Engadget affirme en outre de source proche de Microsoft que "pour attirer les utilisateurs actuels de l'iPod, Microsoft va vous laisser télécharger gratuitement n'importe quelles chansons que vous avez achetées sur iTunes Music Store". Dans le principe,
la suite sur ratiatum http://www.ratiatum.com/news3274_Microsoft_achete_vos_chanso(...)
# La partie intéressante de l'article
Posté par psychoslave__ (site web personnel) . Évalué à 1.
D'abord, encore heureux qu'on ai pas à repayer pour un service qu'on a déjà acheté, et ensuite je pensais qu'en france on avait une commission pour l'intéropérabilité? Moi ce que j'avais compris c'était qu'on pourrait demander à cette comission de faire en sorte que justement on pourrait lire les différents formats sur n'importe quel plateforme, non?
[^] # Re: La partie intéressante de l'article
Posté par Nico C. . Évalué à 2.
la loi est votee mais pas encore promulguee.
D'autant plus que le PS a deposer une requete au conseil constitutionnel donc ca va encore ralentir la promulgation. Sans compter que le temps que la commission se mette en place et commence a rendre des avis, on aura bien le temps d'etre emmerde par les incompatibilites...
Bref, si ca marche avant l'annee prochaine, on aura de la chance...
# Dommage...
Posté par Nicolas Schoonbroodt . Évalué à 3.
Car j'aurais bien essayé de voir si c'est possible de bluffer le logiciel de Microsoft (si l'info est exacte), histoire de se faire une médiatheque gratuitement (et légalement ? Bon ce point me semble très discutable...)
# Musique contrefaite et gratuite ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel) . Évalué à 2.
En d'autre terme, la musique achetée sur cette plate-forme serait illégale.
Donc, peut importe qu'elle aie été payée ou non avant (l'argent ne fais pas la légalité).
1 - Redonner sous un autre format une musique acquise légalement se défend, on peut assimiler ça à une copie privée, une simple conversion de format.
Exemple : j'achète un CD, qu'on me donne les ogg à la demande, ou que ce soit moi qui les encodes, le résultat est le même.
2 - Redonner un nouvel exemplaire (faire une copie) d'une musique acquise illégalement, cela s'assimile a faire une copie illégale d'une oeuvre, non ?
Exemple : j'achète un CD contrefais gravé dans une cave, qu'on me donne les ogg, ou que je les encode moi même, ils sont tout autant illégaux ?
Si je donne un CD original à chaque personne qui se pointe avec un CD contrefais, je suis hors la loi non ?
Ou alors il faudra que l'on m'explique...
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Raisonnement faux
Posté par JereMe . Évalué à 1.
Il n'y a pas copie de fichiers illégaux.
Tes points 1 et 2 n'ont donc pas lieu d'être et ta dernière phrase aurait dû te faire tilté : prise seule, je ne vois pas en quoi tu es hors la loi dans ce sénario. Pourquoi tu serais hors la loi en donnant des CD originaux ou des fichiers musicaux "légaux" ?
Je ne pense pas que la complicité passerait hein, parce que y a pas d'incitation, rien, Ms ne demande pas explicitement des fichiers illégaux (donc Ms est aussi trompé...)
[^] # Re: Raisonnement faux
Posté par Thomas Debesse (site web personnel) . Évalué à 1.
Sinon Je pense que donner une copie d'une musique à quelqu'un qui ne possède qu'une copie contrefaite, cela revient à donner une musique à quelqu'un qui ne possède pas la licence d'utilisation. Mais si Microsoft rémunère les ayants droits, alors la question ne se pose plus.
Par contre je ne pensais pas forcément à une complicité... M'enfin ça n'a plus lieu d'être. ^^
Par contre, ça me pose une autre question maintenant...
Si Microsoft rémunère les ayants droits lors de l'obtention d'une copie (contrefaite), alors cela revient à dire que Microsoft s'aquitte des exigences de l'iTune Music Store. Ils paient donc à leur place. (On va dire, c'est leur problème)
Autre question, si L'IMS régularise sa situation, et qu'il rémunère lui aussi les ayants droits, cela signifie que pour un titre acheté, deux titres encaissés ?
Si ce genre d'opération se généralise à d'autres plate-formes, alors cela signifie que l'on peut faire encaisser autant de fois notre titre (acheté une seule fois) que de vendeurs proposant une opération similaire ?
Sans oublier la répercution sur les prix, où les prix augmenteront d'autant qu'il y aura de plate-formes différentes. (Là, c'est notre problème)
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Raisonnement faux
Posté par JereMe . Évalué à 1.
Je dirais, ils paient en + d'Apple. Ca n'enlève rien au fait que Apple a vendu de la musique illégale et devra payer (niark, niark).
.
Et oui :D. Enfin, il y aura sans aucun doute un accord de Ms avec les majors qui semblent avoir un interêt à contrer Itune qui veut rester un peu indépendant et ne pas s'aligner sur les prix des nouveautés.
Donc Ms payera sans doute "peu".
A vrai dire, dans les faits, je pense que les auteurs ne verrons pas cette double facturation. Les majors/Ms (:D) pourront dire que les droits ont été déjà acquités, et que ce n'est qu'une vente de support, pas de licence : c'est comme si ils remplaçaient les vinyls par des CD gratuitement (changement du support), pour ceux qui ont les vinyls originaux. Si on pense à un procès artiste vs Major+Ms, en invoquant en + l'interopérabilité, les artistes vont avoir du mal ... A part si il y a des clauses (Major<->Artiste) avec des pourcentages sur chaque CD pour un artiste, mais bon les contrats m'ont l'air en général favorable aux majors et ce genre de trucs n'a meme pas du etre transposé pour les supports numériques.
Ms me semble par contre obligé de payer les majors ou au moins avoir un accord, car c'est eux qui s'occupe de la diffusion.
[^] # Re: Raisonnement faux
Posté par Thomas Debesse (site web personnel) . Évalué à 6.
M'enfin, c'est toujours interessant de voir comment se met en place cette magnifique société numérique, tellement, comment dire... logique oui, mais surtout, empreinte de bon sens. :p
Avec le net on a inventé, l'accès à la culture, presque sans fin, une capacité de duplication des oeuvres, autant d'exemplaires d'un même oeuvre que l'on pourrait désirer, pouvoir bénéficier de la richesse culturelle lié à cette oeuvre, plusieurs fois, sans contrainte physique.
Avec le net ils ont inventé, l'accès au bénéfice, une duplication des revenus pour le même exemplaire, pouvoir bénéficier de la richesse financière liée à cette oeuvre, plusieurs fois, sans contrainte physique.
Tu achètes une oeuvre sur un CD-DRM, puis tu la paie sur iTunes, puis tu la paie dans l'achat de ta carte mémoire pour ton appareil photo, puis tu la paie dans ta cotisation à la sécurité sociale (hôpitaux non exonérés, cf DADVSI), Puis Microsoft te la paie pour toi, puis tu la paie, puis ils paient pour toi, puis ils paient pour toi, puis tu paie, puis tu paie...*
Bienvenue dans le virtuel, pas de support physique pour l'oeuvre commerciale, c'est à dire, autant de copie du contenu culturel associé que désiré, duplicable à l'infini.
Bienvenue dans le virtuel, pas de support physique pour l'oeuvre commerciale, c'est à dire, autant de copie de la valeur financière associée que désiré, duplicable à l'infini.
Remarquez que ça se tient, La musique (par exemple) était liée à son support physique, l'argent aussi...
*Quand un film passe à la télé et que tu le possède, quand un titre passe en boîte et que tu le possède, quand une radio paie pour diffuser un titre, même si tu le possède... Tu n'es pas, la radio n'est pas, remboursé, le problème, est peut être ce terme "posséder", la culture ne se possède pas, ne se compte pas, ni ne s'amasse, l'argent s'amasse, se compte, se possède.
Mais si l'argent s'amasse, et non la culture, l'argent lui, n'est qu'un outil mathématique, un outil de calcul, dont la valeur se base sur une référence extérieure à lui même. La culture, sa valeur est intrinsèque à l'oeuvre.
L'argent puisqu'il peut se compter, permet d'être amassé, mais l'argent parce qu'il peut être compté, peut se dévaluer, et les grands nombres interminables à plusieurs puissances, peuvent être égaux à un seul chiffre, un sitôt que l'on change la base.
Et l'argent, sitôt qu'il peut être compté, perd de sa valeur d'autant que l'on augmente la somme pour un même et unique produit.
À gagner toujours plus sur la même oeuvre, ils ne s'enrichissent pas, ils ont toujours vendu une oeuvre, mais le nombre qui s'y réfère, lui, augmente, la somme qui se rapporte à la même référence est plus élevée, la base de calcul, elle diminue, se dévalue.
Il n'y a pas enrichissement de soi, il y a apauvrissement des autres.
Remarquez que, l'illusion peut durer longtemps, être riche c'est avoir plus, être pauvre c'est avoir moins. Tant qu'on est plus riche que tous, on ne se rend pas compte qu'on est moins riche que soi.
Et quand l'herbe ne pousse plus, la vache ne broute plus.
( ) ) Art Libre
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