L'article est intéressant bien qu'on y trouve la sempiternelle confusion entre logiciel libre et domaine public. Le problème des brevets logiciels est correctement abordé. Extrait : A vouloir breveter une "création immatérielle" comme le logiciel, on en vient à breveter le problème plus que sa solution C'est plutôt bien vu !
NdM: Je n'ai personnellement pas vu à quelle partie de l'article se rapporte la remarque sur la confusion entre logiciel libre et domaine public.
Aller plus loin
- Le Monde (5 clics)
# Instructif
Posté par Jaimé Ragnagna (site web personnel) . Évalué à 10.
On y retrouve sa carrière, ses opinions. Mais ce n'est pas une interview sur un thême précis.
Néanmoins, il explique clairement (en mot simple et une phrase) en quoi les brevets sont dangeureux :
Le brevet sur le logiciel va tuer l'innovation en permettant aux grands groupes de placer des barrières autour de technologies qu'ils estiment importantes
Voila ...
Sinon, bien qu'ayant entendu parler de lui je le connaissait pas. Donc merci au Monde
[^] # Re: Instructif
Posté par Pierre Tramonson . Évalué à 7.
Beau boulot !
[^] # Re: Instructif
Posté par Da Scritch (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
j'aime bien le "affirme".
tu te logue en root?
[^] # Re: Instructif
Posté par destroy . Évalué à 1.
qu'ils marchent effectivement, c'est une a utre paire de manches.... en tout cas sous linux
# confusion entre logiciel libre et domaine public ???
Posté par Benoit Friry . Évalué à 10.
"...dont les standards techniques relèvent du domaine public." : La confusion de l'auteur de la niouze doit venir de là... On parle des protocoles qui permettent d'existence d'Internet, et à ma connaissance, ces protocoles ouverts sont effectivement dans le domaine public (RFCs...)
[^] # Re: confusion entre logiciel libre et domaine public ???
Posté par TyrandO . Évalué à 10.
[...] la nécessité de protéger l'Internet tel qu'il est, [...] c'est-à-dire un outil libre et ouvert permettant l'innovation.
Et le journaliste de rajouter : et dont les standards techniques relèvent du domaine public.
Il me semble qu'il y a là quand même un glissement sémantique...
Quant aux RFC, il est vrai qu'elles sont dans le domaine public.
[^] # Re: confusion entre logiciel libre et domaine public ???
Posté par Rin Jin (site web personnel) . Évalué à 10.
Je crois d'ailleurs, comme le dit l'auteur du post auquel tu réponds, que les technologie utilisé pour internet sont majoritairement du domaines public
# Conférence à Lyon
Posté par Foxy (site web personnel) . Évalué à 10.
- Jeudi 28 mars 2002 à 17h
- ENS Lettres, avenue Jean Jaurès dans le 7ème
# Bernard Lang à la radio
Posté par tanguy_k (site web personnel) . Évalué à 10.
Il y a notamment Bernard Lang qui intervient et qui explique longuement de façon très clair son point de vue sur les brevets (on ne peut être que convaincu après l'avoir entendu tellement il est clair !).
La qualité audio est pas très bonne et c'est assez long mais très très interessant.
http://tanguy.dyndns.org/~tanguy/Radio%20Libertaire%20-%20linux1.mp(...) (8Mo)
http://tanguy.dyndns.org/~tanguy/Radio%20Libertaire%20-%20linux2.mp(...) (6Mo <- partie sur les brevets)
http://tanguy.dyndns.org/~tanguy/Radio%20Libertaire%20-%20linux3.mp(...) (6Mo)
http://tanguy.dyndns.org/~tanguy/Radio%20Libertaire%20-%20linux4.mp(...) (2Mo)
merci de ne pas faire exploser mon P90 ;)
# C est plutot mal vu ...
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à -5.
le projet du brevet s'exerce sur le résultat de l'éxecution du binaire donc la solution ... (d'ou brevet anti-concurrentiel, mort du logiciel libre). Une boite brevete un lecteur mp3, toutes les autres boites qui font des logiciels mp3 doivent au préalable demander à la société détentrice du brevet, si elles peuvent développer un logiciel similaire.
et non pas un brevet sur le code source, le moyen de parvenir à ce résultat. (sinon obscurantisme du code, impossibilité de le faire évoluer, ou de le partager à des fins non lucratives, mort du libre). Sur un algo de compression brevetée, impossibilité de créer des lecteurs sans avoir un accord avec la sociétée détentrice du brevet ...
Encore heureux que ça ne soit pas sur le problême en lui même, sinon il n'y aurait plus du tout d'innovations. Probleme: Les informations musicales sont trop importantes, lourdes , on doit les compresser dans un format numérique qui conserve la qualitée d'écoute.
le brevet s'appliquerait donc à tout les formats de données audio compréssé... (anti concurrentiel, anti novateur, mort du logiciel libre ...)
c est donc encore plus mal venu de dire que le brevet s exerce sur le probleme plutot que sur la solution..
@+
Code34
[^] # Re: C est plutot mal vu ...
Posté par cornofulgur . Évalué à 7.
Autrement dit : tous les concurrents qui veulent résoudre le même problème sont bloqués. Ce problème est devenu propriétaire, grace au brevet.
Dans les brevets, il y a un chapitre CLAIM ou les auteurs du brevets font des revendications.
Si tu t'apercois que ton projet va rentrer dans le champ CLAIM d'un brevet, tu risques fort d'avoir quelques soucis. Il est vraissemblable qu'il va falloir soit payer, soit contourner, soit faire un proces. Peut importera la qualité de ton implémentation ou l'efficacite de ta solution car c'est dès l'énoncé du problème que tu te retrouveras freiné.
Dans les brevets logiciels, les parties CLAIMs ressemblent énormément à des énoncés de problèmes.
[^] # Re: C est plutot mal vu ...
Posté par Code34 (site web personnel) . Évalué à 2.
Je viens de tenter de retrouver cette directive ...
Bizarre tout les documents concernant les brevets logiciels, ou concernant Eurolinux sur le site Europa ne sont plus accessibles, et renvoie sur des pages 404 ????
http://www.europa.eu.int(...)
Que se passe t il ???? Ils essaieraient pas de passer les directives concernant les brevets logiciels sous silence ?????
@+
Code34
[^] # Re: C est plutot mal vu ...
Posté par cornofulgur . Évalué à 7.
C'est parce que la proposition de la CE ne traite pas de cela.
Il y a un bon article sur les brevets dans Linux-Mag #35. Voici ce que dit J.-J. de Juong. Il parle des brevets dans le cas général:
Un brevet comporte une description, des dessins, un abrégé et une revendication. C'est la revendication (CLAIM) qui détermine la protection conférée par le brevet. La revendication est une phrase unique qui énumère les caractéristiques essentielles de l'invention.
Pour contrefaire un brevet, il faut en principe reproduire toutes les caractéristiques contenues dans sa revendication.
Or dans le domaine du logiciel, les revendications qu'on peut lire sont tres nettement des énoncés de problèmes. Ou bien la limite est floue:
Une revendication du type "Méthode de compression comprenant les étapes X, Y, Z" serait acceptée.
Bref, avec un peu de réthorique, on peut breveter n'importe quel problème histoire de se mettre en position de le verouiller. Exemple pour les 35 heures : "un système et procédé de réduction du temps de travail" http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=6306(...)
Cette situation est donc dangereuse, notamment quand on sait qu'il y a entre 20000 et 30000 CLAIMS logiciels qui ont été déposé en Europe.
Le projet de l'OEB et de la CE consiste à faire valider leurs pratiques par la loi. On confortera ainsi les 20000 Claims. Les entreprises en position de monopoles seront ravies d'avoir un retour sur leurs investissements et pourront commencer à le rentabiliser en lancant des procès à tour de bras.
Je termine par une dernière citation de De Jong:
Ainsi, dès qu'une demande de brevet est publiée, on peut en être contrefacteur, même si on n'en connaît pas l'existence. Il n'y a pas d'exigence de "connaissance de cause" pour la contrefacon. C'est comme si vous marchiez dans une propriété privée non délimitée et que le propriétaire vous demande de sortir (et de rembourser ce que vous auriez abimé).
-> [jesors] :(
>Bizarre, les documents concernant Eurolinux renvoient des erreurs 404
oui. on dirait que le site Eurolinux a été modifié. Je n'ai plus retrouvé les pages habituelles que je comptais mettre en lien.
# Vraiment inquiétant
Posté par Egidius . Évalué à 1.
donc soumises à perception de droit de licence, est une sacrée mauvaise nouvelle si une telle orientation se confirmait.
Celà créerait une situation de monopole sans précédent sur un domaine crucial pour les libertés de s'exprimer et de communiquer.
[^] # Re: Vraiment inquiétant (le w3c)
Posté par cédric babault . Évalué à 7.
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