fbattail a écrit 8 commentaires

  • # Très bon boulot

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fiction documentaire de 16 min « Libre à vous ». Évalué à 3.

    Déjà félicitations pour la réalisation, c'est très propre. Sur le fond l'argumentaire est particulièrement blindé (il y avait de bonnes sources à la base mais encore fallait il bien les exploiter).
    Le côté inéluctable du logiciel libre est bien amené, même si la fiction fait un peu fi de l'inertie des entreprises (on a presque l'impression d'avoir à faire à des gens normaux ce qui en pratique est rarement le cas ;-) ).
    Ce serait peut être bonne idée de diffuser la vidéo auprès des entreprises affiliées au SYNTEC...
  • [^] # Re: Connectivité Internet ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche TAHITI : Last thursday Édition 2.0. Évalué à 4.

    C'est simple :

    un seul opérateur : Mana, ADSL 512 disponible dans certaines communes de Tahiti et de Moorea pour les autres îles du RTC pas toujours très fiable. Le backbone Internet passe par un satellite et a maintenant un débit correct.

    Seul problème pour de l'ADSL 512, plafonné en upload et en download à quelques Giga il faut débourser environ 300¤ par mois...

    C'est pour cela que des distributions de CD Rom Open Source est une bonne initiative car peu de gens peuvent se permettre de télécharger un live CD par exemple.
  • [^] # Re: Clarifications???

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 6.

    Traduction : un brevet doit être non connu en l'état de l'art de la technique, être utile et réalisable, et être le fruit d'une activité inventive réelle ; c'est la définition d'un brevet industriel telle qu'elle existe depuis fort longtemps.

    Pour le reste (l'exception des brevets logiciels) il est précisé qu'un programme source ou objet ou autre qui ne produit pas "d'effet technique" n'est pas brevetable. Néanmoins il manque la suite où il est précisé qu'il pourra y avoir des exceptions dans un cadre strict, qu'il y aura un suivi...

    Mais aucune métrique, précisions ou garde fou n'est proposé, donc c'est du vent.

    Après le X-programming le L-programming : avec un avocat qui fait des recherches pour chaque ligne de code écrite.

    Quand un texte juridique utilise "il faudra" au lieu de "doit" c'est tout simplement du vaporware.

    Avec un tel texte un juge aura bien du mal à trancher en cas de contestation faute de métrique ; l'incertitude est la première étape (déloyale) pour gagner une guerre.
  • [^] # Re: Les LL en force à Tahiti

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dernier Jeudi à Tahiti. Évalué à 2.

    L'ADSL est limité à certaines communes de Tahiti et de Moorea. Pour une offre décente (512/256 kbps) avec les contraintes suivantes :

    - 11000 XFP d'installation,
    - modem inclus
    - forfait de 10 Go upload et download

    Le tout 27940 XFP par mois et 11 XFP par Mo au dessus du forfait.

    Avec 100 XFP == 0.838 ¤ ça fait quand même 234 ¤ par mois...
  • [^] # Re: Ce commentaire n'est pas un troll ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec Michel Rocard dans "Le Monde" sur les brevets logiciels. Évalué à 3.

    Le problème est complexe c'est indéniable. Néanmoins et sans répondre directement à tes exemples, comment est-il possible possible au 21 ème siècle de déposer un brevet portant sur la détection de doublons dans une liste chaînée [Sun] ?
    Pourquoi ne pas déposer aussi, si cela n'est pas déjà fait, la notion de tableau associatif (Perl, PHP...) ? Quel crédibilité peut-on donner en sachant que l'une des conditions nécessaires et non suffisante pour l'obtention d'un brevet est "que cela ne soit pas connu en l'état de l'art" ?
    Bref on peut jouer sur la matière élémentaire mais aussi sur véritablement de l'innovation qui repose sur l'assemblage non trivial d'un ensemble de techniques et d'abstractions permettant d'aboutir à ... c'est ces ... qu'il est difficile de définir en termes juridiques.
    Par ailleurs le logiciel en Europe est couvert par le droit d'auteur, donc si quelqu'un pompe du code texto - sans effort d'analyse et de réimplémentation - il tombe sous le coup de la loi.
    Maintenant quelqu'un qui réalise la même chose mais en mieux parce qu'il a eu une idée d'adaptation à un schéma plus général / mieux adapté fait progresser les choses pour le bien de tout le monde, est-ce que cela doit faire l'objet d'un brevet ou tout simplement l'objet d'une discussion publique ?
    La science ne peut bouger que par les publications et les échanges, en revanche la réalisation d'une idée menant à un effet physique tangible sort de ce cadre : idée -> réalisation -> effet physique alors qu'en matière de logiciel on ne sort pas du cadre de la pensée même si cela peut produire des effets indénables non physiques.
    Ne pas pouvoir breveter des algorithmes et des programmes est un bien nécessaire dans la mesure où cela n'est pas [encore] possible en Europe (imaginons que les algorithmes de "The Art of computer programming" soient brevetés, on fait quoi ?), compte tenu de la vitesse d'évolution des techniques
    bloquer pendant 17 ans une brique élémentaire est un non sens en matière d'innovation et cela n'a jamais été la finalité des brevets.

    Donc oui le sujet est complexe et c'est pourquoi le Parlement européen a voulu mettre une frontière ; la notion de force de la nature n'est peut être pas bonne mais cela constitue néanmoins une frontière ; quelqu'un suggérait que si cela était exécutable par une machine de Turing alors cela n'était pas brevetable. Cela mérite plus d'analyse mais cela semble une excellente idée et peut être que la frontière serait plus franche. Néanmoins des parlementaires ont fait leur boulot et ne peuvent pas facilement introduire des éléments trop techniques dans des textes législatifs mais même sans forcément en percevoir toutes les subtilités ils ont exprimé des réserves fines et justfiées tout à leur honneur.

    ps: Le moteur pas-à-pas c'est trivial donc non brevetable.
  • [^] # Re: Et le fond(s) ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 4.


    Dans ce cas, il faudrait plutot demander a revoir le principe de fonctionnement du point A, i.e. chercher une meilleur regulation sur l'utilisation du point A.


    Un point A implique qu'un concensus a été acquis est-ce le cas quand l'Allemagne, l'Espagne, les Pays Bas le Danemark (c'est récent) et la majorité du parlement européen estiment le contraire ?

    Autant certaines anomalies de fonctionnement dans le circuit démocratique de l'Europe sont possibles légalement autant décréter qu'il y a concensus sur les brevets logiciels malgré le désaccord franc du parlement est une parfaite tartufferie et consiste en un abus manifeste de pouvoir et de non respect du code européen.

    J'appelle ça la remise en cause de la démocratie, si quelqu'un a une meilleure définition...
  • # Et le fond(s) ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 10.

    Cela fait donc au moins la troisième fois que la démocratie européenne est baffouée, ignorée et méprisée, cela fait aussi au moins trois fois qu'elle résiste in extremis. A ce stade il devient statistiquement impossible d'évoquer l'existence d'une bananeraie au sein de l'union européenne.

    - Pourquoi un sujet de fond aussi grave (la remise en cause de la démocratie) n'est-il pas abordé par la presse ?
    - Comment deux présidences de la commision européenne, dont une qui débute, peuvent ignorer purement et simplement le débat de fond et imposer une "conviction" ?
    - Comment est-il possible que des gouvernements ne respectent pas l'avis des parlementaires de leur pays ?
    - Quelles sont les motivations qui peuvent pousser des gouvernements et la commission européenne à prendre des risques suicidaires à la veille du vote de la constitution européenne ?
    - Qui paye et qui reçoit ?

    Le sujet des brevets logiciels est particulièrement complexe pour le profane et difficile à faire passer dans les médias. En revanche ce dysfonctionnement européen grave est quelque chose qui nous touche tous en tant qu'européens. Que le lobbying fasse parti du jeu, soit mais il y a quand même des limites au delà desquelles même une république bananière aurait honte.

    La démocratie n'est pas un acquis, c'est un combat.
  • [^] # Re: Mise en commun

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le site w3blacklist renaît de ses cendres. Évalué à 4.

    Je suis choqué par ce site même si je pense qu'à terme cela sera une bonne ressource. Lister des sites qui bloquent par incompétence des navigateurs sur le user agent est une bonne chose, mais par contre parler d'accessibilité c'est vraiment un autre domaine.
    Ce site est en xhtml 1.1 servi en text/html ce qui viole les normes W3C, les formulaires (hum vaste sujet) manquent cruellement de label, il y a du br à tout bout de champ, etc.

    Je pense que si l'on doit critiquer des sites sur le respects des standards en vue de l'accessibilité il faut être irréprochable. La validité du html est essentielle, la validité des CSS est très discutable (comment faire sans zoom: 1 avec IE ?), la qualité d'accessibilité en revanche ne peut être évaluée que manuellement même si certains outils existent mais souvent donnent lieu à des false positives sur un site bien fait.
    Donc sur le fond ce site est une bonne chose mais sur la forme il y a des choses à faire : passer en xhtml 1 strict ou il est toléré de servir du xhml en text/html, lire un peu sur le sujet de l'accessibilité et changer un peu de code.

    J'espère que mes propos ne seront pas perçus comme un point de vue négatif mais comme constructifs.