Journal Rapport Lemoine : 180 propositions pour "numériser" notre économie

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13
11
nov.
2014

Journal bookmark pour vous parler du rapport Lemoine, qui fait 180 propositions pour numériser l'économie. Voir un rapide aperçu sur 01.net.

On peut télécharger le rapport en PDF. Bien.
On peut commenter le rapport en ligne. Bien.

Malheureusement via un service anglophone commercialisé par une société française qui ne respecte pas la législation française. Pas bien.

  • # CAPES du numérique

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ou comment ne même plus oser parler de CAPES d’informatique, et encore moins d’agrégation. Il en est question depuis un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, ça revient régulièrement, de la part d’informaticiens comme Serge Abiteboul ou Maurice Nivat, ou de politiciens de tous bords, dernièrement Laure de la Raudière. Qui sait, ça se fera peut-être d’ici 2870. Après tout, si apprendre l’informatique était important, ça se saurait…

    • [^] # Re: CAPES du numérique

      Posté par  . Évalué à 5.

      Peux tu rentrer dans les détails ? Je ne comprends pas tout les dessous de ton propos, qui me semble avisé et intéressant au demeurant.

      • [^] # Re: CAPES du numérique

        Posté par  . Évalué à 10.

        En France, on a eu droit à plusieurs efforts pour faire entrer l’informatique à l’école, avec des résultats, disons, mitigés, pour être gentil. Aujourd’hui, la situation est ubuesque : on claironne sur les toits que les enfants doivent apprendre l’informatique, mais pour donner les cours, il ne faut surtout pas de profs d’informatique. À la place, on récupère des profs de maths (dont on manque et dont ce n’est pas le métier), des profs de techno (dont on ne manque pas, mais dont ce n’est pas le métier non plus) et des documentalistes (pertinents sur l’aspect recherche documentaire sans doute, mais pour le reste ?…), on les forme en quelques heures, et on les charge d’enseigner une matière qui n’est pas la leur. Franchement, ça donne envie de s’expatrier au Royaume-Uni.

        Quant à la dotation matérielle, il semble que l’obsession soit de répéter les errements du passé. Après les échecs retentissants du « plan calcul » (1966) et du « plan informatique pour tous » (1985), on va vers une sorte de « plan tablette » qui ne peut guère aboutir qu’au même résultat. La leçon du passé n’est pas apprise : mettre du matériel à disposition ne suffit pas, il faut aussi que le matériel et les logiciels soient adaptés à l’usage que l’on veut en faire et que les enseignants soient formés.

        • [^] # Re: CAPES du numérique

          Posté par  . Évalué à -3.

          merci. Effectivement dit comme cela, autant tenter de se curer les oreilles avec un god, ce sera surement plus prolifique.

          Vous savez ou me trouvez, [].

        • [^] # Re: CAPES du numérique

          Posté par  . Évalué à 3.

          Le vrai débat serait plutôt : doit-on continuer à embaucher les profs sur concours (qui a la particularité de sélectionner les personnes sur tout sauf la pédagogie et la vocation, même si je suis persuadé que la plupart ont ces deux qualités) ? Encore un héritage du passé dont on est incapable de se séparer, et pourtant…

          • [^] # Re: CAPES du numérique

            Posté par  . Évalué à 8.

            Et comment veux-tu les recruter ? Dans les centres de formation privés, les formateurs sont recrutés comme n’importe quels autres employés, par des RH qui s’y connaissent autant dans les matières enseignées que n’importe quels RH dans les domaines de compétences de leurs employés (soit, en gros, ε) : c’est tout de suite mieux… Et recruter sur la pédagogie, tu le fais comment, quand on voit qu’il n’y a pas deux personnes d’accord entre elles sur ce qu’est une bonne pédagogie ? Quant à recruter sur la vocation, je vois comment on peut faire : proposer un salaire de misère et voir si le candidat accepte. Ça tombe bien, c’est ce que fait l'Éducation Nationale.

            • [^] # Re: CAPES du numérique

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Il existe des professions particulières (enseignement, santé, entres autres) ou le recrutement/la formation mériterait peut être des méthodes à la hauteur des enjeux, des méthodes alternatives et non des solutions élitistes ou piochées dans le fonctionnement actuel du salariat.
              Je n'ai pas de solution, je pense cependant comme baron, il faudrait effectivement arriver à dépasser ce qui existe.

            • [^] # Re: CAPES du numérique

              Posté par  . Évalué à 5.

              Les autres pays européens ne recrute pas sur concours (c'est encore une exception française). Les salaires sont aussi en général plus élevés (relativement au niveau de vie cependant).

              En postdoc en Suisse, les thésards en maths finissaient quasi tous dans l'enseignement car le salaire est très correct, il n'y a pas de concours, tu suis des formations (sont-elles bonnes ?) et c'est le directeur qui t'évalue.

              Après, j'avoue, chacun voit midi à sa porte. Actuellement, étant un peu bloqué dans mon domaine, il est possible que je me reconvertisse, mais le concours est un frein : une année de perdue pour le passer, un retour à la base en terme de salaire (non prise en compte de mon expérience d'enseignement depuis 6 ans dans le supérieur). Je me dis qu'un directeur d'établissement pourrait être intéressé par mon profil, mais il ne peut rien faire en France.

          • [^] # Re: CAPES du numérique

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

            Encore un héritage du passé dont on est incapable de se séparer, et pourtant…

            Tous les fonctionnaires (en France) sont recrutés sur concours, c'est la manière la plus équitable de recruter des agents de l'État. Si tu en trouves une meilleure, n'hésite pas à en parler.

            • [^] # Re: CAPES du numérique

              Posté par  . Évalué à 2.

              Tous les fonctionnaires (en France) sont recrutés sur concours,

              C'est inexact. Les fonctionnaires de catégorie C, au moins dans la territoriale, peuvent être recrutés sans concours. C'est d'ailleurs souvent un (mauvais) argument pour recruter les gens le plus bas possible. "Oui, bien sûr vous avez un bac+2, mais si on vous prend en catégorie C au moins, vous n'aurez pas de concours à passer".

            • [^] # Re: CAPES du numérique

              Posté par  . Évalué à 3.

              c'est la manière la plus équitable de recruter des agents de l'État.

              Je n'ai jamais été convaincu par cet argument, mais tout dépend ce que l'on appelle équité. Un concours est équitable vis à vis des critères (qui se veulent dans la mesure du possible objectifs) qui sont testés. Bref, comme dans une embauche classique, même si les critères sont différents. Ces critères peuvent être dans les deux cas discutables, malvenus etc… quoiqu'il en soit le mode de recrutement dans sa dichotomie concours ou non n'est pas en cause.

            • [^] # Re: CAPES du numérique

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Tous les fonctionnaires (en France) sont recrutés sur concours

              Pas vraiment le cas dans la fonction publique hospitalière. Si tu veux être infirmier, il y a certes un concours pour rentrer à l'école, mais ensuite il faut trouver un poste dans un hôpital qui te fera normalement faire plusieurs années de CDD avant que tu deviennes stagiaire, puis titulaire.

            • [^] # Re: CAPES du numérique

              Posté par  . Évalué à 3.

              c'est la manière la plus équitable de recruter des agents de l'État

              Je préfère que ce soit efficace. Si en plus c'est équitable tant mieux, mais à mes yeux ça reste secondaire dans notre société actuelle.
              Je fréquente pas mal de fonctionnaires et je constate qu'ils se farcissent des concours dans le contenu n'a que peu de rapport avec les compétences nécessaires. Par exemple un directeur général des services (le patron d'une mairie) incapable de nouer des relations humaines. Avec un concours ça passe. Avec un recrutement « classique » le type reste à son poste « bureaucratique » précédent dans lequel il excellait paraît-il.

              • [^] # Re: CAPES du numérique

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                Je préfère que ce soit efficace.

                Je connais une méthode efficace : le despote qui décide tout seul, ça va vite, pas de paperasse. Pas sûr que ça soit dans l'intérêt de tous. Autre méthode efficace : le tirage au sort. Est-ce que c'est souhaitable ? Pour moi, le fait qu'un concours soit équitable évite de se retrouver avec des gens placés là parce qu'ils connaissent le neveu du cousin du maire.

                • [^] # Re: CAPES du numérique

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Tu confonds « efficace » et « rapide ».
                  Ta méthode du despote et du tirage au sort, c'est rapide et c'est leur seul côté positif.

                  Efficace pour embaucher, je préfère une sélection (forcément imparfaite) sur des critères pertinents. Ce que ne sont pas les concours dans leur actuelle forme.
                  Les concours actuels sont des pinaillages sur du par-cœur concernant des réglements. C'est certes bien de connaître les réglements mais ça ne donnera jamais un agent compétent/respectueux/efficace. Alors que l'inverse oui.

              • [^] # Re: CAPES du numérique

                Posté par  . Évalué à 3.

                Ça n'a rien de spécifique a la fonction publique, ou au recrutement par concoure.
                http://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Principle

                Depending on the time of day, the French go either way.

          • [^] # Re: CAPES du numérique

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            Le vrai débat serait plutôt : doit-on continuer à embaucher les profs sur concours (qui a la particularité de sélectionner les personnes sur tout sauf la pédagogie et la vocation, même si je suis persuadé que la plupart ont ces deux qualités) ?

            En quoi c'est un problème de ne pas faire entrer A et B dans les critères de recrutement si la plupart des candidats au recrutement on déjà A et B ? Je ne comprends pas très bien ton point de vue!

            Je n'ai pas suivi les derniers développements, mais avant Sarkozy (encore lui!) il y avait une année de stage pratique avec une formation pédagogique et la titularisation n'était pas automatique — même si les cas de non titularisation sont rares ils existent et leur proportion corroborent ton sentiment.

            Sans pour autant renoncer au concours comme forme principale de recrutement, ce serait intéressant de créer des ponts pratiquables entre les métiers de l'enseignement et les parcours professionnels classiques.

            • [^] # Re: CAPES du numérique

              Posté par  . Évalué à 1.

              En quoi c'est un problème de ne pas faire entrer A et B dans les critères de recrutement si la plupart des candidats au recrutement on déjà A et B ? Je ne comprends pas très bien ton point de vue!

              Je me suis mal exprimé : la seule bonne raison que l'on aurait de conserver le recrutement par concours serait qu'il garantisse que le recruté ait ces deux qualités. (Je parle bien du mode de recrutement, pas du contenu du concours.)

              Je n'ai pas suivi les derniers développements, mais avant Sarkozy (encore lui!) il y avait une année de stage pratique avec une formation pédagogique et la titularisation n'était pas automatique — même si les cas de non titularisation sont rares ils existent et leur proportion corroborent ton sentiment.

              Cela a été effectivement remis en place, aux dernières nouvelles.

              Sans pour autant renoncer au concours comme forme principale de recrutement, ce serait intéressant de créer des ponts pratiquables entre les métiers de l'enseignement et les parcours professionnels classiques.

              Paroles de sagesse… peut-être plus faisable en pratique, mais l'objet initial de mon propos était : un CAPES d'informatique n'est pas en soi la seule façon de recruter des enseignants en info au collège, on peut également supprimer le concours (pour tout le monde, cela va s'en dire). D'ailleurs, quand on voit le nombre de poste non pourvus en maths (c'est à dire qu'on refuse des candidats qui théoriquement devraient être admis), est-il si évident que ces difficultés n'apparaîtrait pas en informatique ? Un mode de recrutement plus simple serait peut-être plus efficace.

              • [^] # Re: CAPES du numérique

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8. Dernière modification le 12 novembre 2014 à 11:04.

                un CAPES d'informatique n'est pas en soi la seule façon de recruter des enseignants en info au collège, on peut également supprimer le concours (pour tout le monde, cela va s'en dire).

                Ce serait une énorme réforme. Et puis s'ils ne sont pas parfaits, les concours ont aussi des avantages, et changer le mode de recrutement reviendrait à avoir un système avec des avantages et des inconvénients différents… décider si l'un ou l'autre est mieux est une question très complexe, qu'on peut se poser — mais alors il faut le faire sérieusement.

                Prenons pour comparer, l'exemple de l'Allemagne où les professeurs:

                1. Doivent trouver un lycée qui les recrute, c'est-à-dire qu'ils se retrouvent avec une formation pas très intéressante sur le marché du travail hors de l'éducation (les profs étudient deux matières et la pédagogie, ce qui leur donne un profil très généraliste) et pas de garantie d'embauche. En France, Le concours demande un an de préparation mais est un concours de recrutement et si on échoue, on a toujours une formation pointue dans la discipline qu'on a choisie, qui est plus facile à faire valoir sur le marché du travail qu'un profil généraliste.

                2. Doivent obtenir un diplôme d'État, délivré par une université, ce qui induit une distorsion de la reconnaissance, par exemple les profs titulaires d'un diplôme de NRW n'ont en pratique aucune chance de trouver un poste en Bavière. En France, on peut en principe travailler à Versailles dans n'importe quelle région. Pour les étudiants, c'est aussi intéressant d'avoir affaire à un processus très normalisé (la méthode de préparation et le niveau d'exigences sont très clairs) plutôt que de devoir s'adapter aux conditions de la fac où ils étudient.

                3. Doivent se décider assez tôt pour cette carrière, car leurs études incluent des stages nécessaire. Donc si on se plante (cf. 1) c'est beaucoup plus qu'un an qu'on perd.

                Bien-sûr les concours ont aussi plein d'inconvénients, mais je me vois pas décider si un système avec ou sans concours serait meilleur sans passer par une étude approfondie, et surtout une formulation claire de “meilleur” ­— ce qui est au fond une question politique.

                D'ailleurs, quand on voit le nombre de poste non pourvus en maths (c'est à dire qu'on refuse des candidats qui théoriquement devraient être admis)

                Qui théoriquement pourraient être admis, nuance importante! ☺ Le concours teste l'excellence académique, donc si ce critère n'est pas là, c'est normal de ne pas pourvoir les postes — du point de vue du recruteur, qui a décidé que l'excellence académique est un critère très important pour recruter des professeurs.

                Le problème du tarissement des candidats, vient du fait que c'est un travail difficile, peu reconnu socialement (ah ha, ces profs! tous des branleurs de gauche toujours en grève!), et franchement très mal payé.

                Dans mes amis, j'ai un prof de maths en prépa en toute fin de carrière, agrégé hors classe, chaire de machin bidule de prestige, qui fait des heures sups, il gagne dans les 5500€ brut par mois. À titre de comparaison, j'ai une amie prof en Allemagne, elle a 37 ans, pas forcément plus de travail que le précédent et fait 4800€ par mois. Donc les profs en France sont beaucoup plus mal payés qu'en Allemagne. Avec une qualification analogue, on n'a vraiment pas besoin d'attendre d'avoir 57 ans pour dépasser ce genre de salaires — mais un style de vie très différent! Mais au moins, on est sûr que ceux qui se présentent au concours ont la vocation! ☺

                • [^] # Re: CAPES du numérique

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Bien-sûr les concours ont aussi plein d'inconvénients, mais je me vois pas décider si un système avec ou sans concours serait meilleur sans passer par une étude approfondie, et surtout une formulation claire de “meilleur” ­— ce qui est au fond une question politique.

                  C'est une question politique, je suis d'accord, et ce n'est pas le genre de réforme qu'il faut prendre sur un coin de table ;-). S'ils étaient supprimés, il faudrait encore préciser correctement les nouvelles modalités, car de toute façon, sans cela, on parle un peu dans le vide.

                  Quoiqu'il en soit, le côté politique de la question est tout de même rafraichissant, cela nous change des réformes purement comptables comme la suppression de l'année de stage à l'époque (du reste, présentée comme cela, cela aurait eu le mérite de la franchise et de la véritée).

              • [^] # Re: CAPES du numérique

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

                D'ailleurs, quand on voit le nombre de poste non pourvus en maths (c'est à dire qu'on refuse des candidats qui théoriquement devraient être admis), est-il si évident que ces difficultés n'apparaîtrait pas en informatique ?

                Si on lit le rapport du jury (qui est public parce que c'est un concours, ça fait partie des avantages), on peut voir que pour être admissible (donc passer les oraux), il fallait avoir 7,80 sur 20. On comprend mieux pourquoi ils n'arrivent pas à pourvoir tous leurs postes ! On voit aussi dans les statistiques que dans les années 90, il y avait plus de 7 candidats par postes, puis dans les années 2000, il n'y avait plus que 3 à 4 candidats par postes. Et depuis 2010 (date du gel des salaires des fonctionnaires), il n'y a plus que 1 à 1,5 candidats par poste. Forcément, la sélection est plus difficile dans le sens où il risque d'y avoir moins de bons candidats. La première année où on a commencé à recruter en dessous du nombre de postes au concours, c'est 2011.

                • [^] # Re: CAPES du numérique

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 12 novembre 2014 à 12:02.

                  Si on lit le rapport du jury (qui est public parce que c'est un concours, ça fait partie des avantages),

                  J'avais oublié ça, mais profiter des rapports pour préparer les concours est très important puisque le jury se donne la peine d'indiquer ce qui marche bien et moins bien, ce qu'il attend des candidats, etc. Et puis les oraux sont publics (même si le candidat a le droit de demander au public de sortir, je n'ai jamais vu cela arriver), ce qui est aussi une source d'information très importante!

                  Et toute ces informations sont clairement un atout pour les candidats que ne leur offrent pas les autres modes de recrutement.

  • # Rien de nouveau

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 9.

    Rien de bien nouveau. Mais ce n'est pas étonnant quand on aborde le «numérique» sous l'angle uniquement économique. On retrouve tous les poncifs du genre qu'on nous débite depuis des années avec l'accent mis sur les technologies (mais on ne sait pas d'où elles sortent) et les usages (mais sans comprendre fondamentalement comment ça marche). Avec aggravation de la situation pour les données personnelles (ça veut dire quoi «personnalisation anonyme» ? En revanche, je comprends bien «captation et exploitation des données des clients finaux»). Et tout l'attirail du parfait petit libéral y passe : agence de notation numérique, baisse d'impôts, mobilité, etc. En revanche si vous cherchez où se trouve la généralisation de la fibre (nécessaire à toutes ces propositions), pas un mot. Et si vous cherchez les enseignements à l'informatique (tels que proposés par l'Académie des Sciences), c'est timide : «CAPES du numérique» (quoi qu'est-ce ?). Franchement, plus de 300 pages pour ça, ça ne valait pas le coup.

  • # hey sinon...

    Posté par  . Évalué à -3.

    … Je propose qu'elle nous laisse les clefs de quelques serveurs. L'intelligence collective, la vergogne et la vertu sont des qualitays suffisamment répandues par ici pour qu'un bon usage en soit fait :D

    • [^] # Re: hey sinon...

      Posté par  . Évalué à -1.

      je suis allé lire le rapport, histoire de dires des choses plus intelligentes.

      je cherche encore…. yakafokon powered.

  • # il y a quand même du positif

    Posté par  . Évalué à 7.

    Quand je lis :
    M9 : Soutenir les fondations de type Wikipedia, Mozilla ou OpenStreetMap pour créer des liens entre service public et biens communs

    C'est plutôt une bonne idée ? non ?
    Un peu d'argent public bien utilisé.

    • [^] # Re: il y a quand même du positif

      Posté par  . Évalué à 8.

      J'aurais plutôt trouvé que payer des développeurs français pour contribuer à des logiciels libres est une énormément-gigantesquement meilleure idée.
      Par l'intermédiaire d'une place de marché par exemple (facile à dire).

      • [^] # Re: il y a quand même du positif

        Posté par  . Évalué à 3.

        Tu ne trouves pas que A est une bonne idée?
        B aurait été une encore meilleure idée.

        Oui, et?

        • [^] # Re: il y a quand même du positif

          Posté par  . Évalué à 3.

          L'argent n'étant pas illimité, si une idée est meilleure qu'une autre, on tente de privilégier la meilleure.
          Tu fais pareil lorsque tu achètes une automobile qui représente plusieurs mois de ton salaire : tu n'achètes pas tous les modèles qui présentent des avantages, tu en prends un seul.

      • [^] # Re: il y a quand même du positif

        Posté par  . Évalué à -3.

        et te payer toi en particulier encore une meilleur idée c'est ça ?

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