• # pour fêter ça aux ministères…

    Posté par  . Évalué à 10 (+17/-1).

    …vous reprendrez bien un peu d'Open Bar de Microsoft?

  • # Le premier principe : des principes non contraignants

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10 (+10/-1). Dernière modification le 18 mai 2025 à 23:31.

    Ces principes sont des déclarations de bonnes intentions, mais rien de bien concret.

    On aurait pu avoir des principes plus "actionnables" comme on dit chez les décideurs pressés. Exemples:

    • public money, public code : tout logiciel développé dans le cadre d'un marché public DOIT être sous licence libre ;
    • opensource first : les logiciels utilisés par les administrations et entreprises publiques DOIVENT être sous licence libre ;
    • no vendor lock-in : les achats de logiciels libres doivent éviter les situations où une seule entité contrôle un logiciel, notamment par la propriété intellectuelle lui permettant de changer unilatéralement de licence (coucou Hashicorp).

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

    • [^] # Re: Le premier principe : des principes non contraignants

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-1).

      « On aurait pu avoir des principes plus "actionnables" comme on dit chez les décideurs pressés. »

      Mais la France les aurait-elle adoptée dès lors ? Depuis quelques années il me semble que la France se veut de plus en plus la patrie de Molière, ou du moins de l'un de ses plus fameux personnages : Tartuffe. Sur l'autre sujet d'actualité qui me passionne en ce moment, la guerre de l'élite Russe contre les ukrainiens, en jugeant sur la base des déclarations françaises, il me semble que la paix aurait dû être signée depuis belle lurette, et la Russie sur la voie d'un retour à la démocratie largement entamé. Alors la voix française… Comme on dit les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Le premier principe : des principes non contraignants

        Posté par  . Évalué à 4 (+3/-1). Dernière modification le 19 mai 2025 à 07:22.

        En effet, tout cela sent très fort le coquetèle au MCV (Ministère du Classement Vertical).

        Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr

    • [^] # Re: Le premier principe : des principes non contraignants

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9 (+7/-1).

      L'ideal, comme pour le 1% artistique sur les projets d'infrastructure (cf les scultures sur autoroute), il faudrait le 1% open source. Obliger d'avoir 1% des dépenses IT fleché vers les projets 100% open source.

      "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: Le premier principe : des principes non contraignants

      Posté par  . Évalué à 2 (+0/-0). Dernière modification le 19 mai 2025 à 21:12.

      no vendor lock-in : les achats de logiciels libres doivent éviter les situations où une seule entité contrôle un logiciel, notamment par la propriété intellectuelle lui permettant de changer unilatéralement de licence (coucou Hashicorp).

      Ça parait un peu contraignant. Si ton logiciel est libre et que la boite qui le développe le rend propriétaire, tu peux continuer avec ta version actuelle et organiser une transition ou un fork.

      Peut-être que tu peux plutôt imposer des contrats qui interdisent la boite de changer la licence tant que le contrat court.

      Sinon, tout à fait d'accord :-)

  • # L'état ou la jungle

    Posté par  . Évalué à 6 (+4/-0). Dernière modification le 19 mai 2025 à 09:14.

    Comme d'autres ici je suis atterré par la multiplication des applis/logiciels/services/plateformes propriétaires privés avides de données pour des missions qui pourraient être assumées par l'état.

    Je vois pas ce qui empêcherait l'état de développer en interne (à la Etalab) ou même en presta privée mais en étant propriétaire du code, des bases de données, etc.

    Je pense à Doctolib, aux applis de stationnement, de covoiturage…

    Ça pourrait même être mieux fait, parce que la concurrence ça a pas que du bon, ça fait sortir des produits pas fini, minimiser la gravité des bogues et des failles.

    Le service est pratique mais c'est terrible de devoir choisir entre ne pas réfléchir et avoir 50 applis ou résister et se faire chier (quand c'est pas encore plus difficile qu'avant parce que 98% des gens ont l'appli donc l'alternative est bien cachée).

    Je vois une limite, c'est l'accumulation de données par l'état (surveillance, etc.) mais quand c'est par le privé c'est pas tellement mieux.

    • [^] # Re: L'état ou la jungle

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10 (+10/-0). Dernière modification le 19 mai 2025 à 11:26.

      Il y a aussi une autre voie qui ne demande pas à l'Etat de développer ses solutions : organiser la concurrence et l’interopérabilité.

      Les services de prise de rendez-vous médicaux privés ne seraient pas un souci:

      • s'il y en avait des centaines ;
      • si elles utilisaient une API standardisée ;
      • si la portabilité des données pour les médecins et les patients était facile.

      Pour le stationnement, je trouve ça fou de devoir passer par une application : dans ma ville, ils ont d'ailleurs fait marche arrière et les bornes affichent un fier slogan "sans application", grâce à une innovation incroyable (le paiement par pièces et carte bancaire).

      Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

      • [^] # Re: L'état ou la jungle

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10 (+14/-0).

        je trouve ça fou de devoir passer par une application

        et le pire c'est que chaque ville a un système différent avec un nom à la con style "télépayo". du coup quand tu es en visite, tu flashes un QRCode sans avoir aucune idée si c'est un bon gros phising (c'est pas dur de monter un site et de foutre des autocollants un peu partout) ou le site officiel.

        l'art d'éduquer la population à cliquer n'importe où.

        En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

      • [^] # Re: L'état ou la jungle

        Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0).

        Je trouve ça fou de devoir passer par une appli proprio qui ne fonctionne que sur certains téléphones (Android ou Apple récent).

        Mais je reconnais aussi que c'est pratique, ne serait-ce que pour pouvoir prolonger sans retourner à la voiture.

        J'imagine que ça implique une solution de paiement par téléphone et tout le tintouin. Je suis loin de tout ça, mais j'ai l'impression que c'est l'avenir qu'on nous dessine, que ça me plaise ou non.

        • [^] # Re: L'état ou la jungle

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7 (+4/-0).

          Un simple site, ça marcherait aussi :-)

          Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

          • [^] # Re: L'état ou la jungle

            Posté par  . Évalué à 6 (+4/-0).

            Oui, complètement d'accord. Je suis le premier à déplorer les applis qui remplacent les sites.

            J'ai vu qqn utiliser une appli de stationnement devant moi ce WE (et apparemment, c'est la même dans pas mal de villes parce qu'elle l'avait déjà) et c'était pratique, il faut reconnaître. Notamment parce que ça incluait le paiement, ça doit faire gagner du temps, mais ça même en web on pourrait.

            Je me suis dit qu'un fossé se creusait entre les vieux grincheux comme moi (nous) et les jeunes qui cliquent oui sans lire les conditions et ont une appli pour tout. Au final, notre "résistance" nous coûte (et là c'est qu'un exemple pas très important) alors que ça pourrait être simple et pratique sans être pourri de l'intérieur si on avait la volonté de se donner collectivement les moyens de faire les choses.

    • [^] # Re: L'état ou la jungle

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10 (+14/-0).

      Je vois pas ce qui empêcherait l'état de développer en interne

      Ce qui empêche c'est la doctrine actuelle qui consiste à croire (avec plus ou moins de bonne foi) que quand c'est fait par le privé, alors c'est mieux fait pour moins cher. Ajoute à ça des phrases toutes faîtes style "c'est pas à l'État de développer des logiciels" et voilà, fin des débats.

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

      • [^] # Re: L'état ou la jungle

        Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0).

        On est bien d'accord. Mais on pourrait faire faire par le privé sous la forme d'un gros appel d'offre sur mesure pour la grosse boîte des copains tout en imposant que ce soit ouvert…

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