gouttegd a écrit 1805 commentaires

  • [^] # Re: Lapin compris

    Posté par  . En réponse au journal Tout le monde a bien activé TLS sur ses serveurs SMTP ?. Évalué à 10.

    Vous êtes de mauvaise foi, moi ça me paraît très clair. Il a demandé à ce que les offres de messagerie électronique (et non la messagerie elle-même, c’est-à-dire les messages ou les communications permettant de transporter ces messages) soient chiffrées.

    Du coup, voici mon offre chiffrée :

    Abonnement au service : 10,00 € / an
    Envoi d’un message : 0,10 €
    Stockage d’un message reçu : 0,10 € / jour

    Voilà, c’était quand même pas difficile à comprendre, non ?

    → []

  • [^] # Re: Coloration syntaxique

    Posté par  . En réponse au journal Plan9 pour les nuls. Évalué à 7.

    A: No. The creator of main users of Acme

    Qui est ce mystérieux personnage qui a créé les principaux utilisateurs d’Acme ?

  • # Mise à jour ?

    Posté par  . En réponse au message Monter un Galaxy S3. Évalué à 5.

    Faut-il la passer à une version plus récente de libmtp ?

    Pour information, sur ma Slackware 14.1, la connexion MTP avec un périphérique Android 4.x fonctionne parfaitement et « out-of-the-box », je n’ai rien eu à faire pour que ça fonctionne (je connecte le périphérique, il apparaît dans Thunar, je clique dessus, il est monté). Gros contraste avec ce qui se passait sur la Slackware 14.0 où je n’ai jamais réussi à faire fonctionner ça. La libmtp fournie avec la Slackware 14.1 est la 1.1.6, contre 1.1.3 sous Slackware 14.0.

    Donc oui, je dirais qu’une mise à jour s’impose.

  • [^] # Re: fin de l'histoire ?

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu passera lui aussi sur systemd. Évalué à 6.

    il y a des redondances dans les fonctionnalités entre Alsa et PulseAudio

    Et il faudrait nécessairement « remettre tout à plat » à cause de ça ?

    Pourquoi ne pas simplement supprimer progressivement de ALSA les fonctionnalités qu’il convient à présent de confier à PulseAudio ? Ou, mieux encore (pour ne pas faire de la peine à ceux qui n’utilisent pas PulseAudio, comme moi par exemple), faire en sorte que les distributions qui installent PulseAudio par défaut n’installent pas les fonctionnalités redondantes de ALSA — et pour ça il n’y a quasiment rien à faire, en effet libasound est déjà modulaire, ses différents modules sont tous (dés)activables à la compilation.

    Par exemple, le module dmix est désormais inutile parce que PulseAudio se charge du mixage ? Il suffit de compiler libasound sans ce module.

    on a souvent lu "pour résoudre le problème, vire PulseAudio" sans même vraiment savoir si c'est PA qui est en cause, ou son intégration.

    Je sais et c’est complètement stupide en effet. Mais que PulseAudio ait été mal intégré dans certaines distributions ne signifie pas qu’il faut refondre intégralement la pile audio, ça signifie juste qu’il faut… au hasard, mieux intégrer PulseAudio ?

  • [^] # Re: fin de l'histoire ?

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu passera lui aussi sur systemd. Évalué à 10.

    Mais j'ai l'impression d'une occasion manqué pour l'instant avec Pulse sur le spaguetti mille feuille de la pile audio Linuxienne (Alsa and co, OSS, Jack, ….).

    « Mille feuille » ?

    La pile audio Linux moderne, c’est :

    – les pilotes ALSA dans le noyau ;
    – la partie “userspace” de ALSA (libasound) ;
    – un serveur son, PulseAudio.

    On est quand même loin d’un mille-feuille et d’un « beau bordel ».

    La couche de compatibilité OSS que fournit ALSA n’est là que pour permettre à des programmes ne supportant que l’API OSS de fonctionner de manière transparente. On pourrait s’en passer, mais elle ne gène personne. Quant au vrai OSS, je ne le considère pas comme faisant partie de la pile audio Linux classique, on peut l’utiliser à la place d’ALSA mais ça relève d’un choix délibéré d’un utilisateur qui a ses raisons de préférer OSS.

    Jack est un serveur de son spécialisé, là encore je ne le classerais pas dans la pile audio classique. Ceux qui n’en ont pas besoin peuvent ignorer jusqu’à son existence. Le fait que la pile audio Linux se divise en deux branches au niveau du serveur son (PulseAudio pour l’usage général, Jack pour l’audio pro) n’est pas particulièrement choquant, pour rappel on a quelque chose de similaire sous Windows avec la pile ASIO. Il y a de bonnes raisons à cela, sur lesquelles tant les développeurs de Jack que ceux de PulseAudio sont d’accord.

    Et pitié, ne ressortez pas le schéma ignoble pondu par Adobe il y a quelques années — la flemme de le retrouver, mais je suis sûr que vous voyez de quel schéma je parle : ce schéma dans laquelle on nous présente OpenAL, SDL, Allegro, GStreamer et une dizaine d’autres bibliothèques comme faisant partie de la pile audio Linux et censé illustrer sa complexité démente. Oui, un programmeur sous Linux a le choix entre de nombreuses bibliothèques s’il ne veut pas utiliser libasound ou libpulse directement. Et alors ? Sous Windows aussi un programmeur peut utiliser la SDL pour jouer du son, qui prétendra que la SDL fait partie de la pile audio Windows et que celle-ci est trop compliquée ?

    il y a probablement des gains a trouver en virant/simplifiant la couche alsa entre le noyau et Pulse

    A priori, je suppose que PulseAudio pourrait effectivement se passer de libasound et communiquer directement avec la partie noyau de ALSA via /dev/snd/. Ses développeurs n’ont peut-être pas voulu ré-implémenter dans PulseAudio ce que libasound fait déjà. Quoi qu’il en soit, un tel changement ne serait qu’un détail d’implémentation de PulseAudio, il n’y a nul besoin de réclamer une refonte complète de la pile audio pour ça.

    • Et toujours un beau bordel au niveau de la pile audio…. Et j'aimerai que Lennart, fort de son expérience, nous refasse maintenant une 2eme passe pour changer tout cela…

    Tu devrais peut-être lui fournir un cahier des charges un peu plus précis que « changer tout cela », non ? Je n’ai pas vu de griefs précisément formulés dans ton message.

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 8.

    Euh, si. Les développeurs du noyau et ceux des programmes en espace utilisateur qui ont directement à faire avec le noyau se parlent, quand même. Ce ne sont pas juste les premiers qui font quelque chose puis les seconds qui suivent. Il y a influence dans les deux sens.

    Dans le cas de systemd, il y a notamment eu de nombreux échanges avec les développeurs noyau en charge des cgroups, qui vont conduire prochainement :

    – d’une part, à une certaine simplification de l’API des cgroups (l’API actuelle est jugée a posteriori inutilement complexe — notamment, la possibilité d’avoir une hiérarchie indépendante par contrôleur laissera la place à une hiérarchie unique pour tous les contrôleurs) ;

    – d’autre part, à ce que systemd masque complètement les cgroups pour ne présenter au reste de l’espace utilisateur qu’une abstraction (à l’avenir, aucun programme à part systemd n’utilisera directement les cgroups, ils devront passer par systemd).

    C’est là une évolution notable de tout le dispositif des cgroups, directement influencé par systemd, en tant qu’utilisateur intensif de ceux-ci.

    (Avant qu’on me dise que je suis un vieux con réfractaire au changement — ce qui est faux, je ne suis pas vieux —, je précise que je ne vois pas forcément cette évolution d’un mauvais œil.)

  • [^] # Re: fin de l'histoire ?

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu passera lui aussi sur systemd. Évalué à 7.

    Il me faut un noyau rt pour faire des vidéos de jeux ?

    Non. Nul besoin d’un noyau -rt pour donner à un processus une priorité « temps réel ». Mais il faut avoir le droit de le faire, et configurer le système pour obtenir ce droit n’a pas toujours été simple, surtout parce que la « bonne méthode » pour le faire a régulièrement changé.

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 8.

    Alors, c’est page 278 dans l’édition française de 2001. Linus vient d’évoquer la possibilité dans l‘avenir que des développeurs créent de nouveaux systèmes d’exploitation (« Fredix » ou « Diannix ») pour remplacer Linux qui d’ici là commencera à accuser le poids des ans — une possibilité qu’il juge probable et même désirable, parce que « c’est ainsi que cela doit être. »

    Mais ce dont je suis extrêmement fier, c’est que, même quand Fredix ou Diannix prendra la relève, les choses ne seront plus jamais comme avant. Si rien d’autre n’en subsiste, Linux aura cependant réussi à faire prendre conscience qu’il existe une autre façon d’agir, celle prônée par la philosophie Open Source et qui consiste à continuer un travail commencé par d’autres.¹ […] Quand Fredix arrivera, il n’aura pas besoin de repartir de zéro.²
    Voilà pourquoi le monde est devenu un tout petit peu meilleur.

    Voilà d’où je tire l’idée que le premier développeur de Linux ne voulait pas seulement créer un système d’exploitation libre, mais aussi rendre la tâche plus faciles à de futures développeurs de nouveaux systèmes d’exploitation — ouvrir la voie à ses propres successeurs. Un hacker déteste avoir à résoudre à nouveau un problème déjà résolu par d’autres et souhaite que ses efforts servent à d’autres hackers, nous dit Eric Raymond. Faire percer Linux a été difficile, et en bon hacker, Linus souhaitait que d’autres systèmes puissent s’engouffrer dans la brèche à sa suite au lieu de devoir percer leur propre trou tout seul.

    C’est cette ambition qui, à mon sens, a disparu aujourd’hui. GNU/Linux a réussi, et on s’en contente. On se satisfait de pilotes propriétaires qui ne fonctionnent qu’avec Linux, sans plus déplorer l’absence de pilotes libres (ou mieux, de spécifications) dont pourraient profiter d’autres systèmes. On s’offusquait avant que tel logiciel ne soit disponible que pour Windows et Mac OS, aujourd’hui on est ravi d’avoir seulement ajouté Linux à la liste. On regarde de haut les autres systèmes libres (comme les BSD qui « ne sont plus pertinents aujourd’hui », dixit Poettering), alors qu’on souffrait hier encore d’être regardé de haut par les systèmes propriétaires…

    Je n’imagine pas un successeur à Linux émerger dans de telles conditions et être accueilli favorablement.


    ¹ Pour ceux qui trouveraient que c’est là une définition beaucoup trop succinte et réductrice de la philosophie Open Source, Torvalds venait de consacrer tout le chapitre précédent à expliquer et défendre ladite philosophie, donc il n’y avait donc nul besoin pour lui de développer davantage dans ce paragraphe.
    ² C’est moi qui souligne.

  • [^] # Re: ?

    Posté par  . En réponse au journal Plan9 goes GPL v2. Évalué à 10. Dernière modification le 14 février 2014 à 18:18.

    Oh, j’adorerai voir Lennart Poettering dire que systemd ne supportera pas Plan9 parce que ce n’est qu’un « toy OS ».

    Dire ça à la face de Pike, Thomson et Ritchie, ça aurait de la gueule.

  • [^] # Re: Que mes données ne soient pas utilisées à des fins commerciales ?

    Posté par  . En réponse au sondage Qu'attendez vous le plus d'un réseau dit « social » libre ?. Évalué à 5.

    Des réseaux partiellement décentralisés, avec un large éventail de nœuds (certains avec beaucoup d’utilisateurs, certains avec très peu, voire avec un seul)

    Pour illustrer ce que j’entendais par là, voici un état d’une partie du réseau décentralisé Friendica en 2012 :

    DFRN

    Quelques grosses instances avec plusieurs centaines de comptes (c’est « gros » à l’échelle de Friendica, pas la peine de faire remarquer que c’est nanoscopique en comparaison de Facebook), beaucoup d’instances plus petites, pour une moyenne d’environ 9 comptes par instance.

    Encore une fois, c’est comparable (toutes proportions gardées) au courrier électronique : des « gros » avec des millions de comptes (GMail, Yahoo, etc.), des moyens avec des milliers de compte (par exemple les serveurs d’entreprises ou d’universités), les petits avec quelques comptes (comme mon propre serveur avec mon seul compte). Et tous ces serveurs communiquement joyeusement entre eux indépendemment de leur importance respective (merci aux protocoles standards de courrier électronique).

    Je crois davantage en ce genre de réseaux qu’en des réseaux totalement décentralisés avec une instance par utilisateur.

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 5.

    Il me semble que cette affirmation tient un petit peu du fantasme
    […]
    Référence nécessaire.

    « Il était une fois Linux », par Linus B. Torvalds, paru chez Osman Eyrolles Multimédia. Patientez jusqu’à ce soir que je rentre chez moi, je vous retrouverai la page exacte.

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 7.

    On peut espèrer qu'il ne sera pas tout seul.

    Je n’ai encore vu personne sérieusement motivé pour lever le petit doigt.¹ Tu peux toujours espérer que quelqu’un va le faire, mais tu devrais surtout espérer que tous les opposants à systemd ne vont pas faire la même chose que toi, sinon le Sauveur va se faire attendre longtemps…

    Rien que garder PAM hors de Slackware n’a pas toujours été facile, et je ne me souviens pas avoir vu foule de contributeurs proposer leur aide à Patrick Volkerding pour ça (pourtant PAM a eu sa dose de détracteurs).

    C'est quand même l'aspect problématique majeure pour les systèmes libres non-linux

    L’opinion des développeurs de systemd est claire dès le début : les autres systèmes, OSEF. C’est effectivement un des aspects qui me chagrine le plus. Il fut un temps où l’ambition de Linux n’était pas seulement de percer pour lui-même, mais d’ouvrir la voie pour d’autres systèmes libres. C’est fini : maintenant, c’est « on bosse pour nous, les autres n’ont qu’à se débrouiller. »


    ¹ D’une certaine façon, c’est logique : la plupart des opposants à systemd sont satisfaits de ce qu’ils ont actuellement (c’est mon cas par exemple), donc ils sont convaincus qu’il n’y a rien à faire (“if it ain’t broke, don’t fix it”), donc ils ne font rien. Si en face il y a des insatisfaits qui, eux, sont prêt à faire quelque chose, il n’y a rien d’étonnant à ce que ce soit ces derniers qui aient le dernier mot. Dans le logiciel libre, ceux qui codent sont ceux qui emportent la décision.

  • [^] # Re: Que mes données ne soient pas utilisées à des fins commerciales ?

    Posté par  . En réponse au sondage Qu'attendez vous le plus d'un réseau dit « social » libre ?. Évalué à 4.

    T'as essayé de l'installer chez toi, le status.net ?

    Je ne parle pas nécessairement d’avoir une instance par utilisateur.¹ Il y a d’autres instances que identi.ca, la moindre des choses qu’auraient pu faire les partisans de la décentralisation aurait été de ne pas se jeter bêtement sur l’instance la plus visible.


    ¹ Au passage, pourquoi tout le monde semble croire que les seules alternatives aux réseaux hyper centralisés sont des réseaux totalement décentralisés ? Des réseaux partiellement décentralisés, avec un large éventail de nœuds (certains avec beaucoup d’utilisateurs, certains avec très peu, voire avec un seul) feraient une alternative viable et à mon sens plus crédible — pour rappel, les serveurs de courriers électroniques forment un réseau de ce genre.

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 10.

    Pas la peine, Slackware passera à systemd tôt ou tard.

    Aux dernières nouvelles, Patrick Volkerding n’a encore pris aucune décision, mais il ne reste pas (ne peut pas rester) indifférent à ce qui se passe dans le reste du monde GNU/Linux :

    I see a few things coming down the line that may cause a shakeup to our usual way of doing things, and could force Slackware to become, well, perhaps less UNIX-like. I guess the two big ones that are on the horizon are Wayland and systemd. Whether we end up using them or not remains to be seen. It's quite possible that we won't end up having a choice in the matter depending on how development that's out of our hands goes. […] With udev being phased out in favor of systemd performing those tasks we'll have to make the decision at some point between whether we want to try to maintain udev ourselves, have systemd replace just udev's functions, or if we want the whole kit and caboodle.¹

    Compte tenu du champ couvert par systemd (qui ne se limite pas à Udev, contrairement à ce que Pat semble croire à l’époque), il me paraît totalement irréaliste d’imaginer (espérer ?) que Patrick Volkerding pourra maintenir à lui tout seul des remplaçants à toutes les API de systemd. Dès lors que des programmes se mettront à dépendre de ces API, il est plus vraisemblable que la conclusion des développeurs de systemd s’imposera à lui :

    before you start reimplementing these APIs in your distribution: are you sure it's time well spent if you work on reimplementing all this code instead of just spending it on adopting systemd on your distro as well?

    À mon avis, il n’y a pas grand’chose à attendre des distributions GNU/Linux pour ceux qui ne veulent définitivement pas de systemd (mais qui ne sont pas disposés à maintenir une alternative).

    Je pense que systemd a gagné. Je ne suis pas sûr que ça me plaise, mais c’est un constat.

    J’espère seulement qu’on ne réalisera pas dans cinq ans que c’était une mauvaise idée. Ou pire, qu’on ne verra pas arriver dans cinq ans un Lennart Poettering bis qui convaincra tout le monde qu’il faut remplacer systemd par son nouveau truc révolutionnaire, renvoyant systemd rejoindre HAL, ConsoleKit et quelques autres dans le cimetière des composants à la vie éphémère, que les distributions ont à peine le temps d’intégrer avant qu’ils ne soient déclarés obsolètes.


    ¹ Interview with Patrick Volkerding of Slackware

  • [^] # Re: Ma vie Privée ne regarde pas les autres

    Posté par  . En réponse au sondage Qu'attendez vous le plus d'un réseau dit « social » libre ?. Évalué à 5.

    (Note to self: ne jamais dire qu’on quitte un fil de discussion…)

    Mince, tu veux dire que j'ai raté tous ces emails qui reprenaient les contenus G+/FB qu'on m'envoyait pendant tout ce temps?

    Quand je parlais de tordre les propos… J’ai contesté que tout le monde (« les vrais gens ») passaient par Google+ ou Facebook pour communiquer, jamais je n’ai dit que tes contacts passaient par autre chose. Encore une fois, je ne prétends pas parler pour tout le monde, juste pour moi.

    Effectivement, si tu prétends que ça se passe autrement, tu ne sais effectivement pas de quoi tu parles.

    Évidemment. Si pour toi l’essentiel des communications passent par G+/Facebook, il est évident qu’il doit en être de même pour tout le monde (« Si moi j’en ai besoin, tout le monde en a besoin »), les autres sont forcément des connards asociaux.

    Je suis absolument convaincu que tu n'as aucune idée de comment ça se passe pour moi.

    Et réciproquement. Sauf que moi je n’ai jamais prétendu le contraire.

    Cela dit, si les réseaux sociaux sont pour toi tellement indispensables que ma raillerie t’a vexé, sache que j’en suis presque sincèrement désolé.

  • [^] # Re: Ma vie Privée ne regarde pas les autres

    Posté par  . En réponse au sondage Qu'attendez vous le plus d'un réseau dit « social » libre ?. Évalué à 2.

    Oui oui oui, j'ai bien compris:

    Non, tu n’as pas compris. Je n’essaie nullement de convaincre qui que ce soit que je sais tout mieux que les autres. Contrairement à toi :

    Sache que les gens de la vraie vie ils font comme-ci, ils font comme ça

    Autrement dit « Moi, moi, moi, je sais comment les choses se passent vraiment, tous ceux qui prétendent que ça se passe autrement ne savent pas de quoi ils parlent. » On dirait du Zenitram.

    Au point où on en est je crois que tu vas m'expliquer que j'ai qu'à déménager […]

    Non, je vais quitter ce fil. Marre de ceux qui prétendent parler à la place des « vrais gens de la vraie vie » et qui sont prêt à tordre n’importe quel propos. J’aime encore mieux aller défendre PulseAudio et systemd.

  • [^] # Re: Ma vie Privée ne regarde pas les autres

    Posté par  . En réponse au sondage Qu'attendez vous le plus d'un réseau dit « social » libre ?. Évalué à 8.

    Sache que les gens de la vraie vie n'envoient plus d'emails pour donner des nouvelles, c'est perçu comme intrusif.

    C’est bien vrai ça. Une ancienne collègue m’a envoyé un mail récemment pour me donner des nouvelles, comme ça m’a trop saoûlé de voir arriver ça dans ma boîte mail ! Qu’est-ce qu’elle s’imaginait, que j’en avais quelque chose à cirer de sa vie ? Les gens sont d’un sans-gène, vraiment… Et que dire de mes grand-parents qui m’envoient encore des cartes postales. Des cartes postales, vous vous rendez compte un peu de l’intrusion dans ma boîte aux lettres ?

    Ils mettent de leurs nouvelles sur les réseaux sociaux et laissent leurs contacts faire le tri dans ce qui les intéresse.

    Ça au moins c’est respectueux. Comme ça je peux les ignorer tranquillement, au pire je leur envoie un petit message bidon (qu’ils ignoreront sans doute tout aussi tranquillement) quand Facebook me dit que c’est leur anniversaire pour leur faire croire que je pense à eux. D’ailleurs en y pensant, au lieu de me prévenir que c’est leur anniversaire, Facebook pourrait leur envoyer le message bidon de façon automatique, c’est que je n’ai pas que ça à faire, moi.

  • [^] # Re: Que mes données ne soient pas utilisées à des fins commerciales ?

    Posté par  . En réponse au sondage Qu'attendez vous le plus d'un réseau dit « social » libre ?. Évalué à 3.

    Le problème c’est qu’à l’heure actuelle, on a Google/Outlook/Yahoo qui font plus de 90% des utilisateurs… Ça serait bien qu’on ne tombe dans les mêmes travers pour un réseau social basé sur XMPP.

    Quand on voit ce qui s’est passé pour Status.net, où tout le monde est allé sur identi.ca parce que c’était l’instance la plus visible (même des geeks prétendument favorables à un net acentrique ne sont pas allés plus loin), je ne me fais pas trop d’illusions…

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 2.

    Je le maintiens, désolé. Il FAUT savoir l'encodage pour en faire quoi que ce soit.

    Personne ne prétend le contraire. Si je reprends le document que j’ai déjà cité (le RFC 2046), il est bien précisé :

    A critical parameter that may be specified in the Content-Type field for "text/plain" data is the character set.

    (C’est moi qui souligne.)

    You can no longer stick your head in the sand and pretend that "plain" text is ASCII.

    Encore une fois, personne n’a prétendu ça (en tout cas pas moi). Le « plain text » est une séquence de caractères. L’encodage desdits caractères ne fait pas partie de la définition (d’où précisément le fait qu’il soit « critical » de le préciser à côté). Une séquence de caractères encodés en UTF-8 est du « plain text » au même titre qu’une séquence de caractères encodés en Latin-1.

    There Is No Such Thing As Plain Text.

    Je ne suis définitivement pas d’accord avec cette formulation. Il est dommage qu’elle soit tellement mise en évidence dans ce texte, parce que ce n’est pas le message que l’auteur veut faire passer. Le vrai message serait plutôt quelque chose du genre « Not Everyone Uses ASCII » ou « A Sequence Of Characters Is Not A Sequence Of Bytes ». Là je serais d’accord.

    C'est comme tu disais "tiens, voilà un fichier image". Ok. Quel format ? JPEG, PNG, autre ?
    C'est un poil important, quand même.

    Une image reste une matrice de pixels,¹ indépendemment du format de ceux-ci, tout comme du texte brut reste une séquence de caractères. Manipuler l’image nécessite de connaître son format, évidemment, mais on ne peut pas dire « There Is No Such Thing As Images », simplement parce qu’il existe plusieurs façons de représenter des matrices de pixels.


    ¹Bon, hors le cas des images vectorielles, je préfère le préciser avant que quelqu’un ne rebondisse là-dessus.

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 10.

    Le fait que le format "texte" a toujours besoin d'être "décodé", tout comme les formats "binaires" (parce qu'il en est un) montre que cette séparation est très artificielle.

    Tellement artificielle que le décodage des flux de texte est une fonctionnalité de base dans la plupart des langages de programmation, supportée soit directement dans le langage lui-même, soit dans ce qui lui tient lieu de bibliothèque standard. On ne peut en dire autant d’aucun autre format.¹

    Il se trouve même des langages où traiter un flux comme du texte est le comportement par défaut, à moins que l’on ne précise explicitement qu’il faut le traiter comme du binaire.

    Il faut une bonne dose de mauvaise foi pour nier le caractère quasi-universel du format texte, et encore plus pour affirmer qu’il n’existe rien de tel qu’un « format texte » parce que ce ne serait qu’un format binaire parmi d’autres. C’est bien un format binaire, oui, mais que l’on met explicitement à part de tout le reste, et ce depuis longtemps. Libre à toi de penser que c’est « artificiel ».

    (et puis franchement, vu qu'on peut activer la copie vers syslog en 3 secondes, l'intérêt de ce n-ième troll sur journald est limité…)

    Je ne dis pas le contraire (et j’ai déjà eu l’occasion de dire dans d’autres journaux que le choix d’un format binaire pour journald pouvait se comprendre, même si je n’ai personnellement pas d’avis tranché sur la question). Raison de plus pour ne pas nourrir le troll en sortant des affirmations à l’emporte-pièce comme « le format texte, ça ne veut rien dire ». C’est à ça que je répondais.


    ¹ Seul le XML peut éventuellement prétendre à un niveau de support (presque) aussi répandu (du moins dans les langages modernes). C’est un format basé sur du texte, quelle coïncidence…

  • [^] # Re: Mon avis personnel

    Posté par  . En réponse au journal Debian adopte systemd comme init par défaut. Évalué à 3.

    Ah, diantre, la mauvaise foi n’est pas l’apanage des détracteurs de systemd…

    Une définition bien précise ? Que nenni !

    Il est vrai que la définition du type MIME text dit seulement « The "text" media type is intended for sending material which is principally textual in form », sans prendre la peine de définir ce qu’est une « forme textuelle » — probablement parce qu’à part des enculeurs de mouche, personne n’a besoin d’une définition de ce qu’est du texte…

    Ton fichier texte (qui est un fichier binaire) peut être encodé en ascii, utf-8, etc… Dire "fichier texte" tout seul ne renseigne en RIEN !

    Ça n’indique pas l’encodage, certes. Mais ça t’indique bien qu’il s’agit de texte. Que l’information sur l’encodage utilisé doive être précisée à côté (comme dans text/plain; charset=UTF-8) ne permet pas de dire péremptoirement que le format texte n’existe pas.

    « Fichier texte » renseigne suffisamment pour savoir que le contenu du fichier est supposé être lisible comme… du texte. Tout comme « fichier audio » renseigne suffisamment pour que je ne tente pas d’ouvrir un tel fichier dans une visionneuse d’images, même sans savoir si c’est du FLAC ou du Vorbis…

    Ah, diantre ! Je croyais que plain text = transparent. On dirait que non. ;-)

    Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans « without much processing » ?

  • [^] # Aux fourches, citoyens !

    Posté par  . En réponse au journal Debian rejoint les utilisateurs de Systemd. Évalué à 6.

    « Si vous ne faites pas ce que je veux, je forke, na ! » — debianfan

    Someone needs to stand up and say enough is enough.

    Si tous ceux qui disent ne pas vouloir de systemd ne font rien d’autre que le dire, ce n’est pas comme ça qu’ils vont y échapper…

    J’ai vu des gens fonder des espoirs sur Slackware, mais combien parmi eux seraient prêt à filer un coup de main à Patrick Volkerding ? S’ils s’imaginent que Pat pourra, seul, maintenir indéfiniment systemd hors de Slackware, ils se mettent le doigt dans l’œil à mon avis.

  • [^] # Re: En fait la discussion continue

    Posté par  . En réponse au journal Debian rejoint les utilisateurs de Systemd. Évalué à 9.

    Android respect-t-il les 4 libertés, oui ou non? Si oui, il est libre, point. Aucun "faux air" avec des critères qui n'ont rien à voir avec le libre (qui te sont personnels).

    Mais un système dont le SDK n’est « pas libre, point »¹ peut-il réellement être libre ? Que devient la liberté de modifier le programme si l’exercice de celle-ci nécessite d’accepter une licence non-libre ?

    Vous avez quatre heures.


    ¹ Extrait du Android Software Development Kit License Agreement : « You may not use the SDK for any purpose not expressly permitted by this License Agreement. Except to the extent required by applicable third party licenses, you may not: (a) copy (except for backup purposes), modify, adapt, redistribute, decompile, reverse engineer, disassemble, or create derivative works of the SDK or any part of the SDK; or (b) load any part of the SDK onto a mobile handset or any other hardware device except a personal computer, combine any part of the SDK with other software, or distribute any software or device incorporating a part of the SDK. »

  • [^] # Re: En fait la discussion continue

    Posté par  . En réponse au journal Debian rejoint les utilisateurs de Systemd. Évalué à 4.

    Ce qui est amusant, c'est qu'est ce que tu fait si le projet upstream dépend d'un init spécial ?

    D’un autre côté, l’hypothèse est-elle autre chose que purement théorique ? Je veux dire, a-t-on actuellement des exemples de projets upstream qui dépendent d’un init particulier et un seul (que ce soit sysvinit, upstart, launchd, etc.) ?

  • [^] # Re: C'est pas libre mais ça marche

    Posté par  . En réponse au journal Remplacer Google (Calendrier et Contacts) par Owncloud, oui mais…. Évalué à 4.

    Cf. la remarque ci-dessus, le play nécessite un compte Google.

    Il n’y a pas que le marché de Google… Marten Gadja fournit aussi ses applications sur Androitpit.