Journal Happy Birthday n'appartient pas à la Warner/Chapell

Posté par  . Licence CC By‑SA.
21
29
sept.
2015

La chanson "Happy Birthday" n'est finalement pas détenue par la Warner/Chapell qui disait depuis plusieurs dizaines d'années en posséder les droits. Cette revendication lui rapportait environ 2 millions de dollars par an.
http://www.france24.com/fr/20150923-warner-perd-droit-auteur-copyright-chanson-happy-birthday-you-musique-justice

Le juge considérant que la major n'avait aucune preuve juridique que les créateurs de la mélodie lui avaient cédé les droits mais la justice n'a pas tranché sur la paternité controversée.

Prochain chapitre: Warner va-t-elle rembourser toutes les personnes à qui elle a demandé le versement pour l'utilisation de cette chanson dans une œuvre??

  • # et pour la VF ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Normalement, la traduction d'une œuvre est un produit dérivé de celle-ci (tout comme une interprétation d'une musique, ou un binaire de code GPL).

    Pour la version française, si elle est sorti alors qu'un droit d'auteur existait, ce droit est maintenant tombé. Si il n'y avait pas de copyright, malheureusement, il ne doit pas exister un concept de produit dérivé du domaine publique (sauf concernant la numérisation qui donne jamais lieu à une extension des droits).

    Sinon vu que le paiement a lieu depuis la fin des années 80, j'imagine qu'une bonne class action, doit être possible.

    "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: et pour la VF ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      La traduction du texte est un nouveau texte, dérivé de l'original. Cela a deux conséquences :

      • ce n'est faisable qu'avec l'autorisation de l'auteur original ou de ses ayant-droits, souvent en l'échange dune contrepartie financière ;
      • l'auteur de la traduction est le traducteur, et en ce qui concerne la durée du droit d'auteur, celui-ci s'étend donc comme d'habitude jusqu'à 50 ans après la mort de l'auteur, du traducteur donc.

      En ce qui concerne la mélodie, celle-ci n'est pas concernée par la traduction.

      • [^] # Re: et pour la VF ?

        Posté par  . Évalué à 4.

        l'auteur de la traduction est le traducteur, et en ce qui concerne la durée du droit d'auteur, celui-ci s'étend donc comme d'habitude jusqu'à 50 ans après la mort de l'auteur, du traducteur donc.

        C'est pas 70 ans après la mort ?

    • [^] # Re: et pour la VF ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Par ailleurs, la traduction d'un texte du domaine public est une nouvelle œuvre ! Il n'est pas besoin de demander à l'auteur d'origine ou à ses ayant-droits, en revanche le droit d'auteur s'applique à la traduction, qui a toujours pour auteur le traducteur.

  • # prochain chapitre

    Posté par  . Évalué à 10.

    Warner fait appel et le prochain juge sera le meme que celui qui a juge que les API etaient copyrigthable pour Oracle.

  • # Corrections

    Posté par  . Évalué à 4.

    Dans la première phrase:
    détenu --> détenue
    de plusieurs -> depuis plusieurs
    année --> années
    possédé --> posséder

    Et ta seconde phrase est bizarrement structurée. Elle n'a pas vraiment de verbe. Peut être faudrait il remplacer "considérant" par "a considéré".

  • # Vidéo instructive sur le sujet (et plus encore)

    Posté par  . Évalué à 3.

    Vi Hart a fait une bonne vidéo sur le sujet (en anglais), avec un peu de théorie de la musique et de l'histoire de cette œuvre : https://www.youtube.com/watch?v=AVo0Q8G8tS8

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