Journal Faire un post-doc à l'étranger

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6
juil.
2009
Cher journal,

je vais bientot finir ma thèse, et c'est pas trop tot parce que c'est drolement long et pas toujours drole.
Comme je n'ai pas plein de gamins et que je suis encore jeune, je veux profiter de ce joli diplome pour faire un petit tour du monde des laboratoires de recherche intéressant dans des pays où ils ont plein de fric, typiquement pas la France.

Je cherche à effectuer un post-doc dans le monde, pas en Europe, dans un pays où j'ai une chance de me faire comprendre en anglais. Dans la liste, j'ai le Japon, le Canada, les USA et Hong-Kong. Mais ma liste est ouverte.

Pour les contacts avec les labos, c'est plutot bon, j'en ai quelques uns qui semblent relativement fiables. Se pose le problème du financement, et c'est là que ça commence à me faire sérieusement flipper.

Parenthèse.
Ma thèse est financée avec une bourse un peu pourrie. Je suis content de l'avoir, sinon je n'aurais jamais tenu trois ans, mais elle ne m'offre pas de chomage ou de retraite. En gros, j'ai été payé au noir pendant 3 ans, sans payer d'impot ni charge sociale (mais j'ai été drolement mal payé -- ç'eut été beaucoup plus intéressant pour moi d'etre payé au SMIC en payant des impots et des charges).
Fin de la parenthèse.

Je cherche donc à aller à l'étranger pour m'en mettre plein les fouilles, pour rattraper mon retard, surtout pour payer ma retraite pour quand je serai tout vieux. En réalité, l'argent ne m'intéresse que peu: J'en veux assez pour vivre comme je l'entends, mais je n'ai pas de désir de villa, de piscine ou de yachts. Je n'ai pas choisi ce métier pour etre riche (après, faut pas déconner, avec 9 ans d'études dans les pattes, j'aspire à un chouilla plus qu'un SMIC).

Les financements donc. D'abord, c'est un gigantesque bordel. Les associations sponsorisés par le MAE ont un beau site web (nan, je déconne), mais l'information y est dispersée n'importe comment et typiquement je ne sais pas comment trouver les procédures pour les demandes de sous, notamment pour le Canada (pour le Japon c'est bon, c'est la JSPS qui s'en occupe parce qu'ils aiment bien les scientifiques, les japonais -- mais le dossier à remplir est long comme ma
Ensuite, j'ai drolement peur de me planter dans mon financement, typiquement d'essuyer encore deux années à travailler plus ou moins gratuitement, sans cotiser à rien et à me retrouver au chomage à 60 ans sans avoir droit à rien.

Bref je t'appelle au secours mon bon journal. J'imagine que dans le lot, je ne suis pas le premier à passer par là. Tous les retours d'expériences sont les bienvenus, notamment sur :
- la recherche de financement, où trouver et comment remplir ces lutins de dossiers, lesquels sont valables, lesquels puent du fion. Et si vous avez réussi à le faire sans faire de demande de financement relou, mais sur un contrat du labo d'accueil.
- les séjours à l'étranger. J'ai une petite expérience du truc, c'était super cool c'est pour ça que je veux recommencer (au Japon), mais si ça tombe, les États-Uniens sont des gros cons et je dois les fuir (en tout cas, dans un cadre de recherche scientifique), les Canadiens ont tous la grippe aviaire et les Chinois sont transexuels.
- la vie d'expatrié: les implications administratives relou, genre cotiser en France, payer des impots en France, avoir des Visa qui vont bien.

Merci cher journal.
(si vous vous demandez pourquoi il n'y a aucun accent circonflexe dans ce message, c'est à cause de
  • # Tant qu'à faire…

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Passe aussi une annonce pour que ton colocataire trouve une autre personne pour partager le loyer. C'est sûrement un type super sympa.
  • # c'est à cause de

    Posté par  . Évalué à 6.

    .. de ton clavier qui se blo
  • # ???

    Posté par  . Évalué à 2.

    T'as été payé au noir pour ta thèse !? Quel labo / université a accepté ça ?

    Les bourses que je connais et qui ont une visibilité en France :
    - pour l'Europe la bourse "Marie Curie"
    - pour les USA la bourse "Fulbright"

    Sinon plus généralement, trouve-toi un labo d'accueil et ils trouveront les sous s'ils veulent t'avoir (c'est pas eux qui te font une fleur de t'accepter mais le contraire, il y a plein de labos qui cherchent des postdoc sans en trouver, en tout cas dans mon domaine (physique nucléaire théorique)). Si tu t'y prends suffisamment tôt pour les formalités administratives, et que tu as déjà des contacts sur place, ça devrait marcher sans problème. Si tu n'as pas de contact ou que tu es à la bourre, ça va être plus chaud. Les candidatures spontanées ne sont pas mal vues, au contraire. Un labo peut toujours se débrouiller pour te trouver un financement si tu leur tapes dans l'œil, mais certains délais administratifs (visa, etc...) sont incompressibles.

    Pour les impôts et la retraite, je ne suis pas spécialiste, mais je crois savoir que ça dépend si ta bourse ou ton salaire sont versés en France et te permettent de cotiser, sinon je crois bien que ces années à l'étranger ne compteront pas pour ta retraite (à vérifier).
    • [^] # Ce n'est pas au noir.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      T'as été payé au noir pour ta thèse !

      Je te traduis : Monsieur a signé un contrat 100% légal (il y a un cadre légal) avec une paye qui ne contient pas de prélèvement chômage et retraite, pour alléger le poids de cette paye (chantage de son employeur à l'état "si tu fais pas de cadre légal pour les chercheurs je ne le paye pas du tout)
      Il le savait à l'avance, et il sait aussi très bien que c'est légal, mais pour "choquer" il dit que c'est au noir car c'est dans le même style que le noir (pas de cotisations)

      La très grosse différence est que c'est 100% légal (accepté par le peuple, représenté par le parlement), donc que ça n'a rien à voir avec le noir qui lui est illégal, non accepté par le peuple (représenté par le parlement), et qu'il ne peut s'en prendre qu'à lui-même si il accepte ce genre de choses légales.

      PS : oui, ce système est pourri, mais il est voté par le peuple français, donc si vous voulez le changer discutez-en avec votre voisin... Et proposez une autre solution, car le chantage est "pas d'allégement, pas de paye du tout pour la recherche".
      • [^] # Re: Ce n'est pas au noir.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

        et il sait aussi très bien que c'est légal,

        T'aimes bien parler de ce que tu ne connais pas, hein ?
      • [^] # Re: Ce n'est pas au noir.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Ah ou, et Bercy n'est pas de cet avis, mais comme ce sont des collectivités locales on ferme les yeux (mais si on se plein au tribunal administatif, ça peut marcher). Mais ce genre de financement tend à disparaître car non, ce n'est pas vraiment légal. Par exemple ça a coûté très cher à l'École des Mines ce petit jeu.
        • [^] # Re: Ce n'est pas au noir.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Si c'est le même système que l'école des Mines, OK, je me rétracte.
          Reste à savoir si c'est le même système, car il me semble que justement ça avait disparu, et que ce qui reste était légal par convention "je ne sais plus le nom je sais ça craint".
      • [^] # Re: Ce n'est pas au noir.

        Posté par  . Évalué à 9.

        Ah ah.

        Non non, c'est bien du travail au noir.

        Plusieurs ministères s'en sont rendus compte et ont poliment demandé à des assos type l'ARC, ou "Vaincre la Mucoviscidose" d'arreter de payer des doctorants comme ça.

        Mais je ne suis pas payé par l'ARC ou VLM.

        Je n'ai signé de contrat avec personne, je n'ai pas de patron. J'espère secrètement me péter un bras dans le cadre de mon travail pour améliorer mon statut, mais en faisant de l'informatique c'est pas évident.

        En tout cas, merci pour ton commentaire plein de haine, mais complètement à coté de la plaque Zenitram.
    • [^] # Re: ???

      Posté par  . Évalué à 4.

      Toutes les universités acceptent ça, c'est toujours mieux que les doctorats non financé (mais la tendance est effectivement à la suppression des libéralités.

      Je ne fabule pas, voir :
      http://cjc.jeunes-chercheurs.org/dossiers/liberalites/

      La liste des financements de ce type n'est pas disponible en ce moment, mais elle était longue comme ma

      Et dedans, il y en a des beaux, genre le MAE.
      • [^] # Re: ???

        Posté par  . Évalué à 2.

        * pour les établissements recrutant des chercheurs contractuels (doctorants ou docteurs) dont la responsabilité peut être aggravée en cas d'accident,

        Argument bidon, la plus part des labos se dégage de toute responsabilité en disant qu'ils ont fait au mieux selon l'état de l'art ( obligation de moyen pas de résultats ).A moins que les post-doc se mette a piquer les postes d'ingés, cette argument me semble peut crédible.

        * pour les unités de recherche sur les questions de protection et de valorisation des résultats obtenus par les chercheurs financés de cette façon,

        Ca c'est le coeur du problème, pas de contrat béton égal risque de se faire niqué par le post-doc. Si il n'y a pas de contrat il n'y a pas de subordination et de transfert de "propriété intellectuelle". Le mec peut donc se barrer avec ses résultats et fonder sa propre boite tous ce qu'il y a de plus légalement ( c'est déjà arrivé dans une école d'ingé parisienne que j'ai fréquenté ).
        Les contrats libéraux sont en général très vague et ne fais pas de distinction entre un mec qui fait des études pour la DGA et le mec qui fait de la recherche biblio pour la préparation du cours d'un autre prof.

        * pour les jeunes chercheurs eux-mêmes qui sont exclus des dispositifs de retraite et de cotisations chomage, alors qu'ils occupent un emploi à part entière.

        Comprendre le labo peut se faire attaqué par la caisse d'assurance maladie et les assedic pour travail dissimulé. Un post-doc n'est pas un étudiant, donc le coup de stage ou du cursus pédagogique c'est pipo.
  • # USA

    Posté par  . Évalué à 9.

    Bon, je vais parler de ce que je connais, les USA. En général ce sont les chercheurs en poste qui obtiennent des financements donc ce que point de vue il n'y a rien à faire (sauf si on veut rester plus longtemps là en général on participe à la demande de financement). Au niveau de la recherche je ne trouve pas que les américains soient de gros con. Je n'ai pas vu de guerre dans les labos comme on en voit en France (il faut dire qu'ici les budgets sont largement individuels donc pas besoin d'aller faire la **** auprès du directeur du labo pour avoir des sous), après il y a aussi des asociaux mais ça c'est comme partout. Le visa n'est qu'une formalité à obtenir lorsqu'on a une thèse. Passé ça, on est quand même traité comme tous les non-américains au moment d'entrer aux USA, comme des criminels endurcis : interrogatoire, prise d'empreintes digitales (les 10 doigts maintenant) et photo. Pour le salaire c'est variable, ça commence à 40 k$ sur la côte est (pour donner une idée c'est environ le salaire médian d'un foyer dans mon coin) et ça peut dépasser les 60 k$ sur la côte ouest. Pendant 2 ans il n'y a pas d'impôts pour les Français donc c'est en gros le salaire net. La vie est aussi nettement moins cher qu'en France, à moins de vivre dans une grande métropole genre NY. Niveau cotisation retraite je suis loin d'être sûr de vouloir revenir en France donc je ne cotise rien (bon à moins que les salaires doublent, qu'il y ait soudainement des budgets de recherche qui ne soient pas risibles et que les chercheurs soient mieux considérés). Pour l'assurance maladie c'est généralement l'employeur qui paie (et vus les tarifs il faut mieux). Aussi il faut voir la destination, je suis en Nouvelle-Angleterre donc un coin très « liberal » au sens américain du terme et très vivable pour un européen.
    • [^] # Re: USA

      Posté par  . Évalué à 2.

      Mon conseil: passe en revue tous les meilleurs labos (histoire d'optimiser ton salaire, le cadre, le prestige...) dans ton domaine aux US/Canada, et contacte directement les chercheurs : ils gèrent directement leurs financements, y compris les salaires de leurs étudiants/postdocs. Ils fonctionnement généralement en flux tendu donc, avec un peu de chance, tu tomberas au moment ou un de leurs etudiants s'en va. Et si ton profil les intéresse vraiment, ils se débrouilleront pour trouver l'argent quoi qu'il arrive. Privilégie les universités dans les grandes villes sympa (Vancouver, San Francisco, Boston, Los Angeles...) histoire de pouvoir sortir et t'évader le week-end.
      Bonne courage et bonne chance.
  • # volontariat international

    Posté par  . Évalué à 4.

    Je suis en post-doc comme volontaire international en Israël. La paye est largement suffisante, non imposable, on a une assurance maladie et on cotise pour la retraite. Le statut est très bon, avec seulement l'inconvénient d'une administration lourde (papiers à remplir, réunions, rapports à rendre). Le ministère s'occupe de fabriquer le passeport de service et l'ambassade demande le visa de service qui va avec.

    Sur le séjour lui-même, il ne faut pas avoir peur de la chaleur, des contrôles partout avec rayons X ou fouille des bagages, et parfois du manque de sécurité : je suis à Beer-Sheva, on a reçu quelques roquettes en janvier. Les jeunes Israéliens comprennent l'anglais, mais il reste les moins jeunes, et il est donc utile d'apprendre des bases d'hébreu.

    Pour tous les renseignements sur le VI, c'est ici : http://www.civiweb.com/

    NB. tu t'y prends un peu tard, je ne sais pas si tu es encore dans les temps.
    • [^] # Re: volontariat international

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      C'est marrant, j'ai justement reçu un mail qui parlait de ça il y a quelques jours. Ça disait :

      «La meilleure chose dans le Vi. c’est l’assurance qu’on peut «voler en pilote automatique»»
      • [^] # Re: Vi

        Posté par  . Évalué à 1.

        «La meilleure chose dans le Vi. c’est l’assurance qu’on peut «voler en pilote automatique»»

        entièrement d'accord, mais le mien est un chouillat récalcitrant avec les langages sémites:
        [code]cichlid@The-hatch:~$ vim -A
        E800: Arabic cannot be used: Not enabled at compile time[/code]



  • # Bourse de thèse

    Posté par  . Évalué à 4.

    Pour ce qui est des financements de post-doc, je ne peux pas t'aider mais une remarque en passant.

    Les bourses de thèse du ministère sont des bourses d'études. D'un certain point de vue, faire une thèse, c'est encore étudier. Donc pas de cotisation. Sauf que ces bourses permettent quand même de toucher des allocations chômage.

    De ce que j'avais lu, il y a une jurisprudence. En gros, un type a voulu toucher des allocations chômage. On lui a répondu: pas de cotisation pas d'allocation. (De toute façon, l'état ne cotise jamais.) Il a porté plainte et il a gagné. Le problème, c'est qu'il n'y a bien évidemment pas de ligne budgétaire pour ça. Donc, les allocations chômage sont prisent sur le budget des allocations de thèse. En gros, si un docteur d'un labo X demande des allocations chômage, le labo X a une bourse de moins l'année d'après.

    Les labos et les facs n'ont donc absolument pas intérêt à ce que ça se sache mais cça existe.
  • # Cher journal

    Posté par  . Évalué à -10.

    J'en profite aussi pour demander si vous auriez pas des tuyaux pour acheter un iphone desimlocké parce que c'est sympa pour surfer sur DLFP dans la rue quand je m'en serai mis plein les fouilles avec mon post doc.

    Comment ca les forums ?
    • [^] # Re: Cher journal

      Posté par  . Évalué à 5.

      facile 3 étapes
      1) acheter un ifoune
      2) attendre 6 mois
      3) aller en boutique pour de déverrouiller :P

      4) le jeter car finalement il est pas si bien que ça
      5) me prévenir
      6) je le récupère :D

      Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

    • [^] # Re: Cher journal

      Posté par  . Évalué à 2.

      Il y a un forum "Postdoc" ?
    • [^] # Re: Cher journal

      Posté par  . Évalué à -9.

      C'est sympa les nouveaux usages sur DLFP, on y apprend:

      - que plus personne ne lit les forums puisqu'il ne servent plus à rien
      - que les journaux sont une section réservée aux post docs

      Il ne manque plus que la section journaux dédiée aux J2EE Lead Architect en reconversion sur RoR, celles aux sysadmin en recherche d'emploi, celles pour les développeur en SSLL qui se renseignent sur le ticket d'entrée chez M$ et le tableau sera complet.
      • [^] # Re: Cher journal

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Mon avis, mais ce n'est que mon avis :

        Les forums servent à répondre à des question du style "ma partition /dev/machin ne se monte plus" et général.général sert à poser les questions inclassables.

        Je ne sais pas si tu as connu l'époque avant forums de DLFP. C'était le bordel, certes, mais c'était marrant de voir que la question plus haut pouvait dériver sur un troll gigantestque. Et ça rendait DLFP plus vivant.
        M'enfin c'est un équilibre pas trop mal.

        Ce journal sous-tend, derrière une demande, des problèmes de sociétés, et le débat qui peut en dérivé m'intéresse, il a donc toute sa place (selon moi) ici.


        Je lis les forums quand je me dis "tiens je vais voir si je peux aider". Je cherche alors les question auxquelles je peux répondre et auxquelles aucune réponse n'a été trouvée.

        Le journal est essentiel dans LinuxFr puisque c'est en fait un aggrateur de blog, ce que je trouve très bien.

        « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

        • [^] # Re: Cher journal

          Posté par  . Évalué à 0.

          Oui ton avis semble partagé.

          Seulement c'est une question de respect mutuel.
          Si chacun se met à poster ses petits pbs personnels ca va vite se transformer en Skyblog et l'intêret des journaux pourrait à contrario décroitre. Mais visiblement, il y a des passe droits.
          • [^] # Re: Cher journal

            Posté par  . Évalué à 3.

            Mais visiblement, il y a des passe droits.

            C'est la Cabbale.

            Sans déconner, si le sujet ne t'intéresse pas, tu n'es pas obligé de le lire et encore moins d'y contribuer, passe ta route et cesse de perdre ton temps.

            J'ai posté ici en toute conscience, sachant qu'il y a pas mal de gens qui font de la recherche et/ou qui s'y intéresse, qui sont expatriés et/ou qui ont déjà vécu ce genre d'expérience. Et sans doute d'autres gens qui cherchent à faire de meme.
            • [^] # Re: Cher journal

              Posté par  . Évalué à 0.

              Oui oui je crois que j'ai retenu la leçon.
              Slts
            • [^] # Re: Cher journal

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Surtout de quelqu'un dont le dernier journal était particulièrement brillant et informatif !
              • [^] # Re: Cher journal

                Posté par  . Évalué à 3.

                Ce journal de Bozo en question sous-tend, derrière une raillerie, des problèmes de sociétés, et le débat qui peut en dérivé m'intéresse, il a donc toute sa place (selon moi) ici.

                Mais dommage, il vient de rendre son nez rouge...

                Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

                • [^] # Re: Cher journal

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Bah c'est juste un ancien multi a la con de plus. Comme tous les vieux trolleurs, il a probablement une reserve pour continuer a faire chier le monde.
  • # et travailler

    Posté par  . Évalué à 6.

    pour de vrai, avec plein de cotisation et des impots a payer, parce que bon les etudes c'est bien mais un jour il faut que cela s'arrete.

    je prend l'exemple de ma soeur :) qui saute de post doc en post doc et qui fait des demande de bourse toussa depuis .... facile 7 ans. Toujours precaire, sous payer, en train de pleurer que son chef n'est pas sympa etc... que la recherche n'a pas de moyen etc ... que ce n'est pas interressant etc ...

    quand elle fait des entretiens pour un post-doc j'ai vraiment l'impression qu'elle mendie la place et la bourse.
    • [^] # Re: et travailler

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      1 - Payer des impôts et cotiser pour la retraite, c'est précisément ce qu'il demande.
      2 - En post-doc t'es pas étudiant, hein mais tu bosses (en thèse aussi d'ailleurs tu fais un vrai travail....).
  • # ̉Ça dépend vachement où tu vas!

    Posté par  . Évalué à 2.

    Principe général, l'argent doit venir du labo qui t'accueilles!
    Bien sûr, tu peux les aider, mais normalement, c'est au labo de dire "j'ai un financement pour un post-doc, je recrute!".

    Parce que là, t'es un candidat en or: "Vous voulez bien de moi? Je viens, je travaille pour vous, et je trouve les sous ailleurs, j'ai juste besoin d'un bureau et de votre matériel, et on mettra ajoutera votre nom et le logo du labo sur mes résultats."

    Moi je prendrais tout de suite!!

    Pour ce qui est des impôts et cotisations, dans les pays assez "libéraux" (genre US, HK), soit tu peux négocier pour qu'ils paient tes cotisations, soit tu vas les payer toi-même: Caisse des Français de l'Étranger!

    J'ai vu que t'as mis HK dans la liste. C'est vrai que pour ce que j'en sais, les salaires dans la recherche sont élevés. En contrepartie, exige qu'ils te fournissent un logement sinon tu vas tout claquer dedans (si ton séjour au Japon c'était à Tokyo, tu dois comprendre ce que je veux dire...).

    J'ai lu plus haut VIE, c'est vrai que c'est un bon plan aussi... à conditions de pas se retrouver dans un endroit où la vie est chère, parce que visiblement ils ont beaucoup de mal à comprendre que les variations du coût de la vie sont énorme d'une ville à l'autre dans un pays, et plus généralement d'un pays à l'autre.

    Enfin, je ne sais pas vers quoi on va quand on a fait de la physique nucléaire théorique, mais un vrai job dans une entreprise dans les pays sus-cités, ça peut être carrément plus intéressant financièrement, et aux É.-U., par exemple (toujours pour ce que j'en ai entendu parce que je ne suis pas allé voir), ils sont beaucoup plus ouverts aux passages entreprise - université.

    Bref, il va te falloir regarder au cas par cas!

    Bon courage à toi!
  • # Japon

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Pour le japon, tu n'est pas obligé de passé par la JSPS, même si c'est le plus pratique et que c'est bien payé. Je voulais le faire, mais j'ai du abandonné pour des raisons annexes. Mais un ami est allé y passer presque une année (novembre08->aout09) en se faisant financer directement par le labo d'accueil (NII à Tokyo). Pour y parvenir, il a contacté directement le prof... Plus tard, ce prof est venu faire une présentation de son labo en France, et il a *vivement* encouragé les thésard ou futur post-doc à venir.
    Si la durée de 2ans te parait trop longue, tu peux faire un 'short term' JSPS (dont la DL est aout il me semble, avec réponse autour de décembre).

    Bon courage !
    • [^] # Re: Japon

      Posté par  . Évalué à 2.

      En fait, j'ai déjà travaillé pour le NII, effectivement c'est pas mal. Cette fois, je voudrais travailler avec l'Université de Tokyo, et apparemment dans ma branche ils n'ont pas de sous.

      Pour les JSPS, de toutes façons c'est le labo hôte qui fait le gros du travail et qui fait la demande, et c'est un financement japonais (et pour le coup, c'est pas dégueu, c'est 2 ou 3 fois plus que ce que j'avais au NII, et je vivais bien au NII).
      • [^] # Re: Japon

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Dommage qu'il n'y ai pas des sous dans ta branche à Todai :/ (Quelle branche au fait ? si c'est en chimie j'ai des contacts la bas, si c'est en info je compte sur toi pour me faire un contact :p)
        cette fac est franchement super agréable et même si le boulot a la japonaise ne compte pas ses heures, Tokyo est vraiment une ville extra.
        • [^] # Re: Japon

          Posté par  . Évalué à 2.

          En Traitement Automatique des Langues.

          Ça dépend de la Graduate School of Education dans mon cas.

          Ouaip, Tokyo j'ai bien aimé et le travail ne me fait pas trop peur. Certes, on ne compte pas ses heures, mais pour les gens avec qui j'avais bossé (des japonais pourtant), c'est pas le genre de boulot où tu es obligé de rester au labo, quitte à dormir sur ton bureau, juste pour faire acte de présence. Ils demandent juste de faire le travail au mieux, mais ne devraient pas trop me faire chier avec les horaires/congés. Surtout si ce n'est pas eux qui me paient.
      • [^] # Re: Japon

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Attention avec les JSPS et les dates. Certains labos ont leurs propres dates butoirs avant d'envoyer à la JSPS. C'est le cas du JRL à Tsukuba. Leurs dates butoirs sont presque un mois avant celle de la JSPS. Et si tu passes par le CNRS pour faire ton dossier, c'est encore d'autres dates... Un peu la galère quoi :( Enfin bon, de toute façon, pour moi, c'est resté à l'état de rêve... Je te souhaite de trouver un post-doc qui te plait !

        ++

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