La méthode et le référentiel QSOS (Qualification et Sélection de logiciel Open Source) visent à formaliser à capitaliser le travail d'évaluation et de sélection en proposant de fédérer les efforts.
QSOS c'est :
- une méthode qui est aujourd'hui en version 1.6
- un format XML pour les fiches d'évaluation
- des éditeurs de fiches
- des bibliothèques (actuellement Perl, Java, Ruby et Javascript)
- un référentiel de fiches d'évaluations
- un travail public sur un CVS et une liste de diffusion
La méthode est sous GNU FDL sans restriction, le reste est sous GPL v2.
Aller plus loin
- La méthode (98 clics)
- Le Blog (22 clics)
- Le projet sur Savannah (26 clics)
# Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 8.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: QSQSOS
Posté par Gniarf . Évalué à 8.
"QSOS est mise à disposition sous licence libre par Atos Origin." en haut à gauche, et deux autres mention de Atos Origin dans le glossaire tout en bas.
# Lien avec OpenBRR
Posté par NOULARD Eric (site web personnel) . Évalué à 9.
Je n'ai pas encore tout bien lu sur la méthode et le projet
mais je voulais signaler qu'il existait également une
méthode d'évaluation OpenBRR (http://www.openbrr.org/)
qui semble également très intéressante.
Y-a-t-il un lien entre ces 2 projets?
[^] # Re: Lien avec OpenBRR
Posté par schyzomarijks . Évalué à 7.
Enfin, il faut bien relancer la croissance.
[^] # Re: Lien avec OpenBRR
Posté par Semeteys Raphaël . Évalué à 6.
J'ai échangé l'année dernière avec certaines personnes d'OpenBRR sur nos divergences au sujet du modèle d'évaluation (cf. ce thread : http://www.openbrr.org/forums/viewtopic.php?t=60 ).
En gros nous ne croyons pas dans des métriques ultra mathématiques qui ne sont pas toujours disponibles ou vouées à être périmées (genre: nombre exact de downloads le mois dernier).
# Choix de licence
Posté par seginus . Évalué à 5.
Quelque chose me dit que la réponse est 2...
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 6.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Gonéri Le Bouder (Mastodon) . Évalué à 5.
c'est une formulation qui nous a déjà fait pas mal gamberger. A vrai dire, ce n'est pas évidant de faire des phrases courtes pour décrire les différences entres les licences sans tomber dans les caricatures.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par seginus . Évalué à 6.
En tout cas, ce genre de documentation est intéressente, parce qu'elle permet de nous faire penser à des points que l'on aurait peut-être remarqué que... trop tard.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Gonéri Le Bouder (Mastodon) . Évalué à 3.
Pour le point que tu évoques, c'est en effet un problème. Nous l'avons corrigé sur le CVS. Actuellement nous cherchons a intégrer dans l'évaluation les applications non libres. Si vous êtes intéressé, je vous invite a donner vos avis sur la mailing list.
http://lists.nongnu.org/mailman/listinfo/qsos-general
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Franck Routier (Mastodon) . Évalué à 5.
"- Tiens, cher client, il vous intéresse ce produit, il est très bien, il a une licence virale, mais c'est sans conséquence vu notre pondération ?".
J'ai comme l'impression que malgré tous les argumentsqu'on pourra mettre ensuite, licence virale, c'est pas très vendeur. Sans compter que le terme nous viens tout droit du marketing du plus anti-LL des éditeurs qui soient.
Que diriez-vous d'"extensitvité" ?
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 5.
"Propagation des droits" serait peut être mieux, car "extensivité" peut être assimilé à l'extensivité du logiciel, ou pire, faire croire qu'on peut ajouter des clauses à la licence.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Gonéri Le Bouder (Mastodon) . Évalué à 2.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 5.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 4.
Blague à part, gauche d'auteur est LE bon terme, mais les "débutants|décideurs pressés" ne connaissent surement pas la signification.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 3.
Sur l'autre point, a mon avis, on doit aussi expliquer à un débutant ce qu'est une licence virale... Alors mettre gauche d'auteur ou virale, je préfère le premier ;-) Au moins, on fait une action civique et il pourra utiliser la gauche d'auteur dans un autre contexte (notament publication de livres).
Un livre édité sous gauche d'auteur met en valeur une volonté claire de l'auteur. Allez dire que vous publiez vos bouquins sous une licence virale !
Bref, les vers, c'est plutôt du coté de bricosoft qu'il faudrait allez les chercher ;-)
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 3.
Il existe peut être d'autre subtilités, mais je ne suis pas juriste.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Antoine . Évalué à 5.
"Gauche d'auteur", non seulement ne veut pas dire grand'chose - on perd la richesse du jeu de mot original en faisant une traduction littérale (left dans copyleft est avant tout le participe passé du verbe to leave : on laisse la copie au bon vouloir de l'utilisateur) -, mais en plus il inscrit le copyleft dans une dimension politique très particulière qui n'est pas justifiée. Je signale que les partisans du copyleft ne sont pas forcément de gauche et les BSDistes pas forcément de droite...
En fait, on s'aperçoit rapidement que les seules personnes promouvant le terme "gauche d'auteur" sont les personnes voulant justement que le libre se range derrière un étendard politique particulier (par exemple, certains militants PS).
Par contre, l'adjectif "transitif" fait référence à un concept mathématique bien défini et décrit correctement le mécanisme du copyleft : il est de plus neutre politiquement et non-péjoratif.
[^] # Mais pourquoi tant de 'haine|incompréhension|frustration' ?
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 2.
Si je milite ici, c'est simplement en faveur du Logiciel Libre, mes idées politiques sont trop compliquées pour que je prenne le temps de les poster sur un forum (<maVie> en tout cas, c'est pas super en phase avec le PS, je suis de gauche, quand même ! </maVie>).
Tu pourra retouver le terme "gauche d'auteur" sur le site de ce que je considère comme étant la source du copyleft : GNU
http://www.gnu.org/licenses/licenses.fr.html#WhatIsCopyleft
En revanche, je suis d'accord qu'on perd l'origine humoristique du terme, dans la version francaise.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Mais pourquoi tant de 'haine|incompréhension|frustration' ?
Posté par Antoine . Évalué à 2.
Pardon, je ne voulais pas t'attaquer, je parlais en général des personnes employant ce terme. Une vérité statistique, pas systématique.
Tu pourra retouver le terme "gauche d'auteur" sur le site de ce que je considère comme étant la source du copyleft : GNU
Oui, c'est bien la GPL qui a introduit la notion de copyleft dans les licences logicielles (à ma connaissance).
La traduction est apparemment d'Odile Bénassy, je me demande si le terme "gauche d'auteur" a été adoubé par RMS car ce n'est manifestement pas neutre du tout. Même si RMS ne fait pas de mystère de son engagement à gauche par ailleurs, il me semble que les textes du site GNU évitent soigneusement de lier le logiciel libre à un bord politique particulier.
[^] # gauche, adj. et n., v. 1225 : p.-ê. de gauchir
Posté par Nicolas P. . Évalué à 2.
« [I] 1. Qui est de travers, qui présente une déviation. [...] 2. Dépourvu de grâce, d'adresse, d'assurance. [...] [II] 1. Qui est du côté du c½ur, parce que cette main est malhabile, gauche (I,2e). [...] 2. N. f. la gauche : orientation de l'espace correspondant au côté gauche d'une personne, et par analogie d'une chose. [...] [III] N. f. la gauche : les membres d'une assemblée politique qui siègent à gauche du président et professent des idées avancées, progressistes. [...] »
Bref, à moins qu'elle ne s'adresse qu'à des gauchistes convaincus, l'expression « gauche d'auteur » me paraît particulièrement... gauche !
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 2.
Et puis, même si on perds le jeu de mot originel, on peux en trouver d'autres dans les traductions et je te propose notament celle-ci : Droit d'auteur, droit -> rectiligne, carré... Gauche d'auteur, gauche -> tordu, bircornu... On voit donc sous-jacent le livre d'Eric Raymond : "La cathédrale et le bazar". Deux modes de développement, l'un plus associé historiquement aux logiciels propriétaires et l'autre plus lié à un développement communautaire libre, l'un qui utilise le copyright et l'autre le copyleft.
Comme quoi, une traduction peut aussi, à mon avis, enrichir un sens...
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Semeteys Raphaël . Évalué à 3.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Franck Routier (Mastodon) . Évalué à 1.
Pour moi, la LGPL est aussi copyleft.
Me trompè-je ?
Pour le coup, la proposition donnée plus loin de transitivité me semble être bien plus pertinente et bien trouvée.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Aurélien Bompard (site web personnel) . Évalué à 4.
[^] # Re: Choix de licence
Posté par Semeteys Raphaël . Évalué à 1.
# ortograf
Posté par Masqué Le Pingouin . Évalué à -1.
# Evaluation de projets libres
Posté par Antoine . Évalué à 4.
http://www.libroscope.org/Benchmark-23-logiciels-libres
(les buts sont différents et donc les critères utilisés aussi)
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Vivi (site web personnel) . Évalué à 4.
hé ben ... si c'est pas de l'intégrisme tout ça. C'est du GPL, c'est libre. Ce n'est peut-être ni collaboratif ni ouvert ... mais c'est du logiciel libre.
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Antoine . Évalué à 2.
Pour le reste, oui, la grille de critères utilisée est partiale, en même temps qu'elle est expliquée au début de l'article. Nous pensons que le libre n'est pas qu'une affaire de licences, ce qui explique la teneur des questions posées. Mais on n'a pas prétendu être les tenants de la vérité sur le Libre (tm).
En passant, nos critères effectuent l'évaluation pratique du "droit à forker" évoqué ici :
http://www.usemod.com/cgi-bin/mb.pl?RightToFork
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Nicolas P. . Évalué à 2.
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Maz (site web personnel) . Évalué à 4.
L'étude est intéressante, mais la redéfinition du mot 'libre' est peut-être malvenu.
Pourquoi ne pas plutôt essayer de créer un nouveau "concept" comme 'communautaire', ou 'public' ?
Parce que là, ça fait un peu : vous n'avez rien compris, les 4 libertés fondamentales, ça suffit pas pour être libre, faut aussi (tous vos critères).
Déjà que certains trouvent que la GPL, de part son obligation de redistribution sous GPL, n'est pas si libre que ça. Si en plus, il faut fournir les sources à tout le monde, mais aussi avoir un serveur publiquement accessible, à ses frais, de gestion de mailing-list, de bugs et downloads ...
Essayez de ne pas détourner le terme 'libre', merci :) .
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 2.
Parce qu'on parle bien de libre.
Le libre est une démarche exigeante. Vae victis.
http://www.libroscope.org/Liberer-les-logiciels
Le métier dont je vis depuis 1999 est l'intégration de logiciel libre : je prend des logiciels que j'adapte pour les clients, et j'essaie qu'ils ne soient pas obligés de faire des pieds et des mains pour les maintenir, qu'ils puissent les comprendre, les maintenir, les étudier et les modifier et les redistribuer. Les 10 règles proposées, sont des règles simples issues de ma pratique pendant 6 ans. Les 4 libertés s'appliquent au logiciel comme un tout, non aux licences uniquement. Se baser uniquement sur la licence, c'est comme jugé une personne sur ces intentions et non sur ses actes. Après tout, les licences ne sont qu'une déclaration d'intention.
Se poser des questions de la pratique de libérer les logiciels (qui nécessite une licence libre) est à mon avis une démarche saine. Les licences libres sont une conditions nécessaire mais non suffisante pour accéder aux quatres libertés.
Pour info, on a pas fait de critère pour l'évaluation du code, car libroscope n'a pas vocation à parler technique. À ce titre je rajoute les critères pour le code sur linuxfr que j'applique.
En ce qui me concerne quand je regarde le code je regarde :
0) les données internes et externes ! (la chose la plus importante en ce qui me concerne)
1) dispersion des fichiers (beaucoup de fichiers dispersés c'est un enfer, tout dans un gros fichier aussi)
2) cohérence dans les nommages (begin/end,star/stop), notation wiki ou avec_underscore suivie
3) inclusion des tags $Id$ pour le traçage des versions (svn/cvs)
4) style de l'auteur (est-ce que l'on à affaire à un texte littéraire dont les noms sont faits pour aider ou un truc laborieux)
5) programmation scolaire (genre les gens qui veulent du OO partout et qui font des getteur et des setteurs pour accéder aux tables de hachage en PHP je fuis),
6) intégration (la personne s'appuie-t'elle intelligemment sur l'OS/distro) ;
7) réinvention de la roue ou sur-utilisation de projet ;
8) complexité (plus un code est complexe, plus il risque de foirer)
9) Enfin pour vérifier que je comprend le code, j'essaie systématiquement de trouver comment modifier la fonction login/authentification.
Un bon code ne nécessite pas de doc, SAUF pour les librairies ou l'API doit être décrites (arguments en entrées, en sortie, traitement, et exemples de code). Je lis toujours les documents : sur les modes de configuration d'un logiciel, l'idée générale derrière le projet.
Cependant, j'ai souvent remarqué que les 10 critères énoncés dans le benchmark étaient suffisants pour assurer de manière satisfaisante la qualité du code ; peut être que quand le code est visible/modifiable par tous, il a plus de chance d'être corrigé.
PS j'ai au mieux 70% comme note avec le code que j'écris.
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Vivi (site web personnel) . Évalué à 3.
dans mon dictionnaire, libre est un adjectif et quand on dit le libre, c'est pour "le logiciel libre". Là l'article évalue le caractère collaboratif ou non du processus de développement. C'est quand même pas pareil.
L'article met bien de côté le côté technique, alors pourquoi mettre dans le même panier la licence du code avec les caractéristiques du processus de développement ?
En fançais on évite les problèmes de sens du mot free en anglais, c'est franchement pas la peine d'en créer en surchargeant le mot libre comme vous le faites.
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 3.
La question du logiciel libre initialement est : celle de s'assurer que les logiciels n'ont pas la possibilité d'être approprié par des personnes. RMS a trouvé une solution technique à un problème qui ne l'était pas. Mais sa question originale est toujours valide : comment s'assurer qu'un logiciel est libre.
Sa réponse est d'énoncer 4 libertés qui doivent s'appliquer à un logiciel. Et il postule qu'avoir une licence suffit pour que ces libertés soient disponibles.
Remontons à la question originale : pourquoi Stallman n'aime pas l'appropriation ?
Parce que cela restreint les libertés (voir le texte)... Est ce que ce qui importe c'est l'objectif (que le logiciel n'est pas de propriétaire) ou le moyen ?
Placer un logiciel sous licence libre est un moyen, pas une fin, et on peut questionner (ce qui est le but véritable de l'article) le postulat : logiciel libre = logiciel placé sous licence libre et se demander si cela permet bien d'obtenir l'objectif voulu : avoir l'usage entier des 4 libertés.
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Nicolas P. . Évalué à 2.
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 1.
Sinon on remarquera que QSOS est sur savannah et non sur sourceforge alors que savannah est un fork de sourceforge. Quelle raison de choisir savannah : sourceforge est pourtant sous GPL.
Pourquoi la FSF a-t'elle donc forké un projet "libre", si la licence est suffisante ? Pourquoi des gens choisissent savannah ?
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Nicolas P. . Évalué à 1.
Alors, de quel "logiciel GNU" prétendez-vous que GNAT Pro est un fork? Disons que votre article ne brille pas par sa clarté. Que signifie donc le point d'interrogation après GPL, par exemple?
Enfin, bref, si je vous comprend, selon vous AdaCore c'est le Dr. Jekyll, qui développe la version de GNAT intégrée maintenant dans gcc, et le méchand Mr. Hyde qui, la nuit, développe GNAT Pro? A la rigueur cette analyse pourrait se concevoir, mais dans ce cas il faudrait peut-être parler de la version publique du GNAT, tant vos propos sur AdaCore s'apparentent à de la diffamation!
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Jul (site web personnel) . Évalué à 1.
A libroscope on est pas madame Irma, si on a pas les informations on met 0, c'est d'ailleurs expliqué.
Où est la diffamation ? Pour toi peut être qu'il suffit de mettre GNU pour dire que c'est libre, comme certains pensent que mettre oracle ou java est un critère de qualité. En ce qui me concerne, ce n'est pas un argument, je préfère tenter de voir si j'ai les moyens d'appliquer les 4 libertés que sont sensés me donner la licence.
C'est pas tout d'avoir des droits sur le papier, c'est encore mieux de vérifier qu'on les a dans les faits. Pour GNAT PRO on a dit ce qu'on avait à dire, il y a rien à rajouter, rien à retirer.
[^] # Re: Evaluation de projets libres
Posté par Lionel Draghi (site web personnel) . Évalué à 2.
En ce qui me concerne, ce n'est pas la méthode d'évaluation qui est en cause, c'est juste l'évaluation elle même.
Ludovic a déjà répondu point par point sur la page de l'article en question.
La réponse de Julien à Ludovic parle de mauvaises pratiques, comme un code volontairement confus et pas de CVS publique, et l'évaluation met en doute la GPL.
Il est très simple de vérifier que c'est faux :
GNAT est intégré régulièrement dans gcc : est-ce que accéder aux sources de gcc et à la mail list de gcc est un problème?
Pour les autres logiciels d'AdaCore, l'accès à chaque CVS est décrit sur ces pages, ainsi que la mail list correspondante :
https://libre2.adacore.com/aws/
https://libre2.adacore.com/gps/
https://libre2.adacore.com/xmlada/
https://libre2.adacore.com/GtkAda/
https://libre2.adacore.com/polyorb/
Il y a bien sur des sociétés qui ne joue pas le jeu du logiciel libre mais essayent d'en profiter : alors laminer une boîte pour qui c'est presque une religion, et qui contribue depuis des années un code exemplaire au monde du libre me paraît bien injuste.
Et si vous doutez de la sincérité d'AdaCore dans cet engagement au point de qualifier de démarche marketing le sponsoring des RMLL ou l'adhésion à l'APRIL, demandez-vous juste quel intérêt elle peut bien y trouver, vu la nature de son business.
Il ne s'agit pas d'une réaction épidermique, je ne fait pas partie d'AdaCore et n'en ai pas d'actions. C'est juste pour vous donner des arguments.
Vous ne saviez pas tout sur GNAT, c'est pas grave. Reconnaissez juste que au vu de ces infos (en particulier bien sur la réponse de Ludovic), et au regard de vos propres critères, vous l'avez massacré.
# Solidité de l'équipe
Posté par nojhan (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.
Bref, je ne crois pas que choisir correctement un logiciel soit plus difficile pour du libre que pour du propriétaire.
[^] # Re: Solidité de l'équipe
Posté par Semeteys Raphaël . Évalué à 4.
Une bonne partie des critères génériques de QSOS ne sont pas spécifiques aux logiciels libres uniquement (nous travaillons d'ailleurs à la comparaison logiciels libres/propriétaires et nous sommes preneurs de toute idée).
Les logiciels/projets libres apportent cependant les spécificités suivantes :
- Une certaine transparence, qui permet de vérifier de manière objective certains critères, alors que pour les logiciels propriétaires on est obligé de croire ce que nous dit l'éditeur...
- Un risque, réel ou juste ressenti par les entreprises notamment (d'où notre besoin de formaliser une méthode objective), souvent lié à des interrogations sur la pérennité et la stratégie d'un projet open source.
[^] # Re: Solidité de l'équipe
Posté par Olivier Pilot . Évalué à 2.
Ce qui est selon moi vraiment particulier avec les logiciels libres c'est que d'une maniere generale, les informations qui nous permettent de les evaluer sont disponibles. C'est plus le fait de donner un sens a toutes ces informations qui est difficile. En realite, on se pose plus de questions pour evaluer un logiciel libre tout simplement parce qu'on a la capacite d'en obtenir les reponses, ce qui peut etre franchement difficile pour un logiciel proprietaire (par exemple, je ne connais pas la taille de l'equipe de developpement de WebSphere, je ne sais pas si des gens ont quitte la boite dernierement, et je pense que je ne le saurai jamais).
Je pense que c'est en cela que c'est plus "difficile" d'evaluer un logiciel libre. Mais cette difficulte se traduit aussi par des resultats probablement plus pertinents, car des parametres "impossible" a mesurer pour des logiciels proprietaires le sont dans le cas des logiciels libres.
[^] # Re: Solidité de l'équipe
Posté par Antoine . Évalué à 2.
Le fork, au lieu d'être un risque négatif, devient au contraire une modalité de gestion des projets qui garantit leur bonne santé. On peut voir le fork comme une épée de Damoclès qui limite le pouvoir du tyran ou de l'aristocratie du projet (*) :
The right to fork guards the project against single points of failure. For example, the right to fork is a powerful check upon the influence of the benevolent dictator on the project's work, and through the project's work, on the community itself. The presence of this right provides strong assurance for any participant in the community to contribute his/her efforts to the community, and lack of it calls into question the open nature of a BenevolentDictator's leadership of that community.
(cf. http://www.usemod.com/cgi-bin/mb.pl?RightToFork )
(*) les termes "tyran" et "aristocratie" sont employés ici sans connotation péjorative, de même que "benevolent dictator" dans l'extrait cité
Alors on peut évidemment s'interroger sur des projets comme OpenOffice.org, qu'il est probablement impossible de reprendre pour une équipe indépendante de l'équipe actuelle (composée en grande partie d'employés de Sun Microsystems).
# OSMM
Posté par arhuman . Évalué à 1.
Mais bon je suis probablement pas objectif :-)
[^] # Re: OSMM
Posté par Semeteys Raphaël . Évalué à 1.
Pour (tenter d')être complet, voici le panorama des méthodes d'évaluation que je connais :
Méthode d'évaluation des aspects maturité/pérennité :
- OSMM de Cap Gemini, http://www.seriouslyopen.org, 2004
- OSMM (sic) de Navica, http://www.navicasoft.com/pages/osmm.htm, 2004
- Libroscope (que je découvre), http://www.libroscope.org/Benchmark-23-logiciels-libres, 2005
Méthode intégrant aussi les aspects techniques et fonctionnels :
- QSOS, http://qsos.org, 2004
- OpenBRR, http://www.openbrr.org, 2005
Lorsque nous avons ressenti le besoin de formaliser une démarche d'évaluation de logiciels/projets libres et open source, nous avons fait ce travail de recherche des méthodes déjà existantes, mais aucune n'était libre et aucune n'intégrait (à l'époque) les aspects techniques et fonctionnels. Cela nous démangeait, on s'est donc grattés... ;)
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