Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

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mai
2003
Presse
Lu sur lemonde.fr :

La PLoS (Public Library of Science) annonce l'arrivée du premier numéro de PLoS Biology pour octobre 2003 et de PLoS Medicine vers la mi 2004.
La PLoS est une organisation à but non lucratif qui entend rivaliser avec les plus grandes références en matière de publication scientifique tout en garantissant la gratuité de l'accès à ses articles (accès direct sur internet et publication papier à prix coûtant) ainsi que la liberté du lecteur de copier, redistribuer, et réutiliser les travaux publiés grâce a la "PLoS Open-Access License".

NdM : la licence "PLoS Open-Access License" (OAL) est ce qui pourrait se décrire comme se rapprochant le plus de la licence BSD (libre non-copyleft). Le texte intégral est le jargon juridique, le lien vers la licence Attribution est déjà plus buvable pour le commun des mortels.

Aller plus loin

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 1.

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  • # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

    Posté par  . Évalué à 6.

    Je doute que ce type de licence marche pour les articles scientifiques. Globalement, on abandonne tout droit sur la distribution, diffusion, revente de son travail. Ce n'est pas vraiment ce que les scientifiques cherchent.

    Les différentes initiatives qui fleurissent sur le Net répondent à un autre problème le coût exorbitant d'abonnement à des revues ou à des bases de données d'articles scientifiques. Coûts qui empêchent l'information de circuler car certains centres documentaires scientifiques n'ont pas le budget nécessaire. Les scientifiques ont l'impression d'être des pigeons dans le sens qu'ils ne se font pas (ou peu) payer pour rédiger les articles, ni pour faire le travail éditorial du comité de lecture ou du jugement par les pairs (peer review). Ce sont des maisons d'éditions privées anglo-saxonnes ou néerlandaises qui ont patiemment capturés tout les titres prestigieux et qui ont transformé ce marché en un business très juteux.

    Les scientifiques sont pour la libre diffusion de leurs articles sur le Net (cela ne changera rien financièrement pour eux) mais certainement pas à abandonner leur droit de propriété sur leurs productions littéraires. Personnellement, je veux contrôler pour mes articles les traductions et pouvoir interdire une traduction médiocre qui dénature ma pensée et aussi contrôler la diffusion et par exemple pouvoir interdire une diffusion dans un recueil qui me semble intellectuellement douteux. Enfin, si un éditeur vend mes articles (miracle !), je trouve normal en tant qu'auteur de toucher des droits ou en tout cas de pouvoir décider si je suis prêt à les abandonner.
    • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Oulala... il ne s'agit en aucun cas d"abandon de droit ! L'abandon de droit signifie domaine public. Là, c'est la jungle.

      Non, il s'agit du droit d'auteur (ou le plus proche : le copyright chez les américains) qui est utilisé de façon différente de celle usuelle : propriétaire. Quoi qu'il en soit le proprio est encore et toujours dominant... :-(

      Je te propose de lire la FAQ de la Licence Art Libre, particulièrement les question 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 22, 23
      http://artlibre.org/faq(...)
    • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

      Posté par  . Évalué à 6.

      Je doute que ce type de licence marche pour les articles scientifiques. Globalement, on abandonne tout droit sur la distribution, diffusion, revente de son travail. Ce n'est pas vraiment ce que les scientifiques cherchent.

      C'est deja le cas ! Les scientifique ne touche jamais un centime sur leurs articles : ils cedent genereusement leurs droits a un editeur qui va facturer l'article a ses collegues. Il y a eu des exemples d'auteurs attaques en justice par leur editeur pour avoir mis leur article sur le web.

      On ecrit des article pour la gloire, et surtout parce que les chercheurs sont juges par leurs articles. On est cense ecrire environ 2 articles par an pour montrer qu'on fait quelque chose, et quand on arrive a ecrire pour un article qui fait reference (souvent cite) ou dans une revue repute c'est tres bon pour son image et sa carriere.
      • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Je confirme. Le chercheur cherche avant tout à faire connaître son travail. Par ailleurs, ici, il ne perd pas le droit d'exploiter ultérieurement son article. Au niveau académique, il faut néanmoins voir si ces revues seront reconnues, car sinon ça limite l'intérêt pour les chercheurs. La nomination dans les universités est en effet liée à la publication dans des revues scientifiques reconnues par la communauté scientifique.
  • # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

    Posté par  . Évalué à 4.

    A mon avis, ce genre de revue, si elle reussit, mettra bcp de temps à se faire une place parmi les revues papier. Pour un scientifique, ce n'est pas le système de license qui compte je crois, c'est plutot le prestige de la revue. Si en plus il faut payer pour publier, il y a peu de chances que ça marche. Sauf le prix est faible, comme le semble l'indiquer le site PLos. Il y a le dernier paramètre qui est celui du système de review. Je n'ai pas trouvé grand chose sur leur site. C'est pourtant le système de review qui fera que la revue sera reconnue ou non.
    • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

      Posté par  . Évalué à 1.

      > Si en plus il faut payer pour publier, il y a peu de chances que ça
      > marche. Sauf le prix est faible, comme le semble l'indiquer le site
      > PLos.

      C'est déjà le cas dans certains journaux ! Par exemple, dans le domaine biologique, Genome Research demande 30 USD par page (http://www.genome.org/misc/ifora.shtml(...)). Et bien sûr, le journal demande quand même un transfert des droits d'auteurs !

      Sur ce sujet, j'ai eu une discussion (animée !) avec collègues (et co-auteurs) ce matin. Nous sommes en train de publier un article, et il se trouve que quand je voudrai écrire ma thèse, si je veux réutiliser une des figures que j'ai créées moi-même (et personne ne m'a payé pour le faire), je devrai _demander_l'autorisation_ au journal dans lequel on a publié l'article, ce que je trouve très, très dur à avaler (et évidemment, si on ne signe pas l'accord de transfert de droits d'auteurs, l'article n'est pas publié). Et l'attitude de mes collègues était du genre "c'est comme ça, on ne peut rien y faire".

      Je dois dire que chaque fois que je vois un article qui parle de "protéger les droits d'auteurs sur Internet", etc, je ris jaune, car les auteurs n'ont plus beaucoup de droits à protéger s'ils veulent que leurs oeuvres soient diffusées !

      Zorglub
  • # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

    Posté par  . Évalué à 10.

    En tant que biologiste, la liberté d'accès à l'information dans le domaine des sciences me semble très semblable à la liberté d'accès au code source, tout comme les problèmes d'accès au code génétique séquencé (mais c'est un autre débat).

    Bien que je ne sois pas sûr du succès de telles initiatives (pessimisme génétique), il serait intéressant qu'elles deviennent plus répandues. De telles initiatives sont très appréciées dans le domaine des sciences de la vie (voir aussi l'Open Access Initiative : http://www.soros.org/openaccess/(...) ). Malheureusement, les usages sont également bien ancrés ...

    Voici un aperçu de la situation actuelle :

    Pour le moment, tout scientifique voulant publier une découverte doit soumettre (à ses frais) un article à une revue scientifique. Celle-ci l'envoie à des pairs (système de peer review ; les pairs sont des scientifiques travaillant dans le domaine de l'article) qui vont lire cet article, le critiquer et, finalement, émettre un jugement sur l'opportunité de publier cet article dans la revue (les critères sont très variables). La qualité des articles publiés dans la revue va donner une certaine "aura" à la revue, les articles dans les revues prestigieuses seront plus souvent cités, le travail mieux reconnu, etc.

    Le prestige des revues est recalculé chaque année et publié dans comme Impact Factor (maintenant Journal Citation Report : http://isiknowledge.com/(...) ). Ainsi, des revues prestigieuses comme Nature ou Science ont de grands facteurs d'impact (27 et 23), de plus "petites" revues en ont de plus petits (exemple : Brain Research = 2). A la fin de son mandat/contrat, le scientifique est évalué sur son nombre de publications et sur le facteur d'impact des revues dans lequel il a publié.

    Et c'est ainsi que le système fonctionne. Alors, où est le problème ? Le scientifique publiant sa découverte a souvent travaillé avec des fonds publics (le privé ne publiant maintenant souvent qu'après être sûr de pouvoir commercialiser et/ou breveter la découverte). Or, le scientifique paie ses envois aux revues et aux pairs. Parfois, il est même obligé de s'inscrire dans une société savante pour pouvoir publier. Et, finalement, il doit signer un papier par lequel il donne tous ses droits (copyright, etc.) à la revue qui a accepté de le publier (*). Par un raccourci très rapide, la revue possède alors tous les droits sur des recherches pour lesquelles elle n'a rien du payer car les contribuables d'un pays l'ont fait pour elle.

    Ce système est tout bénéfice pour la société éditrice. Ses frais sont (en gros) les suivants : payer l'imprimeur et le papier, payer des administratifs pour gérer la boîte et la sélection des pairs (les pairs sont rarement ou très peu rémunéré). Les rentrées proviennent des frais d'abonnement. Par exemple, les frais d'abonnement aux revues d'Elsevier coûte des millions d'Euros et cela augmente chaque année (au point qu'on doivent rogner sur le personnel pour continuer des abonnements). De plus, ces abonnements contiennent énormément de conditions : avec un livre acheté, vous pouvez faire ce que vous voulez ; pas avec une revue à laquelle vous vous abonnez.

    Sa carrière étant basée sur ses publications, un scientifique aura légitimement peur de confier son article à une revue qui n'a pas de grand facteur d'impact, même s'il en retire des avantages par ailleurs. Et c'est le problème pour toutes les nouvelles revues ("gratuites" ou non) : il faut se faire un nom pour attirer les publications et pour se faire un nom, il faut des publications ...

    Quelques liens pour approfondir la question :
    - Un article long et fouillé sur la question (en français) : http://www.ulg.ac.be/libnet/spring/futur.htm(...)
    - Un autre article en anglais : http://www.ensta.fr/~muguet/openaccess/(...)
    - Le forum de Nature (opposé à l'open access, en anglais) : http://www.nature.com/nature/debates/e-access/(...)
    - D'autres modèles économiques sont proposés, voir par exemple BioMed Central dans cet article : http://www.captaindoc.com/breves/breves08.html(...)

    (*) Pour éviter que le scientifique n'ait pas accès à son article s'il n'est pas abonné à la revue, cette dernière lui envoie des "reprints" (copie papier ou électronique de son article tel que publié). On tolère alors que l'auteur envoie ces reprints à ses collègues.
    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        La lecture des deux posts m'amène à présenter brièvement ici une relexion, pas forcément très originale sur l'évolution que pourrait représenter, pour les publications scientifiques comme pour d'ailleurs tous les domaines d'expression, l'usage de l'Internet.

        Le système de publication scientifique est donc aux mains de quelques éditeurs reconnus qui exercent un monopole auquel les chercheurs sont contraints de se plier s'ils souhaîtent voir leurs travaux connus et reconnus.

        Typiquement c'est sur ce modèle que s'est diffusé la connaissance (mais aussi la pornographie la litérature la presse) depuis l'invention de l'imprimerie dans un schémat de communication de quelques uns vers la masse.

        Aujourd'hui le web permet à chacun de publier ce qu'il entend à travers diverses voies (pages persos, serveur web personnel, sites d'unviversité, ou revues en ligne pour l'occasion etc...) dans un axe de l'individu vers la collectivité.

        Reste deux questions qui ne sont pas résolues de manières satisfaisantes encore.

        La première: comment cette information même présente sur le web trouvera son lectorat...En l'état seules solutions: le bruit sur l'Internet qui fonctionne comme la rumeur avec aussi un taux de pertinence par nature limité et les moteurs de recherches qui se révèlent encore une foi une technologie stratégique...de leur progrès dépend l'efficacité du réseau comme vecteur de connaissance.

        Comment les auteurs seront-ils rémunéré, j'entends ici non seulement une rémunération en espèces sonnantes et trébuchantes (ce n'est pas toujours la préoccupation essentielle de la recherche publique) mais plutôt en terme de notoriété? En premier lieu on peut penser qu'une information intéressante va être reprise, citée, discutée bien plus qu'une information terne et redondante. Dès lors une indexation des pages reprenant l'information sera un critère aussi de l'impact de la publication.

        Voilà, il est donc assez facile, le dimanche soir depuis son fauteuil d'annoncer l'avénement d'une culture globale grace au réseau, et les revues scientifiques libres sont un pas de plus dans cette direction.
        • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

          Posté par  . Évalué à 1.

          comment cette information même présente sur le web trouvera son lectorat

          Comment les auteurs seront-ils rémunéré, j'entends ici non seulement une rémunération en espèces sonnantes et trébuchantes (ce n'est pas toujours la préoccupation essentielle de la recherche publique) mais plutôt en terme de notoriété?

          Le web, et la diffusion életronique en général, dépend de réflexes hérités du passé : je crois un artice dans "Brain Research" parce que je crois que la revue sur papier publie de bons articles. La question de la pertinence et de la confinance que nous pouvons avoir dans l'information présente sur internet revient ici. Et pourquoi ne pas croire ce scientifique thaïlandais qui publie sa découverte sur son site web perso plutôt que cet autre scientifique qui a les moyens (et les compétences, ok) de faire publier son article dans Nature ? Comment intégrer un système de qualité dans le web sans tomber dans le travers du contrôle et de la censure ? (dans ce cas, on tombe vite aussi dans les conglomérats ; cfr. la validation de certificats sur le web).

          Pour la rémunération et la notoriété, je donne ma langue au chat.
        • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Je pense que les publications sur papier vont disparaitre au profit du web. Je ne sais pas combien d'années ça prendra, mais c'est inéluctable.
          Quand je préparais ma thèse, je suis allé passer trois jours au CEDOCAR pour ne pas trouver grand chose. Le résultat est maintenant atteint en 30 secondes avec Internet.
          Sincèrement, je ne vois aucune raison pour faire perdurer un système de diffusion sous prétexte qu'il est traditionnel.

          Le coût de la publication sur le web "modérée" par ses pairs est insignifiant et permet la concurrence entre sites. C'est une façon de casser les quasi monopoles actuels et la censure y afférant. Il faut bien admettre que fabriquer une revue papier tirée à peu d'exemplaires et la diffusée par la poste induit des frais importants et des délais d'impression. De plus, il est impensable de posséder toutes les publications sous forme de papier. C'est trop encombrant et chaque bibliothécaire doit les indexer avant de les stocker.
          Internet n'a pas tous ces boulets.

          Les éditeurs actuels peuvent essayer de se recycler dans d'autres domaines comme la bande dessinée ou la vulgarisation scientifique. À mon avis, il faut savoir tourner la page.
          • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

            Posté par  . Évalué à 2.

            Internet ajoute aussi l'avantage de l'hyperlien. Quel progres considerable de pouvoir directement aller recherchez tous les reférences d'un document qui nous interesse. L'auteur pouvant mettre lui meme les liens vers les passages qui lui semblent le + significatifs. et pourquoi pas meme rajouter un critére d'appreciation du lectorat (et pas seulement un compteur de referers) La connaissance se doit d'etre libre, accessible et gratuite
            • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Le critère d'appréciation, c'est comme les votes sur Linuxfr, en somme ;-) Et ça revient au même que le comité de lecture des revues. L'hyperlien n'a pas souvent une grande longévité, mais quand il fonctionne, il est d'une puissance inimaginable et inconcevable il y a un demi-siècle. Quand l'hyperlien ne fonctionne pas, les mots qu'il contient permettent souvent de retrouver la trace du document. Il y a des choses qu'il faut savoir mettre au musée quand elles ont fini d'être utiles. En voici quelques exemples (c'est un peu de la provocation, mais pas tant que ça) : Les défilés militaires, les chars à boeufs, les hiérachies de plus de trois niveaux, les poëles à charbon, le telégraphe et bientôt la cabine téléphonique. Moderniser la publication scientifique est une nécessité. J'aimerais bien parfois essayer de lire quelques articles pour connaitre l'état des recherches dans certains domaines. Avec le mode de publication actuel, je n'y ai pas accès.
      • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

        Posté par  . Évalué à 4.

        En Belgique, on parle plutôt de consortium(s ?) : Elsevier, Nature, Blackwell Synergy, ... sans parler des "digéreurs" ou collecteurs comme Ovid. Mais il est vrai que, pour obtenir une offre correcte (ou plutôt pas trop défavorable), toutes les universités francophones ont du se regrouper pour "faire face".

        Je vois les initiatives comme PLOS ou OAI comme des alternatives au modèle économique payant plutôt qu'une alternative à un monopole.
        • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

          Posté par  . Évalué à 2.

          Oui, c'est un combat beaucoup moins connu -- c'est pour dire -- que celui contre Microsoft. Elsevier en particulier n'a rien a envier a Microsoft: il possede un nombre faramineux de revues, il a un marche deja acquis et solvable, finance par les pouvoirs publics. Autrement dit il est de fait en situation de monopole. Mais ca ne lui suffit pas !! Tenez-vous bien: parmi les clauses de l'abonnement annuel souscrit par une universite francaise de ma connaissance, il y en a une qui lui permet de faire payer des frais si le montant de l'abonnement annuel vient a baisser. Les universites sont condamnees a verser une rente sous peine de lourde amende !! Ca depasse tout ce que j'ai vu dans le monde de l'informatique...
    • [^] # Re: Naissance de deux revues scientifiques gratuites et libres

      Posté par  . Évalué à 2.

      Comme Monsieur Poirrier le note c'est surtout "l'aura" de la revue et la qualité de son systéme de lecture par les pairs (peer-review) qui fait le niveua de qualité d'un article et la renommée de son (ses) auteur(s).

      Donc pour qu'une publication qui veut être reconnue comme "de qualité" devra avoir ava,t tout un systéme de lecture par les pairs de qualités.

      Dans le domaine biomédical cela semble en bonne voie avec BioMed Central http://www.biomedcentral.com/(...) , qui publie plusieurs revues scientifiques avec un bon systéme de peer-review et un e distribution gratuite de tous ses articles.

      Il existe aussi nombre de journaux médicaux qui diffusent gratuitement leur articles (soit tout le temps soit aprés qq mois après la publication) ,voir http://freemedicaljournals.com(...)

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