Dans un entretien accordé au site d’actualités ZDNet.fr, des responsables de la division informatique du constructeur Volvo reviennent sur le projet pilote en cours qui permet de tester auprès de ses utilisateurs chinois un poste de travail open source basé sur la distribution Ubuntu.
Les principales difficultés rencontrées, une partie des éléments techniques et surtout les résultats au niveau financier y sont présentés sans détours. Volvo IT vise 80 % des fonctionnalités des postes Windows sur les postes GNU/Linux, et ce n’est pas la migration des logiciels qui a été le plus dur :
« La difficulté que nous n’avions pas forcément mesurée à l’origine était l’acceptation utilisateur. Nous avions considéré que le véritable frein serait la compatibilité des applications business. Cela a été un problème, et le reste à ce jour, mais moins que l’acceptation utilisateur », souligne le responsable de Volvo IT.
L’article souligne aussi l’intérêt du coût marginal de cette solution, une fois l’investissement initial effectué ; ajouter un nouveau poste a un coût très faible, contrairement aux autres solutions qui demandent un achat de licences pour chaque utilisateur. Il faut cependant noter que ces postes chinois sont très différents du reste du groupe, car ils dépendent de moins d’applications métier et ces dernières sont plus facilement remplaçables.