Bonjour à tous !
je me posais une question assez bête.
Le contexte, nous sommes lundi
A dit à B qu'il ne peut pas aller à un évènement mardi
B rapporte à C ce que A lui a dit :
« il m'a dit que s'il avait pu y aller, il y serait allé »
Pourquoi est-ce qu'on utilise le plus-que-parfait ici ?
Je n'arrive pas à quel cas cela correspond.
Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne, je lui dois un bisou.
# Question de subordonnée
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Parce que c'est du passé et que cette partie de la phrase est subordonnée au futur antérieur qui suit. Le futur antérieur étant une forme de passé.
Règle de concordance des temps, tout simplement.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
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[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
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[^] # Re: Question de subordonnée
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Ah oui, saperlipopette, je me suis emberlificotée avec le futur antérieur et le conditionnel. Bref, cela ne change pas la règle de concordance des temps. :-)
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
# concordance des temps
Posté par Thallo . Évalué à 1.
Bonjour,
Si je ne me goure pas
La phrase que dit B est le discours de A au style indirect, avec la principale ("il m'a dit que") au passé (il va donc y avoir une concordance des temps), et la subordonné "que …"
L'idée ici de la concordance des temps, c'est de transformer les temps qu'a employé A en un équivalent passé (le présent devient imparfait, le futur devient conditionnel présent, le passé composé devient plus-que-parfait etc.).
Seulement de mémoire, l'imparfait et les conditionnels ne changent pas dans ce cas.
Si A dit "Si je pouvais y aller, j'y irais", B dira "il m'a dit que s'il pouvait y aller, il y irait".
Si par contre l'imparfait et les conditionnels doivent changer aussi, ça donnera "il m'a dit qu'il avait pu y aller, il y serait allé". (l'imparfait devient plus-que-parfait, et le conditionnel présent devient conditionnel passé)
[^] # Re: concordance des temps
Posté par arnaudus . Évalué à 1.
En fait, est-ce que le problème ne vient pas de la construction bizarre de la phrase? On utilise un conditionnel passé pour un évènement qui n'a pas encore eu lieu. «Si son patron lui avait laissé le choix, il serait parti en vacances l'été prochain». Pourquoi le conditionnel passé «serait parti»? La phrase serait identique si on remplaçait par «l'été dernier», il y a donc une nuance importante qui n'est pas prise en compte par la grammaire. C'est certainement trop complexe d'exprimer le fait qu'un évènement est passé (la décision de faire une action) et l'autre est futur (l'action) dans la même phrase. La preuve, ça marche au présent, si on n'a pas besoin du conditionnel : «Si mon patron me laisse le choix, je partirai en vacances l'été prochain».
[^] # Re: concordance des temps
Posté par Exosta . Évalué à 1.
Je dirai qu'il y a usage du conditionnel "serait parti" parce que les vacances sont actées et que ton employé a déjà dû choisir de poser ses vacances l'été.
Avec le présent, l'employé a encore une marge de manœuvre alors qu'il n'en a plus avec le conditionnel passé.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 2. Dernière modification le 06 mars 2019 à 10:09.
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[^] # Re: concordance des temps
Posté par foobarbazz . Évalué à 1.
Oui, peut être que tu as mis le doigt sur la bizarrerie de la chose…
Je suis très confus.
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