Le code barre est pour beaucoup d'utilisations des données la porte d'entrée principale : on scanne le code barre sur son mobile, on obtient les informations, ou on traque sa consommation etc.
Mais on a repéré effectivement les problèmes que tu cites : produits avec plusieurs conditionnement et codes barre, codes barres réutilisés pour des produits différents, recettes qui changent etc. et il va falloir qu'on mette en œuvre un système un peu plus malin pour gérer les différentes versions des produits.
L'information n'est malheureusement pas présente sur l'étiquette, et pour l'instant on se limite à celles-ci.
A l'avenir pourquoi pas faire des mesures citoyennes pour le sucre, l'alcool, le pH etc.
Le souci c'est surtout que Coca ne marque pas combien il y en a. Idem pour les édulcorants comme l'aspartame. C'est un peu la "sécurité par l'obscurité" des logiciels propriétaires appliquée à l'alimentation. On nous dit qu'il n'y a pas de danger, mais on ne nous dit pas ce qu'il y a dedans et combien il y en a.
Deux choix donc : continuer à boire du Coca (= utiliser un logiciel propriétaire) ou boire d'autres boissons où les ingrédients sont précisément connus (y compris les quantités) (= utiliser un logiciel open source). Et un 3ème : faire sa propre limonade (= développer son propre logiciel).
En attendant on peut essayer de faire du reverse engineering et faire des mesures nous-mêmes, ça commence à devenir possible. Par exemple le labo citoyen La Paillasse permet de faire de l'analyse d'ADN pour quelques euros pour vérifier si les lasagnes au boeuf contiennent bien du boeuf et pas autre chose.
Pour comparer des aliments moyens, il y a http://informationsnutritionnelles.fr qui permet de comparer les aliments moyens. Les données sont issues du Centre d'Information sur Qualité des Aliments (CIQUAL) et comportent 30 nutriments (beaucoup plus que ce qu'il y a sur les étiquettes).
Pour les additifs, la loi européenne impose leur étiquetage, il n'y a pas de seuil minimal. C'est pour les OGM qu'il y a un seuil à 0.9%.
Pour les feux tricolores : on ne dit pas "trop gras", "trop sucré", "trop salé". On dit que la teneur en gras, en sucre ou en sel est élevée. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas en manger, mais qu'il faut en manger occasionnellement (feu rouge), ou avec modération (feu orange).
Alors bien sûr ces indications peuvent paraître évidentes à certains (encore que je t'invite à jouer à http://combiendesucres.fr pour vérifier), mais elles sont efficaces pour lutter contre le diabète et l'obésité (cherche "traffic light labelling" pour trouver de nombreuses études sur le sujet).
Pour le bio / non-bio : on met en évidence les produits bio, avec un logo dans les fiches produits, et en les mettant en vert dans les graphiques comparatifs que je t'invite également à essayer. Si le décryptage d'étiquette ne t'est pas utile, peut-être que la comparaison des produits le sera. Un exemple avec le sucre et les additifs dans les sodas.
Attention, l'abus de DHMO peut faire muter l'ADN des cellules humaines en cellules de troll. Tu devrais arrêter.
Le problème de l'E150d, ce n'est pas le sulfite d'ammonium qui est utilisé pour le synthétiser, c'est le 4-méthylimidazole qu'il contient qui lui est suffisamment soupçonné d'être cancérigène pour que Coca-Cola l'ait retiré aux Etats-Unis (mais pas en Europe).
On met justement des liens sur les fiches des additifs sur Open Food Facts vers des sources les plus neutres et factuelles possibles afin que chacun puisse se faire une opinion : http://fr.wikipedia.org/wiki/4-m%C3%A9thylimidazole
Pour le Bounty : le seuil pour les boissons (qui contiennent essentiellement de l'eau) est 2 fois plus faible que pour les autres aliments. C'est expliqué aussi, il suffit de lire. http://fr.openfoodfacts.org/reperes-nutritionnels
[^] # Re: Pourquoi pas les medocs plutôt que les cosmétiques?
Posté par Stéphane-OFF . En réponse au journal Open Food Facts dépasse les 30 000 produits. Évalué à 10.
Les données sur les médicaments sont en open data depuis l'année dernière (voir http://www.sante.gouv.fr/medicaments,1969.html ).
Il y a une réutilisation sympa qui vient d'en être faite : http://medicat.io/
[^] # Re: Remarque formulaire de recherche
Posté par Stéphane-OFF . En réponse au journal Open Food Facts dépasse les 30 000 produits. Évalué à 10.
Bonjour,
On chargeait jquery sur le CDN de Google, j'ai remplacé par une version locale.
Merci et bon dimanche,
Stéphane
[^] # Re: Recensement par code-barres ?
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 1.
Le code barre est pour beaucoup d'utilisations des données la porte d'entrée principale : on scanne le code barre sur son mobile, on obtient les informations, ou on traque sa consommation etc.
Mais on a repéré effectivement les problèmes que tu cites : produits avec plusieurs conditionnement et codes barre, codes barres réutilisés pour des produits différents, recettes qui changent etc. et il va falloir qu'on mette en œuvre un système un peu plus malin pour gérer les différentes versions des produits.
[^] # Re: L'information pH pour les boissons n'est pas disponible
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 1.
L'information n'est malheureusement pas présente sur l'étiquette, et pour l'instant on se limite à celles-ci.
A l'avenir pourquoi pas faire des mesures citoyennes pour le sucre, l'alcool, le pH etc.
[^] # Re: wikidata ?
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 1.
Bonjour,
On cherche effectivement à encourager les réutilisations, et dans cette optique, on utilise du RDF avec une ontologie commune à plusieurs projets :
http://fr.blog.openfoodfacts.org/news/des-donnees-libres-et-liees-export-rdf-des-donnees
[^] # Re: Relecture
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 1.
Corrigé, merci.
[^] # Alimentation propriétaire ou open-source ?
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 4.
L'aspartame et l'acésulfame-K qui remplacent le sucre dans le Coca light/zero ne sont pas forcément meilleurs, surtout en grosse quantité.
CF http://fr.wikipedia.org/wiki/Aspartame#Sant.C3.A9
Le souci c'est surtout que Coca ne marque pas combien il y en a. Idem pour les édulcorants comme l'aspartame. C'est un peu la "sécurité par l'obscurité" des logiciels propriétaires appliquée à l'alimentation. On nous dit qu'il n'y a pas de danger, mais on ne nous dit pas ce qu'il y a dedans et combien il y en a.
Deux choix donc : continuer à boire du Coca (= utiliser un logiciel propriétaire) ou boire d'autres boissons où les ingrédients sont précisément connus (y compris les quantités) (= utiliser un logiciel open source). Et un 3ème : faire sa propre limonade (= développer son propre logiciel).
En attendant on peut essayer de faire du reverse engineering et faire des mesures nous-mêmes, ça commence à devenir possible. Par exemple le labo citoyen La Paillasse permet de faire de l'analyse d'ADN pour quelques euros pour vérifier si les lasagnes au boeuf contiennent bien du boeuf et pas autre chose.
[^] # Re: Caramel au sulfite d'aluminium
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 3.
Pour comparer des aliments moyens, il y a http://informationsnutritionnelles.fr qui permet de comparer les aliments moyens. Les données sont issues du Centre d'Information sur Qualité des Aliments (CIQUAL) et comportent 30 nutriments (beaucoup plus que ce qu'il y a sur les étiquettes).
Exemple de comparaison de 4 huiles.
L'huile de coco (coprah) n'y figure pas par contre, ce n'est pas très consommé en France et du coup le CIQUAL ne l'a pas analysé.
[^] # Re: Caramel au sulfite d'aluminium
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 4.
Pour les additifs, la loi européenne impose leur étiquetage, il n'y a pas de seuil minimal. C'est pour les OGM qu'il y a un seuil à 0.9%.
Pour les feux tricolores : on ne dit pas "trop gras", "trop sucré", "trop salé". On dit que la teneur en gras, en sucre ou en sel est élevée. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas en manger, mais qu'il faut en manger occasionnellement (feu rouge), ou avec modération (feu orange).
Alors bien sûr ces indications peuvent paraître évidentes à certains (encore que je t'invite à jouer à http://combiendesucres.fr pour vérifier), mais elles sont efficaces pour lutter contre le diabète et l'obésité (cherche "traffic light labelling" pour trouver de nombreuses études sur le sujet).
Pour le bio / non-bio : on met en évidence les produits bio, avec un logo dans les fiches produits, et en les mettant en vert dans les graphiques comparatifs que je t'invite également à essayer. Si le décryptage d'étiquette ne t'est pas utile, peut-être que la comparaison des produits le sera. Un exemple avec le sucre et les additifs dans les sodas.
[^] # Re: Caramel au sulfite d'aluminium
Posté par Stéphane-OFF . En réponse à la dépêche Open Food Facts : que contiennent vraiment nos courses ?. Évalué à 5.
Attention, l'abus de DHMO peut faire muter l'ADN des cellules humaines en cellules de troll. Tu devrais arrêter.
Le problème de l'E150d, ce n'est pas le sulfite d'ammonium qui est utilisé pour le synthétiser, c'est le 4-méthylimidazole qu'il contient qui lui est suffisamment soupçonné d'être cancérigène pour que Coca-Cola l'ait retiré aux Etats-Unis (mais pas en Europe).
On met justement des liens sur les fiches des additifs sur Open Food Facts vers des sources les plus neutres et factuelles possibles afin que chacun puisse se faire une opinion :
http://fr.wikipedia.org/wiki/4-m%C3%A9thylimidazole
Pour le Bounty : le seuil pour les boissons (qui contiennent essentiellement de l'eau) est 2 fois plus faible que pour les autres aliments. C'est expliqué aussi, il suffit de lire. http://fr.openfoodfacts.org/reperes-nutritionnels