours de développement existait depuis longtemps et semblait faire consensus (comme Wayland).

    N'oublions pas que Canonical n'est pas une entreprise très rentable et qu'ils ont peu de ressources humains et financiers par rapport à d'autres comme Red Hat ou OpenSuse, ils ne peuvent se permettre de gaspiller des ressources à faire ce genre de choses.

  • [^] # Re: Un an après Mozilla

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mark Shuttleworth annonce l’abandon d’Unity. Évalué à 3.

    Cela signifie que pendant la période de transition Unity, qui reste par défaut, ne sera plus trop maintenu et les composants risquent d'être mal fignolés d'ici la migration définitive.

    Ce n'est pas sans impact ce genre de décisions, et le résultat n'est pas garanti.

  • # Un an après Mozilla

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mark Shuttleworth annonce l’abandon d’Unity. Évalué à 10.

    C'est amusant, ils suivent le même cheminement que Mozilla mais un an après. Abandon de Firefox OS pour se focaliser sur l'IoT, cela ne rappelle rien ? Qu'ils ont abandonné quelques mois après.

    Je suis très dubitatif de cette stratégie. C'est bien que Ubuntu abandonne Mir et potentiellement Snappy et autres technos maison. Mais je pense que Unity était leur force. Qu'on aime ou pas cette interface, elle se démarque et peut satisfaire des utilisateurs.

    Revenir à Gnome ne sera pas facile. Leur intégration actuelle est pourrie, ils devront réapprendre la couche logicielle et Wayland pour faire les choses bien. Il faudra du temps. Depuis qu'ils sont passés à Unity, les autres distributions ont progressé et l'intégration de Gnome dans Fedora est nickelle aujourd'hui. Cela ne sera pas facile de retrouver ce niveau.

    Canonical est un petit acteur quand on y pense, ils ne peuvent pas rivaliser avec Red Hat ou Opensuse en terme de capacité de développement. Maintenir autant de technologies concurrentes ne leur apporter rien et devait coûter cher financièrement et humainement. C'est bien de se montrer plus raisonnable mais j'ai du mal à croire en leur capacité de faire de l'IoT par exemple (c'est vraiment un autre secteur d'activité qu'ils ne maîtrisent pas).
    Se concentrer sur le cloud est plus raisonnable mais leur réputation reste liée au bureau. Est-ce que la mayonnaise prendra ? Difficile à dire.

  • [^] # Re: Indépendant, profession libérée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Expérience(s) de télétravail. Évalué à 4.

    J'ai connu des collègues dans différentes situations et globalement cela rejoint Zenitram. Ceux qui veulent une indépendance par rapport à l'employeur veulent être indépendant, ceux qui veulent être indépendants par rapport au lieu de travail font du télétravail. Certains font les deux.

    Beaucoup aiment être physiquement proches des collègues mais ne veulent pas vraiment d'un patron, gérer tout eux même. D'autres veulent bosser de n'importe où, mais travailler pour la même boîte, les mêmes projets ou éviter la paperasse associée.

    Ce sont des concepts assez différents.