Marc VERPRAT a écrit 5 commentaires

  • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

    Posté par  . En réponse à la dépêche Suite de l'affaire des Landes. Évalué à 1.

    Je dois également avouer c'est que ce qui m'a passablement énervé, c'est de lire ça :

    > Aucune société n¹a répondu avec des LL... Où voulez vous que j¹aille les
    > chercher ? Ce n¹est pas une réponse de ³faux cul², c¹est la vérité vraie des
    > contraintes administratives
  • [^] # Re: Un collégien, un hamburger

    Posté par  . En réponse à la dépêche Suite de l'affaire des Landes. Évalué à 2.

    L'administration n'a pas l'obligation de se justifier (ce qui peut se comprendre).
    Eikonex n'a pas dépassé le stade de la première enveloppe : celle où la surface financière de l'entreprise peut etre considérée comme un critère.
    Il est vraisemblable qu'Eikonex a été considérée comme trop petite.
    Ce n'est, à mon avis, un jugement pertinent car :
    - déployer 58 serveurs sur 100 km en 15 jours ce n'est pas tout à fait comme prendre le Ministère des Finances en infogérance
    - les Logiciels Libres permettent justement de s'affranchir d'un prestataire s'il ne convient pas puis que les logiciels sont ... libres.

    Mais la petite fable ci-dessus voulait surtout dire qu'offrir du Logiciel Propriétaire à des esprits en formation, c'est, en fait, faire un énorme cadeau marketing à l'éditeur.
    C'est un peu comme vendre une base client.
    A part que là, c'est celui qui fournit la base client qui paye ...!!

    Cela me semble aberrant.

    Dernière petite précision : Eikonex a candidaté sur les serveurs (lot 4 et lot 9) mais pas sur les portables. Ce n'est donc pas par dépit de ne pas avoir été choisi pour les postes clients que je dis ça.
  • # Un collégien, un hamburger

    Posté par  . En réponse à la dépêche Suite de l'affaire des Landes. Évalué à 9.

    Ca se passerait quelque part en France, au pays de la bonne franquette et des poulets élevés en liberté, là où les chauffeurs de bus sont sympas.
    Il y aurait toutefois une petite ombre au tableau : les petits collégiens ne se nourriraient pas correctement à midi et ce serait bien de leur apporter à tous leur ration alimentaire. Louable initiative !
    Pas de problème dirait le chef du service restauration : « je suis le patron, je m'en charge ».
    Il cogiterait un appel d'offre, rencontrerait le prestataires empressés par la bonne aubaine : Mac, Quick, Hut, la Générale, etc. Il y aurait même un petit restaurateur régional, activiste du développement durable et de l'alimentation équilibrée, qui, flairant le gros marché, se décarcasserait pour présenter ses meilleurs mets : création d'emplois sur place, partenariat avec l'Université, etc. Le mec chiant quoi!
    On recevrait tout ce beau monde avec chaleur et gouaille et puis on dépouillerait les réponses à l'appel d'offre.
    Là, bien sûr, fini la rigolade, c'est du sérieux. On retiendrait une bonne grosse chaîne mondiale du haché industriel : il faut une sacrée surface financière pour installer 58 micro-ondes !
    Et comme ça, on serait rassuré, le sentiment du devoir accompli, sans penser un instant que l'on dépense l'argent publique pour développer le marché du hamburger et programmer les papilles des consommateurs de demain.
    Et pour la bonne conscience, il suffirait de se montrer en ville avec Maïté !

    C'était pour rire, bien sûr ;-)
    Bien cordialement à tous.
    Marc Verprat Eikonex )Logiciels Libres
    http://www.eikonex.net(...)
    http://www.eikonex.org(...)
  • [^] # Re: Triste réalité

    Posté par  . En réponse à la dépêche Suite de l'affaire des Landes. Évalué à 2.

    Donc on a X réponses dans des enveloppes; On réunit la CAO (commission d'appel d'offres, composée des élus et des services techniques) et on ouvre la "premiere enveloppe" c'est à dire celle qui présente la société, son chiffre d'affaire, le nombre de ses employés, ses références antérieures, son réglement URSSAF, l'attestation qu'elle n'emploi pas de personne "au noir", et quelques autres papiers que j'oublie... Dans cette première enveloppe, il n'y a pas de prix. On juge juste, mais c'est capital de la solidité de l'entreprise qui répond avec l'idée : si on l'a retient, qu'on l'autorise à "candidater" aura t elle les capacités (financières, humaines, dettes...) de pouvoir répondre ? Si par exemple (désolé de détailler, mais visiblement certain en ont besoin !) une société nous dit "avec 3 personnes et un CA (chiffe d'affaire) de 10 OOO euros l'an passé, je prétends pouvoir vous installer 58 serveurs en GPN-Linux et vous les déployer dans 29 collèges sur 15 jours", l'administration peut dire STOP : je pense que la société X n'est pas capable de faire ce qu'elle prétend faire, n'examinons pas l'offre.

    Je voudrais bien que Monsieur Ghavam nous explique pourquoi :

    1. pourquoi une société qui travaille pour des Ministères n'est pas digne de travailler pour le Conseil Général des Landes
    2. pourquoi une équipe de 4 personnes encadrées par des ingénieurs expérimentés n'est pas capable de déployer 58 serveurs sous GNU/Linux dans un rayon de 100 km en 15 jours
    3. pourquoi la création de 2 emplois à Mont-de-Marsan pour la maintenance de ses serveurs pendant 3 ans n'est pas, à ses yeux, un critère suffisant pour ouvrir la deuxième enveloppe de l'appel d'offre
    4. pourquoi il éprouve le besoin de laisser penser qu'il soutient les Logiciels Libres en écrivant urbi et orbi qu'il n'a pas eu connaissance d'une offre de Logiciel Libre alors qu'un accusé de réception du dossier de candidature en témoigne
  • # Eikonex avait répondu mais n'a pas été retenu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Suite de l'affaire des Landes. Évalué à 10.

    Je dois - pour la vérité historique et sans esprit polémique ni sans procès d'intention envers quiconque - préciser qu'Eikonex a répondu à l'appel d'offre du Conseil Général des Landes avec des solutions libres.

    Eikonex est une encore jeune société d'ingénierie spécialisée dans GNU/Linux et les Logiciels Libres et implantée à Pau et Toulouse.
    Un marché régional de cette nature aurait évidemment facilité son développement.

    J'ai été assez étonné de constater que notre proposition de serveurs n'avait pas été retenue, étant donné l'accueil chaleureux qui m'avait été réservé lors d'une réunion dans les locaux du Conseil Général des Landes.

    Eikonex avait pris deux stagiaires en fin d'étude à l'IUT de Mont-de-Marsan en prévision d'une éventuelle montée en charge si nous étions retenu pour ce marché public.

    Nous n'avons plus qu'à leur dire qu'ils peuvent aller chercher du travail à Paris ou a Seattle.

    Bien cordialement à tous.