« L'un des meilleurs documents de synthèse sur la position actuelle contre la révision de la CEB est je pense dispo dans le document de la FFII » (CEB : Convention Européenne des Brevets)
Il s'agit d'un état des lieux et de propositions pour améliorer les choses (être constructifs). Un bon document très complet (62 pages en PDF) pour comprendre les enjeux et pour convaincre. « Pour ceux qui cherchent un bon argumentaire pour contacter les politiques (députés Européens) afin de faire barrage à la proposition de directive européenne, c'est un must à lire absolument.
Aussi à l'intérieur, une liste de brevets mettant en danger l'informatique et plus spécialement l'informatique libre, ainsi que des citations sur le sujet. »
A rapprocher de la conférence que RMS donnera au Parlement européen le 26 novembre.
Aller plus loin
- Synthèse en PDF (4 clics)
- Synthèse en HTML (2 clics)
- Encore et toujours des brevets (2 clics)
- RMS à Bruxelles (2 clics)
# Re: Synthèse sur les brevets logiciels
Posté par Éric (site web personnel) . Évalué à 5.
Bon, l'important c'est le fond, mais si on veut convaincre les professionnels & politiques l'orthographe ca peut décrédibiliser rapidement.
[*] : je donne deux exemples que j'ai trouvé : double sense page 19 et qui est le propriétaire page 20
[^] # Re: Synthèse sur les brevets logiciels
Posté par Gads . Évalué à 1.
Il y a encore beaucoup de chemin à faire... le niveau du présentation du document, ainsi que de certaines explications, relève plus d'un niveau BAC qu'autre chose... Et certains commentaires sont à la limite de l'autisme tant il faut déjà bien connaître certains termes techniques pour voir la pertinence de l'argumentaire...
J'espère juste que c'est une ébauche.
[^] # Re: Synthèse sur les brevets logiciels
Posté par Moby-Dik . Évalué à 2.
# Problème dans le document PDF
Posté par pas_moi . Évalué à 3.
Plus d'une fois cela m'est arrivé avec mes propres documents de devoir refaire la mise en page manuellement (le mieux étant de faire comme sur la page 4 de ce document) parce que les règles choisies automatiquement décident qu'il vaut mieux faire disparaître une partie du document plutôt que de rendre les espaces trop larges... Quelqu'un sait-il pourquoi ce choix est fait ?
[^] # Re: Problème dans le document PDF
Posté par Matthieu Weber . Évalué à 2.
[^] # Re: Problème dans le document PDF
Posté par zeiram . Évalué à 3.
Et lorsque l'on discute avec des typographes, il est vrai qu'ils vont soit vous recommander de restructurer votre document afin d'éviter que l'url soit en fin de ligne (après avoir fait d'éventuels passages à la ligne dans l'url) ou alors (solution que l'on voit de plus en plus et qui est à mon avis la plus esthétique) donner un texte explicatif pour l'url dans le corps du texte et l'url elle-même en note de bas de page. Avantages de la solution des notes de bas de page : la lecture du corps du texte est plus aisée (car ce n'est pas très agréable de lire tout d'un coup une url dans un alinéa) et l'url elle-même possède toute la largeur de la page pour s'afficher.
[^] # Re: Problème dans le document PDF
Posté par zeiram . Évalué à 2.
- les règles de coupures ne peuvent pas être les mêmes dans une url et dans le corps d'un texte ;
- une lecture aisée d'un document tient beaucoup à un espace inter-mots quasi constant ;
- lorsque LaTeX estime ne pas pouvoir couper de manière correcte, il faut que l'auteur remanie son document.
Les règles de césure de TeX privilégient le corps du texte (n'oublions pas qu'à l'époque de la création de TeX, le web n'existait pas encore) et TeX ne sait donc pas comment couper une url (et ne le saura jamais de lui-même puisque Knuth a décidé de ne plus améliorer TeX). Par conséquent, quel meilleur moyen que de laisser dépasser le texte dans la marge (quitte à ce qu'il sorte de la page) afin que l'auteur remarque rapidement, lors d'un relecture, qu'il lui faut remanier son texte ?
(La)TeX nous permet d'écire des documents agréables à l'oeil, ainsi qu'une certaine facilité dans l'édition WYSIWYM (What you see is what you mean). Toutefois, il ne faut jamais oublier que la rédaction d'un texte passe par plusieurs relectures et corrections. Des erreurs telles que ces urls dépasant dans la marge ne devraient pas exister si l'auteur avait simplement pris la peine de faire une relecture...
N'oublions pas que le but premier de TeX est l'écriture de livres avec une (relativement) haute qualité typographique. Il ne fait aucune concession sur les règles typographiques pour faciliter la vie des auteurs, donc il n'acceptera jamais des lignes ayant quatre mots sur la largeur de la page afin de passer une url complètement à la ligne suivante (comme le fait un certain logiciel de Microsoft). C'est absolument incorrect d'un point de vue typographique et c'est à l'auteur de corriger cela...
[^] # Re: Problème dans le document PDF
Posté par Moby-Dik . Évalué à 1.
Et comment il fait ? Il change l'URL ? Et s'il écrit en gallois (ou autre langue à longs mots) et qu'il veut utiliser un mot de 80 caractères, il s'auto-censure ?
Tain, faut arrêter de jouer les moutons, si Latex a des lacunes, Latex a des lacunes, c'est tout.
[^] # Re: Problème dans le document PDF
Posté par zeiram . Évalué à 2.
Non, il reformule son texte pour que l'url apparaisse à un autre endroit dans le texte, il la met en note de bas de page, il diminue la taille de la police, il s'occupe lui-même de couper l'url à un endroit qui soit propice, etc... Il existe un grand nombre de possibilités, et même des packages pour automatiser les coupures des urls. Mon autre message présente d'ailleurs un package proposant cela.
Et s'il écrit en gallois (ou autre langue à longs mots) et qu'il veut utiliser un mot de 80 caractères, il s'auto-censure ?
Pour ce qui est du gallois ou d'autres langues utilisant de long mots, ce n'est pas un problème. Si elles s'écrivent, il existe des règles permettant d'effectuer des césures correctes. Par conséquent, (La)TeX coupera très bien les mots quand ils approchent de la marge (à condition de lui avoir charger les règles qui correspondent, ce qui se fait très aisément).
# Synthèse louable mais confuse
Posté par khalid . Évalué à 7.
Pourquoi ne pas insister sur quelques faits essentiels (qui sont certes dans l'étude, mais sont noyés dans la masse) et qui rendent la brevetabilité complètement absurde.
1) Beaucoup de brevets, sinon la totalité par leur côté générique et l'absence de toute implémentation reviennent en pratique au brevatage d'une idée, d'un concept, ce qui est en contradiction flagrante avec le "postulat" de base (je ne sais pas s'il existe une loi) qui est qu'on ne peut pas breveter une idée. D'ailleurs beaucoup de brevets sont en fait des idées triviales avec un peu de poudre de merlin pipin juridique pour tromper l'ennemi.
2) Il est quasiment impossible de faire des recherches d'antériorité, vu la complexité et la nature des programmes, et les milliards de lignes de codes déjà produites de part le monde. Corollaire, le moindre petit informatillon de base se trouve à tout instant en situation d'enfreindre des milliers de brevets.
3) Enfin, une petite dernière pour la route et pour se faire plaisir et également pour paraphrase Malraux. Depuis que l'informaticien existe, et qu'il code, tout a été écrit; ou encore depuis que Don Knuth existe, tout a été dit sur l'algorithmique, enfin, presque :). Le reste n'est que variation sur le même thème
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