Journal Une bibliothèque numérique nationale aux Etats-Unis

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jan.
2011
Je vous invite à parcourir cet article (incomplet, pour le reste il faudra payerune juste somme) qui apporte un peu d'espoir quant à l'avenir de l'accès à l'information et au savoir.

En effet on a souvent comparé internet à la révolution de l'imprimerie, ne serait-ce que par les blocages opérés par ceux qui ont intérêt au status quo, mais en beaucoup plus rapide. La Révolution française dont l'universitaire est spécialiste est un tournant de l'Histoire où l'accès à l'information devient un droit. Et même si l'amérique du nord nous a habitué aux pires mesures de contrôle, tels que le pilotage sans partage des dns racines ou le traité acta pour Internet, on aurait tort d'oublier que des intellectuels se sont toujours battus là-bas, que ce soit contre le maccarthysme, contre les guerres, ou pour que le combat pour la Liberté ait réellement un sens.

Une des déclinaisons de cette Liberté pour l'homme, outre d'être libre de ses choix, de s'informer et d'apprendre, est le droit à la gratuité, lorsque quelque chose a été déjà financé, ou ne coûte plus rien; c'est sur cette base que nous avons découvert internet et sa fulgurante ascension, et malgré les dérives actuelles de commercialisation à outrance, gageons que les gardiens du temple sauros toujours protéger le savoir des intérêts qui limitent sa diffusion.
  • # Là...

    Posté par  . Évalué à 5.

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/01/16/le-livre-numerique-ne-chasse-pas-le-livre-imprime-il-le-renforce_1465466_3246.html
    • [^] # Re: Là...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      • [^] # Re: Là...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Pourra-t-on y emprunter des livres numériques comme on le fait pour les livres imprimés ?

        On le pourra à l'avenir. Un Californien a inventé une technique permettant de télécharger le texte – non imprimable – que vous souhaitez emprunter. Lequel s'effacera automatiquement au bout de trois jours ! C'est inouï le nombre d'inventions qui voient le jour dans ce paysage décidément complexe. La démocratisation du savoir est en route, grâce au numérique.


        -> poubelle

        J'ai toujours du mal avec le raisonnement (il)logique "on pourra empêcher les gens de conserver le document, et ça c'est grâce au numérique".

        Alors qu'on devrait s'attendre à "grâce au numérique je peux fournir le document aux gens sans perdre le mien".

        tout comme sa phrase étrange
        "télécharger le texte – non imprimable [...] Lequel s'effacera automatiquement [...] c'est inouï le nombre d'inventions qui voient le jour"

        Il considère comme invention inouïe les inventions qui retirent la valeur ajoutée du numérique !

        Il oublie que si on emprunte dans une bibliothèque, c'est une contrainte, car si on ne rend pas le bouquin la bibliothèque ne peut plus le fournir.
        Dans une bibliothèque numérique, on est libéré de la contrainte de l'emprunt, pourquoi vouloir recréer les contraintes dont on vient de se libérer ?

        On n'a pas inventé les bibliothèques pour qu'on puisse emprunter des livres, mais pour qu'on puisse lire les livres. L'emprunt était un pis-aller pour que la même copie puisse être lue par plusieurs personnes. L'emprunt est une contrainte que le numérique rend caduque !

        Ainsi quand il dit
        Ne laissons pas Google détenir le monopole de l'accès à l'information.
        Il ne dit pas "Ne laissons pas quelqu'un (par exemple Google) détenir le monopole" mais bien "Ne laissons pas le monopole à d'autres (par exemple Google).

        4 300 ans de l'écriture au codex ; 1 150 ans du codex à l'imprimerie ; 540 ans de l'imprimerie à Internet. Une dizaine d'années d'Internet aux livres numériques… Le rythme des mutations s'accélère de façon vertigineuse !

        En effet, si aujourd'hui on va aussi vite, c'est pour empêcher de prendre du recul pour prendre des décisions sur le long terme. Dans le numérique, en se proposant pour fournir le service avant de réfléchir à la manière de le faire, il devient très aisé de se placer comme tiers-sangsue ! On peut faire un parallèle avec la numérisation des salles de ciné [http://owni.fr/2011/01/12/plaidoyer-pour-une-diversite-cultu(...)] précédemment évoquée sur DLFP [http://linuxfr.org/2011/01/16/27780.html]

        Décidément j'ai envie de lancer un joli troll : à la suite des lumières dont il se dit le disciple, il exhale (transpire ?) un faux humanisme malsain qui brille et séduit le peuple pour devenir son nouveau maitre. Libérer pour mieux asservir.

        ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

        • [^] # Re: Là...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Doit-on rejetter en bloc le fond de son action pour quelques incohérences ou méconnaissances? son travail n'est pas des plus simple à rallier ceux qui pourraient s'opposer. En effet, les solutions dont il parle permettront l'accès gratuit à des documents qui autrement n'auraient pas pu voir la lumière...
          Doit-on s'en satisfaire?

          Tu aurais pu mentionner le passage sur les données perdues à cause de "logiciels démodés". :-)
          Et plein d'autres sur une vision positive du partage!
          • [^] # Re: Là...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

            Doit-on rejetter en bloc le fond de son action pour quelques incohérences ou méconnaissances?

            de mon point de vue, vouloir limiter la connaissance à quelque jour fait partie du fond. Donc oui, on doit rejeter le fond si celui-ci est de limiter la connaissance.
            Mauvais fond, changer fond.

            La, de ce que je comprend, il n'y a aucune révolution, c'est simplement la transposition d'un vieux modèle à la technologie numérique, sans prendre en compte les capacités du nouveau média (celui de la duplication à moindre coût, donc de l'inutilité de supprimer l'oeuvre chez quelqu'un pour qu'un autre puisse en profiter).

            Bref, rien de neuf sous le soleil, toujours une gestion de rendre rare la connaissance.
            --> Poubelle bis. Sur le fond.

            Ou alors, explique moi en quoi c'est révolutionnaire. parce que les fichiers en location, ça existe depuis les DRM sur les morceaux de musique (voir avant), il n'y a aucune invention. Et un truc qui efface des choses chez moi, c'est pas révolutionnaire, c'est une regression.

            Explique-moi ce qu'est le fond, et ce qui est bien dans ce fond.
            • [^] # Re: Là...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              Et un truc qui efface des choses chez moi, c'est pas révolutionnaire, c'est une regression.

              Et pour moi c'est un logiciel malveillant.

              Un contenu qui se contrôle, c'est un programme. Un programme capable de se supprimer sans ma volonté mais celle d'un autre, c'est un programme capable de supprimer un programme sans ma volonté mais celle d'un autre, c'est un joli cheval de troie avec son déclencheur et sa charge utile.

              -> Poubelle !

              Avec ce qu'on a vu des DRM dans l'audiovisuel et le jeu vidéo, Il est probable que le mécanisme nécessite une connexion et donc agisse commei une porte dérobée. Dissimulée sous la forme d'un document apparemment honnête, ce ne serait juste qu'un rootkit de plus. C'est pas pour moi !

              ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: Là...

              Posté par  . Évalué à 2.

              "c'est pas révolutionnaire, c'est une regression."

              je dirais meme plus mon cher Zenitram

              c'est une contre révolution !
              • [^] # Re: Là...

                Posté par  . Évalué à 2.

                ou meme plus : Une regression révolutionnaire !!!
          • [^] # Re: Là...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Oui il y a des passages intéressants comme
            Le plus grand obstacle est-il financier, technique ?

            Juridique ! Car la législation du copyright pose d'énormes problèmes. Nous pouvons numériser tous les documents publiés avant 1923, date à laquelle intervient le droit d'auteur. Pour les ouvrages publiés entre 1923 et 1964, les nombreuses fluctuations de la loi ont abouti à un grand flou du droit d'auteur et à une prolifération d'œuvres dites "orphelines", sans ayants droit connus. Il faudrait donc que le Congrès vote une loi qui nous préserve des litiges sur ces livres épuisés auxquels on donnerait une nouvelle vie.

            Quant aux autres, parus entre 1964 et 2010, à l'exclusion de ceux encore en vente dans les circuits commerciaux, il me semble que leurs auteurs auraient tout intérêt à les mettre gratuitement à la disposition du public plutôt que de les laisser croupir sur des rayonnages. On pourra imaginer un fonds d'indemnisation, mais je pense que la plupart verront leur intérêt à être lus sur le Net.


            C'est toujours bon que dans un journal comme Le Monde on lise que la législation du copyright est LE problème. :)

            A vrai dire j'ai un peu de mal à lire l'article qui est truffé d'idéologie pure L'idéal des Lumières était la démocratisation du savoir [...] Internet change la donne et peut permettre de créer une véritable République des Lettres à la portée de tous. A la portée d'un clic. La République numérique du savoir !
            Avec cette fausse idée que l'ignorance seule est cause de tous les maux, et que le savoir suffirait au salut et à l'ordre, au bonheur, à la liberté in fine. Le bien le mal deviennent l'ignorance/le savoir, ce qui est très restrictif. Il reconnait tout de même que c'était une utopie en 1789, mais n'arrive pas à concevoir que le vers est peut-être dans le fruit : il reporte l'échec des lumières sur l'analphabétisme, c'est à dire qu'il explique l'échec de son idéologie par le fait que son idéologie n'aie pas pu réussir. Puisque l'idée repose sur elle-même, nous ne sommes plus dans l'ordre de la raison mais dans l'ordre de la foi (et cette foi est difficile à embrasser car sa révélation est incertaine).

            Comme je ne partage pas sa foi et qu'une bonne partie de son discours est basé sur cette foi que je ne partage pas, quand il tire des conclusions justes je ne suis pas d'accord avec le raisonnement. Si quelqu'un ne partageant pas son idéologie des lumières est d'accord avec certaines de ses conclusions, c'est qu'il les avait déjà tirées. Alors oui c'est sûr c'est toujours ça de pris d'être d'accord !

            Quand il dit
            il me semble que leurs auteurs auraient tout intérêt à les mettre gratuitement à la disposition du public [...] je pense que la plupart verront leur intérêt à être lus sur le Net.

            En lisant le reste on se rend compte qu'en effet cette mise à disposition gratuite de la part de l'auteur vise d'abord le bien de l'intermédiaire, ensuite de l'auteur et seulement quand l'auteur ne peux plus rien gagner. Quant au lecteur, il n'aura que le bien de payer l'intermédiaire pour un bouquin qui n'a rien couté et qui s'autodétruit.

            Le lecteur de DLFP peut facilement se retrouver dans son discours :
            * Ils pensent tout deux que la loi sur le droit d'auteur est un problème.
            * Ils rêvent tout deux du numérique et de la diffusion du savoir.
            C'est ici que s'arrêtent les points commun, l'idée du bien commun n'est pas forcément la même.

            En l'occurrence, j'ai beaucoup de mal avec cette idéologie des lumières qui réduit le progrès à la seule progression de la connaissance et du savoir. L'ignorance est cause de servilité, oui, et le savoir est une nécessité de la liberté, mais le savoir n'est pas suffisant. Le savoir est nécessaire mais non suffisant à la liberté.

            Ce qui libère l'homme ce n'est pas le savoir seul, c'est le savoir vrai.
            Celui qui contrôle le savoir contrôle la vérité. Il faut être très prudent dans l'établissement d'intermédiaires entre le savoir et l'homme, car ces intermédiaires sont aussi ceux de la vérité.

            Les lumières se sont levées contre l'Eglise qui disait détenir la Vérité, mais pour ne pas être accusé de remplacer la vérité de l'une par la leur, et se retrouver dans la position de l'Eglise, ils ont juste noyé la vérité dans le savoir. Ce n'est plus l'Eglise qui enseigne la vérité, ce sont les lumières qui enseignent le savoir (et donc la vérité). On a juste changé de ministres, d'intermédiaire entre la vérité et l'homme. Le monsieur soutient justement cette position d'intermédiaire entre l'homme et le savoir (donc de la vérité), et s'en vante ouvertement en se réclamant des lumières. Je ne suis pas sûr que la révolution qu'il annonce soit si bénéfique que cela.

            La révolution des lumières fut le transfert du pouvoir des nobles vers la bourgeoisie. Si l'imprimerie a déplacé le contrôle du savoir de la noblesse à la bourgeoisie, la numérisation peut être cette nouvelle imprimerie qui déplace le contrôle du savoir de la vieille bourgeoisie devenue nouvelle noblesse, vers cette nouvelle bourgeoisie dont le monsieur se réclame, ces nouvelles lumières.
            Ce, toujours au détriment du peuple, mais toujours avec son appui car ébloui.

            ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

            • [^] # Re: Là...

              Posté par  . Évalué à 4.

              Intéressant. Toutefois il y a deux points qui contredit un peu ton analyse : le monsieur ne veut pas seulement donner accès au savoir comme tu le décris, mais aussi aux documents qui décrivent le processus de création de ce savoir ; ensuite, même s’il a ses propres idées, il ne fait pas de distinction du savoir dont il a la charge. Ainsi il veut que les documents produits par les universitaires, thèses, cours, articles scientifiques, soient accessibles ; ces documents sont la trace écrite du processus de création de ce savoir. Pour illustrer le second point, il faut se dire que dans le cadre de sa mission il conserve aussi des textes religieux, très certainement beaucoup même ; son « idéologie » le pousse à conserver non pas un savoir, mais tous les savoirs, sans distinction, et c’est ce qui fait sa force.
        • [^] # Re: Là...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Répondre au troll par le troll...
          A démolir toute tentative positive on en finit à n'agir que négativement.
        • [^] # Re: Là...

          Posté par  . Évalué à 0.

          Répondre au troll par le troll...
          A démolir toute tentative positive on en finit à n'agir que négativement.
        • [^] # Re: Là...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Le fond c'est ce qu'il propose, c'est à dire diffuser les savoirs, diffuser les contenus des plus grandes bibliothèques universitaires, de façon gratuite car l'essentiel des ces livres
          depuis le XVe siècle, sont dans le domaine public.
          Les restrictions mentionnées portent sur quelques dizaines d'années, depuis 1920. C'est la condition pour que ces textes soient aussi rendus accessibles, et non une lubie d'universitaire. Grâce à ce travail des millions d'étudiants partout dans le monde auront accès à ces millions de livres, gratuitement.
          Les textes protégés seront aussi accessibles de façon protégées, mais elles ne constituent pas l'essentiel, seulement les oeuvres qui ne sont pas dans le domaine public, et qui ne seraient pas accessibles autrement.
          Le fond est donc de diffuser le savoir.
          Que les oeuvres protégées le reste, ça n'empêchera pas l'élève chinois ou ukrainien d'avoir accès aux oeuvres de sa langue natale de 1600 à 1920 qui sont dans les universités américaines.

          CAVE CANEM
          • [^] # Re: Là...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            c'est à dire diffuser les savoirs

            Des fichiers qui s'auto-détruisent au bout de 3 jours ne sont pas une diffusion du savoir.

            ça n'empêchera pas l'élève chinois ou ukrainien d'avoir accès aux oeuvres de sa langue natale de 1600 à 1920 qui sont dans les universités américaines.

            Si c'est ça, oui, c'est bien. Mais est-ce ça? Est-ce qu'on aura les livres de 1600 à 1920 en un fichier PDF sans DRM?
            Si c'est ça, ce n'est pas une révolution (la technologie existe depuis des années, seulement un problème psychologique des bibliothèques qui aiment garder pour eux le savoir en disant le contraire), mais ce sera bien. Ca limitera toujours le plus intéressant (des livres plus actuels, perso je me fou de savoir comment était fabriqué du matériel de 1920 par contre comment on fabrique des outils des années 2000 m'auraient plus intéressé), mais c'est mieux que rien.

            Juste que personnellement je n'ai pas compris que ce serait diffusé sans DRM même avant 1920. Tu peux me confirmer que je me trompe et que ce sera bien des fichiers dans un format standard sans DRM?
            • [^] # Re: Là...

              Posté par  . Évalué à 3.

              « Des fichiers qui s'auto-détruisent au bout de 3 jours ne sont pas une diffusion du savoir. »

              S’il s’agit de trouver un compromis pour que les auteurs acceptent de mettre à disposition les œuvres : si.
  • # (Les journaux Bookmarks, c'était mieux avant)

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Tout est dans le titre!
  • # Gallica

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    Y'a déjà Gallica (http://gallica.bnf.fr) chez nous qui permet de consulter gratuitement plus d'un million de livres, ainsi que des archives de journaux (avec une reconnaissance optique en prime !). Trésor pour les recherches ou pour tout curieux, j'ai passé un temps fou récemment à m'amuser à lire les journaux du XIXè siècle, ou les journaux avant ou pendant les guerres, voir les annonces et pubs d'époques, etc. Un régal. Vivement qu'il en mettent d'autres (je rêve de lire le Père Duchesne de 1790).
    Après avoir lu l'extraordinaire «Hommage à la Catalogne» d'Orwell, c'est précieux de pouvoir lire les journaux d'époque auxquels il fait référence (et ainsi confirmer ses dires).

    Bref, en plus de la conservation des archives papiers qui s'abiment avec le temps, c'est extraordinaire de pouvoir accéder à ces œuvres sans habiter Paris ou devoir justifier d'une recherche.

    Par contre je suis un peu étonné des licences qui restreignent l'utilisation des textes pour des très vieux textes comme ça.

    Voir aussi du côté d'Europeana: http://search.theeuropeanlibrary.org
    • [^] # Re: Gallica

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Merci, merci et merci...

      Je ne connaissais pas et je viens de lire le "j'accuse" de Zola sur une reproduction de la Une de l'Aurore. C'est juste hallucinant.
      • [^] # Re: Gallica

        Posté par  . Évalué à 3.

        On oublie aussi trop souvent le Collège de France qui propose des vidéos en ligne.
        • [^] # Re: Gallica

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ou gutenberg.org
        • [^] # Re: Gallica

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je dirais même plus:
          On oublie trop souvent la parenthèse fermante dans l'URL du commentaire.
          (pour ceux qui auraient du mal:
          http://gallica.bnf.fr/
          )
          Je taquine, mais je suis dessus, là, sur gallica, que je viens de découvrir grâce à ce commentaire!!
  • # Ironie.

    Posté par  . Évalué à 4.

    Une des déclinaisons de cette Liberté pour l'homme, outre d'être libre de ses choix, de s'informer et d'apprendre, est le droit à la gratuité, lorsque quelque chose a été déjà financé, ou ne coûte plus rien

    pour le reste il faudra payer une juste somme
    Ça veut dire que l'article deviendra gratuit une fois qu'il aura été suffisamment acheté, ou bien celle qui l'a écrit ne croit pas à ce qu'elle a écrit?

    Pas que l'idée de payer me dérange, mais en payant je n'aurai que la possibilité d'accéder à l'article, même pas de le copier ici en version complète afin que tout LinuxFR puisse en discuter "à armes égales". Sérieusement, si je vais l'acheter et que je le balance ici, je vais avoir des ennuis, non? Ça me pose un petit problème éthique, et ça devrait en poser un à l'auteure de l'article. Pas que le "tout gratuit" soit une solution, mais l'article semble dire que le "tout propriétaire et payant" n'en est pas une non plus. Faudrait savoir.
    Et l'idée d'aller l'acheter, d'y découvrir de superbes idées sur le partage altruiste de la culture, mieux formulées que ce que j'aurais pu écrire, et ne pas pouvoir, pour cause de copyright, partager cet article avec des gens qui ne l'auraient jamais acheté, me fait grincher.

    Allez, le prochain article il sera distribué avec un autre business model que "un paiement = une copie", ça serait plus convaincant que tous les articles du monde (ahem).

    THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

    • [^] # bien vu

      Posté par  . Évalué à 1.

      Par "information" je ne voulais pas dire actualités. Le volume des données du domaine public est sans aucune mesure avec celui des actu à la murdoch... et incomparablement plus utile à l'étudiant ou celui qui veut apprendre.
  • # oui mais

    Posté par  . Évalué à 5.

    Lorsque l'on voit le comportement des Apple, Murdoch, Amazon et autre editeurs ont peut se demander si la diffusion du savoir est dans leurs priorites, en fait il est clair que non enfin si mais uniquement pour les riches...

    http://news.cnet.com/8301-31021_3-20028574-260.html
    • [^] # Re: oui mais

      Posté par  . Évalué à 5.

      Erica Ogg is a CNET News reporter who covers Apple, HP, Dell, and other PC makers, as well as the consumer electronics industry. She's also one of the hosts of CNET News' Daily Podcast. In her non-work life, she's a history geek, a loyal Dodgers fan, and a mac-and-cheese connoisseur.

      Et la journaliste de cet article, avec un nom comme çà, elle défend même pas les formats ouverts. Que des trucs proprios. Pfff! Tout se perd...

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