Pourquoi ce nouveau mot dénialisme ? climato-sceptique ne suffisait pas ?
A t-on vraiment besoin de mettre les gens dans des cases ? Et si elles sont trop grandes, de les mettre dans des cases plus petites encore ?
Je connais des personnes qui ne veulent pas voir le changement climatique, mais je pense que c'est plus par peur du lendemain, une stratégie d'évitement, que par rejet des scientifiques.
Quand ils me parlent de décisions politiques prises au nom de la maîtrise du changement climatique. Je ne peux, bien souvent, qu'être d'accord avec eux. Et puis, si on fait notre bilan carbone respectifs, je ne suis pas sûr du tout d'être en dessous d'eux (alors que je fais 2000 km de vélo / an).
Finalement, notre bilan carbone n'est il pas directement lié à nos revenus ? J'aurais aimé avoir une étude du CNRS là-dessus plutôt…
Je pense que, justement, il s'agit pour les scientifiques qui ont réalisé cette étude de mettre une frontière claire entre la démarche sceptique, qui est plutôt vertueuse et qui souligne qu'il existe une certaine légitimité à remettre en question une théorie ou un résultat scientifique pour pouvoir le mettre à l'épreuve (et c'est ce qui le rend solide quand on y arrive pas justement), avec une autre attitude qui est de partir de la conclusion que l'on souhaite (l'absence de changement climatique par exemple) pour fabriquer une pseudo-théorie.
Le choix terminologique est expliqué dans l'introduction de l'étude :
Les personnes qui rejettent les principales conclusions des rapports du GIEC (reflétant
l’état des connaissances issues des sciences du climat et du changement climatique) et
de la science du climat - sont communément appelées “climato-sceptiques”. Dans ce qui suit, nous les appellerons également “dénialistes climatiques” ou simplement “dénialistes”. Nous voulons par là souligner qu’il ne s’agit pas de dire qu’un fait établi scientifiquement est nécessairement incontestable, mais que les faits les plus légitimes pour prendre les décisions futures sont ceux qui sont rigoureusement établis par les scientifiques sur la base de l’état actuel des connaissances et de la compréhension liées au système terrestre.
Sinon, oui, je suis assez d'accord, le problème climatique à une composante tragique qu'il est difficile d'accepter.
Pour l'attribution des causes, c'est plus complexe que de lier les émissions au revenu. Cette étude relativise cette approche. ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de lien, mais que ce lien n'explique pas tout.
L'étude constate qu'il y a une partie et pas la moindre des émissions qui sont inhérente au système dans lequel on vit, qu'on soit riche ou pauvre et qui résulte d'un ensemble complexe de choix sociétaux.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
# lien d'origine et résumé
Posté par Maderios . Évalué à 5.
https://iscpif.fr/climatoscope/?p=72
# Étude qui me fait peur
Posté par Cyprien (site web personnel) . Évalué à 3.
Pourquoi ce nouveau mot dénialisme ? climato-sceptique ne suffisait pas ?
A t-on vraiment besoin de mettre les gens dans des cases ? Et si elles sont trop grandes, de les mettre dans des cases plus petites encore ?
Je connais des personnes qui ne veulent pas voir le changement climatique, mais je pense que c'est plus par peur du lendemain, une stratégie d'évitement, que par rejet des scientifiques.
Quand ils me parlent de décisions politiques prises au nom de la maîtrise du changement climatique. Je ne peux, bien souvent, qu'être d'accord avec eux. Et puis, si on fait notre bilan carbone respectifs, je ne suis pas sûr du tout d'être en dessous d'eux (alors que je fais 2000 km de vélo / an).
Finalement, notre bilan carbone n'est il pas directement lié à nos revenus ? J'aurais aimé avoir une étude du CNRS là-dessus plutôt…
[^] # Re: Étude qui me fait peur
Posté par Big Pete . Évalué à 5.
Je pense que, justement, il s'agit pour les scientifiques qui ont réalisé cette étude de mettre une frontière claire entre la démarche sceptique, qui est plutôt vertueuse et qui souligne qu'il existe une certaine légitimité à remettre en question une théorie ou un résultat scientifique pour pouvoir le mettre à l'épreuve (et c'est ce qui le rend solide quand on y arrive pas justement), avec une autre attitude qui est de partir de la conclusion que l'on souhaite (l'absence de changement climatique par exemple) pour fabriquer une pseudo-théorie.
Le choix terminologique est expliqué dans l'introduction de l'étude :
Sinon, oui, je suis assez d'accord, le problème climatique à une composante tragique qu'il est difficile d'accepter.
Pour l'attribution des causes, c'est plus complexe que de lier les émissions au revenu. Cette étude relativise cette approche. ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de lien, mais que ce lien n'explique pas tout.
L'étude constate qu'il y a une partie et pas la moindre des émissions qui sont inhérente au système dans lequel on vit, qu'on soit riche ou pauvre et qui résulte d'un ensemble complexe de choix sociétaux.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
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