Journal Les fautes des Linuxfriens

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90
4
mai
2012

Sommaire

Il est connu que chaque être humain, lors de l’écriture de sa propre langue, est enclin à faire des fautes. Certains, ici comme ailleurs, auraient eu la tête coupée par un Académicien plus d’une fois si la peine de morte n’était pas abolie dans notre cher pays (moi le premier, soyons francs).
Certains commentaires de journaux, souvent, corrigent les diverses espèces de fautes que leur créateur a laisser vivre en appuyant sur le bouton « Poster le journal » un peu trop vite. Néanmoins, de la punaise qui échappe à beaucoup au rhinocéros d’une tonne, nos gentils modérateurs les chassent pour que les dépêches gardent leurs qualités innombrables.
De plus, on a été nombreux a demander un système de suivi des corrections apportées par les modérateurs pour pouvoir, ensuite, améliorer sa production écrite, mais ce n’est pas simple…

Je me suis donc dit qu’un journal, bien que hors sujet, quoique moins qu’une nimage en fin de journal, serait approprié. J’ai ainsi noté, de temps en temps, les fautes que je trouvais — ou que je faisais — et je vous en propose quelques-unes dans la suite.

Les accords

Ceux-ci présentent la mauvaise idée de ne pas se laisser appréhender simplement et ils sont parfois présents en des souvenirs déplaisants. Ce type de faute était récurrent, une piqûre de rappel n’est pas de trop, pour vous comme pour moi. (J’utiliserai, fou que je suis, Le Bon Usage pour cette section en essayant de simplifier.)

Adjectifs

Ici c’est simple, quelles que soient leurs positions, les adjectifs s’accordent en genre et en nombre.
Ex : le café chaud est imbuvable, les serveurs déprimés n’en boivent pas, les beaux noyaux compilent seuls…

Participes passés

Sans auxiliaires

Sans auxiliaires, le participe passé s’accorde en genre et en nombre.
Ex : les filles apeurées par le code bogué

Avec l’auxiliaire être

Avec l’auxiliaire être, la règle est la même que sans auxiliaire : accord.
Ex : Diane est allée dormir dehors, Tux est parti en bateau, la voiture qui est venue nous tuer…

Avec l’auxiliaire avoir

Voilà que ça se complique. Dans ce cas, il faut se poser au moins trois questions indispensables : Quel est le COD ? Où est-il ? Quelle est sa forme ?

1. COD après l’auxiliaire avoir

C’est le cas simple : pas d’accords.
Ex : il a écrit une lettre, les joueurs ont perdu la balle…

2. COD avant l’auxiliaire avoir

Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le COD.
Ex : la lettre qu’il a envoyée, l’histoire eu touchée son cœur s’il l’eut comprise

C’est déjà pas mal mais pour ceux qui veulent aller plus loin, utilisons la réponde à la question à propos de la forme du COD.

3. COD = « en »

Si le COD apparaît être le mot « en », le participe reste invariable, donc pas d’accords.
Ex : [en = des asperges] un dîner où j’en avais mangé, [en = distributions] j’en ai essayé des dizaines avant de tomber sur la perle rare.

4. COD = truc mesurable

Si le COD est une chose qui peut être mesurée (années, poids, heures…), alors on accorde pas.
Ex : les heures que j’ai dormi, les années qui ont importé sont nombreuses…

5. Verbe impersonnel

Si le verbe est impersonnel, on accorde pas. En fait, c’est parce que l’on considère alors que le COD n’effectue pas l’action du verbe…
Ex : les inondations qu’il y a eu, quels soins il a fallu

6. Autres subtilités

En lien avec le cas des verbes impersonnels, si le participe passé est suivi d’un verbe à l’infinitif, le participe passé ne s’accorde qui si le COD effectue l’action du verbe à l’infinitif.
Ex : les violonistes que j’ai entendus jouer MAIS les airs que j’ai entendu jouer.

Si les participes passés proviennent des verbes laisser et faire et qu’ils sont suivis d’un verbe à l’infinitif, il n’y a pas d’accords. (Ces verbes posaient des problèmes, voilà pourquoi)
Ex : la maison que j’ai fait construire, je les aurais laissé faire…

Et pour finir, les verbes qui expriment une opinion (cru, pensé, espéré…) ou une déclaration (dit, exprimé…) ont un participe passé invariable.

Je vous ai fait un tableau pour résumer tout ça :

+-------------------------------------------+
|                  Accords                  |
+----------------------+--------------------+
|      Adjectifs       |   Oui, Toujours    |
+----------------------+--------------------+
|  Auxiliaire être     |   Oui, Toujours    |
+----------------------+--------------------+
|COD après l’aux. avoir|        Non         |
+----------------------+--------------------+
|COD avant l’aux. avoir|        Oui         |
+----------------------+--------------------+
|     COD = « en »     |        Non         |
+----------------------+--------------------+
|   COD =  mesurable   |        Non         |
+----------------------+--------------------+
|   Vbs d’opinion et   |                    |
|  de déclaration      |        Non         |
+----------------------+--------------------+
| Laisser/faire + inf. |        Non         |
+----------------------+--------------------+

Fautes diverses

Voici maintenant diverses fautes que j’ai relevé au gré de mes lectures. On y trouve anglicismes, confusions, néologismes, etc.
La présentation des termes sera la suivante :
faute → correction
Explication. (source)

dilemne → dilemme
La confusion vient probablement du mot « indemne » qui est prononcé indemme. (TLFi/Wiktionaire)

mot avec un oe → œ (ligature)
Les mots tels que cœur, sœur, œuvre, etc., sont mal orthographiés en l’absence de la lettre « œ ». Cependant « moelleux » est correcte par exemple.
Comment taper un « œ » avec votre clavier ?
BÉPO : AltGr+o
AZERTY : Alt+0156 (windows), Alt+o (Mac), AltGr+o (Xorg)
QWERTY : Alt+q (Mac)
(Wikipédia)

opportunité → occasion favorable
En anglais, opportunity = une possibilité
On dirait « j’ai eu la chance de travailler avec lui. » si on considérait que c’était heureux. On peut toujours dire « j’ai eu l’opportunité de travailler avec lui mais je ne l’ai pas saisie » par contre. Notez la subtilité de sens. (TFLi)

prit → pris
Le participe passé de prendre n’a pas de « t ». Quand vous n’êtes pas sur, pensez au féminin ! (conjugaison)

n’y une n’y deux → ni une ni deux
Faute bizarre. (Dico)

cette après-midi → cet après-midi
« après-midi » est entendue dans les deux genres, mais il faut lui préférer le masculin. (Académie Française)

certain d’entre nous → certains d’entre nous
L’oubli du « s » est une faute.

tous le monde → tout le monde
(Cours sur françaisfacile.com )

solutionner → résoudre
Néologisme cachant un anglicisme. (TFLi)

internet → l’Internet
Nom propre. (Wiktionaire)

2ème, 3ème → 2e, 3e… (le « e » est en exposant)
Les gens aiment se complique la vie. J’en profite pour rappeler la règle :
premier : 1er
première : 1re
xième : Xe (2e, 3e, 1010101e, etc.) (orthotypographie)

si il → s’il
Oubli courant d’élision. (Wiktionaire)

Sensé → censé
Est sensé une chose qui a du sens. Censé = supposé.
Ex : Je suis censé manger de la graisse pour maigrir. Cette phrase n’est pas très sensée. (Wiktionaire)

charge :
On dit : être chargé de, prendre en charge quelque chose.
On ne dit pas : avoir la charge de, être chargé de (anglicismes).

rue piétonne → rue piétonnière
La piétonne est la femelle du piéton.

"xx"/“x” → «  »
Les guillemets ont une forme de chevrons.
Comment les frapper avec ses doigts :
BÉPO : accès directe
AZERTY : Alt+0174 et Alt+0175 (Windows), AltGr-z et AltGr-x (Xorg), Alt-z et Alt-x (Mac)
QUERTY : Alt+z et Alt+x (Windows et Mac)

Les anglicismes

Je propose des termes équivalents en français issues de Wikipédia, France termes et le TLFi.

X supporte Y → X prend en charge Y
bug → bogue
switch → changement, changer
se logger → se connecter
CD live → disque auto-amorçable ou autonome
firmware → micrologiciel
plugin/greffon → module, extension
release → version
digital → numérique
lib/librairies → bibliothèques
mail/email → courriel
bookmark → marque-page, signet
crowd sourcing → externalisation ouverte (cf. wiki)
2 alternatives → 2 possibilités (une alternative = 2 possibilités en français)
excitant (exciting) → passionnant, génial
réaliser (realize) → se rendre compte de, prendre conscience de… (réaliser = rendre réel en français)
est sous contrôle → est maîtrisé

Et pour finir ce long journal, parlons de la confusion entre quoique et quoi que :
Quoique = bien que (+ subjonctif ou participe)
Quoi que = quelle que soit la chose que (+ subjonctif)

Amusez-vous à me corriger si vous êtes en désaccord avec mon journal !

  • # San Antonio dixit

    Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 04 mai 2012 à 20:51.

    Notre langue n’est pas la propriété exclusive des ronchons chargés de la préserver ; elle nous appartient à tous et, si nous décidons de pisser sur l’évier du conformisme ou dans le bidet de la sclérose, ça nous regarde ! Allons, les gars, verbaillons à qui mieux mieux et refoulons les purpuristes sur l’île déserte des langues mortes.

    -- San-Antonio : Un éléphant, ça trompe

    • [^] # Re: San Antonio dixit

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Pourquoi pas : accordons jamais, changeons l'orthographe à souhait ainsi que les signes de ponctuation haha.

      Beau merdier enthousiaste mais cette citation est bien conforme il me semble !

    • [^] # Re: San Antonio dixit

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Note que le mec ne dit pas de chier sur la grammaire: il dit aux gens de ne pas se géner pour créer de nouveaux mots, utiliser des expressions qui ne sont pas dans la langue française pour exprimer une situation, mais il ne dit pas qu'il faut saccager les accords et la ponctuation.

      San-Antonio est connu pour ses envolées lyriques, tout comme Desproges, mais ce qu'ils font respecte la grammaire. Ils s'approprient des combinaisons de mots impromptues mais leur prose est grammaticalement correct.

      • [^] # Re: San Antonio dixit

        Posté par  . Évalué à 3.

        Tu as tout à fait raison, et en réalité j'ai plussoyé ce journal, mais j'avais envie de sortir cette citation, elle est trop belle :)

        • [^] # Re: San Antonio dixit

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          J'apprécie singulièrement le « purpuriste », qui souligne métaphoriquement la morbidité des purs puristes par l'évocation d'une affection cutanée. Nonobstant le manchot de l'expression écrite que je suis n'oublie, pas la nécessité de maitriser l'outil linguistique et ses fondamentaux avant d'y tenter les cabrioles de virtuose d'un San-antonio. La même citation gangrénée de mes coquilles qui piquent les yeux ne perdait-elle pas tout son charme ? Merci à l'auteur du journal donc.

          « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: San Antonio dixit

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ne perdons pas de vue tout de même que dans « communiquer », il y a « commun » : si quelqu'un désire ne respecter aucune règle et inventer tous les mots qu'il veut, pas de problème. Mais il ne faut alors pas espérer être compris…

        Personnellement, j'écris « clef », parce que ça me permet d'inventer « cleffer » ; car une porte peut être « fermée » sans être « cleffée »! Et c'est plus rigolo que « verrouillée » ou « barricadée »…

        • [^] # Re: San Antonio dixit

          Posté par  . Évalué à 2.

          Moi, et je ne suis pas le seul, je dis qu'une porte dans ce cas est barrée, en référence, à la barre que l'on mettait autrefois pour fermer une porte.

  • # comme même

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Je lis aussi de plus en plus de gens qui écrivent "comme même" à la place de "quand même" ce qui les fait inévitablement passer pour de gros débiles

    • [^] # Re: comme même

      Posté par  . Évalué à 1.

      et "comme mème", c'est juste ?

    • [^] # Re: comme même

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ça c'est ce que les chieurs croivent.

      Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

    • [^] # Re: comme même

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Dire comme même plutôt que quand même est typique du québécois.

      Commentaire sous licence LPRAB - http://sam.zoy.org/lprab/

    • [^] # Re: comme même

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

      Perso je mets cette faute sur un accent (du Nord vraissemblablement) qui grosso-modo prononcerait "cômêm'".

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

  • # Photes

    Posté par  . Évalué à 5.

    Quand vous n’êtes pas sur, pensez au féminin !

    Sur quoi?

    charge :
    On dit : être chargé de, prendre en charge quelque chose.
    On ne dit pas : avoir la charge de, être chargé de (anglicismes).

    On dit mais on ne dit pas «être chargé de»?

    • [^] # Re: Photes

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Bien vu!

      Je voulais dire :
      on dit : être chargé de, prendre en charge qqch
      On ne dit pas : avoir la charge de, être en charge de

      • [^] # Re: Photes

        Posté par  . Évalué à 2.

        Le participe passé de prendre n’a pas de « t ». Quand vous n’êtes pas sûr, pensez au féminin ! (conjugaison)

        Une poule sur un mur.
        Être sûr de soi.

  • # Personnellement, j'utilise internet

    Posté par  . Évalué à 10.

    internet → l’Internet
    Nom propre. (Wiktionaire)

    Quelqu'un qui dit «internet», c'est quelqu'un pour qui internet est devenu banal et faisant parti de son quotidien.
    Quelqu'un qui dit «l'Internet», c'est quelqu'un pour qui internet est quelque chose de grand, de monstrueux, d'inconnu.

    On dit bien une voiture, pas l'Automobile.

    Très bon journal pour un vendredi !

    • [^] # Re: Personnellement, j'utilise internet

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      Que serait un troll sans analogie avec une voiture ?

      C’est bien de discuter sur internet dans sa voiture sur autoroute.

    • [^] # Re: Personnellement, j'utilise internet

      Posté par  . Évalué à 3.

      De plus, ce n'est pas très cohérent si c'est un nom propre. Si c'était un nom commun…

    • [^] # Re: Personnellement, j'utilise internet

      Posté par  . Évalué à 2.

      La remarque est encore plus pertinente avec Avion.

      Sedullus dux et princeps Lemovicum occiditur

    • [^] # Re: Personnellement, j'utilise internet

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

      Moi aussi je dis "Internet" et je n'aime vraiment pas "l'Internet" comme expression. Je trouve ça moche.

      De plus, l'explication comme quoi c'est un nom propre (je suis d'accord avec ça) ne justifie en rien qu'on mette un article devant. Vous mettez un article devant les noms propres vous ? Ah oui… Le Robert… ;)

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

  • # Je parse pas cette sentence.

    Posté par  . Évalué à 9.

    Certains, ici comme ailleurs, auraient eu la tête coupée par un Académicien plus d’une fois si la peine de morte n’était pas abolie dans notre cher pays

    J'arrive pas à parser cette sentence. C'est sensé vouloir dire quoi ?
    Dommage que l'on puisse pas fixer les journals. Ça serait bien que linuxfr supporte ça.

  • # Or / Hors!!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    C'est hors sujet

    Or, quoi qu'il en soit, …

    Je vois très souvent les gens dire "Hors, ce n'est pas ma faute", ou "Il a dit ça, hors, c'est faux"…

  • # Il y a faute et faute

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Personnellement, je ne râle pas qu'un type pour écrire un commentaire ici fasse des petites fautes éparpillées de manière uniforme.

    Déjà, faire des fautes est quelque chose d'humain, c'est très difficile d'avoir une orthographe parfaite et je suis sûr que les Académiciens ont des difficulté par moment. ;)
    Cependant, le phénomène est amplifié par le phénomène du clavier. Plus tu t'exprimes lentement, moins tu fais des fautes et inversement. Pourquoi ? Car plus tu es lent à accoucher ta pensée, plus tu as du temps pour réfléchir à l'orthographe ou la construction même de la phrase alors que si tu vas vite tu négliges cette étape et apparaissent alors les fautes (surtout les règles d'accords qui sont bourrées d'exceptions et de cas à analyser ce qui ne vient pas naturellement). C'est pourquoi d'ailleurs nous faisons tous naturellement plus de fautes sur un ordinateur que sur une feuille de papier.

    Ce phénomène est d'ailleurs la base du novlangue qui en supprimant des mots et accélérant le rythme de prononciation (avec l'usage de mots plus courts et rythmés) ce qui réduit le temps de pensée et nuit à la construction d'une pensée pouvant nuire au Parti.

    • [^] # Re: Il y a faute et faute

      Posté par  . Évalué à 8.

      je suis sûr que les Académiciens ont des difficulté par moment.

      Il paraît que PPDA a été recalé à la dictée.

    • [^] # Re: Il y a faute et faute

      Posté par  . Évalué à -3.

      Cependant, le phénomène est amplifié par le phénomène du clavier.

      Notons cependant, que les fautes que l'on peut apercevoir dans le journal de Jiehong passent entre les mailles du correcteur orthographique de LinuxFR (ou Firefox, je ne sais pas).
      En effet:

      Certains commentaires de journaux, souvent, corrigent les diverses espèces de fautes que leur créateur a laisser vivre en appuyant sur le bouton « Poster le journal » un peu trop vite.

      Ici, la faute n'est pas détectée par le correcteur pourtant, il s'agit d'une des plus répandues.

      Perso, je désactive parfois le correcteur car pour certains logiciels, je le trouve intrusif, certes c'est un peu son rôle, mais bon…

      • [^] # Re: Il y a faute et faute

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Ici, la faute n'est pas détectée par le correcteur pourtant, il s'agit d'une des plus répandues.

        Normal, ici nous utilisons des correcteurs orthographiques qui ne fait que de comparer bêtement chaque mot dans une liste de mots dans un fichier. C'est super basique à réaliser mais ne corrige que les fautes d'orthographe. L'orthographe se rapporte uniquement sur la graphie du mot, si elle existe ou non, pas si cette graphie est la bonne dans la phrase en cours.

        Ce que tu désignes est une faute de grammaire et c'est beaucoup plus difficile à localiser car cela demande d'analyser le contexte de la phrase (savoir à quoi les pronoms indéfinis se rapportent, les combinaisons possibles de mots ou d'accords, les cas particuliers forts nombreux à analyser, etc.). C'est pourquoi ces correcteurs sont rares, d'ailleurs c'est un projet de longue date pour LibreOffice.

        Pour la grammaire, et surtout l'accord du participe passé, ça sera difficile d'éviter les erreurs, à moins qu'un ordinateur y parvienne à faire aucune faute ce qui n'est pas le cas aujourd'hui je crois. Cet ensemble de règle est bourré d'exceptions (plus de 7 je crois) ce qui est inhumain à analyser à chaque fois, après il y a les cas « simples »de être et avoir qui sont un minimum et encore la faute d'inattention arrive vite…

  • # Internet et traduction bof

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    internet → l’Internet
    Nom propre. (Wiktionaire)

    Justement, nom propre.
    On ne dit pas le Jiehong, mais Jiehong
    Donc pas l'Internet, mais Internet.

    Sinon : bogue, disque auto-amorçable, micrologiciel, module, courriel, et marque-page, je n'ai vraiment aucune envie d'utiliser. Les anglophones piquent des mots français quand besoin (rendez-vous? Déjà-vu?), pourquoi absolument franciser? Pourquoi ne demandes-tu pas à franciser Stop (arrêt en Québécois), parking ou week-end au passage?

    • [^] # Re: Internet et traduction bof

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Je n'ai rien contre le fait d'utiliser des mots anglais comme les anglais le font avec le français.

      Le problème c'est qu'en informatique et d'autres domaines de fautes technologies, tout nouveau terme est de facto anglais. Ce qui fait que si tu es dans le milieu, tu auras un mot sur deux à consonance anglaise ce qui n'est pas top point de vue expression (c'est moche et s’intègre mal). Pour moi l'intégration de mots étrangers en brut doit être assez faible pour éviter d'employer les mots de cette origine sans modification tout le temps.

      D'autant qu'il y a des mots en informatique où la traduction existe depuis longtemps et est plus agréable à l'usage, pourquoi ne pas les utiliser ?

    • [^] # Re: Internet et traduction bof

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Les anglophones piquent des mots français quand besoin (rendez-vous? Déjà-vu?), pourquoi absolument franciser? Pourquoi ne demandes-tu pas à franciser Stop (arrêt en Québécois), parking ou week-end au passage?

      ou bébé, ou folklore, ou «c'est juste trop fort»… En principe je suis bien d'accord avec toi, c'est plus facile de parler de «plugin» que de «composant logiciel enfichable» mais tous les les équivalents français que tu cites me plaisent plutôt mais je crois que ce sont à peu près les seuls…

    • [^] # Re: Internet et traduction bof

      Posté par  . Évalué à 4.

      Et puis greffon est justement un mot tout a fait français…

      http://en.wiktionary.org/wiki/greffon

    • [^] # Re: Internet et traduction bof

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Sinon : bogue, disque auto-amorçable, micrologiciel, module, courriel, et marque-page, je n'ai vraiment aucune envie d'utiliser

      Pas de chance alors, puisqu'au moins deux mots dans ta liste sont déjà largement dans le langage courant. Franchement, à quoi ça peut bien servir d'essayer de remplacer le mot « marque-page » par sa traduction anglaise ?

      Quant au courriel, on peut déjà éviter ce terme dans pas mal de tournures : « je t'envoie un courriel » → « je t'écris » par exemple.

    • [^] # Re: Internet et traduction bof

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Moi c’est juste bogue qui m’insupporte. Aussi je préfère mél, c’est plus court, et ça s’aligne bien sur une carte de visite avec tél. et fax.

      Bogue, ça n’a vraiment aucun intérêt, c’est un mot qui n’existait pas et qui n’aide pas un francophone à aborder le concept mieux que bug (là où module et marque-page sont bon).

      Étymologiquement, bug ça à du sens. Donc soit on traduit : erreur/incident (informatique), défaut/irrégularité logiciel(e)/matériel(le), voir incartade si on veut faire dans le romanesque (mais alors là je doute que ça aide à la compréhension ). Soit on garde bug.

      Pour répondre à ta question sur le pourquoi trouver les termes français idoines, tout simplement pour offrir un mot qui peut être rattacher à un concept connue par le francophone. Je me souviens qu’ici même j’avais dit à quelqu’un que « upstream » se traduisait « en amont », et lui de me répondre que non, ce n’est pas le sens qu’il y voyait. Autrement dit, il n’avait pas fait le rapprochement avec le concept qu’il possédait déjà et avait attribuer à upstream un sens différent.

      • [^] # Re: Internet et traduction bof

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

        Justement « mél » ne doit s'employer que sur les cartes de visites (ou équivalent), comme « tel. ». Ce n'est pas un nom commun. Pour le nom commun, il est recommandé d'utiliser soit le joli terme inventé par les québécois, à savoir courriel, ou directement le mot anglais « email ».

      • [^] # Re: Internet et traduction bof

        Posté par  . Évalué à 1.

        Hello,

        Bogue, ça n’a vraiment aucun intérêt, c’est un mot qui n’existait pas et qui n’aide pas un francophone à aborder le concept mieux que bug (là où module et marque-page sont bon).

        Pardon? "La bogue est l'enveloppe hérissée de piquants qui protège les châtaignes" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2taigne).

        Pour en revenir à notre sujet, vous oubliez quand même le fabuleux cédérom! Déjà franciser à tout va me laisse perplexe, mais franciser un acronyme, c'est encore plus fort…

        Personnellement, j'ai toujours eu plus de difficultés à me faire comprendre en utilisant des termes francisés que leurs équivalents anglais. La première fois que j'ai du utiliser "courriel", personne autour de moi ne savait ce que c'était quand mail était connu de tous.

        De même, en informatique, les mots francisés sont souvent des mots techniques qui ne sont utilisés que par des personnes connaissant déjà leur équivalent anglais. Si je parle de plugin sur linuxfr, tous le monde comprendra (et certains râlerons parce que je n'ai pas utilisé greffon ;). Si je parle de pourriel, c'est déjà moins évident.

        On me répondra que c'est pour faciliter l'accès à l'informatique aux néophytes. Peut-être, mais ma mère qui est néophytes, ne retiendra certainement pas plus courriel que pourriel quand elle sait déjà que je n'ai pas encore répondu à son dernier mail… Et pour le terme plus techniques, elle ne les retiendra tout simplement pas!

        Bref, je m'égare.

        My 2 cents.

        • [^] # Re: Internet et traduction bof

          Posté par  . Évalué à 1.

          Pour en revenir à notre sujet, vous oubliez quand même le fabuleux cédérom! Déjà franciser à tout va me laisse perplexe, mais franciser un acronyme, c'est encore plus fort…

          Mais ce n’est pas une francisation, c’est une lexicalisation. Et ce n’est pas le premier cas du genre, les mots « radar » et « laser » sont des exemples d’acronymes lexicalisé.
          La lexicalisation peut aussi servir pour la création d’adjectif et de mots dérivés. Donc ça n’a rien d’aberrant comme procédé. (Après la pertinence de ce cas particulier, c’est une autre question…)

      • [^] # Re: Internet et traduction bof

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 07 mai 2012 à 16:38.

        Aussi je préfère mél

        Personnellement, je trouve « mél » horrible. C'est une pâle francisation du mot anglais et étymologiquement, ça ne ressemble à rien.

        • [^] # Re: Internet et traduction bof

          Posté par  . Évalué à 5.

          mél, c'est l'abréviation de message électronique.

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

          • [^] # Re: Internet et traduction bof

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Et bizarrement, ca sonne presque comme « mail ». Ne me dis pas que c'est un hasard :)

            • [^] # Re: Internet et traduction bof

              Posté par  . Évalué à 3.

              Je ne pense pas que ce soit un hasard mais il y a bien du sens derrière cette abréviation.

              « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

    • [^] # Courriel, cette ignominie qui doit mourir

      Posté par  . Évalué à -7.

      Le terme «email»/«e-mail»/«mail» est entré dans le langage courant il y a des années de cela. J'ai toujours trouvé ça totalement artificiel de vouloir le remplacer. À la limite, on peut comprendre la volonté de remplacer un mot qui vient à peine d'arriver mais celui-ci s'est démocratisé il y a bien longtemps de cela.

      Ensuite de par son étymologie, je trouve intéressant de l'utiliser. «Email» vient d' «electronic mail» composé du terme «electronic», que vous traduirez bien évidemment par «électronique» et du terme «mail», qui est dérivé du mot français «malle». Étant donné qu'email dérive d'un mot français, pourquoi ne pas simplement l'utiliser tel quel ?

      J'en arrive ensuite à mon dernier point : le mot «courriel» est d'une laideur infâme. Il existe bien des solutions plus élégantes : «email», «malle» (celui-ci serait bien marrant d'ailleurs) ou même tout simplement la retranscription d'une phonétique francisée «mèl».

      Voilà pourquoi je pense que le mot «courriel» doit mourir.

    • [^] # Re: Internet et traduction bof

      Posté par  . Évalué à 1.

      "Les anglophones piquent des mots français quand besoin (rendez-vous? Déjà-vu?)"

      C'est pas parce qu'ils le font que c'est une bonne idée. D'ailleurs, les anglais sont un peu une exception parce qu'ils sont les champions de la réutilisation. Pour s'amuser : http://testyourvocab.com/

  • # Conjugaison de "leur"

    Posté par  . Évalué à 2.

    Merci pour le journal, la partie le participe passé avec l'auxiliaire avoir va bien m'aider.
    Par contre je me suis toujours demandé comment conjuguer "leur" ; par exemple on a un tas de clefs avec une clef par personne : "ce sont leur clef". Mais maintenant, si une personne parmi le groupe possède plusieurs clefs dans le tas, doit-on mettre "ce sont leurs clefs", ou faut-il que ça concerne toutes les personnes ?

    PS : dans la partie "fautes diverses", je pense que tu peux rajouter le "quand"/"quant" (faute très courante), "voire"/"voir" (idem), "quid"/"qui" (bon vu qu'il est moins usité, la faute est moins faite).

    PPS : Firefox propose de corriger "ca" avec "ça" et "çà", l'accent est juste là pour faire beau ?

    • [^] # Re: Conjugaison de "leur"

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ça, désigne une chose, en principe, quand on n'est pas injurieux (et ça veut diriger la France).

      Çà désigne un lieu, un endroit. Les papillons volettent de çà, de là. Proche : être en deçà de ses possibilités.

      Excellent journal, à pertinenter sans modération. J'ai appris des choses !

      • [^] # Re: Conjugaison de "leur"

        Posté par  . Évalué à 4.

        Çà désigne un lieu, un endroit.

        Ou une interjection : ah çà !

        Ça me pique vraiment les yeux de lire de plus en plus souvent ça avec un accent grave.

    • [^] # Re: Conjugaison de "leur"

      Posté par  . Évalué à 2.

      Si l’objet est unique ou personnel, c’est le singulier : ils ont écrit leur nom.

      Évidemment, s’il y a plusieurs objets, c’est le pluriel, que ces objets soient personnels ou communs : ils sont partis avec leurs enfants, ils ont chaussé leurs lunettes.

      En cas de doute, ou si l’on veut bien marquer la communauté ou au contraire l’unicité personnelle, on peut toujours reformuler :
      (ils sont venus avec leur clef)
      → ils sont venus avec { leur unique clef | leur clef commune | la clef }
      → ils sont venus, chacun avec sa clef.

      (En anglais, c’est l’inverse : They went with their umbrellas. Forcément, ils font toujours le contraire…)

  • # rue piétonne → rue piétonnière

    Posté par  . Évalué à 6.

    Je ne suis pas trop d'accord sur ta remarque suivante:

    rue piétonne → rue piétonnière
    La piétonne est la femelle du piéton.

    D'après Rue_piétonne, les deux sont autorisées. Ou alors, tu parles d'un autre contexte ?

  • # j'ai d'la peine

    Posté par  . Évalué à 4.

    la tête coupée par un Académicien plus d’une fois si la peine de morte n’était pas abolie

    La peine de mort n'est plus ce qu'elle ait, il faut maintenant dire, la morte peine.

    +1 pour le journal

  • # Que de «e» !

    Posté par  . Évalué à 4.

    Les guillemets ont une forme de chevrons.
    Comment les frapper avec ses doigts :
    BÉPO : accès directe>

    accés direct.

    Des «e» qui fleurissent partout, c'est une faute que l'on voit beaucoup.

    • [^] # Re: Que de «e» !

      Posté par  . Évalué à 4.

      accès direct : des accents aigus qui fleurissent partout, c'est une faute que l'on voit beaucoup ;-)

      • [^] # Re: Que de «e» !

        Posté par  . Évalué à 0.

        des accents aigus qui fleurissent partout, ils sont une faute que l'on voit beaucoup. :)

        The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

  • # Anglicismes plus subtils

    Posté par  . Évalué à 5.

    Il y a également des anglicismes qui sont des mots anglais
    plaqués sur le français. Comme par exemple, le fautif « initier », qui
    signifie « introduire aux arcanes ou à la connaissance de quelque chose » et
    dont le sens originel tend à disparaître au profit du sens anglais de «
    entreprendre, commencer, entraîner, prendre l'initiative de ».

    Un des pires témoignages du relâchement langagier est, selon moi,
    l'usage de l'adverbe « comment », mimétique du « how » anglais, avec une
    préposition pour donner les affreuses constructions « sur comment », « de comment », « par
    comment ». Alors qu'il est élégant et surtout plus conforme au génie de la
    langue d'employer des expressions comme « la façon de » ou « la manière dont ».

    Exemples tératologiques :
    « Je ne suis pas sûr de comment ça va se passer. »
    « Je m'interroge sur comment faire. »

    • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

      Posté par  . Évalué à -2.

      Peut-on nous expliquer la raison de sa si basse côte?

      Son commentaire est intéressant et complètement en rapport au sujet traité ici.

      • [^] # La côte a la cote.

        Posté par  . Évalué à 4.

        « Cote » (prononcer avec un O ouvert), pas « côte » (avec un 0 fermé), ce n’est pas le même sens…

        « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

      • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Peut-on nous expliquer la raison de sa si basse côte?

        Note?
        Parce que d'habitude, il raconte de la merde (et pas qu'un peu : homophobe, anti-droit à l'avortement, l'église est ton roi, bref il veut contrôler ta vie en décidant ce qui est bien pour toi), donc son karma est très très bas.
        Référence : https://linuxfr.org/users/_phix_/comments

        Ici, son -5 signifie il me semble que 5 personnes l'ont plussé car il doit commencer à -10 ou pas loin.

    • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

      Posté par  . Évalué à -2.

      On peut aussi ajouter «contrôler» qui a en anglais un sens proche de «dominer» alors qu'en français, il a un sens proche de «vérifer» comme dans «contrôler des marchandises».

      • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

        Posté par  . Évalué à -2.

        Il contrôle du droit, contrôle du gauche, grand pont, cacahouète dans la lucarne. GOOOOOOOOOOOOLLLLAZZZZOOOOOO de Messi !

        Est-ce que tu remplacerais "contrôler" par "vérifier" dans ce contexte  ?

        • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

          Posté par  . Évalué à -3. Dernière modification le 05 mai 2012 à 22:55.

          Non parce que justement, c'est l'anglicisme qui est utilisé ici, avec un sens proche de «maîtriser», «dominer» en parlant du ballon.

          À moins que le joueur ne vérifie s'il peut tirer à gauche puis à droite.

          Dans le premier cas, c'est incorrect d'utiliser le terme «contrôler» dans le second cas oui. Je ne suis pas un grand fan de foot donc je ne sais pas ce que tu as voulu dire.

    • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

      Posté par  . Évalué à 6.

      Je crois que le pire anglicisme du moment (avec « supporter ») est « Juste » (toute référence au dîner de cons est proscrite). Les déclarations du style :

      « C'est juste énorme »

      … sont justes insupportables :-)

    • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

      Posté par  . Évalué à 4.

      Et que dire de tous ces mots qui nous viennent du latin ou du grec ancien ! Voire de l'arabe ou de l'allemand ! Au secours !

      Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

      • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

        Posté par  . Évalué à -9.

        Il y a une nette différence entre les emprunts à des langues étrangères qui sont des enrichissements, et ceux qui relèvent d'un appauvrissement, d'une perte de sens ou d'un abâtardissement, comme le montre l'exemple syntaxique du « sur comment » cité plus haut. L'époque ne semble malheureusement pas favorable à l'embellissement de la langue française.

    • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      À lire sur le sujet comment les mots changent de sens.

    • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

      Posté par  . Évalué à 3.

      Voici quelques autres anglicismes courants :
      * encoder -> n'existe pas en français, il faut dire tout simplement coder
      * encrypter -> existe en français, mais signifie "cacher dans une crypte". Le terme correct est chiffrer.
      * crypter -> chiffrer
      * adresser un problème -> s'attaquer à un problème
      * calibration -> calibrage

      • [^] # Re: Anglicismes plus subtils

        Posté par  . Évalué à 3.

        Sans oublier les mots qui se prononcent mais ne s'écrivent pas pareil en anglais et en français:
        connection -> connexion
        reflection -> réflexion

  • # Remarques

    Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 04 mai 2012 à 22:33.

    Quelques remarques sur l'article original… bon, il y a quelques typos, mais je ne relève pas tout, juste une qui est un peu dommage parce que la règle est expliquée juste avant :
    Voici maintenant diverses fautes que j’ai relevées au gré de mes lectures.

    Sur le contenu lui-même :

    • À propos de l'accord avec l'auxiliaire être : la règle est très simpliste, puisqu'elle ne prend pas en compte les pronominaux, qui sont sans doute le point le plus compliqué des participes passés. Ainsi : elle s'est lavée, mais elle s'est lavé les mains. Les rois se sont suivis, mais les rois se sont succédé.

    • COD avant l'auxiliaire être : je ne comprends pas l'exemple l’histoire eu touchée son cœur s’il l’eut comprise…. Soit il manque un mot, soit c'est du subjonctif imparfait et ça devrait être eût (mais alors, le reste est faux), soit c'est moi qui n'ai pas compris…

    • COD = truc mesurable : le fait que ce soit « mesurable » n'est pas très précis. Le souci, c'est justement quand le truc en question n'est pas un vrai COD, mais un complément adverbial de mesure. Exemples :

      • Les cinq heures que j'ai couru (complément adverbial)
      • Les cinq kilomètres que j'ai couru (complément adverbial)
      • Les cinq marathons que j'ai courus (vrai COD -> accord)

    En passant, le deuxième exemple (les années qui ont importé sont nombreuses) n'est pas approprié. Ici, les années est sujet, donc on n'accorde effectivement pas, mais pas pour la raison donnée.

    • Sujet il impersonnel : la raison pour laquelle on n'accorde pas la plupart du temps est que ce que l'on pense être le COD est en fait le sujet réel du verbe. Mais il peut arriver qu'il ait aussi un vrai COD. Exemple : il nous a ravis que vous nous offriez ce chinchilla.

    • Quelques autres remarques en vrac :

      • L'invariabilité de laissé devant un infinitif est apparue avec les réformes de 1990, que virtuellement personne n'applique (ou alors, on écrirait ognon, exéma, nénufar, etc.).
      • Une faute courante qui aurait pu être abordée dans l'article : l'accord du verbe avec le pronom relatif qui. On voit très souvent un accord systématique à la troisième personne du singulier dans un contexte de deuxième personne. Exemples corrects : c'est toi qui as, c'est toi qui vois, etc.
      • Il aurait pu être intéressant d'aborder les adjectifs de couleurs, pour lesquels il y a un certain nombre de règles grammaticales assez spécifiques. En vrac : les couleurs orange, marron (et pas mal d'autres) sont invariables (des cubes orange…), des adjectifs de couleur coordonnés restent invariables si l'objet qu'ils qualifient contient toutes les couleur en question (des chats noir et blanc et des chats noirs et blancs n'ont donc pas exactement le même sens), etc.
      • Une autre faute très courante : tout en contexte adverbial (c'est-à-dire, avec le sens totalement). Dans ce cas, il est invariable, sauf devant un mot féminin commençant par une consonne ou un h aspiré (ce qui est plutôt intuitif). Ainsi : elle a de tout petits pieds, elle est tout émue, cette disquette est tout abîmée, etc.

    Bonne soirée.

    • [^] # Re: Remarques

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Je ne prétendais pas à l’exhaustivité sinon j'en aurais fait une dépêche.

      Pourtant, je ne pense pas vraiment qu'une dépêche de ce style ait sa place sur ce site. J'ai fait un résumé simplifié de quelques règles pour que se soit digeste et pas trop chiant à lire. Mon intention est de diminuer le nombre de fautes que les gens font, moi y compris. Chacun est libre de se perfectionner à son rythme, non ?

      Sinon, ça me fait assez rire cette faute sur une règle que j'ai expliqué. Elle est assez grosse haha.
      Se relire soi-même est toujours assez aléatoire… sauf à attendre un peu.

      • [^] # Re: Remarques

        Posté par  . Évalué à 2.

        Parfaitement, et c'est une très bonne idée d'avoir fait un article là-dessus. Mes remarques n'étaient absolument pas des reproches, il ne fallait les voir que comme des éléments supplémentaires dans la continuité de du post original. Désolé si j'ai semblé sec. ;)

        Bonne soirée.

      • [^] # Re: Remarques

        Posté par  . Évalué à 8.

        Transforme le en page wiki, comme ça on pourra la faire évoluer :)

      • [^] # Re: Remarques

        Posté par  . Évalué à 3.

        une règle que j'ai expliqué

        "une règle que j'ai expliquée" non ??? :)

      • [^] # Re: Remarques

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je ne prétendais pas à l’exhaustivité sinon j'en aurais fait une dépêche.

        Pour ajouter à la liste une autre faute que tu n'as pas mentionnée que je vois souvent sur linuxfr, c'est l'utilisation abusive de l'accent circonflexe sur le féminin et le pluriel de dû (on écrit dus, due, dues) et fût quand il s'agit d'un passé simple.

    • [^] # Re: Remarques

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Mais j'utilise "ognon" moi ! Cf http://linuxfr.org/news/appels-a-redacteurs-sur-linuxfr-org#comment-1317566 Bon, j'avoue que c'est surtout pour le plaisir de voir le fil de discussion qui va s'en suivre :)

      Mais je ne suis pas le seul sur DLFP : http://linuxfr.org/forums/linuxnoyau/posts/compilation-3-questions-pour-compiler-mon-1er-noyau-sous-opens http://linuxfr.org/users/dam_ned/journaux/mes-grand-parents-auront-un-noel-libre#comment-474957 et même notre cousin américain adoré http://linuxfr.org/users/artagorn/journaux/mettre-de-lhuile-dans-leau-des-p%C3%A2tes#comment-846638

      L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

    • [^] # Re: Remarques

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Soit il manque un mot, soit c'est du subjonctif imparfait

      Selon moi il doit s'agir du subjonctif plus-que-parfait. De plus, je pense qu'il ne faut pas de 'e' à "touchée" selon moi: l'histoire eût touché son cœur …

      • [^] # Re: Remarques

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oups, oui, plus-que-parfait, j'avais zappé le participe après…

  • # page wiki ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    De plus, on a été nombreux a demander un système de suivi des corrections

    En outre, nous sommes nombreux à avoir demandé un système de suivi de corrections

    Voici maintenant diverses fautes que j’ai relevées

    Il y a (maintenant) longtemps j'avais commencé http://demoll.tuxfamily.org/linuxfr/SuggestionsRedacteurLinuxFR en complément des liens utiles de la page http://linuxfr.org/regles_de_moderation

    Maintenant que nous avons un wiki, peut-être l'utiliser ? cf. http://linuxfr.org/wiki et notamment Redaction qui pourrait rediriger vers une page de conseils, dont certains repris de ton nourjal ?

  • # Ligature

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Autant que possible j'essaie de respecter orthographe et grammaire…mais cette putain de ligature œ je la méprise joyeusement et sans vergogne.
    En plus quand on lit l'article Wikipédia on voit bien qu'elle ne sert strictement à rien à part à faire chier le monde.

    • [^] # Re: Ligature

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      La prononciation de œ et de oe est différente et c'est parfois, aussi, étymologique. Par contre, qu'elle soit chiante à entrer avec un ordinateur, c'est vrai…

      • [^] # Re: Ligature

        Posté par  . Évalué à 3.

        pour info, altgr + o c'est sous KDE (et peut-être gnome aussi), sous X avec un WM simple, c'est… ben je ne sais pas. Et arrêtez de féminiser les adjectifs, genre "accès directe", "c'est correcte" ;)

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: Ligature

          Posté par  . Évalué à 3.

          Avec un fr_CH, y a pas sous KDE: altgr + o: ø

          Par contre, pour répondre à http://linuxfr.org/nodes/94016/comments/1347616
          « → altgr + y
          » → altgr + x

          • [^] # Re: Ligature

            Posté par  . Évalué à 1.

            Merci!

          • [^] # Re: Ligature

            Posté par  . Évalué à 1.

            J'ai beau être un utilisateur du fr_CH depuis longtemps, je ne sais jamais quelle est la bonne combinaison. Je me rends compte que peu importe la disposition, je me souviens uniquement de la position des caractères les plus courants.

            Du coup, ma solution est la suivante :
            la touche « compose ».
            C'est une méthode pseudo-analytique, mais assez efficace, quoiqu'assez lente dans les faits.

            Le principe de base :
            On compose le caractère que l'on cherche en fonction de la forme qu'il a, sur la base des touches aisément accessibles.

            Marche à suivre :
            1) Assigner la touche compose à une touche inutile (menu, fenêtre, etc.)
            un petit configure-debian → utils → keyboard-configuration devrait aider.
            2) Appuyer sur la touche compose et ajouter, de façon séquentielle, les caractères à associer.

            Exemples :
            œ → compose + o + e
            æ → compose + a + e
            → → compose + - + >
            ō → compose + _ + o
            » → compose + > + >
            etc.

            Mes deux centimes.

            0. Assume good faith 1. Be kind to other people 2. Express yourself 4. Apply rule 0

        • [^] # œ

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          C’est surtout une question de disposition (voire de variante au sens X.org) :
          – avec fr (de base), pas de « œ » (pas d’« € » non plus par ailleurs),
          – avec fr latin9, « œ » remplace « ² »,
          – avec fr oss et fr bepo, « œ » est en AltGr+o (c’est le « o » qui n’est pas à la même place sur le Bépo…).

          Faute de passer à une disposition ergonomique, vous gagnerez à passer au moins à fr oss, qui donne aussi accès aux majuscules accentuées sans Verr. Maj. (mais en Maj+AltGr…), à l’apostrophe typographique (en AltGr+g), à des signes comme « ≠ »… Voir la carte en commentaire dans le fichier /usr/share/X11/xkb/symbols/fr .

          Prendre une bonne disposition : beop.free.fr

          • [^] # Re: œ

            Posté par  . Évalué à 1.

            avec fr latin9, « œ » remplace « ² »

            Oui, depuis que j'ai découvert qu'avec ma config c'est le « ² » qui fait œ (ou Œ avec "shift") ma vie de rédacteur de mémoire à changé !

          • [^] # Re: œ

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

            Pertinent.

            Mais je corrige en disant que fr-oss ça permet l'accès au capitales accentuées, qu'on peut effectivement utiliser comme des majuscules si besoin ;-)
            (Ben quoi c'est bien un journal trollifère — ou on dit trollifaire ? — non ?)

    • [^] # Re: Ligature

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Œnologie se prononce traditionnellement /e.nɔ.lɔ.ʒi/ (énoloji), mais sans doute par amalgame avec la prononciation de œufs /ø/, il est maintenant courant d'entendre /ø.nɔ.lɔ.ʒi/.

    • [^] # « oe » n’est pas « œ »

      Posté par  . Évalué à 3.

      on voit bien qu'elle ne sert strictement à rien à part à faire chier le monde.

      Tu as tort : elle a une importance phonétique, « œ » ne se prononce pas comme « oe », mais comme « e » ou « é » ; voir « cœur » et « coefficient ». À la limite, « beuf » serait plus correct que « boeuf », qui n’est même pas correct phonétiquement.

      « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # et pour nos amis anglais

    Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 05 mai 2012 à 00:20.

    Nos amis anglais (ou plutôt américains) sont plus couillus quand même :

    Grammar-rant

    Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

  • # Solutionner

    Posté par  . Évalué à 6.

    J'ai souvent entendu dire que "solutionner"* était tout à fait français et que son utilisation était encouragée.

    Comme le mentionne l'auteur de ce journal, il semble être un néologisme… mais datant de 1795.

    (voir https://fr.wiktionary.org/wiki/solutionner )

    Par ailleurs, pour pinailler sur autre chose que l'orthographe, s/TFLi/TLFI/g.

    *je n'ai pas trouvé les chevrons sur mon clavier en_CA avec un mapping (arg, francisation requise) fr_CH.

  • # Pas trop mal

    Posté par  . Évalué à 5.

    Bien qu'il y ait quelques fautes d'orthographe, de grammaire et autres, j'adhère complètement (tout comme la colle «drom» d'ailleurs).

    Par contre, autant je ne suis pas pour les anglicismes, autant je ne suis pas non plus pour la traduction qu'on veut en faire. Je m'explique:

    Bug: à l'origine, etc.. (oui, 2 points, un pour l'abréviation, l'autre pour la fin de phrase, vous pouvez vérifier, moi aussi ça m'a fait tout drôle au début)

    Donc, à l'origine, etc.. Vous connaissez la suite avec les gros ordinateurs, les tubes qui chauffaient, les cafards (ou fût-ce des papillons de nuit), griz griz griz… Mais peut-être est-ce un mythe (ou une mite, allez savoir).

    Donc, nous devrions nommer ce beau mot: mite, cafard (bien que je sois plus près de mite), et tant qu'à en inventer un, puisqu'en informatique (libre souvent) on retrouve des «démons», on pourrait même aller jusqu'à: mithe --> J'ai un mithe dans mon ordinateur, j'ai une mithe dans mon ordinateur, j'ai une mite dans mon ordinateur. Allons même jusqu'à un: j'ai mon ordinateur qui mithe (ou «qui mite», ou encore, «j'ai mon ordinateur qui devient mytho, man»).

    Attention à ne pas confondre avec: «j'ai une grosse mite» alors qu'on prononce mal les b.

    Donc voila, tout ça pour dire que je m'insurge contre le bogue, qui ne veut rien dire du tout. C'est comme si on traduisait pomme par «apple». Non mais, des fois! «Apple», ça ne veut rien dire :)

    • [^] # Re: Pas trop mal

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      bogue a du sens pourtant et l'allusion à l'enveloppe de la châtaigne (qui pique) permet de proposer une autre illustration de ce qu'un bug peut donner.

      • [^] # Re: Pas trop mal

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oui, tout à fait, bien qu'une bogue ne se ballade pas, et n'est pas attirée par la chaleur d'un tube électronique… =)

        • [^] # Re: Pas trop mal

          Posté par  . Évalué à 3.

          Juste pour info, puisque l'on est dans le thème : une ballade est une chanson du Moyen Âge. Dans le sens « se promener », c'est se balader avec un seul l. :)

      • [^] # Re: Pas trop mal

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Là c’est quand même se rattraper aux branches, et je voudrais bien voir l’exemple historique de l’ordinateur qui a cramé suite à l'invasion d'une châtaigne. :)

        • [^] # Re: Pas trop mal

          Posté par  . Évalué à 5.

          Aurait-tu un scrinechotte de cet épisode piquant ?

          Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

      • [^] # Re: Pas trop mal

        Posté par  . Évalué à 2.

        ce serait bien pour réinterpréter OpenBsd :)

    • [^] # Re: Pas trop mal

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Les ponctuations doubles (« :;!? ») prennent une espace avant et après. Et en informatique, il est de mise de mettre un espace insécable avant et un espace normal après.

      • [^] # Re: Pas trop mal

        Posté par  . Évalué à 2.

        Sauf pour «, l'espace insécable est après et non avant.

  • # Guillemets

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 04 mai 2012 à 23:30.

    "xx"/“x” → «  »
    Les guillemets ont une forme de chevrons.

    À noter que les guillemets “ et ” s'utilisent à l'intérieur d'un corps encadré par des chevrons «», comme lorsque l'on fait une citation qui fait une citation. Par exemple Nietzsche à dit :

    « Nous sommes entrés dans l'ère des marchands. Leur culture a triomphé. C'est essentiellement une culture de l'évaluation. Le triomphe d'un nouveau regard évaluateur, et avec lui d'une nouvelle question directrice, la “question des questions”, posée plus haut que toutes les autres : “quels gens et combien de gens consomment cela ?”.
    Muni de cette question, le marchand, l'applique dès lors instinctivement et constamment à tout, et donc aussi aux productions des arts et des sciences, des penseurs, savants, artistes […] à propos de tout ce qui se crée, il s'informe de l'offre et de la demande, afin de fixer pour lui-même la valeur d'une chose. »

    • [^] # Re: Guillemets

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      En vérité, savoir quels guillemets utiliser à l'intérieur des chevrons est très discuté par les typographes: certains préfèrent ré-utiliser les chevrons, d'autres les chevrons simples, d'autres les guillemets anglais, d'autres les allemands… Bref cela relève plus du choix que d'une règle donc.

      En outre, reste la question de savoir avec quelles espaces utiliser les guillemets anglais.

    • [^] # Re: Guillemets

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      […] Nietzsche a dit : […]

  • # RTFM

    Posté par  . Évalué à 2.

    man langue_fr

  • # Antidote.

    Posté par  . Évalué à 3.

    N'étant pas super doué pour retenir toutes ces règles, j'utilise Antidode qui est vraiment très bon et qui tourne sur GNU/Linux, Windows et Mac OS.

    http://www.druide.com/antidote.html

    Je le recommande très fortement.

    • [^] # Une jolie de Denis Bodor dans le dernier Linux Mag

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Dans son éditorial, il dit

      "Pour tout dire, plus le logiciel est "technique", plus la probabilité de voir la question apparaître est importante. Après tout, qui oserait la pauser après l'annonce d'un nouveau jeu, par exemple ?"
      J'ai fait exprès de ne pas la mettre en évidence, vous la voyez de suite ?

      Au fait, est-ce que Antidote la trouve, cette jolie erreur ?

      ウィズコロナ

      • [^] # Re: Une jolie de Denis Bodor dans le dernier Linux Mag

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 05 mai 2012 à 10:53.

        Au fait, est-ce que Antidote la trouve, cette jolie erreur ?

        Bien plus vite que moi :)

        "Homophone - Ne pas confondre les verbes pauser (« faire une pause », en musique) et poser (« mettre », « placer », etc.)"

        A noter qu'Antidote corrige les fautes de formes

    • [^] # Re: Antidote.

      Posté par  . Évalué à 2.

      j'ai utilisé antidote sous Tux mais il y avait des problème avec glibc , si mes souvenirs sont bon …
      Sous Windows cela marche bien.

  • # Spécifications et touche Compose

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 05 mai 2012 à 17:00.

    La langue française c'est comme les spécifications applicatives en entreprise : on sent que le mec qui a pondu les spécifications d'une évolution n'a jamais lu les spécifications initiales et après on se retrouve avec un machin imbitable et pas intuitif pour deux sous.

    Et sinon je suis très déçu de voir que personne n'a parlé de la touche Compose (http://fr.wikipedia.org/wiki/Touche_compose), cette perle linuxienne qui sauve le poisson rouge que je suis de devoir retenir des combinaisons alambiquées. Cette touche est malheureusement rarement activée par défaut et il faut le faire soit-même. Habituellement on met la touche "Windows de Gauche". Pour ma part, mon ultra-portable n'ayant qu'une touche Windows, j'ai mis la touche "Menu contextuelle" que je n'utilisais pas.

    La touche Compose est une touche rémanente qui permet de transformer un enchaînement de touches en un caractère non disponible ou difficilement disponible sur le clavier. On peut configurer de nouveaux enchaînements mais il y a une configuration par défaut.

    Ainsi :
    Compose o e => œ
    Compose a e => æ
    Compose 0 E => Œ
    Compose < < => «
    Compose o c => ©
    Compose t m => ™
    Compose o r => ®
    Compose + - => ±
    Compose ? ? => ¿
    Compose s s => ß
    Compose % o => ‰
    Compose e = => €
    Compose c = => €
    Compose C , => Ç
    Compose P P => ¶
    Compose ( K ) => Ⓚ
    Compose ( 4 2 ) => ㊷
    Compose 3 4 => ¾
    Compose n ~ => ñ
    Compose ^ 3 => ³
    Etc.

    Je vous invite à aller consulter le fichier de configuration par défaut /usr/share/X11/locale/en_US.UTF-8/Compose pour découvrir les milliers d’enchaînements possibles.

    La chose que vous avez dû remarquer c'est que c'est intuitif ! Et c'est pour cela que j'aime.

    Sinon, si vous êtes sous Windows, il y a AllChars (http://allchars.zwolnet.com/) qui permet de retrouver la touche Compose. Je n'imagine pas le temps que ma prof d'Espagnol aurait gagné à utiliser cela plutôt que d'apprendre par cœur et d'utiliser les codes Alt pour les caractères ¿ et ñ.

    Sinon, j'ai envie de dire : Je ne suis pas d'accord avec les spécifications de la langue française, mais je ferais mon possible pour les respecter jusqu'au bout pour que vous puissiez me lire.

    L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

    • [^] # Re: Spécifications et touche Compose

      Posté par  . Évalué à 2.

      Merci d'en parler. Je ne l'utilise(ais?) pas jusqu'à présent, mais ça semble si pratique.
      Sur wikipedia la procédure n'a pas fonctionné chez moi (utilisation de keycode 0x73) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Touche_compose

      En revanche ça l'active (touche windows gauche et droite) si je tape ça :

      xmodmap -e 'keycode 133 = Multi_key'
      xmodmap -e 'keycode 134 = Multi_key'
      
      

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      • [^] # Re: Spécifications et touche Compose

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Sinon sous KDE dans l'outil Configuration du Système (systemsettings) c'est dans "Matériel > Périphérique d'entrée > Clavier" puis dans l'onglet "Avancé", nœud "Position de la touche Compose" et tu sélectionnes la touche que tu veux utiliser.

        Dans Gnome c'est dans le Control Center (gnome-control-center) dans la section "Personnel" icône "Agencement du clavier" puis bouton "Options", nœud "Position de la touche Compose" et tu sélectionnes la touche que tu veux utiliser.

        Pour les autres bureaux, je laisse les autres lecteurs apporter l'information.

        L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

    • [^] # Re: Spécifications et touche Compose

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Il y a eu un raté :

      Compose < < => «
      Compose > > => »

      Et d'autres pour la forme :
      Compose : ) => ☺
      Compose : ( => ☹
      Compose / = => ≠
      Compose < = => ≤

      L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

      • [^] # Re: Spécifications et touche Compose

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Et j'oubliais les linuxiens qui ont la chance ou la malchance de devoir utiliser un clavier QWERTY et parfois écrivent du français sans accents.

        La touche Compose est votre ami :
        Compose e ' => é
        Compose e ` => è

        L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

        • [^] # À l’ancienne

          Posté par  . Évalué à 3.

          Ah, les accents postfixés ! Ça me rappelle la grande époque où MIME n’existait pas et où des serveurs mail pourrissaient le 8ᵉ bit exprès (salauds d’américains !).

          Sinon, on peut aussi taper un texte avec les accents postfixés et convertir après coup avec recode :

          $ recode text..utf8
          He'le`ne est alle'e a` l'e'cole, juste a` co^te', c,a c'est bien passe'.[Ctrl-D]
          Hélène est allée à l'école, juste à côté, ça c'est bien passé.

          On pourrait craindre des erreurs de conversion, mais je n’en ai jamais constaté… tant qu’on écrit en français et avec une typographie correcte :

          $ recode text..utf8
          C'est mieux avec, allons-y comme c,a.
          C'est mieux avec, allons-y comme ça.

          Sinon…

          $ recode text..utf8
          C'est mieux avec,allons-y comme c,a.
          C'est mieux aveçallons-y comme ça.

          « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

        • [^] # Re: Spécifications et touche Compose

          Posté par  . Évalué à 3.

          Et puis par exemple :

          • Compose , c → ç
          • Compose , C → Ç
          • Compose / o → ø
          • Compose 1 2 → ½
          • Compose C C C P → ☭ (mon préféré)

          (→ est obtenu avec Compose - >)

          Et surtout on peut la personnaliser avec un fichier dans $HOME.

          • [^] # Re: Spécifications et touche Compose

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Enorme !

            Et je viens aussi de découvrir
            Compose < 3 → ♥

            L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

      • [^] # Re: Spécifications et touche Compose

        Posté par  . Évalué à 4.

        Je vois d'ici venir un « Compose 8===D »…

  • # Opportunité

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Je trouve que la critique qui est faite de l'utilisation du mot "opportunité" manque un peu de mesure.

    Comme le signale ce cite québécois (qui critique tout de même cet usage), http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3526 , l'anglicisme qui est dénoncé est également une réactivation d'un usage qui a existé en France (l'ATILF cite Stendhal) et qui était un peu tombé en désuétude.

    • [^] # Re: Opportunité

      Posté par  . Évalué à 1.

      C'était monnaie courante au XIXè les anglicismes.

      • [^] # Re: Opportunité

        Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 06 mai 2012 à 10:29.

        C'était monnaie courante au XIXè les anglicismes.

        C'était monnaie courante au XIXe les anglicismes. (En fait les siècles s'écrivent avec des petites capitales, les grandes capitales étant réservées aux millénaires ; mais je ne sais pas s'il est possible de les faire ici.)

        Premier : 1er (et non 1ier )
        Deuxième : 2e (et non 2ième , 2ème ou 2è )
        Troisième : 3e

        Primo : 1o (avec le o final de primo et non 1° avec le symbole degré)
        Secundo : 2o
        Tertio : 3o

        • [^] # Re: Opportunité

          Posté par  . Évalué à 1.

          J'ai oublié première : 1re (et non 1ère ni 1ière ).

        • [^] # Re: Opportunité

          Posté par  . Évalué à 3.

          À noter que 1/5 se prononce déjà « un cinquième », on n'écrit donc pas 1/5e. Et c'est encore plus aberrant de voir 1/2e, 1/3e ou 1/4e qui se prononcent généralement « un demi », « un tiers » et « un quart ».

  • # Conjugaison [correction]

    Posté par  . Évalué à 2.

    l’histoire eu touchée son cœur s’il l’eut comprise
    l'histoire eut touchée son cœur s'il l'eût comprise.
    Premier verbe : passé antérieur du verbe toucher, deuxième : plus que parfait du subjonctif du verbe comprendre.

  • # «Faute de frappe»

    Posté par  . Évalué à 0.

    Une petite «faute de frappe», dans l'article pour les chevrons il est indiqué :
    > AZERTY : AltGr-z et AltGr-x (Xorg)
    Ne serait-ce pas plutôt
    > AZERTY : AltGr-w et AltGr-x (Xorg)
    ?

    • [^] # Guillemet balladeur

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Ça dépend.

      L’Azerty français d’origine pour X.org (fr tout court) se base sur une variante du Qwerty qui comprend les guillemets français en AltGr+z et AltGr+x, pour qu’ils soient côte à côte.

      Malheureusement, ça semble avoir complètement échappé à celui qui a fait l’Azerty et il a déplacé la touche Z complète !

      Les variantes fr latin9 et fr oss remettent le guillemet gauche à côté du droit, soit en AltGr+w.

      Prendre une bonne disposition : beop.free.fr

  • # Ne pas

    Posté par  . Évalué à 5.

    Si le COD est une chose qui peut être mesurée (années, poids, heures…), alors on accorde pas.

    Une autre faute courante parce que, phonétiquement, ça marcherait : on n'accorde pas.

    • [^] # Re: Ne pas

      Posté par  . Évalué à 2.

      La disparition du ne dans les phrases négatives est tellement courante qu'elle mériterait d'être en tête des recommandations de ce journal.

      • [^] # Re: Ne pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Surtout que dans la langue française nous avons un mot ayant deux sens contraires et très utilisé : "plus".

        Et avec la disparition courante de "ne", une phrase comme "Depuis que je suis marié, j'ai plus d'argent" pose souci. Se marier fait-il gagner de l'argent ou en perdre ? Je laisserais les visiteurs mariés répondre à cette question :)

        L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

        • [^] # Re: Ne pas

          Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 05 mai 2012 à 16:28.

          Personnellement je mets très rarement le « ne ». Ce n'est pas une faute de l'oublier, c'est une caractéristique de la langue orale, reprise à l'écrit (c'est une chose normal que les innovations de la langue orale entrent dans le langage écrit après un certain temps). Tu arrives à montrer une ambigüité de cet usage, mais ce n'est pas suffisant pour le condamner. Il y a de nombreux autres cas de phrases ambigües, pourtant grammaticalement correctes. Il est de la responsabilité du locuteur de résoudre l'ambigüité de ses propos en le précisant ; soit en renforçant la négation avec le « ne » précédant le verbe, soit en renforçant « plus » par une locution, par exemple « bien plus » ou « plus du tout ».

          • [^] # Re: Ne pas

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Les innovations de la langue je ne suis pas contre si elles n'apportent pas des soucis d’ambiguïté ou si elles ne rentrent pas en conflit avec d'autres règles existantes. Le Français est suffisamment chiant à maîtriser comme langue pour vouloir en plus le complexifier.

            Et pour la négation, c'est le "ne" qui porte la négation et non le "pas". Ainsi on peut dire "Je ne pourrais venir" en lieu et place de "Je ne pourrais pas venir". Si en plus on se donne le droit de supprimer le "ne", il ne va plus rester de mot pour exprimer la négation :)

            L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

            • [^] # Re: Ne pas

              Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 05 mai 2012 à 18:25.

              Et pour la négation, c'est le "ne" qui porte la négation et non le "pas".

              Oui, mais la grammaire évolue. C'est comme si tu soutenais qu'il faille (qu'il fallût) continuer à accorder au passé la subordonnée au subjonctif. C'est la norme en espagnol, mais plus personne ne le fait en français, bien que la règle de la concordance des temps n'ait jamais changé. En l'occurrence il y a des tas d'études sur l'omission du « ne ». Exemple : Maîtriser la norme sociolinguistique en interlangue française: le cas de l'omission variable de ‘ne’. Jean-Marc et Dewaele Vera Regan, French Language Studies 12 (2002), 123-148. Les auteurs cherchent à savoir comment des apprenants étrangers arrivent à maîtriser les cas où cette omission s'applique.

              Ouvre un texte du passé, une édition originale de Montaigne, Molière, Voltaire, Flaubert. Je suis personnellement fasciné par le charme désuet de la langue de Marthe Robert (éminente spécialiste de Kafka), qui rend si bien le contexte des années 1920 au cours desquelles les œuvres qu'elle traduit ont été écrites. Mais il faut être honnête, ce n'est pas ma langue ; mais cette langue me touche, parce qu'elle me renvoie à la langue de mes grands-parents (ce n'est pas que moi, c'est un phénomène). Mais pour laisser parler plus érudit que moi :

              On entreprendroit en vain de l'aſſujétir à une orthographe ſyſtématique , & dont les règles fondées ſur des principes invariables , demeureraſſent toûjours les mêmes. L'uſage qui en matière de Langue , est plus fort que la raiſon , auroit bientôt tranſgreſſé ces loix. […] Par éxemple, quelque tems après avoir ceſſé de prononcer le B dans Obmettre , & le D dans Adjouter , on les a ſupprimez en écrivant. […] On peut garder l'ancienne sans de grans inconveniens , & les hommes faits ont de la répugnance à changer quelque choſe dans celle qu'ils ſe ſont formée dès leur première jeuneſſe. D'ailleurs , il leur en coûteroit une attention pénible pour être toûjours conformes aux règles d'une orthographe , qu'ils n'auroient adoptée que dans un âge avancé. Ils prennent donc le pari de conſerver celle à laquelle ils sont accoûtumez ; & ils la gardent , quoique la génération qui vient après eux , en ſuive déja une différente. Ce n'eſt qu'après qu'ils ne ſont plus , que les changemens donc nous parlons , & qu'ils avoient refuſé d'adopter, ſe trouvent généralement reçûs.

              Ce texte extrait de la préface à la 3e édition du Dictionnaire de l'Académie est écrit dans une orthographe révolutionnaire, dont les audaces modernistes ont choqué les esprits chagrins. Sauras-tu dénombrer les différences de grammaire, d'orthographe, de ponctuation, de typographie et même de sémantique ? Même la virgule n'a pas le même sens qu'en français contemporain.

              Ouvre une histoire des langues romanes. Des changements bien plus radicaux se sont produits au cours des siècles passés, et se produisent encore aujourd'hui. Tu peux trouver dommage que le « ne » disparaisse, s'il servait à résoudre certaines ambigüités. Mais ce serait ignorance ou folie que de nier l'évidence.

    • [^] # Re: Ne pas

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      De manière général, le « ne » est souvent omis à l'oral. J'aime pas, je lis pas, je fais pas, etc. au lieu de je n'aime pas, je ne lis pas, je ne fais pas, etc.

      C'est un travers que j'ai souvent et je m'autoflagelle en réécrivant la version corrigée à la suite, en espérant que cela titille la partie procrastinatrice du moi et que celle-ci se décide à faire intégrer à la partie linguistique cette erreur pour ne plus la faire.

  • # Verbes pronominaux

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Je constate avec respect le travail et l'ambition de Jiehong d'éclairer la communauté sur les bons usages de la langue — et je ne parle pas de celle en soupe ni sauce piquante.

    Comme ce sujet semble passionner les foules, je me permets d'ajouter le casse-tête des verbes pronominaux en français. Jugez plutôt :

    • Elle s'est mise à GNU/Linux.
    • Elle s'est imaginé que ce serait facile.
    • Elle et sa sœur se sont parlé et se sont prononcées :

    Il est plus difficile de dire GNU/Linux que de l'utiliser.

    Merci de votre att… Pour votre… RH !!!

    Debug the Web together.

  • # Également

    Posté par  . Évalué à 3.

    Voir également Dire, Ne pas dire.

    prit → pris
    Le participe passé de prendre n’a pas de « t ». Quand vous n’êtes pas sur, pensez au féminin ! (conjugaison)

    Malheureusement, certain participes ne peuvent pas être testés facilement, par exemple on lit souvent l'abominable "j'ai rit".

    n’y une n’y deux → ni une ni deux
    Faute bizarre. (Dico)

    On voit aussi "d'avantage" au lieu de "davantage".

  • # Typographie

    Posté par  . Évalué à 2.

    En français, les signes de ponctuations ! ? : ; sont précédés d'une espace insécable fine. Ainsi que l'intérieur des « X » ou après les chiffres des milliers : 1 234 567 890 (ou même les numéros de téléphone).

    Le problème, c'est qu'elle n'est pas toujours facile à trouver sur les configurations habituelles. À la différence de la plupart des autres espaces, elle n'a même pas de nom en HTML ou sous X11, il faut la désigner en Unicode : 0x202F

    Elle existe sous certains layouts en faisant AltGr+v ou AltGr+Shift+Espace. Je me la rajoute personnellement dans /usr/share/X11/xkb/symbols/us avec la ligne :
    key <SPCE> { [ space, nobreakspace, 0x100202F, hairspace ] };
    Faites d'ailleurs un grep dans ce répertoire, vous trouverez toutes les façons de l'écrire. Un petit setxkbmap après la modification rechargera le fichier.

    Maintenant, vous n'aurez plus d'excuses pour ne pas l'utiliser !

  • # « Censé » n'est pas censé être « supposé »

    Posté par  . Évalué à 4.

    Sensé → censé
    Est sensé une chose qui a du sens. Censé = supposé.

    C'est bien de faire la distinction entre les deux mais « censé » n'est pas tout-à-fait synonyme de « supposé ». « Supposer » est une hypothèse de travail que l'on fait sur un sujet, en l'absence de toute indication pouvant l'infirmer ou la confirmer. « Censé » se dit de l'état ou du comportement dont on sait qu'ils devraient être ceux du sujet, même si on sait que ce n'est pas le cas. Par exemple :

    « — Supposé mort, son corps n'a néanmoins jamais été retrouvé » ;
    « — Censé être mort, Elvis passerait en réalité une retraite paisible dans un ranch en compagnie de Charles Bronson et Michael Jackson ».

    En revanche, l'utilisation de « supposé » dans le sens de « censé » est bien un anglicisme récent, et qui se propage de plus en plus ("You're not supposed to be here !").

    X supporte Y → X prend en charge Y

    Merci !

    Enfin, j'ajoute que pour éviter les anglicismes patents et traductions hasardeuses, le mieux est encore d'aller chercher un équivalent en langue française même s'il est très éloigné mais, à défaut, autant utiliser officiellement le terme en version originale. Et dans ce cas, l'usage veut que les citations originales soient écrites en italique.

  • # Intéressant ce journal

    Posté par  . Évalué à -1.

    Et que penser de "au temps pour moi" qui selon moi n'a pas vraiment de sens. "Aux tempes pour moi" disait le condamné lors de sa mise à mort… Bon ok je veux bien. Mais "autant pour moi" dans le sens "je m'adresse autant de reproche que ce que je viens de vous adresser" me semble beaucoup plus logique.

  • # Il reste des trucs un peu dur à comprendre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Le plus d'un est…
    Le moins de deux sont…

    Il reste des trucs franchement imbitable en français…

    La réalité, c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire - Philip K. Dick

    • [^] # Re: Il reste des trucs un peu dur à comprendre

      Posté par  . Évalué à 2.

      Le plus d'un est…
      Le moins de deux sont…

      Tu peux donner une phrase d'exemple ? Parce que là je ne comprends pas.

      Le plus truc d'un machin est truc.

      Et

      Le plus truc de deux machins est truc.

      Tu es sûr que l'on écrit "Le plus truc de deux machins sont truc" ?

      • [^] # Re: Il reste des trucs un peu dur à comprendre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Pour moi, plus d'un c'est deux quand on parle d'un entier donc ça devrait être un pluriel.

        Et moins de deux, c'est un… et donc ça devrait être singulier.

        La réalité, c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire - Philip K. Dick

        • [^] # Re: Il reste des trucs un peu dur à comprendre

          Posté par  . Évalué à 2.

          Haaaa. Je comprends mieux. C'est le "Le" au début de tes exemples qui est louche.

          Plus d'un âne s'appelle Martin.

          Il y a moins de deux ânes qui broutent des chardons.

          Je me demande si c'est la même chose en anglais tiens…

  • # Les sigles ne sont pas des mots !

    Posté par  . Évalué à 2.

    Voici une erreur qui m’énerve pas mal… Les sigles ne sont pas des mots, il ne peuvent donc pas prendre la marque du pluriel.
    Un CD, des CD. Pas de « CDs » comme peuvent le faire les anglais.

    Et toujours sur les sigles, respecter la règle des points abréviatifs ne serait pas un mal (quoi qu’en pense l’I.N.). Donc « un C.D., des C.D. » pour l’exemple du dessus.

    • [^] # Re: Les sigles ne sont pas des mots !

      Posté par  . Évalué à 0.

      Et toujours sur les sigles, respecter la règle des points abréviatifs ne serait pas un mal

      Sauf si le sigle se prononce sans être épelé (langue française + règle = exception) : on écrit UNESCO et non pas U.N.E.S.C.O.. On peut aussi écrire INPI, ce que je trouve personnellement très drôle…

  • # correct

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Cependant « moelleux » est correcte par exemple.

    Correct :) Merci pour ton journal très complet !

  • # Quelque -> Qu'elle que

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

    Une faute que je vois souvent (pas qu'ici, et pas que sur Internet), c'est écrire "quelque" à la place de "quelle que".

    Dans le doute, passer au masculin, et on aura soit envie de garde le "quelque", soit d'écrire "quel qu'il".

    En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

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