Mouais, quand il était jeune il avait le choix entre les journaux biens, des journaux pourris et le bistro du coin.
Aujourd’hui il a le choix entre des journaux biens, des journaux pourris, le bistro du coin, des très bons blogs, des blogs pourris, des vidéos complotistes ou des interviews d’historien⋅e⋅s super intéressantes sur YouTube, des débats à la con ou des mouvements de contestation qui s’organisent sur Twitter, une encyclopédie énorme accessible publiquement, etc., etc.
Il choisi de ne considérer que le mauvais, mais l’un dans l’autre on est passé d’un monde ou une infime minorité de la population peu s’exprimer à un monde ou pratiquement tout le monde peut le faire. C’est un énorme progrès, ça apporte 1000 fois plus de bons que de mauvais.
« un océan de médiocrité » reviendrait à juger la qualité de ces contenus, ce qui est en soi très subjectif.
« un océan d’inepties » me semble plus approprié puisque relatif au vide porté par ces contenus que ce soit en termes d’objet ou de méthode… un peu comme ce commentaire.
Et hop ! récursivité ! miam :)
Je pense qu'une des différence est que le bistrot du coin n'avait qu'une portée que très locale, aussi bien dans le temps (Dédé sort une connerie un peu aviné, on en discute la soirée, et tout le monde a oublié le lendemain) que dans l'espace (les gens du bistrot qui l'écoutent). Aujourd'hui le bistrot s'est mondialisé et reste par écrit. Une merde inconséquente que tu as dit et que deux paquenots qui auraient vite oublié auraient pu entendre peut rester te coller à la peau et se propager mondialement. On se monte le bourrichon à plus large échelle.
Il choisi de ne considérer que le mauvais, mais l’un dans l’autre on est passé d’un monde ou une infime minorité de la population peu s’exprimer à un monde ou pratiquement tout le monde peut le faire.
le contenu de qualité demande un travail bien plus conséquent
les algorithmes favorisent naturellement les contenus qui poussent à la réaction
tout le monde ne sait pas produire du contenu de qualité (oui ça s'apprend et ça se travail)
tu as des gens qui sont malintentionnés pour utiliser ces algos (fakenews, différentes formes d'arnaques, harcèlement,…)
la démocratisation dont tu parle est surtout contrôlée par quelques GAFAM
Tu décris ce que l'on espérait tous il y a 10 ans, mais aujourd'hui c'est ce voiler la face d'ignorer qu'il y a des problèmes. Je ne dis pas qu'il faut revenir en arrière ou ce qu'il faut faire, mais il faut tout de même garder en tête que c'est très loin d'être tout rose.
# l'interview ne se limite pas au vote électronique
Posté par mahikeulbody . Évalué à 5. Dernière modification le 30 juin 2021 à 12:36.
il y a d'autres réflexions intéressantes sur le numérique (et au delà).
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 5.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: l'interview ne se limite pas au vote électronique
Posté par Anonyme . Évalué à 9.
Mouais, quand il était jeune il avait le choix entre les journaux biens, des journaux pourris et le bistro du coin.
Aujourd’hui il a le choix entre des journaux biens, des journaux pourris, le bistro du coin, des très bons blogs, des blogs pourris, des vidéos complotistes ou des interviews d’historien⋅e⋅s super intéressantes sur YouTube, des débats à la con ou des mouvements de contestation qui s’organisent sur Twitter, une encyclopédie énorme accessible publiquement, etc., etc.
Il choisi de ne considérer que le mauvais, mais l’un dans l’autre on est passé d’un monde ou une infime minorité de la population peu s’exprimer à un monde ou pratiquement tout le monde peut le faire. C’est un énorme progrès, ça apporte 1000 fois plus de bons que de mauvais.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 9.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: l'interview ne se limite pas au vote électronique
Posté par Anonyme . Évalué à 5.
« un océan de médiocrité » reviendrait à juger la qualité de ces contenus, ce qui est en soi très subjectif.
« un océan d’inepties » me semble plus approprié puisque relatif au vide porté par ces contenus que ce soit en termes d’objet ou de méthode… un peu comme ce commentaire.
Et hop ! récursivité ! miam :)
[^] # Re: l'interview ne se limite pas au vote électronique
Posté par Stinouff . Évalué à 4.
La médiocrité étant aussi une moyenne, la loi normale ne s'appliquerait pas au contenu global d'Internet ? :)
Je sais qu'on l'utilise à tort et à travers, mais il me semble que la médiocrité est aussi une forme d'équilibre.
Je vous donne raison à tous les deux, dans mon petit coin d'écran.
[^] # Re: l'interview ne se limite pas au vote électronique
Posté par Dr BG . Évalué à 4.
Je pense qu'une des différence est que le bistrot du coin n'avait qu'une portée que très locale, aussi bien dans le temps (Dédé sort une connerie un peu aviné, on en discute la soirée, et tout le monde a oublié le lendemain) que dans l'espace (les gens du bistrot qui l'écoutent). Aujourd'hui le bistrot s'est mondialisé et reste par écrit. Une merde inconséquente que tu as dit et que deux paquenots qui auraient vite oublié auraient pu entendre peut rester te coller à la peau et se propager mondialement. On se monte le bourrichon à plus large échelle.
[^] # Re: l'interview ne se limite pas au vote électronique
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 8.
Tu décris ce que l'on espérait tous il y a 10 ans, mais aujourd'hui c'est ce voiler la face d'ignorer qu'il y a des problèmes. Je ne dis pas qu'il faut revenir en arrière ou ce qu'il faut faire, mais il faut tout de même garder en tête que c'est très loin d'être tout rose.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
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