"Il y a besoin de volontaires pour venir distribuer des tracts (fournis) devant l'entrée du Palais de Tokyo à Paris, à l'occasion de la réception organisée par le Ministre de la Culture (plus d'infos ici : http://www.couchet.org/blog/index.php?2006/02/10/117-lestele(...) ) ."
plus d'infos, ici :
https://linuxfr.org/~tibo/20921.htmln
Je me suis permet de copier/coller le journal précédent qui as un tellement mauvais titre que beaucoup d'entre vous ont du passer à coté.
# On a encore besoin de monde !!!
Posté par Tibo . Évalué à 7.
Pour le moment nous sommes 8, plus on sera nombreux, mieux ce sera, alors faites vous connaître.
Pour rappel cette initiative est soutenue par eucd.info et framasoft.
Je rappel que les tracts sont fournis.
Pour le texte du tract, c'est ici (le texte retenu est le modèle de Jérôme) :
http://wiki.framasoft.info/EUCD/EditionTract
Si vous voulez venir, envoyer moi un MP sur le forum de framasoft ou un MP ici sur linuxfr(ou plus pratique pour moi, directement un mail à thibautf at gmail.com)
Merci.
PS : désolé pour le titre du journal initial mais il était tard ;-)
[^] # Re: On a encore besoin de monde !!!
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2.
Bon, RdV la-bas tout le monde, 8 c'est petit, il faut plus!
Par contre, vous confirmez que quelqu'un a imprimé ce qu'il fallait?
Ou est le document final (celui imprimé) en .odt (avec le logo)?
[^] # Re: On a encore besoin de monde !!!
Posté par Tibo . Évalué à 4.
J'en ai un carton derrière moi :-)
# Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
# Le compte rendu en image
Posté par Tibo . Évalué à 10.
Je reprends le résumé mis sur Framasoft :
Soirée intéressante (même si la fête du ministre en elle-même était assez chiante), les passants très réceptifs, les forces de l'ordre également (en discutant avec un des policiers - fort sympathique - qui surveillaient notre distribution, on lui a expliqué que non on n'était pas pour les pirates, puis lui expliquer les DRMs, puis les logiciels libres...;-) On s'était réparti en 3 groupes : deux groupes distribuant des tracts de chaque coté du Palais, un troisième qui rentre dès le début de la soirée, rejoint au fur et à mesure par les tracteurs qui ont trop froid aux doigts.
Impression sur la soirée à l'intérieur :discours lénifiant, soirée assez ennuyeuse, le punch était bien. J'ai quand même pu discuter qques minutes avec Thiéfaine, très patient : pas évident de lui expliquer les DRMs il n'y connaissait pas grand chose en informatique. Je lui ai laissé un tract et l'adresse d'eucd.info.
Puis nous avons pu discuter avec le ministre.
extrait choisi (après avoir parlé des drms, des logiciels libres ou il jure de ses bonnes intentions, je tente un exemple concret pour lui montrer que les drms découragent l'acheteur honnête) :
Moi : "Monsieur le ministre pourquoi vouloir limiter le nombre de copies, par ex. si j'ai un baladeur flash je n'arrete pas de transférer mes chansons, au bout de 5 transferts mes fichiers musicaux sont morts"
Lui : "mais dans la loi il n'est pas question de fixer le nombre de copies, c'est un collège de médiateurs qui va s'en occuper"
Moi : "même si le chiffre n'est pas donné dans la loi il est bien prévu une limitation du nombre de copie..."
Lui " mais non, la loi ne prévoit rien, c'est un collège de médiateur qui décidera du nombre de copies "
Moi (dans ma tête) : c'est pas gagné...
Mais il est reparti avec son tract ;-)
Il y avait aussi l'ami Vanneste mais bon on avait pas trop envie de lui parler...
Voilà pour un premier compte-rendu rapide. Pour moi le point positif, outre qu'on a occupé le terrain, c'est que les gens qui recoivent le tract sont vraiment très réceptifs et demandeurs d'explications.
[^] # Re: Le compte rendu en image
Posté par Tibo . Évalué à 10.
Rendez-vous à la sortie du métro Iena à 17H30.
Dès que notre "attroupement sur la voie publique" à dépassé le nombre de 3 personnes, un "individu banalisé", mais imposant par sa taille et sa stature avec un "talkie-walkie" à la main, à commencé à nous observer...
Pour jouer avec lui et être certain de nos soupçons, nous nous déplaçons au coin de l'avenue, d'où de l'entrée du porche d'un immeuble où il s'était posté, il ne pourrait plus nous voir, réaction immédiate de sa part, il a traversé pour rejoindre le terre-plein central, où son angle de vision serait plus étendu.
Comme il faisait très froid, nous avons finalement décidé de nous regrouper à l'intérieur de la station de metro. Où nous ne l'avons plus revu, à moins qu'il n'y ait envoyé l'un de ces collègues...
Bref, après avoir regroupé tout le monde, réparti les tracts à distribuer et les missions de chacun, nous nous sommes mis en action.
En ce qui me concerne craignant que le fait d'être "repéré" pourrait nous interdire l'accès à la "réunion d'information", j'ai décidé de m'y rendre tout de suite.
Les abords du Palais de Tokyo étaient complètement bouclés ! Le trottoir était fermé, ainsi que le contre-allée. J'ose espérer que le Ministre craignait plus une action hostile des intermittents du spectacle, que de ceux qui défendent le logiciel libre et qui s'insurgent contre la légalisation et la protection juridique des DRM, qui signera à plus ou moins long terme la fin du droit à l'exception pour copie privée.
Muni de mon invitation, j'ai dû franchir quatre "cordons de sécurité" avant d'accéder à l'intérieur de Palais de Tokyo (cordon de sécurité de la Police derrière des barrières placées sur le trottoir, cordon de sécurité formé de policiers et de vigiles à l'entrée du Palais de Tokyo, cordon de sécurité à la remise des "bracelets" (très semblables à ceux que l'on place sur les nouveaux-nés dans les maternités) qui permettent de passer le 4ème barrage pour pouvoir enfin entrer...
Des artistes présents que j'ai reconnu, étaient présents : Eddy Mitchell, Philippe Lavil, Henri Salvador, Alain Chamfort, Gérard Jugnot (pour défendre ses "Choristes), Karima (Ex Star Academy) et d'autres que je n'ai sans doute pas reconnus, car moins facilement reconnaissables.
De ces chanteurs, qui sont aussi auteurs compositeurs interprètes, que j'ai approché et questionnés en leur demandant : "Mais, qu'êtes-vous venu faire dans cette galère ?" TOUS m'ont répondu "Je sui ici à la demande de ma maison de disque !" Les ayant un peu "branché" sur la légalisation et la protection juridique des DRM, que tente d'imposer le projet de loi DADVSI, et sur les CD "copy controlled" que l'on trouve aujourd'hui dans les bacs des distributeurs, et qui interdisent de lire ce type de CD sur l'autoradio de la voiture, ou sur un ordinateur, ils m'ont tous répondu que c'était les maisons d'édition qui leur imposait ce type de protection. Manifestement, ce n'est pas leur préoccupation majeure. Je leu ai indiqué que ce problème préocupait leurs clients, et que certains dont je fai partie refusaient d'acheter de type de CD "copy controlled", il m'ont répondu qu'ils le comprenaient très bien... (Sous entendu nous n'y pouvons rien...) Je leur ai remis le tract "Framasoft", qu'ils ont lu devant moi, et m'ont déclaré qu'il était bien fait et bien écrit.
Présent également aussi un ("haut") responsable SPEDIDAM/ADAMI, que je ne connais pas, favorable bien entendu à la "Licence Globale" qui ne décolèrerait pas, que dans le nouveau projet de loi DADVSI, cette idée de Licence Globale, ne soit même pas abordée. Ainsi que Valéry Zettoun pour les disques AZ (Major Universal Musique)
Discours du Ministre pour présenter son nouveau site "lestelechargements.com"., qui déclare avoir reçu les soutiens pour son projet de loi, tant du Minsitre de l'Industrie que celui du Ministre des Finances. Il faut noter la présence du Ministre de l'économie et des Finances, qui lui aussi à prononcé un discours de soutient en faveur du projet de loi DADVSI.C'est à mon avis un symbole fort, du Gouvernement envers la filière musicale... (Lobbying quand tu nous tiens...)
Ensuite j'ai pu discuter avec M. Laurent Petitgirard, (ancien et futur Président de la Sacem), qui n'est pas du tout favorable à ce que les éditeurs de musique placent des procèdés "copy-controlled" sur les CD, qui interdisent la lecture de ces Cd qui ne correspondent plus au "RED-BOOK", et qui interdisent aux consommateurs de lire ce type de CD dans leur voiture ou sur un ordinateur. Par contre il est tout à fait contre en ne veux même pas entendre prononcer le nom de licence globale. Il semble sincère quand il dit cela, tout comme quand il reconnaît que ce qui fait le plus de mal à la Sacem dans l'opinion publique, c'est son manque de communication avec le public.
Un Administrateur de la Sacem (auteur compositeur) auquel j'ai également pu parler est beucoup plus resrictif quant à la copie légale. Le fait de ne pas copier un CD musical, lui semble normal, poussé dans ses derniers retranchements quant au "RED-BOOK" et au Droit à l'exception pour copie Privée, tel que régi par le Code de la Propriété Intellectuelle, il déclare que c'est la Directive Européenne qui l'impose Quand je lui rappelle que cette Directive Européenne prévoit de maintenir le Droit à l'exception pour copie privée, pour les état membres qui l'intègre dans leur Droit, le sujet de conversation est détourné...
Mais surtout, cet Administrateur de la Sacem pense, que compte tenu des lois anti-terroristes votés en France, et dont l'application vient d'être approuvées pour toute l'Europe à Bruxelles (obligation par les fournisseurs d'accès -Inrenet et téléphonie- de conserver toutes les connexions et leurs données), il serait très facile si on donnait les moyens à la Sacem d'avoir accès à ces logs de chasser le téléchargement illégal sur Internet....
Enfin j'ai pu discuter avec une jeune future artiste issue de la Star Academy, qui rame pour produire seule, sans l'aide d'une maison d'édition musicale, c'est à dire en l'ayant financé elle-même, son premier single. Elle m'a dit avoir choisi (parce qu'elle ne peut faire autrement) de proposer son single sur les sites de téléchargement légaux, car les ayant déposés à la Sacem, elle y est obligée, sauf à payer elle même et de sa poche les droits Sacem afférents aux téléchargements effectués.
Bref, le fossé existe bien et surtout l'incompréhension subsiste entre les éditeurs, les auteurs compositeurs, les musiciens et les consommateurs. Seule la loi de la rentabilité régit ce système aujourd'hui, et ce n'est pas à mon avis, le projet de loi DADVSI, qui va rapprocher les parties en présence.
Bref, continuons d'informer sur le danger que représente la légalisation assortie d'une protection légale aux DRM, tel que le projet DADVSI prévoit de l'instaurer.
[^] # Re: Le compte rendu en image
Posté par RodZilla . Évalué à 10.
Hmm c'est intéressant ça.
Grace à une loi antiterroriste, on va traquer les gens qui téléchargent de la musique.
Puis tant qu'on y est, ton employeur va pouvoir demander à ton ISP si tu consultes pas trop le site de l'ANPE.
La dérive qui est de trop, c'est toujours la première.
Les gens qui sortent de telles aneries ont un grand besoin d'être recadré.
C'est aussi un peu le piège quand on parle de pirates, on pense machinalement aux gars qui égorge d'honnètes marchands, qui violent leur femme et mangent leurs enfants.
[^] # Re: Le compte rendu en image
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 6.
Regardez le tract... Oui, il n'y a aucun nom de site inscrit au recto!!!
Très fort... :)
Bon, le but (nous faire voir, dire que les DRM ca pue) est atteint, les petits ruisseaux font les granes rivières...
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