Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau sur Internet

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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déc.
2002
Sécurité
Mitnick a été libéré en janvier 2000. Il ne pouvait cependant utiliser des ordinateurs, des logiciels, des modems ou tout autre moyen de se connecter à Internet sans l'autorisation du gouvernement avant janvier 2003.

M. Mitnick a été autorisé à utiliser un téléphone mobile depuis deux ans et a obtenu la permission cette année d'utiliser un ordinateur non connecté à Internet pour taper un manuscrit.

Aller plus loin

  • # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

    Posté par  . Évalué à -5.

    mouais.... Il va peut-etre avoir du mal à se remettre dans le bain.
    Ca fait si longtemps maintenant...

    Il s'est peut etre tenu au courant dans la presse spécialisée mais quand même. Sait-il seulement toujours utiliser un clavier ?

    Il va etre surpris en tout cas de voire qu'aujourd'hui les ordinateurs ont des écrans plats, et que les souris ont des molettes mais plus de boules....
  • # /!\ ph34r d4 m4573r ! \!/

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    faites attention à ce que vos ordinateurs ne soient pas piratés et ne se blo
  • # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

    Posté par  . Évalué à 0.

    Hum je pense que c'est surtout de savoir que Microsoft est toujours là et fais "toujours" la lois.

    Mais c'est vrai qu'aprés aussi longtemps ça doit être dur.

    Il veut monter ça boite en sécurité tout de même, il doit donc avoir quand même de bonnes bases ou vouloir jouer uniquement sur son nom et popularité.

    Ce qui me fait le plus marrer c'est que la justice dit qu'elle ne le surveillera plus, ben voyons.

    Et echellon et consort c'est pour faire beau?
    • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

      Posté par  . Évalué à 10.

      5 ans d'absence mais pas 5 ans d'inactivité. Effectivement, lire la presse suffit à garder un minimum et à mon avis, une personne de ce niveau va se remettre très rapidement dans le bain. Et c'est peut-être déjà fait, il a quand même eu le droit à un ordinateur non connecté au réseau. Alors avec un mag + un cd de distrib pour garder la forme. ça suffit, après se connecter au net est une formalité.
      Ne soyez pas naïf quand même !
      Et fonder une boîte pour lutter contre le piratage, c'est pas mal.
      Et puis, lui s'est fait chopé mais il y en a pleins d'autres qui ne sont pas pris et c'est peut-être ceux-là les meilleurs car ils sont en liberté.
      ça me fait penser à Matrix cette histoire.
    • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Enfin, à l'époque, il n'en avait pas vraiment après microsoft (Mitnik a été arreté en 1995 et M$ n'était pas aussi prédominant) mais plutôt Tsutomu Shimomura, un expert en sécurité informatique (un vrai, pas comme ceux qu'on fait aujourd'hui) qui a aidé le FBI à l'arreter après qu'il ait pénétrer le réseau de Digital Equipment où bossait Tsutomu il me semble.
      • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

        Posté par  . Évalué à 10.

        Ca c'est la version de John Markoff. Le rôle de shimomura n'est pas aussi limpide dans toutes les versions...
        • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Effectivement, il y a 2 versions de l'histoire :
          - celle de John Markoff (journaliste au NY Times) et de T. Shimomura où il s'attribue tous les lauriers de l'arrestation de Mitnick
          - celle de Mitnick assez différente sur les raisons de son arrestation.

          Rien que de très normal selon le rôle que l'on tient dans l'histoire : celui du chat ou de la souris.

          Néanmoins, ce qui est sûr c'est que Kevin Mitnick à "hacker" les machines perso de Tsutomu Shimomura via de l'IP Spoofing et que c'est Shimomura qui a publié les traces de l'attaque (tcpdump) et son explication technique sur Bugtraq à l'époque.

          Après le rôle de Shimomura reste sujet à caution même s'il est certain qu'il a remonté la trace de Mitnick via ses connaissances personnelles (Dan Farmer entre autres).

          Pour plus d'infos lire le bouquin de Markoff et Shimomura "Cybertraque".
          • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

            Posté par  . Évalué à 10.

            Oui mais non...pas Cybertraque...ça c'est effectivement la version de Markoff.

            Pendant toute ça cavale, Mitnick à ue des conversations téléphonique et par mail avec un autre journaliste , Jonathan Littman. Et il lui à permit de publier l'histoire. Ce livre c'est "L'intru"...me souviens plus de l'éditeur.

            Cette version est très différente en effet de celle de Markoff, puisque c'est la version de Mitnick lui même !

            On rencontre d'autres personnages connus dans ce livre, Justin Petersen alias Agent Steal, Chris Coggans alias Eric Bloodaxe (ex leader des Legions of doom et premier rédac chef de Phrack), et ... Kevin Poulsen alias klp@securityfocus.com
            • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

              Posté par  . Évalué à 10.

              Je me répond à moi même pour vous donner l'adresse du site de J.Littman : http://www.well.com/user/jlittman/watchman/index.html(...)

              Sur le well...c'est justement un des compte que Mitnick avait piraté puisqu'il écrivait au journaliste avec sa propre adresse mail.

              Ya dailleur un passage marrant dans le livre, le journaliste, J.Littman appel la hotline du Well pour dire que : "Mais puisque je vous dis qu'il y a un intru qui a un accès root sur vos serveurs ! Vous comprenez ça ?!"

              C'est pas sur que Mitnick ai ue l'accès root dailleur, il pouvait parfaitement n'avoir que les login/password du journaliste, mais il me semble me souvenir qu'il utilisait d'autre adresses mail sur le Well.
            • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

              Posté par  . Évalué à 1.

              que racontes en gros la version de mitnick ?
              merci d avance
              • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                Posté par  . Évalué à 10.

                Mitnick dit en gros à Littman que Markoff et Shimomura lui imputent des effractions qu'il n'a pas commise, et trichent un peu lorsqu'il décrivent Mitnick dans les journeaux...histoire de le faire passer pour un vrai gros méchant et de faire la une du New York Times (c'est ce qui est arrivé dailleur).

                Par contre il avoue avoir posé des écoutes sur les lignes téléphoniques du FBI parcequ'il s'est senti surveillé, et qu'il a préférer savoir à l'avance ou ils le cherchaient :-p

                Markoff et Shimomura on bien grossi l'affaire et on rendu la traque spectaculaire...pour en faire des articles sensationnels, un bouquin et un film...c'est l'Amérique quoi...Mitnick est un pirate c'est sur, mais il a aussi servit de jouet à deux types qui on fait du fric sur son dos.

                L'arrestation proprement dite aurait aussi été bien limite au niveau de la procédure...Shimomura aurait utilisé un téléphone cellulaire Nokia cracké, transformé en scanner pour repérer les appel de Mitnick, je me souviens plus très bien mais je crois bien que Mitnick accuse Shimomura d'avoir piraté un site pour avoir la procédure de crack du Nokia...ou alors il a acheté la procédure à Kevin poulsen...en tout cas d'après l'avis de Mitnick, Shimomura est lui aussi un pirate, et donc il ne comprend pas pourquoi il est abilité à participer à son arrestation. De toute façon, il n'aurait pas du avoir le droit de piraté le Nokia, et encore moins de s'en servir pour faciliter une arrestation..il est pas du FBI Shimomura.

                Vu que ma mémoire est pas au top...en cette période de beuverie...si un lecteur du livre pense que j'écris des bétises, toute correction est la bienvenue.
  • # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

    Posté par  . Évalué à 10.

    Le titre est ironique, ou le rédacteur pense vraiment que Mitnick est un héros ? Autant son exploit était remarquable, autant faire passer un criminel pour un héros me parait un peu du nawak.

    utiliser un ordinateur non connecté à Internet pour taper un manuscrit.

    y a pas un truc bizarre la ?
  • # Apparement, il a besoin de fric.

    Posté par  . Évalué à 9.

    http://cgi.ebay.com/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&category=31560&am(...)

    8000 $ pour son 486, c'est peut-être une pièce d'histoire, mais il se mouche pas avec le pied.
  • # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

    Posté par  . Évalué à 10.

    tiens, c'est un "hacker" lui, pas un "cracker" ?

    et il est "héroïque" ?

    je croyais juste que c'était un clown qui piratait des machines moi.

    bon je vais chercher un peu sur le net ce qu'il a d'héroïque...

    La gent féminine, pas la "gente", pas de "e" ! La gent féminine ! Et ça se prononce comme "gens". Pas "jante".

    • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      C'est juste du repompage de news yahoo en fait (cf la boîte somenews). Ceci expliquant cela :)
    • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

      Posté par  . Évalué à 5.

      Tu connais beaucoup de cracker qui sont pas hacker ? (à part les script-kiddies, mais je doute que Mitnick en soit un ;)
    • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      > tiens, c'est un "hacker" lui, pas un "cracker" ?

      C'est pas la première fois que je le dis, mais le terme de « cracker » n'évoque pas la même chose selon les cultures. Dans le monde de l'informatique personnelle, un « cracker » était (est toujours, d'ailleurs) quelqu'un qui déplombe des jeux ou des applications (d'où le terme de « crack » pour les patchs ad hoc). Un « hacker » étant pour sa part un pirate de réseaux. Comme Mitnick n'est pas dans le déplombage, je le considère comme un « hacker ». Dans mon esprit, ce que toi, ESR, et RMS appellez un « hacker » est un « coder ». Chacun son point de vue, inutile de reprendre à chaque fois tous ceux qui utilisent « hacker » dans ce sens...

      Envoyé depuis mon PDP 11/70

      • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

        Posté par  . Évalué à 7.

        Je ne suis pas du tout d'accord avec vous. Pourquoi ne pas continuer d'appeler Hacker ceux qui l'ont toujours été, c'est à dire justement des gens comme RMS et ESR ?
        Lisez donc "How to become a Hacker" et le paragraphe où ESR explique ce qu'est un hacker.
        Les hackers ne sont donc pas du tout des pirates ; ce sont des codeurs, expérimentés, agissant pour le bien collectif, toujours dans la légalité.
        Les pirates usurpent donc eux même ce nom de hacker. Pourquoi alors les appeler ainsi ?
        Quand au terme "cracker" qui semble impropre, pourquoi ne simplement pas dire "pirate", puisque nous parlons en francais :-)

        J'ai déjà posté des mails comme celà a des journalistes ne connaissant pas grand chose à la question, mais là je m'étonne du fait que les choses ne soient pas encore claires ici.
        • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

          Posté par  . Évalué à -1.

          Que ESR explique que le terme "hacker" signifie un type qui pond du code, je veux bien, ca n'empeche que bcp de gens avant ESR appelaient "hacker" les gens qui se glissaient dans les reseaux et autres.

          Ca vient tout simplement du verbe "to hack" qui selon mon cher Larousse veut dire "taillader, tailler a la hache", etc...

          Ce qui s'applique tres bien a quelqu'un qui penetre un systeme informatique.
          • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

            Posté par  . Évalué à 0.

            à mon vais, c'est pas tellement sur la "spécialité" mais sur le but....

            pour moi, un hacker, c'est un mec qui casse les réseaux certes, mais pas dans le but de nuire, c'est juste pour le fun, éventuellement pour dire aux mecs chargés de la sécurité: "salut chuis passé par là!!". Le cracker, lui, fait la m^eme chose, mais il vient piquer des infos, détourner des installations, etc....

            Voilà, c'est mon point de vue, il n'engage que moi. Bonne année quand meme
        • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          > Lisez donc "How to become a Hacker" et le paragraphe où ESR explique ce qu'est un hacker. Allons, allons. J'ai bien évidemment déjà lu le Jargon File, et les autres textes d'ESR, merci bien. Et si j'interviens (et je continuerai à le faire, jusqu'à ce que le message passe), c'est bien sûr que je ne suis pas d'accord avec l'analyse de celui-ci. Oui, le terme « hacker » dans le sens de « programmeur » prédate sans doute le second sens (pirate). Néanmoins, la communauté l'ayant utilisé était plutôt restreinte, et le terme n'était pas particulièrement répandu. Le terme s'est vu ajouter un nouveau sens avec l'avènement de l'informatique personnelle (et, pour répondre au thread au-dessus, quand je parle d'informatique personnelle, je ne parle pas de pécés. J'utilisais « cracker » et « hacker » dans leur seconde acception à l'époque bénie de mon Commodore C64. Ne faisons pas de généralisations hâtives, SVP). > Les hackers ne sont donc pas du tout des pirates ; ce sont des codeurs, expérimentés, agissant pour le bien collectif, toujours dans la légalité. Et un pirate ne saurait donc pas coder ? Pour rappel, le premier ver a été inventé par un programmeur de haut vol, que même ESR nomme un hacker. Par ailleurs, un cracker (seconde acception) sait lui aussi programmer, pour pouvoir défaire les protections des programmes qu'il cracke. La distinction est très faible. En fait, je pense que ce que tu veux dire (je ne sais pas pourquoi tu me donnes du vous, ce n'est pas vraiment la règle en ces lieux), c'est qu'il ne faut pas mélanger les hackers (premier sens) avec les script kiddies. Pas de problème, je suis d'accord avec toi. Néanmoins, un pirate talentueux (qui a découvert une faille dans un programme, écrit un exploit, et... exploité celui-ci) mérite à mon sens pleinement le qualificatif de « hacker »... > Quand au terme "cracker" qui semble impropre, pourquoi ne simplement pas dire "pirate", puisque nous parlons en francais :-) Trop général. Je le répète : un « cracker » est une personne qui déplombe des logiciels. Un pirate, ça peut être n'importe qui, de la personne faisant dans l'audit de sécurité réseau non-demandé (petit euphémisme) au crétin qui copie son CD de Céline Dion sans rien connaître à l'informatique. > J'ai déjà posté des mails comme celà a des journalistes ne connaissant pas grand chose à la question, mais là je m'étonne du fait que les choses ne soient pas encore claires ici. Tu ne serais pas en train de dire que parce que mon opinion diffère de la tienne, les choses ne sont pas claires pour moi, n'est-ce pas ? Pour information, entre 1992 et 1998, je n'avais jamais entendu le mot « hacker » utilisé pour désigner un codeur. Ce n'est que lorsque j'ai eu des échanges avec des gens venant du monde Unix que j'y ai eu droit. Je suis désolé, mais le jargon de la communauté Unix n'est pas forcément la référence ultime. Les autres communautés d'utilisateurs dont j'ai fait partie (Thomson, Commodore, Atari, MS/DOS) ne sont pas moins légitimes, ni leurs jargons spécifiques.

          Envoyé depuis mon PDP 11/70

          • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

            Posté par  . Évalué à 2.

            "Néanmoins, la communauté l'ayant utilisé était plutôt restreinte, et le terme n'était pas particulièrement répandu." "Pour information, entre 1992 et 1998, je n'avais jamais entendu le mot « hacker » utilisé pour désigner un codeur." "Je suis désolé, mais le jargon de la communauté Unix n'est pas forcément la référence ultime." 1992 ! C'était il y a à peine plus de dix ans ! Mais quel âge a donc Unix ? La première version d'Unix est sortie le 3 novembre 1971. La "communauté Unix" comme vous dites, existe donc depuis plus de 30 ans. Elle n'est donc ni restreinte ni plus récente que les autres communautés que vous citez. D'ailleurs, le grand public est il une communauté ? Assurément non. La "communauté Unix", bien que je n'aime pas ce terme, est donc loin d'être marginale. Comme elle a fondé bon nombre de choses aujourd'hui toujours essentielles (Arpanet devenu Internet, le WWW, Unix lui même, et d'innombrables autres inventions), choses utiles à tous, il serait bon une fois pour toutes de ne pas les confondres avec des pirates, non ? "La distinction est très faible." "il ne faut pas mélanger les hackers (premier sens) avec les script kiddies." "un pirate talentueux (qui a découvert une faille dans un programme, écrit un exploit, et... exploité celui-ci) mérite à mon sens pleinement le qualificatif de « hacker »..." Et bien non. Je ne souhaite pas faire la distinction entre codeurs et script kiddies, parce qu'elle est déjà faite. Je souhaite bien faire la distinction entre hackers et pirates. Parce que vous oubliez une chose quand vous dites "la distinction est très faibles" : l'esprit hacker, comme le décrit très justement ESR, la "hacker attitude" : "Hackers solve problems and build things, and they believe in freedom and voluntary mutual help. To be accepted as a hacker, you have to behave as though you have this kind of attitude yourself. And to behave as though you have the attitude, you have to really believe the attitude." Exploiter une faille n'entre pas dans cette définition. L'appât du gain et de la célébrité non plus. Je pense donc que vous avez tord de vous conformer à ce que pensent les différentes "communautés" que vous dites majoritaires, que ce soit celle du grand public, ou bien d'autres (Amiga, etc.). Les hackers sont une spécificité d'Unix et du logiciel libre, or ces communautés sont basées sur du propriétaire. Ne pas faire la différence entre pirates et codeurs qui partagent leur code en est une caractéristique, vous n'y échappez pas puisque vous les placez tous sous le terme "hacker". Ceci n'est d'ailleurs pas une question d'opinion : un mot a une et une seule définition, sans quoi la communication entre humains ne fonctionne plus.
            • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

              Posté par  . Évalué à 0.

              Le truc est que la definition que ESR donne a "hacker", c'est sa definition, ce n'est pas une verite universelle. cf. plus bas, hacker ca vient de "to hack", et quand tu vois le sens du mot, tu te rends compte que ca peut tres bien s'appliquer a quelqu'un qui penetre un reseau informatique ou autre.
              • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                Posté par  . Évalué à 1.

                C'est celle de RMS et de beaucoup d'autres aussi. En même temps, dans une langue, si tout le monde a sa propre définition d'un mot, on ne peut plus se comprendre. D'où le fait d'imposer des définitions uniques pour tous.
                • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  Oui, c'est celle de RMS et bcp d'autres, et en meme temps bcp d'autres gens en ont une autre definition, qui est basee sur ce que j'ai explique, l'origine du mot hacker.

                  Quand a imposer des definitions uniques, ben je suis pas forcement contre, mais reste a savoir quelle definition imposer, et je ne considere certainement pas celle de RMS comme la seule definition valide.
            • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

              Posté par  . Évalué à 1.

              Bon, vous deux vous faites de grandes phrases pour finalement ne pas reussir a vous expliquer. La terminologie originelle designe comme "hacker" un bon programmeur, comme "cracker" un type qui deplombe des logiciels et comme "pirate" un type qui s'introduit illegalement sur des machins, qu'il soit bon programmeur ou non. Il y a aussi le groupe des "script kiddies" aussi appeles "neuneus". Certains de ces groupes se recoupent sans etre exactement identiques. Evidemment, ensuite chaque terme a vu definition evoluer en fonction du "groupe" qui l'emploie. Si vous ne decidez pas dans quel referentiel vous allez travailler, vous ne tomberez jamais d'accord.
              • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Tu as parfaitement raison à propos des grandes phrases. Néanmoins, l'utilisation d'un registre de langage assez soutenu est souvent nécessaire pour éviter que son interlocuteur puisse détourner le débat avec des piques sur la mauvaise qualité d'expression dont on fait preuve (et, lorsque je vois quelqu'un répliquer à un post argumenté avec une phrase comme « je m'étonne que les choses ne soient pas claires », j'ai tout lieu de craindre l'arrogance du posteur). Du reste, crois-le bien, je suis désolé pour ceux que ça gonfle... Pour ce qui est du référentiel, je me place très clairement dans celui que j'ai connu depuis mes débuts, et où un hacker *peut* être un pirate (à noter : je n'ai rien contre le fait d'appeler un programmeur hacker si cela fait plaisir à ESR et RMS). Et je ne suis clairement pas tout seul dans mon opinion. Dans tous les cas, tu as raison, il valait mieux clarifier tout ça. Dont acte.

                Envoyé depuis mon PDP 11/70

                • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Se conformer aux définitions et croyance du grand public et des journalistes incompétents, c'est indigne de ce site. Simple constatation. [-1] parce que j'ai horreur des articles avec des fautes dedans, des sites grands public qui véhiculent de fausses idées, et de DLFP qui s'imprègne parfois de tout ca, comme c'est le cas ici.
                  • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    > Se conformer aux définitions et croyance du grand public et des journalistes incompétents, c'est indigne de ce site. Simple constatation. Il me semblait pourtant avoir bien expliqué qu'il ne s'agissait pas uniquement de sanctionner une déformation stupide par le grand public (par ex. « frigidaire » pour dire réfrigérateur, ou « transistor » pour « poste à transistors » voire « voiture » pour « automobile », quand bien même celles-ci sont aujourd'hui passées dans le langage et ne sont plus contestées) mais bien de reconnaître une utilisation du mot bien ancrée dans différentes cultures (celle de la SF, de l'informatique personnelle, la mienne par la même occasion, etc.). Réduire cela à une simple erreur est intellectuellement malhonnête. > [-1] parce que j'ai horreur des articles avec des fautes dedans Les fautes ? Je ne vois guère de fautes. À moins bien sûr que tu ne considères l'utilisation de « hacker » dans un sens couramment accepté comme une faute, ce qui serait franchement hautain de ta part... > des sites grands public qui véhiculent de fausses idées L'« idée » n'est pas à proprement parler fausse, et elle n'est pas véhiculée que par le grand public. Tu aimes bien parler du grand public, mais comme je l'ai dit, il n'y a pas consensus même au sein de la communauté informatique. Merci d'en tenir compte (cf. conclusion de mon premier paragraphe). > et de DLFP qui s'imprègne parfois de tout ca, comme c'est le cas ici. Non. Je ne parle pas au nom de DLFP, et mon discours ne s'impregne absolument pas du grand public (figure-toi que je sais parler français, et reconnaître un barbarisme lorsque j'en vois un. Ce n'est pas le cas ici, l'utilisation est justifiée par les différentes communautés l'ayant adoptée).

                    Envoyé depuis mon PDP 11/70

            • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Tiens, une nouvelle méthode de citation : le « cocktail de phrases » :-) Bon, allez, disséquons : > 1992 ! C'était il y a à peine plus de dix ans ! Mais quel âge a donc Unix ? La première version d'Unix est sortie le 3 novembre 1971 Ah bah oui, désolé, mais mon âge était ici un facteur limitant de premier ordre. En effet, en 1971, il allait encore se passer une décennie avant ma naissance. Je regrette donc de n'avoir pu toucher un ordinateur à cette époque. Ma protestation s'appuie sur mon expérience personnelle, et celle-ci débute en 1992. Et je ne vois pas en quoi tout ceci serait une question de date (je l'ai dit ailleurs, j'admets parfaitement que « hacker <=> programmeur » prédate « hacker <=> pirate »). Mon argument est que le langage a évolué pour inclure la seconde acception. Savoir qui était là en premier n'a que peu d'importance dans ce contexte. > La "communauté Unix", bien que je n'aime pas ce terme, est donc loin d'être marginale. Comme elle a fondé bon nombre de choses aujourd'hui toujours essentielles (Arpanet devenu Internet, le WWW, Unix lui même, et d'innombrables autres inventions), choses utiles à tous, il serait bon une fois pour toutes de ne pas les confondres avec des pirates, non ? Donc, changeons les habitudes de plein de monde parce que bon, il y a quelques programmeurs qui se sentent insultés lorsqu'un pirate est appelé « hacker ». Mouais. Disons-le tout de suite : je n'aime pas cet argument. Qui plus est, j'ai déjà expliqué que, si le succès des Unix libres continuait, le problème se réglerait tout seul, les gens, exposés au vocable « hacker » utilisé dans son premier sens ne faisant plus une association « péjorative » entre hackers et pirates... > Exploiter une faille n'entre pas dans [la] définition [de l'esprit hacker selon ESR]. L'appât du gain et de la célébrité non plus. C'est marrant, parce qu'ESR m'a semblé trouver l'appât de la célébrité comme une raison valable pour programmer, l'augmentation de sa réputation en tant qu'hacker/programmeur fait d'ailleurs l'objet d'un chapître dans son hacker-howto (« Status in the Hacker Culture »)... > Je pense donc que vous avez tord de vous conformer à ce que pensent les différentes "communautés" que vous dites majoritaires, que ce soit celle du grand public, ou bien d'autres (Amiga, etc.). Les hackers sont une spécificité d'Unix et du logiciel libre, or ces communautés sont basées sur du propriétaire. Serait-ce à dire qu'il est impossible de trouver des hackers VMS, par exemple ? J'en doute fort, eu égard au succès des VAX il y a quelques décennies de cela. Cette communauté était pourtant basée sur du propriétaire. C'est un faux argument pour minimiser la validité de ce que pense une grande partie des utilisateurs d'ordinateurs -- et qui rencontre par ailleurs un écho au-delà du domaine. J'ai bien dû lire « hacker » dans le sens de pirate plusieurs fois dans des romans de SF, dont les auteurs ont été, à n'en point douter, influencés par la seconde acception du terme. C'est une évolution naturelle d'un mot dans une langue vivante : les locuteurs de la langue transforment le sens du mot au fur et à mesure de son utilisation. Ni l'Académie ni un groupe de gens restreint ne peut changer cela par décret. Et c'est heureux. > faire la différence entre pirates et codeurs qui partagent leur code en est une caractéristique, vous n'y échappez pas puisque vous les placez tous sous le terme "hacker". À vrai dire, ce n'est pas vraiment le cas, puisque j'appelle bien un codeur un « codeur ». Quant au terme hacker, il est ambivalent. Néanmoins, le contexte me suffit pour savoir dans quel sens il est employé. L'ambiguïté est franchement minime et n'est pas un prétexte valable à la suppression de mon point de vue (ce que tu préconises). > Ceci n'est d'ailleurs pas une question d'opinion : un mot a une et une seule définition, sans quoi la communication entre humains ne fonctionne plus. Ah ah ah ! Elle est très bonne. Donc, si j'ouvre mon dico, je suis sûr de ne trouver qu'un seul et unique sens à chaque mot ? J'espère que tu vois l'absurdité de ta remarque. La langue française (même si « hacker » n'en fait pas encore officiellement partie) est complexe, les mots ont souvent plusieurs sens, et ce n'est pas un mal. Comme je le dis plus haut, le contexte suffit très souvent à discriminer entre deux utilisations d'un mot. Et si ce n'est pas le cas, c'est généralement voulu par l'auteur qui joue sur l'ambiguïté pour faire un effet de style. Bon, j'espère avoir été bien clair cette fois. Je résume :
              • hacker <=> pirate est maintenant beaucoup plus répandu que hacker <=> programmeur
              • la visibilité du logiciel libre et de son jargon conditionne le champ de l'utilisation du mot hacker <=> programmeur
              • dans tous les cas, je ne remets pas en cause ce sens, mais j'insiste pour que le second sens soit pris en compte
              • tout ceci est normal dans une langue vivante, et la présence de deux sens n'est pas gênante, le contexte suffisant à faire la différence
              En bref : il n'est pas à l'ordre du jour pour moi qu'un petit groupe décide de la langue que je parle. Je n'écris pas « mél » comme le voudrait l'Académilice mais bien « e-mail ». Et de même, j'entends que l'acception du mot « hacker » que j'utilise depuis le début ne soit pas jetée à la trappe juste parce que ça énerve ESR, RMS, ou je ne sais qui...

              Envoyé depuis mon PDP 11/70

              • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                Posté par  . Évalué à 1.

                Je remarque que vous avez zappé le paragraphe sur la "hacker attitude". C'était pourtant le plus important.
                • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  > Je remarque que vous avez zappé le paragraphe sur la "hacker attitude". C'était pourtant le plus important. Ah bon ? J'en doute fort. Sachant que la définition que j'utilise est *différente* de celle d'ESR, ce que celui-ci qualifie de hacker n'a que bien peu d'importance, d'autant plus que j'ai bien écrit que je ne conteste pas l'utilisation de hacker dans ce sens, à condition que l'on ne vienne pas m'expliquer que c'est le seul sens possible que je puisse donner à ce mot. J'ai par ailleurs aussi expliqué que les deux acceptions du terme pouvaient aisément être discriminées selon le contexte. Bref, je ne comprends pas ton argument. Ah oui, et accessoirement, certains groupes de pirates publient des informations sur les failles qu'ils trouvent, parfois avec le code source de l'exploit, et dans certains cas, avec le patch qui va bien. Donc, non, il n'y a pas de distinction facile entre les deux groupes. Si on en vient à vouloir classifier pour les besoins d'un article, les Anglo-saxons ont de très bons termes : whitehats, greyhats, blackhats. Par exemple, Robert Morris (l'inventeur du premier ver) est clairement un hacker (ses compétences ne sont pas mises en doute) mais un chapeau gris, qui s'est parfois servi desdites compétences de manière néfaste. Bref, dans tous les cas, la question du jour est « faut-il bannir hacker pour signifier pirate », et ma réponse est « clairement non, puisqu'il ne s'agit pas tant d'une erreur que d'un sens rajouté par une évolution du langage, à moins de vouloir aussi bannir tous les autres usages issus du langage courant ».

                  Envoyé depuis mon PDP 11/70

      • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

        Posté par  . Évalué à 6.

        Comme je l'ai déjà dit aussi, ces memes personnes emploient "PC" pour dire Microsoft Windows ou "virus" pour dire script-MS. (à commencer par ceux qui emploient "informatique personnelle" pour dire "informatique sous MS" - mais dans un monde où tout le monde est un pirate, je comprends l'ambiguité à appeler pirate un cracker). Et je suis pas spécialement d'accord pour laisser passer ca. Chacun son point de vue, en effet.
        • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

          Entièrement d'accord. On a l'impression que l'informatique personnelle n'existe que par MAC et PC. Et bien évidemment, par PC, entendez "Microsoft Windows". Dernier exemple en date : mon NetMD Sony qui « fonctionne sur MAC et PC ». Pour le PC il est indiqué : « Windows 98/Me/200/XP »
          Comme si un PC sans Windows n'était pas un PC.

          On pourrait faire une belle variante de la pub pour les angines et les antibiotiques...
          - t'as un PC ?
          - oui
          - alors t'as windows
          - non
          - alors t'as pas de PC
          - si
          - alors t'as windows
          ..etc
        • [^] # Re: Le hacker héroïque Mitnick va pouvoir surfer à nouveau su

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          L'utilisation du terme PC pour désigner un ordinateur sous un système compatible Microsoft est dûe principalement au fait que pendant un très grand laps de temps (les IBM PC, c'était en 1981 !), ces machines n'ont eu que des systèmes compatibles entre eux (MS/DOS, PC/DOS, DR/DOS, et OS/2 qui incorporait ce me semble un DOS, probablement PC/DOS). On peut comprendre que dans ces conditions, le terme de « Compatible PC » soit entré dans les m?urs comme « Compatible MS/DOS ». On pourrait objecter XENIX, ou GEOS, mais ceux-ci étaient tellement peu répandus qu'il n'y avait pas de raisons valables de compliquer les choses aux néophytes. Néanmoins, je t'accorde que ce problème est maintenant à l'ordre du jour. Mais la faute n'est guère à ceux qui ont utilisé cette appellation : à l'époque, il y avait bien peu de systèmes alternatifs sur les machines personnelles (qui d'ailleurs avaient souvent leur OS en ROM, ce qui interdisait ce genre de fantaisies), et présumer que l'OS choisi par IBM serait appelé à rester n'était guère imprudent. Personnellement, je n'ai d'ailleurs pas tendance à appeler ma machine un PC, je dirais plutôt qu'il s'agit d'une « station de travail » Unix. À base de plate-forme Intel 80x86, certes, mais une station de travail tout de même. Pour le reste, je ne comprends pas trop ton argument, sachant que lorsque je parle d'informatique personnelle, je me réfère rarement aux compatibles PC. Dans tous les cas, je ne vois pas pourquoi ceux qui ont utilisé le mot PC dans cette acception depuis une vingtaine d'années auraient soudainement tort juste parce que d'autres OS sont arrivés. À nous de faire pression sur les fabricants pour que Linux soient mentionné sur leurs produits, mais il n'est guère utile de rédéfinir les appellations déjà existantes. De toute manière, si Linux (et les autres OS alternatifs) rencontrent un grand succès sur le desktop, l'appellation changera toute seule, et naturellement, comme cela s'est fait pour hacker et cracker...

          Envoyé depuis mon PDP 11/70

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