larry1 a écrit 8 commentaires

  • [^] # Re: Lyon, c'est pas dans le Rhône?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les collèges du Rhône se libèrent !. Évalué à -1.

    De toute façon, une solution comme Scribe encourage l'utilisation de poste de travail non libre.
  • # Des chiffres...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les collèges du Rhône se libèrent !. Évalué à 8.

    En effet au niveau des serveurs GNU/Linux n'est plus anecdotique

    - EOLE 11000 déploiements
    - Pingoo plusieurs centaines
    - SLIS plus de 600 unités
    - SambaEdu plusieurs centaines

    Et ce ne sont que des chiffres officiels.

    En revanche côté station de travail, c'est encore le désert. Il reste du chemin à parcourir pour rattraper l'Espagne. Déjà que rien que pour l'utilisation d'OpenOffice la résistance est importante au niveau des prof. Maintenant l'initiative de Sesamath d'utiliser OpenOffice pour leurs livres va beaucoup aider pour débloquer et decrisper les profs.
  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse à la dépêche Modèles économiques liés aux logiciels libres. Évalué à 1.

    je n'ai jamais eu confiance à ce libertarien louche,

    Rien à voir, mais lorsque je l'ai vu il m'a bien semblé qu'il louchait. Je sais c'est vil.
  • [^] # Re: L'ergonomie...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Emacs 22 est déclaré stable. Évalué à 4.

    Le problème c'est que rien ne justifie qu'un néophyte à Emacs ait des difficultés pour ouvrir un fichier ou le sauvegarder. Sur certains plans Emacs n'a tout simplement pas évoluer depuis 25 ans. C'est dommage car Emacs est un super outils une fois qu'on le connaît.
  • [^] # Re: Une vision bisounours du libre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Modèles économiques liés aux logiciels libres. Évalué à 3.

    Hum, l'engagement de l'UNESCO ressemble à un engagement qui n'engage à rien car les logiciels libres le garantissent par défaut. It's a feature!

    Enlever cette taxe anti-libérale sur les supports numériques serait encore mieux que de se répartir la manne. Et après, imagine l'ambiance pour se partager le gâteau, ça me fait flipper d'avance.
  • [^] # Re: Une vision bisounours du libre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Modèles économiques liés aux logiciels libres. Évalué à 2.

    Je ne suis pas économiste mais peut-on parler ou laisser croire qu'un modèle économique spécifique existe. Tout au plus des entreprises qui travaillent sur des projets communs dans le cadre du respect du droit d'auteur et du respect de licences des logiciels. La démarche est certes originale mais pas sûr que cela soit un modèle spécifique.

    Le libre s'appuie largement sur l'économie capitaliste. D'ailleurs il est fort probable que dans une économie communiste, le logiciel libre n'aurait pas prospéré car la richesse créée à partir du libre l'a bien été grâce aux profits dégagés, qui à leur tour permettait d'améliorer le libre, et ainsi de suite pour la boucle vertueuse.

    Tout semble plutôt montrer que le modèle du libre est celui de l'économie libérale: respect de la propriété intellectuelle et vente de marchandise (services ou autres bidules).
  • # L'ergonomie...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Emacs 22 est déclaré stable. Évalué à 3.

    Le seul truc -- de taille -- qui cloche avec Emacs c'est l'ergonomie. Vous savez ce truc qui permet à un conducteur de prendre en main l'automobile de son voisin. Et c'est vraiment dommage car l'outil est fabuleux mais absolument inaccessible.
  • # Une vision bisounours du libre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Modèles économiques liés aux logiciels libres. Évalué à 4.

    Il y a deux aspects qui sont totalement différents: l'informatique grand public et l'informatique pour entreprise.

    Dans la première (desktop, application bureautique/Internet), le libre peut évoluer car des sociétés de l'économie traditionnelle injectent de l'argent et/ou impliquent des développeurs. C'est le cas de Linux, KDE, Gnome, Mozilla, OpenOffice. Sans ces soutiens, il n'y aurait pas grand chose d'aboutis.
    Pour ce qui est des projets d'applications de second plan, les choses sont plus contrastées, la qualité et l'aboutissement des logiciels est beaucoup plus aléatoire et en général c'est plutôt la galère. Il y a des domaines qui n'intéressent que difficilement: dispositifs pour mal voyant (là encore les choses semblent cependant progresser car des entreprises y injectent de l'argent afin de rendre le desktop linux compatible avec les législations), éducatif, multimédia.

    Pour ce qui est de l'informatique pour entreprise, on a les sociétés de services du libre qui font du déploiement ou du développement à façon, à partir de logiciels libres. Là je pense que pas mal de choses passent au dessus de la tête de la communauté car le prestataire à seule obligation de fournir les sources au client/commanditaire et non à la communauté.

    En ce qui concerne les modèles économiques, invoquer le bénévolat, le mécénat, le dons est plutôt léger voire limite insultant pour ceux qui effectivement développent dans cette optique car sauf erreur de ma part il n'y a pas d'échanges sous ces formes, donc pas de modèle économique.

    Souligner la dimension sociale du logiciel libre et son fondement philosophique permet d'expliquer plus simplement un certain nombre des choses: des projets de logiciels à la marge, sans valeur marchande, aux qualités variables, sans contraintes de délais, résultats, qualités. Et de l'autre côté des entreprises qui ont su tirer avantage du libre.

    La question du modèle du libre est effectivement très importante et loin d'être triviale. Mais elle ne peut être traitée uniquement du point de vue d'un modèle économique qui lui serait spécifique. Pas sûr d'ailleurs qu'un tel modèle spécifique existe.