« Pour sortir du monopole Wintel, l'ordinateur ne pourrait-il pas après la révolution de la microinformatique faire une nouvelle révolution ? Après avoir expliqué comment l'informatique s'est engagée dans une impasse, François de Closets et Bruno Lussato annoncent la nouvelle révolution informatique : "l'ordinateur simple et bon marché". »
L'imposture informatique ou "Vive l'ordinateur simple et bon marché" | |
Auteur | François De Closets - Bruno Lussato |
Editeur | Fayard |
ISBN | 2-213-60849-0 |
Pages | 327 |
Prix | 120F |
Rédacteur | MesZigues |
<!-- Ceci est a mettre comme texte de la news annoncant la revue<br/> du livre -->
Pour sortir du monopole Wintel, l'ordinateur ne pourrait-il
pas après la révolution de la microinformatique faire une
nouvelle révolution ? Après avoir expliqué comment l'informatique s'est
engagée dans une impasse, François de Closets et Bruno Lussato
annoncent la nouvelle révolution informatique : "l'ordinateur simple et bon marché".
<!-- Fin du texte de la news -->
Ce livre est en fait composé de deux livres.
Le premier livre (du prologue au chapitre 4) est écrit par un journaliste bien connu François de Closets.
Dans le prologue, il commence par constater que malgré les apparences, il n'est pas un râleur né, qu'il avait bien constaté des dysfonctionnements dans l'informatique mais qu'il avait laissé faire car il avait cru comprendre que l'informatique est une affaire de spécialistes. Aujourd'hui il se réveille.
Il poursuit (chapitre 1) par son expérience personnelle, une présentation de l'utilisation de l'informatique par un journaliste depuis son premier Apple II à la fin des années 1970 jusqu'à aujourd'hui et ses déboires grandissants avec ses ordinateurs.
Pour expliquer ses problèmes, il fait une histoire technique et économique de l'informatique (chapitres 2 et 3), dont la caractéristique principale est l'empreinte d'un acteur dominant qui ne sais pas lire le futur (IBM hier, Microsoft aujourd'hui). Cet acteur est tellement dominant qu'il crée une pensée unique hors de laquelle ses concurrents directs sont incapables de sortir, le faux pas du géant (IBM et la micro, Microsoft et Internet) entraînant la mort de ses concurrents (que sont devenus ceux qui étaient les concurrents d'IBM dans années 60 ?).
Enfin au chapitre 4, il termine par les voeux d'un utilisateur bureautique pour l'informatique de demain, un ordinateur tout électronique et aux données interopérables.
Le deuxième livre (tout le reste) est écrit par un professeur en organisation du CNAM (Conservatoire des arts et métiers) Bruno Lussato. Il présente les rêves déchus de l'informatique. Déchus car trop ambitieux, décorrélés de la technique et de l'organisation des sociétés.
Il commence dans l'interlude, par l'histoire de la vision de l'informatique par un professeur d'organisation : du rêve d'une la salle de contrôle centralisant tout à l'informatique nomade en passant par la microinformatique dont il dit avoir été l'un des premiers promoteurs. De cette expérience, il tire l'amer conclusion de l'impossibilité à s'opposer à la centralisation des organisations, centralisation imposée par l'oligopole des éditeurs, du conseil et du service : la "Mère Arthur".
Il poursuit au chapitre 5 par un état des lieux de l'informatique : en 1981 2Mo à 1,5 million de francs étaient suffisant pour gérer une entreprise, aujourd'hui n'importe qui peut disposer de 6 Go pour 10 000 francs (soit 0.001 million de francs). Mais les chiffres sont trompeurs. La microinformatique a été inventée en France mais a dû être importée des USA pour être acceptée. Aujourd'hui malgré les Go disponibles la micro informatique est à bout de souffle car un micro doit savoir tout faire il le fait donc en gaspillant la puissance. L'informatique du futur ne pourra exister que dans la spécialisation qui permettra la simplification.
Il définit (chapitre 6) l'information et la densité de l'information. L'image animée est peu dense (elle ne nécessite pas d'apprentissage pour être décodée par un humain) mais est volumineuse, elle nécessite beaucoup de puissance d'ordinateur pour être manipulée. Un roman est très dense (il nécessite un apprentissage pour être décodé par un humain) mais est réduit, il nécessite peu de puissance pour être manipulé par un ordinateur.
Il s'aventure (chapitre 7) à définir l'ordinateur de demain : disponible immédiatement, portable, convivial, autonome, connectable. Il s'agit de l'informatique nomade.
Au chapitre 8, il fait une histoire sociologique de l'informatique. Au début réservé aux militaires et grandes organisations pour se démocratiser aujourd'hui. Cette histoire commence par la nécessité de centraliser car les ordinateurs sont rares et chers, mais l'apparition du micro-ordinateur n'a pas fait changer vision. L'informatique sert à justifier des choix d'organisation de plus en plus centralisateurs, déshumanisants et inefficaces (le coût d'organisation de la structure croît géométriquement avec sa taille).
Au chapitre 9, l'auteur définit là où sont nécessaires la grosse et petite infrastructure : gros ordinateur ou micro ordinateurs, le réseau vs le disque, le thin client (léger ou mince) et le thick client (musclé ou gras). Il fait une opposition entre l'informatique répartie et distribuée avec une préférence pour le premier (la circulation de l'information est buttom-up pour le réparti et top-down pour le distribué). L'informatique répartie ne peut réellement fonctionner qu'avec un client spécialisé donc un client musclé, contrairement aux micro-ordinateurs à tout faire qui sont des clients gras.
Au chapitre 10, le QQOQCCPP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi, Pour qui) appliqué aux informations du BHV avant et après informatisation (centralisée). Le constat est qu'après l'informatisation la base est dégagée de toute initiative parce que "chacun sait depuis Colbert que les employés sont tous paresseux, malhonnêtes et incompétents" (mon passage préféré) mais la performance ne s'en est pas trouvée améliorée. Dans le Quand l'auteur en profite pour remettre à sa place le temps réel dans la transmission de l'information qui n'est utilise que dans 20% des cas (la fameuse règle des 80/20).
Au chapitre 11, l'auteur établit le cahier des charges de l'ordinateur de demain "simple et bon marché", il est basé sur les mémoires flash, spécialisé dans sa fonction (bureautique, multimédia, jeux, PDA, téléphone... sont dans des machines séparées) et l'interface qui ne peut être qu'un système de type clavier, écran, souris (la reconnaissance de l'écriture, de la parole ou de la pensée ne pourront jamais être totalement opérationnelle, ces modes de communication étant trop subtils pour être compris par un ordinateur et l'interface d'entrée la plus efficace pour l'homme est la vue donc l'écrit).
L'épilogue est constitué d'un entretien avec David Potter président fondateur de PSION en villégiature dans sa résidence de Ramatuelle (vous savez à coté de Saint Tropez), pour plus de détail voir la critique.
C'est un livre qui permet aisément de voir la différence entre un journaliste et un scientifique : le premier est léger se lit d'un seul trait, le second est lourd voir indigeste mais contient franchement plus d'informations.
Pour la partie écrite par François de Closets je n'ai pas grand chose à dire : du travail de journaliste avec une excellente documentation (Di Cosmo et Breton)
En fait ce livre doit beaucoup à Bruno Lussato, il a raté son coup avec la microinformatique (dont il a été un des promoteurs dès 1974) et a vu la France prendre 10 ans de retard (la micro-informatique est né en France au début des années 1970 - Alvan, Micral - pour y arriver réellement au début des années 1980) qu'il souhaite que cela ne se reproduise pas avec l'informatique nomade. Il a choisi François de Closets comme rampe de lancement, c'est le bon choix, mais il aurait du l'amener dans ces bagages à Ramatuelle car l'entretien avec David Potter est très kitsch et desservirait même la démonstration.
Avant de continuer, le livre n'oublie pas Linux mais il n'est cité qu'une fois, en bien évidemment.
Je suis d'accord avec Bruno Lussato pour dire l'ordinateur de bureau d'aujourd'hui n'apporte fondamentalement rien de plus que l'ordinateur de bureau d'hier et que la course à la puissance n'a plus sens pour ce type d'utilisation. Par conséquent, nous devrions voir l'apparition de machines spécialisées : bureautique, serveurs, calculs massifs, distractions (jeux, multimédia...) avec pour les premières une baisse significative du prix.
Je suis d'accord quand il dit que l'interface Homme-Machine doit se simplifier, que la concurrence est nécessaire, que l'informatique est trop sérieuse pour être confiée aux consultants de la "Mère Arthur" ou que l'outils doit s'adapter à l'organisation et non le contraire.
Je suis enfin d'accord sur sa crainte que ce qu'il qualifie de nouvelle révolution informatique (l'ordinateur simple et bon marché) n'émerge pas à cause des pesanteurs de l'oligopole Intel, Microsoft et "Mère Arthur" mais aussi par la volonté des consommateurs d'avoir toujours plus (entre un outil bureautique et un PC à tout faire au même prix lequel choisissez-vous ?).
Je ne suis pas d'accord quant il dit que le salut passe par le système d'exploitation, pour moi l'OS est une forme d'aliénation. Le salut ne passe que par la normalisation ou la standardisation des formats de données et des interfaces avec les mémoires de masse (c'est-à-dire une interopérabilité fonctionnelle entre systèmes informatiques). Leur existence permettra à chacun de changer de machine en toute liberté, et donc d'utiliser celle qui est la mieux adaptée.
Quant au Netbook de Psion, qu'il pare de toutes les qualités, l'interface utilisateur telle qu'il la présente n'est pas révolutionnaire ni même aussi simple qu'il le prétend. Quand à être bon marché, à 10.000 francs l'unité il coûte le même ordre de prix que les autres ordinateurs portables et il ne donne pas le coût de possession ce qui est important pour une utilisation en entreprise. Donc j'attends toujours l'ordinateur simple et bon marché.
Je conseille donc ce livre, car il pose bien la problématique de l'informatique d'aujourd'hui, de son utilisation en entreprise et des contraintes qu'elle apporte à l'organisation. Ce livre esquisse des solutions techniques au niveau du matériel et du logiciel. Il ne s'agit là que de solutions classiques alors que la rupture avec ce qui se pratique actuellement ne se fera qu'avec des solutions au niveau des données (voir par exemple l'article de Stéphane Bortzmeyer "After Word: l'avenir du traitement de texte")
Vu les auteurs, j'ai l'espoir que ce livre ouvre les yeux du grand public sur l'impasse dans laquelle est engagée l'informatique et aussi qu'elle fasse comprendre au public français la nécessité de casser un certain nombre de monopoles dans ce secteur.
Table des matières
- Prologue : Imposture (écrit par François de Closets jusqu'au chapitre 4)
- 1. L'ordinateur et moi
- 2. L'ère IBM
- 3. La révolution micro
- 4. Demain, le grand chambardement
- Interlude (écrit par Bruno Lussato jusqu'à la fin)
- 5. L'état des lieux
- 6. Vous avez dit information ?
- 7. L'ordinateur du troisième type
- 8. L'ordinateur prend le pouvoir
- 9. Les gros et les petits
- 10. Qui veut quoi dans l'entreprise
- 11. Enfin l'ordinateur simple et bon marché
- Épilogue : David (comme Potter) contre Goliath (comme Gates)
Références
- Les premières pages du livre
- France-Inter - Rue des entrepreneurs du 2/12/2000 - "Y a-t-il une imposture informatique ?"
- L'ordinateur de Bruno Lussato, peut-être simple mais pas vraiment bon marché
- Le système d'exploitation de nouvelle génération (d'après Bruno Lussato)
- Roberto Di Cosmo dont la référence citée est "Le Hold-up planétaire" rédigé avec Dominique Nora
- Stéphane Bortzmeyer "After Word: l'avenir du traitement de texte"
# Bon sang mais c'est bien sûr!
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
# Hmmm... je l'ai lu et....
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
# Sur la forme ...
Posté par Pat Le Nain . Évalué à 1.
J'ajouterais qu'on a déjà parlé de ce livre ici, notamment après le passage de l'un de ses auteurs à la radio (une émission d'Yves Calvi sur Europe 1 où le standard avait explosé, ce qui est plutôt rare).
# bof
Posté par deus . Évalué à 1.
J'ai commencé à le lire. J'ai abandonné. Pourquoi ? J'ai lu Le Hold-up planétaire de Di Cosmo & Nora.
Mes impressions sur ce que j'ai lu :
- De Closets raconte son histoire mais finalement cite largement Di Cosmo & Nora jusqu'à une fois toutes les deux pages. J'exagère un peu mais c'est assez vrai. Autant lire Di Cosmo & Nora.
- Lussato devrait commencer par apprendre à écrire avant de faire un bouquin... Car c'est soporifique à souhait, lourd et peu clair. J'ai abandonné... C'est dommage.
Au total, mon opinion :
lire et relire Di Cosmo & Nora
[^] # Re: bof
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Je suis d'accord mais au niveau visibilité grand public, De Closets est plus connu que Di Cosmo.
Le public va plus facilement lire le bouquin de De Closets parce qu'il est connu et qu'il n'est pas un intégriste de l'informatique (comprendre "ne fais pas que de l'informatique"). Il va peut-être lire ensuite le bouquin de Di Cosmo qui n'a pas la visibilité d'un journaliste et qui est au mieux considéré comme un illuminé par la presse (même si ce qu'il dit est juste).
# De closets
Posté par Cyprien ROUDET . Évalué à 1.
Quelqu'un a le même genre de souvenir ?
[^] # Re: De closets
Posté par Milo . Évalué à 1.
du Rhin ...
[^] # Re: De closets
Posté par Cyprien ROUDET . Évalué à 1.
Je suis pas très Show-Bizz.
# sur la partie journalise...
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
En gros y passe ses premiére pages à regreter son vieux mac. Si il faisait mieux son boulot d'acheteur y se retrouverai surement avec moins de conneries sur son bureau. Heureusement le bouquin devient plus intéressant quand il commence à faire l'historique de l'informatique.
[^] # Re: sur la partie journalise...
Posté par Olivier CIRET . Évalué à 1.
>>va à la Fnac en disant monsieur le vendeur j'y connais rien.
Je crois que c'est le cas de 90% des utilisateurs de micro informatique et je pense que c'est plutôt au vendeur de bien faire son métier au lieu de chercher absolument à vendre.
J'ai plus appréié la 1ere partie que la 2eme qui estfranchement trop lourde et indigeste.
[^] # Re: sur la partie journalise...
Posté par Mes Zigues . Évalué à 1.
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...quand ca plante à cause d'une connerie qu'il [l'utilisateur] a faite ....
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C'est justement contre ce genre de phrase toute prête que s'insurge de Closets, un ordinateur ne devrait pas planter suite à une mauvaise manipulation.
Pouvez-vous me fournir la liste des manipulations qu'un utilisateur de base (ie bureautique) qui justifient un plantage de la machine ?
Je n'en connais pas beaucoup :
- non respect de la procédure d'arrêt,
- aller fouiner et modifier le contenu des répertoires du système et des applications sur le disques.
En avez-vous d'autres ?
Le premier est difficilement évitable (sauf peut-être avec un système de fichier journalisé), quand au second un OS bien construit ne doit pas permettre de telles erreurs (en UNIX les fichiers système ne devraient être accessibles qu'à l'administrateur).
# Je n'ai pas aime
Posté par reno . Évalué à 1.
Le seul merite que je lui trouve c'est qu'il incite a reflechir sur la situation actuelle, a part ca bof!
Ca part dans tous les sens, c'est plutot confus et les PDA (netbook et psion) seraient LA solution.
Ceci dit peut etre que un "non-informaticien" y trouverait d'avantage d'interet..
# Mitige
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
La partie de De Closets est interessante, car elle permet d'ouvrir les yeux sur des choses auxquelles nous n'aurions pas pense. Nous travaillons tous les jours sur ordinateurs, et cette complexite nous semble maintenant naturelle.
Ca me fait penser a la vieille pub Apple avec Big Brother.
La seconde partie, bien que plus lourde, a surtout 2 inconvenients: ca fait un peu "j'avais raison avant tout le monde y a 30 ans", et on dirait un infomercial pour le netbook. Moyen...
# Pub
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Bref, seule la première partie est digne d'intérêt.
# moi j'ai assez aimé
Posté par Chadom (site web personnel) . Évalué à 1.
Le sujet est bien mené et le livre est agréable a lire (le style De Closet, bon vulgarisateur).
Dans la 1ere partie De Closet fait un constat auquel est prêt à adérer toute personne sensée : l'informatique sous sa forme actuelle n'est pas ergonomique et repond mal aux besoins simples (le 3/4 des activités d'un PC) lorsqu'elle fonctionne (cf. ecrans bleus). Il prédit donc sans doute une mutation (les ordinateurs de 3eme génération).
La suite se veut visionnaire... Elle est discutable mais les arguments et le raisonnement se défendent bien : "vive l'informatique simple et efficace". Je regrette juste que ce livre n'aborde pas vraiment le domaine du libre (et notament Linux) qui aurait pourtant largement mérité sa place.
# Fiche de lecture
Posté par Loic Jaquemet . Évalué à 1.
Merci a toi mezigues .. tu viens de rediger la fiche de lecture que je dois rendre dans 1 mois :)
# L'idée de fond
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
bureautique qui aurait les spécifités suivantes :
- Facilité de déploiement
- Facilité de maintenance hardware et software
- Backup intégré
- optimisé pour de la bureautique
- Résistant aux virus/malveillances
- Support 24/7
Trouveais sa place dans le paysage info d'aujourd'hui. D'ailleurs une telle solution est
envisageable (Boitier NX avec un BeOS+Gobe Productive... je sais, c'est pas GPL) dès aujourd'hui.
De même, un système proche de Unix coté serveur semble etre devenu le standard et certains s'attaquent à ce marché (<a href="http://www.trustix.net">Trustix</a>(...) par exemple...)
Je pense en tout cas que le monde attend une nouvelle manière d'aborder l'informatique. Le cahier des charges pour cette nouvelle donne semble être le suivant :
- L'information est devenue aussi vitale que l'air que nous respirons, il devrait être aussi
gratuit
Indicateurs : Le GPL, Napster...
- La complexité de mes besoins doit être gérée par
le fournisseur/prestaire
Indicateurs : Compaq, The PhoneHouse, l'ASP...
- Je veux pouvoir choisir sans avoir à me "former" aux choses techniques au préalable.
Indicateur : On apprend à conduire sans formation
en mécanique, on se sert d'un walkman/discman/dvd
sans connaitre l'électronique...
Ceux qui se sentent (encore) la force de monter une strat-up, il y a de quoi faire... ;)
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