Redskull a écrit 36 commentaires

  • # Les sigles ne sont pas des mots !

    Posté par  . En réponse au journal Les fautes des Linuxfriens. Évalué à 2.

    Voici une erreur qui m’énerve pas mal… Les sigles ne sont pas des mots, il ne peuvent donc pas prendre la marque du pluriel.
    Un CD, des CD. Pas de « CDs » comme peuvent le faire les anglais.

    Et toujours sur les sigles, respecter la règle des points abréviatifs ne serait pas un mal (quoi qu’en pense l’I.N.). Donc « un C.D., des C.D. » pour l’exemple du dessus.

  • [^] # Re: Internet et traduction bof

    Posté par  . En réponse au journal Les fautes des Linuxfriens. Évalué à 1.

    Pour en revenir à notre sujet, vous oubliez quand même le fabuleux cédérom! Déjà franciser à tout va me laisse perplexe, mais franciser un acronyme, c'est encore plus fort…

    Mais ce n’est pas une francisation, c’est une lexicalisation. Et ce n’est pas le premier cas du genre, les mots « radar » et « laser » sont des exemples d’acronymes lexicalisé.
    La lexicalisation peut aussi servir pour la création d’adjectif et de mots dérivés. Donc ça n’a rien d’aberrant comme procédé. (Après la pertinence de ce cas particulier, c’est une autre question…)

  • [^] # Re: Points de suspension

    Posté par  . En réponse au journal wps cassé. Évalué à 0.

    À noter que certaines polices de caractères présentent exactement le même aspect pour le caractère points de suspension que pour trois points à la suite (le détail croustillant, c’est que c’est justement le cas pour la police avec laquelle mon navigateur me rend la page de Jean-Pierre Lacroux !).

    Et pour d’autres plus rares, les points de suspension sont plus étroits que les points à la suite…

    Donc soit les créateurs des polices sont des taches en typographie (après tout, leur domaine, c’est plus l’aspect des caractères que leur disposition et c’est plutôt de ça dont il s’agit pour les points de suspension), soit c’est (encore) un sujet sur lequel tous les typographes ne s’accordent pas...

    Sûrement un peu des deux…

    Enfin la moralité, c’est qu’utiliser le caractère points de suspension est la meilleure manière de ne pas maîtriser l’aspect final si l’on n’imprime pas soi-même.

    J’ai dû mal à comprendre, je ne vois pas en quoi les points permettent de mieux maîtriser dans ce cas-là… (Ni en quoi on ne maîtrise pas si on n’imprime pas soi-même.)

    Bref, pour revenir à l’utilisation de l’un ou l’autre procédé, et à sa comparaison avec l’anglais : j’ai feuilleté quelques livres, anglais et français, que j’ai trouvé chez moi dans le but de comparer les espacements. Pour les livres en français, je dirais qu’il y a des deux (mais peut-être ma vue me trompe-t-elle) ; pour les livres en anglais, même les moins espacés que j’ai vu sont nettement plus espacés que le caractère « points de suspension »… (En me basant sur une police où les points de suspension sont plus espacés.)
    Donc, personnellement, je continuerai à utiliser ce caractère. Au moins je suis sûr de ne pas oublier (ou rajouter) de point.

    Cela dit, si j’avais eu une remarque à faire sur la typographie du journal, ça aurait plutôt été l’affreuse quote ASCII droite ' pour l’apostrophe plutôt que l’apostrophe typographique ’ (quel que soit le choix que l’auteur aurait fait pour les points de suspension).

    Je rajouterai aussi une remarque sur la capitale non accentuée au début (même s’il est vrai que ce n’est pas que typographique).

  • [^] # Re: Points de suspension

    Posté par  . En réponse au journal wps cassé. Évalué à 5.

    « Aucun adepte sérieux du traitement de texte ou de la publication assistée par ordinateur ne devrait « entrer » trois points successifs : les points de suspension sont un signe de ponctuation ; son caractère peut être obtenu sur les claviers de tous les bons ordinateurs au moyen d’une combinaison de touches.
    D’abord parce qu’il y a un risque d’en entrer quatre (ou plus) mais surtout parce que les blancs qui séparent les points sont trop étroits et donc typographiquement fautifs. La différence est évidemment surtout perceptible dans les grands corps. »

    Extrait de l’Orthotypographie de Jean-Pierre Lacroux.
    Personnellement, je ferais plutôt confiance à cet ouvrage qu’au Framabook sur Latex.

  • [^] # Re: Quelques fautes

    Posté par  . En réponse à la dépêche Scribus : nouveau manuel libre. Évalué à 3.

    Le e dans l'o n'est pas une ligature, c'est un caractère. À la différence de la ligature, le e dans l'o a valeur orthographique et a une prononcitation spéciale. On n'écrit pas moeurs ni cœrcitif!

    Le e dans l'o est une ligature. Qui a une valeur orthographique certes, mais une ligature quand même.

  • [^] # Re: Pub pour jeux proprios

    Posté par  . En réponse au journal Et c'est reparti.... Évalué à 0.

    Humble Indie Bundle 1 : 4/6

    À part Lugaru, seuls les moteurs ont été libérés ; les ressources ne sont ni libres, ni redistribuable non commercialement.
    Pour Lugaru, une partie des ressources ont été libérés, le reste est seulement redistribuable non commercialement.

  • [^] # Re: Les musiciens et la liberté des autres de jouer...

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à -1.

    Vous faîtes allusion par exemple aux noms de tempo (moderato, allegro, etc.) qui ne correspondent pas à un tempo précis mais à une plage ?
    Exact n’est peut-être pas approprié en effet.

    Mais je crois comprendre d’où viens mon erreur… Je cherchais l’exactitude parce que je n’ai pas réfléchi à ce qui « défini » un morceau. Mais ne faut-il pas un minimum de précision et d’information pour que la « partition » soit bien celle du morceau et non quelque chose qui s’applique à une multitude ? (Et donc au moins fournir ce minimum dans le cas de musique libre ?)

    Partons des Variations Goldberg. J’ai écouté (le début) de celles de Gould, avec alternance entre les vers. de 1955 et de 1981. J’avoue n’avoir pas été extrêmement attentif, mais j’ai l’impression d’avoir entendu 2 morceaux différents… N’est-ce pas dû au fait qu’il n’a pas respecté scrupuleusement la partition et s’est permis une adaptation ? (c.-à-d. la différence ne vient-elle pas plus du fait qu’il a pris une liberté pour adapter et non d’une totale imprécision de la partition ?)

    Et pour le logiciel remplaçant l’interprète, j’ai l’impression que Guitar Pro 6 se démerdent bien pour interpréter une partition qu’on y aurait taper. Mais ça m’étonnerais qu’on arrive à ce remplacement, le plaisir de jouer soi-même de l’instrument et avoir la possibilité d’adapter « plus facilement » me semblent plus fort.

  • [^] # Re: Les musiciens et la liberté des autres de jouer...

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 0.

    Même la partition ne sera pas exacte. Entre les petites impros qui sont ajoutées en répète et autres variations qui transforment la partition en simple "aide-mémoire".

    Si la partition (ou assimilée) est écrite au début du travail de composition puis n’est plus retouchée, effectivement elle ne sera pas exacte. Mais si après l’enregistrement elle est mise à jour pour correspondre, elle le sera, non ?
    Bien sûr, à la différence du code, on peut jouer et enregistrer la musique sans écrire la partition.

    La seule chose qui est intéressante vraiment, c'est la grille d'accord du morceau. Ça permet de rapidement prendre en main le morceau (tu évites de devoir la sortir toi-même) et ça permet de s'éclater avec le morceau (parce que jouer le morceau à l'identique, c'est pas intéressant, quelqu'un l'a déjà fait et en mieux : l'original).

    C’est mignon la grille d’accord mais pour rejouer ça, je préfère largement la tablature (d’autant que j’ai du mal à voir que pourrait être la grille d’accord). Bon, je me serais sûrement autant éclaté, et le morceau aurait été reconnaissable, avec une tablature fausse mais quand même…
    Avec le code, je peux recompiler même si je modifie rien, pourquoi je ne pourrais pas avoir la partition exacte et rejouer sans modification sous prétexte que ce n’est pas intéressant ?

  • # Téléchargement direct de fichier ogg

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 2.

    Il existe des scripts pour greasemonkey permettant de remplacer le lien de téléchargement (qui ouvre la page de choix) par un lien vers l’archive contenant du ogg q7. Celui que j’utilise ne permet de récupérer que par album, mais je ne connais pas les autres.

  • [^] # Re: Les musiciens et la liberté des autres de jouer...

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 2.

    Un exemple qui m'avait frappé une fois, j'ai acheté une partition de Michel Petrucciani, je n'y ai trouvé qu'une succession de gammes. Exemple : Deux mesures d'improvisation sur une gamme en Do suivie d'une demie mesure d'impro sur un Ré Bémol 7, etc.
    Inutilisable si on ne maîtrise pas le jazz.

    Et le code de Linux, inutilisable si on maîtrise pas le C. J’admets qu’on improvise pas du code comme un solo de guitare mais tout comme pour modifier un code, il faut le code et la maîtrise du langage, pour improviser un solo, il faut la grille d’accords et la maîtrise de l’improvisation.

    De plus, en musique, le reverse engineering est à la portée de n'importe quel musicien. 12 notes au total sur nos instruments occidentaux. Quand un morceau te plait, tu écoute note par note, essaye une des 12 et si ça se ressemble, t'est pas loin (à moins que t'ai l'oreille parfaite, mais bon)

    J’ai énormément de mal à repiquer des musiques, je dois pas être musicien ?
    Et, même si c’est plus simple, ça reste de la rétro-ingénierie et on ne dispose à priori pas de la partition exacte.

  • [^] # Re: Quelques remarques en vrac

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 2.

    C'est vous qui parlez de partition dans les autres commentaires. J'aurai pu parler de décors d'un concert vu que le journal est centré musique.

    Pour les décors, on peut bien partager les plans, les schémas, les matériaux utilisés, etc.
    C’est ce qui correspond le plus au code source je pense.