Journal Inter-opérabilité

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0
19
fév.
2007
Non, je ne cherche pas le troll velu du vendredi, c'est juste une question personnelle pour répondre aux arguments des non-libristes qui m'entourent.

Je m'explique:

Utilisant pas mal de logiciels différents de graphisme et conneries du genre, je me pose la question de l'inter-opérabilité entre eux, pour n'en citer que 3 que j'utilise, the gimp, inkscape et scribus.
Beaucoup de non-libristes me claquent les oreilles avec leurs "ouais mais adobe c'est plus mieux bien paske a partir de toshop tu peux travailler dans InDesign et dans Illustrator" (et vice versa, dans tous les sens jusqu'a l'inceste).

Donc qu'en est-il de la "belle prodigieuse interoperatibilité" entre nos softs cheris ? et avec les leurs ? (je me souviens ne pas avoir pu ouvrir un document illustrator sous inkscape, ni gimp)

merci pour cette attention
  • # Documents illustrator

    Posté par  . Évalué à 1.

    Il me semble pourtant que les documents illustrator pouvaient êtres ouvert pas les "différents" editeurs vectoriels.

    En passant j'ai une question : quelqu'un connaitrait t'il un logiciel de découpage pour le développement web ( qui fonctionne ( malheureusement ? ) si bien sur les logiciels d'adobe ) ?
  • # L'inter-opérabilité est "théorique"

    Posté par  . Évalué à 2.

    L'inter-opérabilité c'est avoir les documentations nécessaires afin de pouvoir implémenter différents formats dans son application.
    Les formats de Gimp/Inkscape/Scribus sont documentés (je suppose, je ne les connait pas vraiment bien), mais effectivement, chacun n'implémente pas forcément le format de l'autre, sauf peut-être pour le SVG. La réponse est donc : il suffit que quelqu'un le code.
    Après, c'est vrai que chacun a un objectif différent (Gimp pour le bitmap, Inkscape pour le vectoriel, Scribus pour la PAO) et c'est peut-être pour ça que les développeurs n'ont pas senti la nécessité d'avoir des formats natifs compatibles (par contre, je suppose qu'en format d'import/export, i.e. où on perd un peu d'information, ça marche : une fois ton image bitmap finale dans Gimp exportée, tu peux l'importer dans Inkscape, exporter une image vectorielle "classique" vers Scribus pour ton texte final, si ton but est de faire de la PAO).
    En bref, l'inter-opérabilité c'est "théorique", mais rien n'empêche quiconque de l'implémenter. Après c'est vrai qu'on a des exemples d'intégration entre les applis d'Adobe par exemple, mais je pense que si cela sert vraiment à beaucoup de monde et qu'il y a de la demande, les devs des programmes libres ci-dessus pourraient s'y mettre.
    • [^] # Re: L'inter-opérabilité est "théorique"

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ca me semble quand même bien difficile techniquement car Gimp, c'est du C utilisant Gtk, Inkscape, c'est du C++ utilisant Gtk et Scribus, du C++ utilisant Qt. De plus aucun des 3 n'utilisent les fonctionnalités avancées de Gnome ou de KDE (comme les Kpart qui permettent justement d'intégrer des composants logiciels dans "n'importe quelle" application KDE).
  • # inkscape & gimp

    Posté par  . Évalué à 2.

    Dans linuxmag et sur linuxgraphic.org tu trouveras des tutos dont le titre est "inkscape et gimp le mariage de raison".

    Je n'en sait pas plus, j'utilise tres peu ces deux outils mais c'est interporable, jusqu'a quel point ...

    Allez tous vous faire spéculer.

  • # qui développent ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    C'est effectivement un gros problème et je pense qu'il est important que les utilisateurs remontent ces demandes de fonctionnalités aux développeurs.

    Faire un copier coller entre illustrator et Photoshop ouvre une pop-up qui demande comment on doit faire l'import (en transformant en bitmap ou en utilisant le vectoriel comme masque)....

    Je pense que ce sont des fonctionnalités qui manquent actuellement mais qui ne serait pas trop difficile à implémenté car les formats sont ouverts et il existe un certain nombre de bibliothèque déjà développée pour l'import d'un format vers un autre.

    Axel
  • # un début

    Posté par  . Évalué à 9.

    J'ai travaillé un peu avec ces trois applis (gimp, inkscape et scribus) et d'après ce que j'en ai vu :

    scribus permet d'importer toutes sortes d'image, et de les modifier "en direct" avec gimp. L'import et l'export svg de scribus existe (pour inkscape), pas tout testé.

    L'ouverture de .svg inkscape avec un gimp 2.2 est pas du tout au point. Faudrait que je teste avec le 2.3 tient...

    Au pire Inkscape permet l'export en .png, qui là, fonctionne pour gimp (et pour scribus en passant).

    Après InDesign et Illustrator... bah jamais vu.
  • # Ergonomie

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Je pense personnellement que le problème ne vient pas vraiment des formats de fichiers. Le monde libre propose de bons formats libres.

    L'avantage d'une solution Adobe c'est l'ergonomie. Illustrator et Photoshop proposent une ergonomie semblable, des palettes proches, un même look-&-feel (encore heureux vu que les logiciels sont vendus en pack, mais c'est un avantage face à d'autres solutions...).

    Cela explique aussi pourquoi de nombreux imprimeurs sont passés de Quark à inDesign pour la PAO. Photoshop étant utilisé par de nombreux photographes et éditeurs depuis des années, beaucoup passent à inDesign pour ces mêmes raisons (coût total car vendu en pack avec les autres logiciels Photoshop, ergonomie semblable à Photoshop, etc).
  • # \_o< c0in! >o_/

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    La grosse différence, c'est qu'en général, les personnes qui sont derrière les projets libres n'ont aucun intérêt _financier_ à uniformiser et rendre profondément interropérables leurs applications, contrairement aux éditeurs de logiciels proprios qui tiennent fermement leurs développeurs sur une ligne directrice bien définie. :)

    Adobe a un soucis de cohérence et d'homogénéité sur toute la gamme de ses produits, car il en maîtrise toute la chaîne de production, un peu comme Microsoft avec ses OS; c'est une cathédrale au sens Raymondien du terme, il y a une hiérarchie d'architectes qui décident des grandes directions ergonomique et des chartes graphiques et comportementales des applications.
    Dans le monde du libre, il faut en général attendre que les besoins se fassent sentir pour construire quelque chose. Comme l'intérêt du libre ne réside pas dans le secret industriel ni dans la volonté de maintenir sa clientèle, les spécifications des formats et les sources sont libres, mais le processus d'homogénéisation prend un autre chemin que dans la cathédrale, il émane d'initiatives indépendantes comme freedesktop ou dans une bonne entente entre les projets.
    De manière générale, le succès du libre se joue et se jouera là dessus : jusqu'où les gens (particuliers, entreprises) sont prêts à aller pour donner de leur temps de leur argent pour faire progresser le pot commun (le libre) ?
    Bah sinon le point évident, c'est que je trouve assez logique que les produits d'une même société fonctionnent très bien ensemble :)
    Un autre point également c'est qu'il faut bien préciser lorsqu'on parle d'interropabilité dans la presse, dans les administrations, et ailleurs, qu'on parle avant tout des *formats* et pas de la façon qu'ont les applications de fonctionner les unes avec/dans les autres.
    • [^] # Re: \_o< c0in! >o_/

      Posté par  . Évalué à -2.

      un peu comme Microsoft avec ses OS; c'est une cathédrale au sens Raymondien du terme, il y a une hiérarchie d'architectes qui décident des grandes directions ergonomique et des chartes graphiques et comportementales des applications.

      Pourtant, quand on voit la cuvé des applis Microsoft 2007, ba on a vraiment l'impression que c'est le bordel. Est-ce vraiment qu'une impression ???

      Microsoft aurait elle une très mauvaise gestion du développement de ses architectures ? Nonnnnn.... Je n'y crois pas..... 7 Milliards de $ de RD par ans et ça....
  • # Cette question me pose un problème.

    Posté par  . Évalué à -1.

    et je ne sais pas comment l'aborder :
    1 - réponse vieux con :
    Un outils fait une chose bien et une seule. point.

    2 - réponse 'progressiste'
    Ouais , mais pouvoir faire de l'import/retourche directement de l'un dans l'autre est vachement pratique.

    En fait, les 2 réponses sont valables, au risque de se retrouver (cas 2) avec des uilisateurs qui n'ont pas la compétence suffisante de savoir qui fait quoi, c'est quoi un bitmap, un vectorile, pourquoi faire ? avec quoi ? mon fichier sera-t-il une image web (72dpi) ou imprimable (150 ou 300 dpi) suivant la qualité d'impression. Est-ce un fichier de mise en page (avec des références à des fichiers externes (layout/images réelles) ?

    Aujourd'hui avec le mélange des genres (tout le monde fait tout) , la polyvalence des employés (on fait des frites ET le ménage) [ question à ce propos : est-ce un cuisiner qui lave le sol ou un agent d'entretien qui fait la cuisine ?], le haut débit internet, il n'est pas 'obligatoire' de tout savoir et tout connaitre, car les entreprises sont plus demandeuses de gens 'touche à tout', performant peut être sur rien, mais connaissant plein de choses. C'est un nouveau modèle de société, ou tout le monde est interchangeable (si tu sais clicker, tu peux administrer un serveur winwin) ou tout le monde change de métier plein de fois (gagnant d'ailleurs des compétences transversalles et d'autres shéma de reflexions).

    Bien menée, cette nouvelle société pourrait être parfaite : mobilité importante de ceux qui le veulent, apprentissage constant (travail passionnant), expériences enrichissantes (au contact de 'sachant' dans de nombreux milieux). Mais j'ai plus l'impression que ce n'est que le mauvais coté qui est pris : formations nulles (juste apprentissage de clickodrome), interchangeabilité des personnes, non à cause de 'promotion/reclassement' mais de réduction de coût, compétences non nécéssaires, juste que ca marche plus ou moins dans la majorité des cas.

    C'est pout cela que je préfère quand même la réponse 1 : bien savoir ce que l'on fait avec chaque outils fait pour.

    Effectivement dans le monde professionnel, il faut se trouver une niche : ceux qui voient la différence de compétence et qui sont prèt à le payer, mais lorsqu'on a trouvé, c'est le bonheur intégrale. On travaille pas 'faut bien manger' .
    • [^] # Re: Cette question me pose un problème.

      Posté par  . Évalué à 6.

      T'as pas compris la question j'ai l'impression.

      alors je te pose la question autrement:
      tu as une image en format A4 (moins les marges), tu dois appliquer par dessus plusieurs logos vectoriels (en svg) et mettre un texte de 1k mots dessus qui suit les lignes du dessin de l'image A4.

      tu fais comment ? avec quoi ?

      perso, j'utiliserai gimp (retouche du bitmap), inkscape (insertion des logos vectoriels) et scribus (boites à textes de formes modifiables à volonté)

      j'accorde le fait que l'on ai pas à faire ca tout les jours, mais c'est probable.
      /me est redac'chef d'un journal étudiant.
      • [^] # Re: Cette question me pose un problème.

        Posté par  . Évalué à 2.

        si c'est pour de la PAO, j'organise tout autour de scribus.

        Import d'image puis modification (ce qui va lancer gimp).
        Import de svg créé avec inkscape, en fait cela revient juste à importer une image.
        Puis mise en forme du texte.

        À noter que inkscape sait aussi faire des formes de textes modifiables d'une certaine manière. Mais je trouve que ce n'est pas adapté pour un journal.

        Et pour ce qui est de l'ouverture du svg par gimp 2.3.14, bah j'ai pas encore de bons résultats, va falloir pousser les tests.
      • [^] # Re: Cette question me pose un problème.

        Posté par  . Évalué à 1.

        Si j'ai compris la question mais tu n'as pas compris la réponse.

        Pour la réponse simpliste à la question idiote : tu utilises scribus pour le texte avec l'import de l'image vectorielle _FINIE_ d'inskcape. [ c'est la réponse de la personne compétente]

        Voila pas besoin de faire un journal pour cela, il suffti de rechercher sur google. Comme tu en a fais un journal, j'ai pensé, problement à tort, que la question avait une porté moins "utilitaire au niveau zéro."

        Je profitais de ton questionnement pour rebondir sur l'interconnexion ou non des logiciels. Car dans TA question le sujet est posé.

        "Beaucoup de non-libristes me claquent les oreilles avec leurs "ouais mais adobe c'est plus mieux bien paske a partir de toshop tu peux travailler dans InDesign et dans Illustrator" (et vice versa, dans tous les sens jusqu'a l'inceste)."

        C'est à cette qestion que j'ai répondu, car le mode opératoire inkscape-> scribus ne mérite même pas une ligne de réponse.

        Et je trouve que pour un redac'chef de journal (on parle pas d'un photocomposeur hein ?) l'impression (fausse) que j'ai eu est un esprit pas trop ouvert au questionnement, tu sais la reflexion, le questionnement, toussa.
        • [^] # Re: Cette question me pose un problème.

          Posté par  . Évalué à 2.

          ecrivez nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer...
        • [^] # Re: Cette question me pose un problème.

          Posté par  . Évalué à 1.

          Et je trouve que pour un redac'chef de journal (on parle pas d'un photocomposeur hein ?) l'impression (fausse) que j'ai eu est un esprit pas trop ouvert au questionnement, tu sais la reflexion, le questionnement, toussa.


          si justement, je me questionne, mais que veux-tu faire quand tu dois tout te taper dans le journal, biensur, ceci est completement hors-sujet.

          -----

          Mais c'est vrai que ma question est plutot une question de n00b, car j'utilise gimp depuis longtemps, inkscape depuis quelques mois et scribus depuis une semaine.
          C'est aussi pour apporter ma pierre à la propagation du LL pour éviter les surcouts dans les assos en proposant du LL et évitant ainsi le warez.

          chose à ne jamais oublier:
          "Il ne faut pas prendre l'utilisateur lambda pour un con, mais ne pas oublier que s'en est un"
  • # interopérabilité vs compatibilité

    Posté par  . Évalué à 3.

    Dans ta question, tu démontre tout simplement que tu n'as pas bien assimilé la différence entre compatibilité et interopérabilité

    (On rencontrait exactement le même problème au niveau de la loi DADVSI, ou certains prétendaient à tord qu'avec des accords entre les fournisseurs de DRM une interopérabilité était possible.)


    Tu propose comme exemple les logiciels adobe qui fonctionnent très bien entre eux. Mais qu'en est-il des formats de ces fichiers ? des fonctions de communication de ces logiciels entre eux ?
    Est-ce qu'un logiciel tiers serait susceptible de communiquer avec un soft adobe, ou d'ouvrir un fichier adobe ??
    La réponse est probablement non, car à ma connaissance les formats des logiciels adobe ne sont pas ouvert. Donc tout logiciel tiers ne peut pas fournir les même compatibilités.

    On me dira qu'un accord commercial (ou autre) est possible, pour mettre en place cette compatibilité. Mais qu'en sera-t-il si Adobe refuse, ou tout simplement si Adobe disparait ?? Il sera alors impossible de le faire !!

    Donc l'avantage dont tu parle pour les soft adobe n'est pas de l'interopérabilité, mais de la compatibilité !!

    En revanche, the gimp, inkscape, scribus, ces logiciels sont open-source et libre, et utilisent des formats libres.
    De ce fait, tout le monde qui le souhaite peut faire évoluer ces soft, ou développer d'autres soft de manière à mettre en place une grande compatibilité !!
    On peut donc tout à fait parlé dans ce cas d'interopérabilité, même si celle-ci est actuellement plus ou moins bien exploitée (mais on peut espérer que des développements seront réalisé dans le sens de la compatibilité entre ces softs)


    Il faut bien garder à l'esprit un point très important différenciant la compatibilité et l'interopérabilité :
    Si une société développe un programme propriétaire avec formats fermé, et que cette société coule, il n'est plus possible d'obtenir d'accord commerciaux ou autre pour mettre en place une compatibilité.
    Si une société développe un logiciel ouvert avec format ouvert, et que la boite coule, il est tout de même toujours possible de mettre en place une compatibilité entre ce logiciel et un autre car l'interopérabilité est garantie par l'ouverture du logiciel et des formats.


    Concernant DADVSI vu que j'en ai parlé, l'interopérabilité est impossible pour des DRM, ceux-ci étant obligatoirement fondé sur un secret. Il est donc envisageable de mettre en place des compatibilités, mais il est impossible de parler d'interopérabilité des DRM.



    A partir de là, on peut plus simplement répondre à ton entourage :

    Effectivement actuellement Adobe fait très fort sur la compatibilité de ses logiciels.
    Mais si tu veux par exemple utiliser un autre logiciel d'édition bitmap ? tu perdra cette compatibilité.

    En revanche, les logiciels libre de graphisme ne propose actuellement pas encore une compatibilité si évoluée. Mais on reste libre du choix du logiciel utilisé, les formats étant ouverts il sera possible de mettre en place des conversions de données etc... De plus, tout logiciel est potentiellement compatible avec les autres. Reste à attendre le développement de ces compatibilité.
    Donc effectivement le logiciel libre à des retards, mais en revanche il à également beaucoup plus de capacité, et plus il y a d'utilisateurs et de personnes qui y croient, plus ces capacités seront exploités !!
    • [^] # Re: interopérabilité vs compatibilité

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Dans ta question, tu démontre tout simplement que tu n'as pas bien assimilé la différence entre compatibilité et interopérabilité

      (On rencontrait exactement le même problème au niveau de la loi DADVSI, ou certains prétendaient à tord qu'avec des accords entre les fournisseurs de DRM une interopérabilité était possible.)


      Franchement, je me demande si il faut continuer à utiliser ce mot d'interopérabilité, qui pousse vraiment le non-initié au contresens, et prépare l'enfumage par le premier commercial de chez Microsoft venu -en cela, l'interview du maire de Lyon est assez instructive.
      Pourquoi ne pas promouvoir plutôt l'expression "formats ouverts", qui pousse moins au contre-sens ?
      • [^] # Re: interopérabilité vs compatibilité

        Posté par  . Évalué à 2.

        je vote pour, j'admet que la difference entre interopérabilité et compatibilité, est relativement obscure.

        j'ai mieux, intercompatibilité

        ok ----->[ ] je sors

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