Journal Livre blanc de l'OSSA concernant la virtualisation sur le 08000Linux

Posté par  .
Étiquettes : aucune
0
13
fév.
2008
Un livre blanc, en français, sur la virtualisation vient d’être publié sur le site de l’OSSA : l'Open Source Software Assurance.

Le premier livre blanc, daté de décembre 2007, et présente un tour d’horizon des outils libres permettant la virtualisation. Il est signé Benoît DONNETTE et David HANNEQUIN. Ce document, de 61 pages, peut être téléchargé sans enregistrement et sans frais au format PDF à cette adresse :
https://www.08000linux.com/public/fr/contributions
  • # bilan clair

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    à première lecture en diagonal le panorama dressé est clair et donne quelques bons indices sur la pérennité de chaque solution libre. Ce qui m'a bien plu ce sont les identifications de fonctionnalités clés.

    Dommage que je ne puisse diffuser ce document dans le cadre de mon travail du fait d'une licence non libre :/ (étant consultant, le CC-by-NC-sa s'applique aussi à moi, m'empêchant de le distribuer, de le modifier pour en extraire des tableaux par exemple ou refaire des slides de synthèse).
    Je ne comprends pas très bien ces choix de licences pour les documents par des sociétés prônant le libre. Peut-être se tirer une balle dans le pied, si l'objectif était bien d'assurer une large diffusion et des retours... Rien ne m'empêche de diffuser le lien, heureusement.
    • [^] # Re: bilan clair

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je t'ai répondu en PV sur l'aspect licence, je reproduis ici les liens vers tes arguments :
      http://faq.tuxfamily.org/Licence/Fr#Pourquoi_une_licence_lib(...)

      Je propose que nous nous assurions de nous baser sur la même compréhension de la By-NC-SA :
      http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/legalcod(...)
      L'aspect NC me semble bien clarifié, cette licence ayant fait l'objet d'un travail juridique précis en Français.

      Mais là je suis à l'extrême limite de mes compétences et loin de mes attributions ;-)

      Concernant les éventuelles volontés de faire des produits dérivés commerciaux (= cours à partir d'un support visiblement largement inspiré de ce que nous racontons ou plaquetet d'info *vendue* avec le même montant de sources d'inspirations), tu as la possibilité de poser la question. De plus toute diffusion gratuite, y compris publicité, est explicitement autorisée. Si par contre ce livre blanc se vend sous forme de version éditée sans autre forme de procès, le diffuseur est clairement hors-jeu : ça te gêne ?

      Bon, voilà un débat juridique de lancé, on devrait peut-être ouvrir un fil spécifique s'il venait à devenir plus touffu que le sujet d'origine, je ne suis qu'un juriste virtuel bien piètre après tout :-)
      • [^] # Re: bilan clair

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        bon je cite les passages de la licence concernant le NC :
        4.c L'Acceptant ne peut exercer aucun des droits conférés par l'article 3 avec l'intention ou l'objectif d'obtenir un profit commercial ou une compensation financière personnelle. [...]

        c'est plus long, mais il y a redite (l'article 3 c'est la rediffusion).
        Je te rappelle mon contexte : consultant en mission. Clairement tout ce que je produis fait l'objet d'une rémunération. Je ne peux donc pas baser un travail sur le vôtre et le fournir à un client, cela s'arrête là. Les "courtes citations" ne s'appliquent pas àmha quand il s'agit de tout un tableau et de compléments (adaptés du contexte du client).

        Je n'ai pas vu de y compris publicité dans le texte de la licence, dans le cadre de ma mission, je peux donner un lien (encore heureux), pas l'imprimer pour mon client (il n'a qu'à le faire lui même... ok je pousse le trait, et pourtant).
        Pour le livre blanc qui se vendrait sous forme de version éditée, s'il était en libre, je ne vois pas de soucis : les auteurs sont cités, ils n'ont pas à débourser d'argent pour se faire connaître via cette édition qu'ils n'auraient peut-être pas fait eux-mêmes ? Où serait le problème ? En l'état avec la clause NC, bin vous aurez au mieux votre nom planqué dans la liste des références et aucune partie de votre document reprise a priori, dommage àmha.
  • # Bonne présentation

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est une bonne présentation des pour et des contre de chaque solution de virtualisation existante. C'est plus orienté pour des professionnels à mon goût ( ils insistent pas mal sur les déploiements massifs par exmple mais c'est compréhensif) mais c'est bien fait.
    Je les trouve sévères à propos de openVZ. Je comptais l'installer sur ma machine en raison de ses performances. Est-il si dur que ça à prendre en main? ( C'est une vraie question)
    Merci pour cette lecture Michel Loiseleur.
    • [^] # Re: Bonne présentation

      Posté par  . Évalué à 1.

      Dès que l’on sort des chemins balisés pour lesquels les fichiers sont préparés, l’utilisation de OpenVZ demande des gymnastiques peu rassurantes et non documentées : en l’état, cette solution, en dépit de son impressionnante scalabilité, n’est pas aisément utilisable.

      En ce qui me concerne, je reste dans les chemins balisés et je n'ai eu aucun mal à appréhender OpenVZ. Les outils founis sont relativement simples et bien intégrés sur les distributions de type Redhat (centos, fedora).
      En terme de performance, on ne fait pas de miracle. Mutualiser plusieurs serveurs sur un seul serveur physique a des répercutions sur la qualité des services offerts. Migration à faire petit à petit, amha.
    • [^] # Re: Bonne présentation

      Posté par  . Évalué à 1.

      Oui c'est orienté professionnels, et assumé. Pour un particulier qui veut découvrir la virtualisation "sans effort" je conseillerais VirtualBox, pour les plus curieux le choix se fera à partir de la technologie sous-jacente.
      Installer OpenVZ et un parc de VM utilisant des distributions "classiques" (Debian, Mandriva, Fedora, SUSE) ne pose guère de difficulté, des embryons (bootstraps) étant proposés. Par contre installer une distribution un peu exotique est problématique (qui a dit Zenwalk ? ;-) ). Le site avance des outils de migrations d'une machine réelle vers une VM, mais ces outils sont réservés à la version commerciale (il faut bien vivre direz-vous).
      • [^] # Re: Bonne présentation

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oui c'est orienté professionnels, et assumé. Pour un particulier qui veut découvrir la virtualisation "sans effort" je conseillerais VirtualBox, pour les plus curieux le choix se fera à partir de la technologie sous-jacente.
        De mon côté, ce n'est pas question d'effort. Utilisant gentoo depuis 5 ans, je suis habitué a faire les recherches nécessaires pour faire ce que je souhaite. Mais, encore faut-il qu'il y ait la documentation ou les outils pour le faire? D'après cette synthèse, ce n'est pas le cas pour tout ce qui est migration.


        Par contre installer une distribution un peu exotique est problématique (qui a dit Zenwalk ? ;-) ).

        C'est ce genre de choses qui m'intéresserait. Pouvoir tester une distribution quelconque sans redémarer linux, c'est bien pratique.
        Une autre chose qui serait bien pratique serait de pouvoir jouer à des jeux sous windows par virtualisation ( avec autre chose que openVZ bien sur) mais apparemment, ce n'est pas encore possible car les cartes videos émulées sont des svga.
      • [^] # Re: Bonne présentation

        Posté par  . Évalué à 1.

        Très bonne synthèse, mais pourquoi avoir écarté linux-vserver et gardé OpenVZ ?

        Ces deux solutions semblent pourtant avoir la même approche. D'après la présentation du document ils semblerait qu'ils aient à peu près les mêmes avantages et inconvénients, si ce n'est que vserver n'est pas noyauté par des fonctionnalités uniquement présentes dans une version commerciale.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.