Journal Sortie de RHEL 6

Posté par  .
Étiquettes : aucune
11
12
nov.
2010
Parce que personne n'en a parlé (et peut être parce que tout le monde s'en fout), Redhat vient de sortie RHEL 6, la nouvelle mouture de sa distribution phare et la plus utilisée dans le monde professionnel.

Elle se veut à la pointe du progrès, notamment avec son noyau 2.6.32 :
http://www.silicon.fr/sortie-de-la-rhel-6-la-nouvelle-versio(...)

A noter que 14600 bugs ont été corrigés depuis la version 5.x

Leader (et de loin) sur le marché avec plus de 60% des ventes Linux, Redhat pourrait ainsi conforter son avance sur son concurrent direct Novell, qui détient 30% des ventes, en proie à quelques troubles après une baisse significative de ventes de coupons Linux avec Microsoft.

Aujourd'hui, seules deux distributions semblent être adoptées par le monde professionnel. SuSE de Novell a de nombreux partenaires privilégiés (IBM, Microsoft, VMWare et SAP) alors que Redhat s'appuie sur son image et ses nombreux clients. La cacophonie sur le Desktop (qui entraîne moins de 1% de part de marché) semble ne pas exister dans le monde des serveurs...
  • # Quid de Debian et ses dérivés ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je suis surpris par les proportions de Red Hat et Suse...

    Vous avez des statistiques sur l'utilisation en entreprise des distributions Debian et Ubuntu ?
    • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je pense que l'utilisation de Debian est limitée aux entreprises possédant des administrateurs système compétents (ie : qui n'ont pas besoin de hotline-à-neuneu ou de contrat pour se protéger de leur hiérarchie). Malheureusement, cela doit représenter une part très faible des entreprises de taille conséquente.

      De plus, les applications propriétaires sont souvent certifiées pour SuSe ou RHEL seulement, il est donc plus prudent de rester sur ces distro pour être tranquille.
      • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Pour ce que j'en ai vu, Orange Business Services, EDF (proposé par la R&D[1], par exemple pour ceux travaillant sur http://code-aster.org et code Salome, de l'ordre de 3000 à 7000 postes iirc) ont du Debian, il suffit d'un ou deux administrateurs pour la mise en place initiale ;-) Après, il n'y a pas forcément une visibilité globale dans les grandes entreprises, la main gauche ignorant parfois ce que fait la main droite...

        Sinon la gendarmerie nationale, c'est une grande entreprise ? :D 85000 postes... [2]

        Et côté FAI ou hébergeurs (Free, SFR, toile-libre, Lost-oasis.fr, ovh...) il me semble que Debian GNU/Linux est bien placée à raison :-)

        [1] http://2008.rmll.info/L-informatique-Scientifique-a-EDF.html voir le PDF, souche Calibre
        [2] http://linuxfr.org/2010/11/03/27533.html La gendarmerie nationale migre vers Ubuntu
      • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Ouh là là, ça c'est de l'argument! Ça c'est sûr il faut avoir fait ses preuves sur Debian pour être compétent, et puis les bons admins vont dans les PME - pardon: les start-up - plutôt que dans les grosses boites.
        Euh.. tu t'es relu? c'est pas un peu sectaire là?
        Je pense qu'il y a plein d'admins compétents qui préfèrent autre chose que Debian. Et encore plein qui choisissent autre chose que Debian. Et tout ça ce n'est pas contre Debian, c'est juste une préférence personnelle (peut-être par habitude) ou un choix technique. Quand à la hotline, quand elle est de qualité (et j'ai ouï dire que c'est le cas), quelle est la différence avec une question posée dans un forum, si ce n'est la rapidité et souvent l'adéquation de la réponse?

        un utilisateur de Debian

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          « Ouh là là, ça c'est de l'argument ! »

          J’aime bien son petit côté élitiste qui lui donnait une petite saveur aigre, avec une pointe d’amertume dirigée contre les grosses entreprises, sans oublier l’acidité toute retenue des traîtres à la Cause (libre). Non y’a pas à dire, l’argument était là, équilibré et subtile, par contre il laisse la sensation d’un cheveu sur la langue : décidément trop poilu à mon goût.
          • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Oui moi aussi :-)
            J'ai cru à de l'humour, mais c'est bien déguisé. Quoique ce soit possible car mon message qui se voulait humoristique (enfin gentiment sarcastique), m'apparaît, à le relire, énervé.

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

              Posté par  . Évalué à 1.

              Quoi qu'il n'ait pas explicitement dit qu'un admin de RedHat ou Suse soit forcément incompétent, "juste" que les admins Debian en entreprise sont forcément très compétents.

              Je cours installer une Debian dans ma boite, ça fera pro sur mon CV...
          • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Non, il me semble qu'il ne s'agit pas d'arguments à proprement parler. Mais cela évoque certainement des discussions, ici même, à nombre de lecteurs. Par exemple [https://linuxfr.org/~mmMMOoooOMMmm/16938.html]. En passant outre les envolées caricaturales, on peut comprendre de ce journal que Ldlc s'est débarrasser de son infrastructure libre afin de diminuer sa dépendance vis-à-vis de ses employés, préférant les factures au travail complexe de gestion des compétences humaines en interne.

            N'est-il pas naturel d'imaginer que nombre d'entreprises font le même genre de choix dès qu'elles en ont les moyens financiers ? Même si cela est humainement déplorable ? Après tout, ne s'agit-il pas d'une forme de rationalisation de l'activité — au même titre que les délocalisations, les spéculations, le développement de solutions enfermant les clients, etc ? Ces choix stratégiques ne permettent-ils pas d'optimiser à court et moyen terme l'efficacité d'une entreprise. Qui oserait prononcer le mot moral ?

            « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

    • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Chez SNCF et FT/Orange, je n'ai vu que des RedHatEL (pour des serveurs applicatifs designed by Pierre Tramo)
      Debian est plus présente dans les serveurs "structure" (ipvs, fw, proxy, smtpd, ftpd, etc).
      Pas croisé d'autres distribs encore.
    • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      Est-ce que Debian propose une certification pour les logiciels (libres ou proprios, sans ségrégation)?
      Est-ce que Debian a une offre de support avec engagement de délai de réparation (dans les dépôts) ou est-ce du "best-effort?

      Voila : Debian est sympa pour les TPE/PME, mais au dessus, il manque le service (Ubuntu "corrige" un peu le problème : http://www.canonical.com/enterprise-services/ubuntu-advantag(...) et est un peu utilisé. L'équivalent chez Debian?).

      A ma connaissance, seuls RedHat https://access.redhat.com/support/offerings/production/sla.h(...) et Novell http://support.novell.com/programs/mla.html savent répondre au besoin des entreprises, vous en avez d'autres?
      • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Franchement, est-ce à Debian de proposer cela ? :D

        Attendrais-tu la même chose du projet Fedora ? ou de mageia pour parler de l'actualité aussi.

        àmha, il ne faut pas confondre :
        - la distribution communautaire qui n'est "que" la somme des compétences de ceux qui y participent (très grosse simplification inside)
        - et les utilisations qui vont être très diverses (qui motivent la participation de certains)
        et encore, je ne parle pas de Gentoo ni d'OpenBSD, ça ne tiendrait pas dans ce commentaire ;-)

        Au vu de ton commentaire et son hors-sujet (àmha), j'ai l'impression que tu es déjà prêt pour être DSI ;-) (outre montrer une réelle méconnaissance du fonctionnement des distributions). Je te laisse chercher les SSLL qui ont basé leur activité justement sur ces distributions communautaires (regarde ce que faisait l'ex-Connectiva par exemple, Sidux voire Red Flag, ou Unity-linux ou les "spins" de Fedora...)
        • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          Franchement, est-ce à Debian de proposer cela ? :D

          J'attends que le dépôt soit à jour dans des délais précis. Qui peut proposer ça pour les dépôts Debian?

          j'ai l'impression que tu es déjà prêt pour être DSI

          Ou pas. Les entreprises ont des besoins, sont-ils remplis par Debian ou pas, telle est la question. Donc maintenant, est-ce qu'on peut me fournir un support contractualisé avec des temps de réparations et des pénalités avec du Debian?

          Certaines entreprises acceptent le "best effort", d'autres non. On peut toujours ne pas se plier à la demande, et alors seuls les autres auront les contrats pour les entreprises qui cherchent à avoir une distro qui marche en tout temps.
          • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            c'est sympa d'alimenter mon business loto :-) foutaises !

            je t'ai déjà répondu mais tu as dû omettre de lire : Je te laisse chercher les SSLL qui ont basé leur activité justement sur ces distributions communautaires (regarde ce que faisait l'ex-Connectiva par exemple, Sidux voire Red Flag, ou Unity-linux ou les "spins" de Fedora...)

            on en reparle ?
          • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

            Posté par  . Évalué à 7.

            > > Franchement, est-ce à Debian de proposer cela ? :D

            > J'attends que le dépôt soit à jour dans des délais précis. Qui peut proposer ça pour les dépôts Debian?

            une SSLL peut proposer son depot à elle en complément des dépots Debian

            et accessoirement c'est pas Red Hat qui te fera des paquets de logiciels comme au hasard ceux de Oracle ou Adobe ou IBM. mhhh, en fait si, mais ça sera encore plus cher et encore plus lent niveau délais.

            > Ou pas. Les entreprises ont des besoins, sont-ils remplis par Debian ou pas, telle est la question

            c'est pas les mêmes besoins pour toutes, donc ta question est extremement vague.

            c'est un peu comme demander que EDF réponde à tes besoins d'envoi de colis. c'est un peu teuhbé. on va essayer de t'expliquer, on va te regarder tristement, puis on te fera un devis si tu y tiens tellement. ca sera sous-traité mais tu t'en fous, tu seras content.

            > Donc maintenant, est-ce qu'on peut me fournir un support contractualisé avec des temps de réparations et des pénalités avec du Debian?

            oui, mais pourquoi tu demandes ça à Debian ? c'est un projet, pas des gens qui font directement du support. et ces gens accessoirement ils en ont un peu rien à foutre de toi. si tu veux du support, va voir un fournisseur de services de support. si CA te pose un problème, retourne vers Red Hat ou Novell et ne nous pête plus les glaouis avec des demandes dont tu sais déjà qu'elles sont bidons vu qu'elles ne visent pas les bonnes personnes. c'est comme demander à Airbus si ils font des avions. si t'insistes dans ta demande, c'est que tu es un petit peu con.

            > Certaines entreprises acceptent le "best effort", d'autres non. On peut toujours ne pas se plier à la demande, et alors seuls les autres auront les contrats pour les entreprises qui cherchent à avoir une distro qui marche en tout temps.

            ou elles se calmeront sur leurs besoins quand elles verront la facture. "support" c'est devenu un mot magique qui veut dire tout et n'importe quoi. des engagements d'intervention marqués noir sur blanc ca veut dire quelque chose, du "support" sans définition derrière ca veut dire queue dalle.

            accessoirement, c'est ce léger détail qui a coulé Sun. leur offre de support était pourri et ils sont morts. enfin non, ils se sont fait racheter par un vilain gros méchant qui propose une offre de support cher mais explicite et consistente. 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et pas juste la garantie qu'on lira ton mail un jour et qu'on t'allouera une heure sur un contrat d'un an pour traiter tes petits malheurs.
            • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

              Posté par  . Évalué à 4.

              > c'est comme demander à Airbus si ils font des avions.

              c'est comme demander à Airbus si ils font des bateaux.

              en fait. bref. voila. oops.
              • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

                Posté par  . Évalué à 5.

                Vu qu'ils ont l'air de souvent finir à la flotte, c'est pas déconnant comme idée...

                Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

        • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Au vu de ton commentaire et son hors-sujet (àmha)

          Pourquoi hors-sujet?
          On parle d'utilisation en entreprise, et on s'étonne de pourquoi la majorité des entreprises on RHEL ou Novel. Ben la réponse est "le support chez les autres c'est où et est-ce fiable?"

          Maintenant, si il faut faire l'autruche et continuer à se poser la question en cherchant une autre réponse, chacun son truc.
      • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        La page[1] liste des entreprises qui payent des développeurs Debian. Un certain nombre de ces entreprises sont des boîtes de consultants/support.
        Au bol, Credativ[2] propose un support professionnel 24x7. Aucune idée si c'est du même niveau que Redhat, je n'ai pas testé.

        Il y a aussi une liste[3] de consultants Debian au travers du monde (souvent affiliés à des entreprises).

        Enfin bref, je n'ai pas de retour sur ces offres, mais il semble possible d'avoir du support professionnel Debian.

        Donc comme le dise d'autre commentaires, ça n'est logiquement pas Debian qui fait ça, mais des entreprises qui gravitent autour. Maintenant c'est clair que le DSI moyen d'une grosse entreprise risque de faire plus confiance à RedHat parce que c'est une grosse boîte.

        [1] http://www.debian.org/partners/
        [2] http://www.credativ.us/services/support/projects/linux-distr(...)
        [3] http://www.debian.org/consultants/
      • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        > A ma connaissance, seuls RedHat et Novell savent répondre au besoin des entreprises, vous en avez d'autres?

        Tu as oublié Mandriva, c'est volontaire ? (ou pas, hein, c'est pas comme si on était vendredi)

        http://www2.mandriva.com/fr/pro/
        • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Totalement oublié. Non volontaire.
          J'arrive pas à m'y faire, ils n'ont pas une réputation qui fait qu'on y pense pour les serveurs (et en dehors de France?). Et ce n'est pas avec la direction actuellement prise par l'entreprise que les clients vont aller demander un support chez eux pour le moment... Et j'en ai jamais trop entendu parlé en entreprise pour que ça m'ai marqué.
          • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            C'est sûr qu'ils marchent mieux à l'étranger qu'en France, mais ça c'est aussi notre complexe du corn-flakes. Techniquement, on en utilise chez nous, et ils répondent au support, ils se déplacent pour déboguer les problèmes hardware, etc.
      • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Non non tu fais une erreur, là.

        La différence entre Redhat/SuSe et Debian est que Debian ne fournit pas de support en tant qu'entité.

        C'est pourquoi je rejoins les autres commentaires : on prends du Redhat pour des serveurs applicatifs, du cloud, de la workstation, voir même de l'embarqué (si si). Car là il y a une relation directe entre clients et fournisseurs.

        Par contre Debian n'est pas en cela réservée a des pme/pmi. Non. Elle est certainement très utilisée pour des missions spécifique (dans la plus pure tradition une fonction, un o.s, une machine). Mais elle est également utilisée par des boites spécialisées fournissant par exemple un "kit tout prêt". Debian unstable, gelée en interne, adaptations système et applicatifs, livraison, support...

        Par exemple, je sais pas moi, dans un train qui fait appel à un fournisseur américain pour une solution embarqué de gestion flux d'info <-> alertes <-> pilote <-> actions.
      • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        > Est-ce que Debian a une offre de support avec engagement de délai de réparation (dans les dépôts) [...] ?

        Tu connais des sociétés qui font ça pour un système d'exploitation complet « généraliste » ?

        pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.

    • [^] # Re: Quid de Debian et ses dérivés ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Ils parlent de ventes :)

      Il y a donc une distinction entre des parts de marché en "volume" et en "valeurs"

      Par exemple

      MySQL est certainement plus utilisé que Oracle (MySQL a plus de parts de marché en volume) mais rapporte moins (Oracle a plus de parts de maché en valeur).
  • # monde professionnel

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Qu'entend tu par monde professionnel ?

    - si distrib officiellement supportés par des logiciels propriétaires, alors oui, RH et Suse sont quasiment seul.

    - si appliance acheté tout bien ficellé, j'ai pas beaucoup vu de RH et de Suse mais plutôt du Fedora, debian et ubuntu...

    - si serveur installé par la "DSI" locale (informaticien sous la main...), c'est encore plus diversifié...

    - si box ADSL -> je ne sais pas !

    -si embarqué...

    Bref, le monde professionnel est loin de se limiter à deux distrib. Ces deux distrib ont la force commercial pour passer des accords de support officiel sur des programmes propriétaires (qui marche ne général tout aussi bien sur les autres distrib).
    • [^] # Re: monde professionnel

      Posté par  . Évalué à 3.

      Bonjour,

      Pour répondre aux différentes remarques, je m'appuie essentiellement sur :
      - Le CA généré par les différentes sociétés
      - Mon expérience professionnel
      - L'existant

      Pour les appliances, aujourd'hui c'est SuSE qui tire son épingle du jeu : SuSE Studio permet de créer facilement des appliances :
      http://susestudio.com/

      Je ne pense pas que Fedora et encore moins Ubuntu aient autant d'appliances

      Mise à part les PME, je ne connais pas de DSI aussi téméraire pour prendre le risque de déployer une solution logicielle non soutenue par une société. Pour ma part, j'ai vu du 80% Redhat / 20% SuSE, en France. En Allemagne et en Italie SuSE semble avoir le dessus. Je n'ai jamais (j'ai bien dit jamais) vu Ubuntu, Fedora, Debian ou autre dans les serveurs d'application; fichiers ou autre (je parle des entreprises > 50 personnes)

      Pour l'embarqué, c'est clair que le constructeur optera pour une solution Linux maison, car devant répondre à des spécificités matérielle. Difficile de comptabiliser à ce niveau, c'est pour cela que j'ai écarté la partie embarqué (d'ailleur, les Box ADSL, n'est ce pas de l'embarqué également ?)

      Redhat a le vent en poupe. Novell/SuSE tente de survivre avec des partenariats verticaux. Il reste Turbo Linux en Asie et Mandriva en Amérique du Sud.
      • [^] # Re: monde professionnel

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Sur les labo de tests (test système/réseaux), je vois pour ma part beaucoup d'Ubuntu.

        Dans l'embarqué, j'ai souvent vu du debian.
      • [^] # Re: monde professionnel

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Quant même autour du troll constituant l'essentiel de ta dépêche ça aurait été pas mal de faire un point sur les technos utilisées. D'autant qu'ailleurs c'est souvent "rh 6 est sorti, le cloud" et basta... Donc avoir une vraie dépêche avec de vraies d'infos, permettant de faire passer la pilule de ton troll (suse vs redhat) sur la fin (ou le mien sur pulseaudio dans rhel6)
        :)

        M'enfin bon, peut être que GeneralZod ou Isnotgood nous préparent une super dépêche ?
        Et moi j'ai déjà une super question :
        pourquoi avoir pris le 2.6.32 ? ;) avec plein de supers malices à l'intérieur :)) (connaissant bien le fonctionnement et les backports réalisés dans ce kernel, juste pourquoi un 32 alors que le 33 était supposé long support :))) ) Bref de vraies tranches de rire pour les autres ;)))
        • [^] # Re: monde professionnel

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

          "M'enfin bon, peut être que GeneralZod ou Isnotgood nous préparent une super dépêche ?"

          <mode blasé>
          Donc je fais toutes les dépêches RHEL depuis la 5.0 et on ne se rappelle même pas de moi? Ca fait plaisir :/ Pour la peine, la prochaine version, je changerai mon nom en Superman.


          Bon, en fait je ne le prend presque pas mal.
      • [^] # Re: monde professionnel

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        >prendre le risque de déployer une solution logicielle non soutenue par une société.
        ben vi, mais même remarque qu'au dessus.

        Ce n'est pas parceque Debian en fournit pas de support en tant qu'entité que la Distribution Debian n'est supportée par personne. Marrant j'ai l'impression que tu découvres les distributions ???
        • [^] # Re: monde professionnel

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Personnellement, une entreprise qui n'a pas la main totale sur le repo est éliminée d'office (ça sert moyen si il faut te palucher les patchs à la mano). Y a-t-il des entreprises offrant du support qui ont le droit en écriture sur tout le dépôt?
          Après, il reste ceux qui font leur propre dépôts, et la se pose la question de la compétence à patcher.
          • [^] # Re: monde professionnel

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Toujours pas compris, mais c'est pas grave, moinsse ;)

            La vie d'une distribution peut être tout à fait autrement que ce que tu sous entends. (et sur ce point je suis d'accord, c'est d'ailleurs de ce qui fait la force de redhat, et pas seulement sur leur dépôts) Mais il existe une autre vie :) celle nommée très justement "appliance".

            Une entreprise qui fait ses mises à jour directement avec le dépôt est éliminée d'office. Pour caricaturer dans le même sens.
            • [^] # Re: monde professionnel

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Pour te donner une piste de réponse, le packaging on s'en tamponne grave.

              Et le périmètre de support défini dans le contrat c'est pas du "zy va j'support" non plus, hein
          • [^] # Re: monde professionnel

            Posté par  . Évalué à 2.

            Ça m'étonnerait que Red Hat mette sur le dépôt officiel les patchs particulier à chaque entreprise. À mon avis, il l'intègre dans le dépôt local de l'entreprise, tout comme n'importe quelle société qui fournirait du support pour Debian pourrait le faire.

            « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

  • # Dans le pipe

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    >>> Parce que personne n'en a parlé (et peut être parce que tout le monde s'en fout)

    Si tu étais allé lire https://linuxfr.org/redacteurs/ tu aurais vu qu'il y a deux propositions de news (difficile de choisir d'ailleurs car les deux propositions sont de qualité).
  • # Redhat et le support

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je connais une boîte qui va progressivement migrer tous ses serveurs de RHEL vers SLES (Novell). La raison tient en deux points :
    - Prix des licences
    - Support

    Les tarifs de Redhat sont assez élevés, compte tenu du service rendu. Quant au support, pour en user régulièrement, il est peu réactif. Nous avons un ticket ouvert depuis 1 an 1/2, et nous avons appris par hasard que ça avait été corrigé (de RHEL 5.2, corrigé en RHEL 5.5)... Malgré un abonnement premium, la reaction est souvent de plusieurs jours, même en critique. Et les demandes du support sont souvent difficilement applicables (crashdumps de la prod)...

    J'ose aussi parler de la qualité. Les différentes RHEL 5.x sont bugguées, et les correctifs parfois plus dangereux que le mal d'origine. Ex : un pvmove sur de gros volumes provoquant des kernel panics, les problèmes de perfs de Samba, etc.
    • [^] # Re: Redhat et le support

      Posté par  . Évalué à 1.

      Tu parles du support de Red Hat mais vous avez tester le support de Novell avant de migrer? C'est peut-être pire.

      « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Re: Redhat et le support

        Posté par  . Évalué à 2.

        Tout dépend du type de support souscrit :
        http://www.novell.com/products/server/howtobuy.html

        Il y a Basic, Standard et Priority. Pour les grosses boites je préconiserais Priority, dans la mesure où chaque arrêt de production entraine des pertes colossales.

        Pour une PME avec un admin Linux/Unix compétent, Basic devrait suffire

        Le support Novell est en général de bonne qualité, et très réactif
    • [^] # Re: Redhat et le support

      Posté par  . Évalué à 3.

      Alors pour le prix je sais pas, mais le support, j'ai pour le moment (en 1 an et demi bientôt) jamais trop eu à m'en plaindre, faut juste bien prioriser et faire le sosreport en même temps que la création du ticket.
      En général sur les priorités "medium", j'ai moins d'une semaine de réactivité, sur les priorités "low", forcément beaucoup moins et généralement c'est moi qui relance, mais c'est plutôt logique. Sur les priorités plus haute en général rien à redire.

      y'a qu'un reproche que je pourrais leur faire : quand ça devient trop technique, ils sont parfois un peu largués et mettent plus de temps à répondre (à côté parfois)

      (pour le pvmove, pour en avoir fait un de 3To, ça a bien marché... Pas de chance d'un côté, ou de la chance de l'autre ?)
      • [^] # Re: Redhat et le support

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

        De toute façon le support software, ce n'est qu'un accès indirect à une base de donées de connaissances. Alors dans le cas d'un unix proprio, ils font volontairement de la rétention d'information sur des infos qui devrais être ouvertes et disponibles par tous donc ça donne une fausse légitimité à payer des sommes exorbitantes sur du support. Mais dans le cas d'un unix libre, payer du support est stupide puisqu'il donne simplement accès à des infos qu'on a déjà sous la main via n'importe quel moteur de recherche.

        Alors au final, quand on paye du support pour une distribution linux, on n'y recherche pas vraiment une qualité de support. On paye juste indirectement un travail de test et de certifications des plateformes hardwares sur lequel il va tourner, le même travail de test et de certification sur les applications qui tourneront dessus ainsi que la maintenance à long terme ce que les distributions non commerciales ont du mal ou ne peuvent faire, faute de financement. L'offre de support qui est annexé sert surtout à rassurer la direction et lui fournir un bête bouc émissaire sur qui taper si un problème survient.

        Je ne crois pas avoir jamais eu besoin d'ouvrir un call pour un problème soft sur un serveur linux. Et sur les unix proprios, j'ai très souvent identifé le problème et sa solution avant l'ingénieur de support.

        Le support hardware en revanche, la ça sert réellement à quelque chose.
        • [^] # Re: Redhat et le support

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Bon d'abord à part le support Oracle je suis en général assez déçu des supports techniques... mais j'ai eu assez peu d'incidents à ouvrir chez RedHat par rapport à IBM....

          Maintenant dire que tu payes uniquement pour un accès à une base de connaissances... t'es un peu rude. Il faut voir aussi que RedHat emploie un certain nombre de contributeurs du libres et notamment du kernel, donc si tu avais vraiment un gros problème sur le kernel, ils pourraient regarder en interne.

          JYL
        • [^] # Re: Redhat et le support

          Posté par  . Évalué à 2.

          sous le cas d'unix proprio tu as de sacré bases de connaissances disponible depuis google, y compris certaines fournies par les constructeurs.

          payer le support ce n'est pas juste "avoir accès à une base de connaissance".

          Une boite n'a peut être pas envie de payer et un sysadmin, et un expert tuning, et un expert bidule, un dvp noyau, et des dvp applicatifs, etc... juste pour faire le boulot du sysadmin, et au cas où il y a un problème un moment, ben tous les experts bidules chouettes soient utilisés.

          Alors oui il y a une "base" de connaissance, mais il y a aussi (normalement) des gens censés être vraiment ultra qualifié sur le(s) produit(s).

          Alors ca c'est la théorie.

          Dans la pratique jamais fait appel à un support rh, suse ou autre unix.

          Par contre j'ai déjà fait appel au support de deux éditeurs (tests de charge). Ben ca n'avait rien à voir.
          Une des boites, dans la journée à la compris le problème, et a commencé à travailler sur un correctif, dispo 2-3 jours après.
          Une autre, réponse sur le problème (a moitié à coté) au bout d'une semaine, et la solution "attendre une nouvelle version, peut être".
          les deux étaient française, mais la moins cher c'était quand même celle qui avait le meilleur support, c'est pas celle qui vendait ses licences les plus cher.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.