Émission sur les brevets logiciels sur BFM

• # BFM, la radio des ultra-libéraux ?

  Posté par Jar Jar Binks (site web personnel) le 04 juillet 2003 à 17:16. Évalué à -1.

  

  Je sais bien que les ultra-libéraux sont assez partisans des logiciels libres et peu chauds au niveau des brevets logiciels, mais il ne faut pas oublier que c'est un concours de circonstances et que c'est par pur intérêt immédiat. Je ne suis pas sûr que le soutien de ces personnes, dont les idéaux sont plutôt éloignés des notions de partage et de fraternité, soit très bénéfique pour le logiciel libre en général.
  
  Alors je sais bien qu'on prend les soutiens où on peut et qu'ils ont un important pouvoir politique, mais ça reste quand même en travers de la gorge. Prendre leur soutien en sachant ce qu'il vaut vraiment, c'est aussi risquer de ne retenir que le côté économique de la chose.

  • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

    Posté par Eudoxe le 04 juillet 2003 à 17:28. Évalué à 3.

    

    L'objectif n'est pas forcement d'avoir leur soutient, mais plutôt d'informer les auditeurs et notament les patrons de PME. Les auditeurs de BFM ne sont pas tous des patrons de multinationales !

    • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

      Posté par fabien le 04 juillet 2003 à 18:32. Évalué à 4.

      

      BFM, "c'etait-mieux-avant",
      maintenant c'est qu'un repere de "patron de multinationales".
      
      j'explique avant il y avais des emission, des themes.. il m'arrivait d'ecouter cette radio.. maintenant c'est la bourse, la bourse et la bourse...

      • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

        Posté par David Douard le 04 juillet 2003 à 19:10. Évalué à 3.

        

        > BFM, "c'etait-mieux-avant",
        
        Juste une interrogation qui me taraude : c'était pas mieux avant qu'ils fassent grève ? suite au rachat de la radio par je ne sais quel LVMH quelconque, et des suppressions de postes, oups ! pardon de la restructuration de l'entreprise ?
        
        Ce petit évènement dans la vie de cette charmante radio m'avait à l'époque fait vraiment bien rigoler. BFM en grève. On dirait presque du Quenau, tiens !
        
        A+
        David

      • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

        Posté par Benjamin le 04 juillet 2003 à 19:17. Évalué à 3.

        

        Ah nan, maintenant y'a "USA today" et tout pleins de trucs sans interet...
        
        BFM, c'est devenu la radio _à_ l'économie..

      • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

        Posté par Eudoxe le 05 juillet 2003 à 10:37. Évalué à 4.

        

        Il y avait l'excelente émission "Langue de P" avant le rachat, elle a disparue après le rachat par RMC. Je suis bien d'accord sur la chute du niveau de la radio, cependant je pense qu' à chaque fois que les medias, quel qu'il soient, parlent des brevets cela diffuse l'information.

  • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

    Posté par thedidouille le 04 juillet 2003 à 20:57. Évalué à 2.

    

    c'est quoi les "ultra-libéraux" pour toi? Des mecs contre la secu, les fonctionnaires, et pour l'esclavagisme? Et les anti-liberaux, c'est quoi ? Les Keufs ?

    • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

      Posté par Eddy le 05 juillet 2003 à 07:14. Évalué à 2.

      

      C'est dommage que Spermatozoide n'ait plus de compte, il aurait surement repondu present en lisant la definition que tu fais de lui

  • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

    Posté par jean-baptiste soufron le 04 juillet 2003 à 22:45. Évalué à 6.

    

    J'ai pas entendu dire que les logiciels libres aient été inventés dans des républiques staliniennes ni que Lawrence Lessig ou Richard Stallman soient des gens de gauche.

    • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

      Posté par Barbapapa le 05 juillet 2003 à 07:40. Évalué à 3.

      

      Pour Lessig je ne sais pas, mais une petite visite au site perso de Stallman montre clairement qu'il est de gauche : il n'y a qu'à voir sa page consacrée au sommet de Gènes ( http://www.stallman.org/genoa.html(...) ), ses positions sur la marijuana (vieux beatnik va ! :), ses critiques de Bush, son opinion sur le traité NAFTA, etc.

      • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

        Posté par jean-baptiste soufron le 05 juillet 2003 à 10:35. Évalué à 3.

        

        A mon sens ca ne fait pas de Lessig un mec de gauche. En fait, il y a même beaucoup de libéraux qui partagent ces positions sur tous ces points tout en se ressentant plutôt de droite que de gauche.
        
        Et, intellectuellement sa famille politique est évidemment à droite avec John Stuart Mill, Bastiat, Von Hayek (la critique de Stallman sur les monopoles est de la même nature que celle de Von Hayek) qui sont ce qu'on appellerait aujourd'hui des ultra-libéraux durs ^_^
        
        Quand à Lawrence Lessig, il a été un certain temps l'assistant de Richard Posner, le fondateur de l'analyse économique du droit... plus à droite tu meurs!
        
        A mon sens on peut dire qu'ils sont libéraux mais pas de droite ou de gauche... sauf si on veut les "récupérer" pour d'autres causes.

  • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

    Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) le 05 juillet 2003 à 03:44. Évalué à 4.

    

    Quand on montre à des libéraux, voire des ultra-libéraux que les brevets vont à l'encontre de la créativité et du développement des PME, il comprendra que les brevets vont à l'encontre du libéralisme qui est basé sur la liberté d'entreprendre. Or tout le monde sait qu'une grande entreprise commence par être petite et que les PME constituent l'essentiel de l'économie.
    Selon que je m'adresse à un communiste ou à un membre du FN, je n'utilise pas les mêmes arguments. Pourtant, il s'agit de la même cause. Il suffit de la présenter sous un aspect auquel l'interlocuteur soit sensible.
    
    À ceux qui veulent savoir si je suis de gauche ou de droite, je répond que je suis devant.
    Ce n'est pas plus compliqué que ça ! Cette notion de droite et de gauche me parait archaïque.

    • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

      Posté par Cédric Foll le 06 juillet 2003 à 11:38. Évalué à -1.

      

      Selon que je m'adresse à un communiste ou à un membre du FN, je n'utilise pas les mêmes arguments.
      
      Ça fait peur ça. C'est quoi les bons arguments pour promouvoir les LL auprès de qq'un du FN ???
      
      Pourtant, il s'agit de la même cause. Il suffit de la présenter sous un aspect auquel l'interlocuteur soit sensible.
      
      :-(
      Utiliser des arguments pour promouvoir le LL auxquels un type du FN soit sensible ça fait froid dans le dos ça.

  • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

    Posté par Chadom (site web personnel) le 05 juillet 2003 à 13:14. Évalué à 1.

    

    Désolé mais je ne trouve absolument pas le libéralisme éloigné des idées du ligiciel libre ! Les deux se focalisent sur la liberté.
    
    "La gauche n'a pas le monopole du coeur". Le libéralisme _peut_ être lui aussi social et fraternel. Ce n'est pas parcequ'il utilise l'économie et la responsabilité individuelle comme moyen, qu'il interdit la fraternité et le partage ! D'ailleurs (du moins actuellement) je pense qu'il y a plus de partages dans les sociétés capitalistes qu'à Cuba ou en Corée du Nord. Sans etre cynique, ce qu'ils partagent c'est surtout la pauvreté et la persécution.
    
    Enfin je ne crois pas que la fonction publique ou les Etats aient beaucoup participé au developpement du logiciel libre pour le moment. C'est plutot des initiatives de regroupement de personnes libres ou au service d'entreprise qui ont ouverent/offerent leurs travaux.
    
    Quant à RMS, ils ne représentent pas a lui tous seul le logiciel libre. Perso je prefert d'ailleurs les idées de Linus.

    • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

      Posté par Guillaume Proux le 07 juillet 2003 à 02:54. Évalué à 3.

      

      A Cuba ou en Coree du Nord, je suppose que t'y as passe de nombreux mois pour savoir tout ca?
      
      Arretez de prendre pour exemple les Cuba et Coree du Nord pour critiquer le socialisme. Car ce qu'on a la-bas, ca n'a plus grand chose a voir avec le socialisme. C'est du stalinisme, du fidelcastrisme ou du kimjongilisme mais pas du socialisme.
      Le capitalisme si laisse au controle du pouvoir de la meme maniere que dans ces pays, ca a un autre nom: l'ultra-liberalisme... Et demandez aux Argentins ce qui en pensent des bienfaits du libre-echange.

      • [^] # Re: BFM, la radio des ultra-libéraux ?

        Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) le 07 juillet 2003 à 11:23. Évalué à 1.

        

        Moi, j'appelle ça surtout le résultat de la prise du control du pays par le FMI (donc US) suite à leur dette abyssale qu'il ne pouvait plus honoré... Et ce genre de controle pourrait très bien tomber sur la France si rien n'est fait ("La France est un ménage qui touche 10kF en dépense 12Kf et à déjà 300kf de dette").

        "La première sécurité est la liberté"

• # Re: Émission sur les brevets logiciels sur BFM

  Posté par Bubu le 04 juillet 2003 à 17:51. Évalué à 2.

  

  Je ne pourrais malheureusement pas écouter l'émission... et je n'ai pas vu sur le site de BFM d'archives sonores (qq un en a-t-il trouvé).
  
  Serait-il possible/légal qu'un fichier sonore de l'émission (quite à y mettre les pubs pour obtenir l'accord de la radio...) soit mis à disposition quelque part?
  
  Merci.

• # Re: Émission sur les brevets logiciels sur BFM

  Posté par fcoiffier le 07 juillet 2003 à 13:38. Évalué à 3.

  

  Je suis tombé par hasard sur l'émission hier après midi.
  Ils ont repris dans les grandes lignes ce que l'on a pu lire ici sur "pourquoi il ne faut pas que les brevets logiciels s'appliquent en Europe" avec l'intérêt pour les PME et ceux qui souhaitent innover.
  Ils ont parlé de lobby qui avait poussé à avancer le vote par l'intermédiaire du député McCarthy et que finalement la vote avait reporté comme prévu initialement au mois de Septembre.
  Ils en sont venu à parler des Logiciels Libres (définition de Free) qui permettait au PME d'innover sans avoir à réinventer la roue à chaque fois.
  
  Finalement, leur position semblait unanime : Pas de brevet logiciel, vive les logiciels libres et longue vie aux logiciels libres !
  Certains pourrait critiquer quelques simplifications sur certains termes mais le dialogue est resté très abordable pour le grand public en montrant que la conquête de Linux et des logiciels libres était en marche (et que même le gouvernement français était pionnier dans ce domaine mais là, je demande à voir).
  
  Donc, un très bon discours à mon avis.

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