FlightGear 3.0 pour prendre son envol

Posté par  (site web personnel) . Édité par BAud, ZeroHeure, palm123 et M5oul. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
75
28
fév.
2014
Jeu

FlightGear 2.0 est sorti en février 2010. Ça fait déjà 4 ans ! Voici la sortie, ce 17 février 2014, de la version 3.0 de FlightGear le simulateur de vol libre, sous licence GPL.

FlightGear vise à être réaliste, plus de 20 000 aéroports réels sont modélisés, avec un soin particulier porté aux inscriptions et éclairages de pistes et d’approche, ainsi que le respect des pentes de pistes. De nombreux aéroports ont des voies de circulation (taxiway) fonctionnelles. Pour simuler des animations de vols réaliste FlightGear utilise JSBSim.

FlightGear est plus qu’un jeu puisqu’il est officiellement employé dans des simulateurs validés par la FAA.

Vol au dessus des nuages - Beechcraft b1900d
Vol au dessus des nuages - Beechcraft B1900D

Sommaire

La France est particulièrement soignée et cette nouvelle version voit justement arriver de nouvelles textures pour la Corse… De tout le projet FlightGear, Paris est la ville modélisée la plus complète !

Survol de Paris à l’aube - Grumman F-14B
Survol de Paris à l’aube - Grumman F-14B

Vous pouvez zoomer sur l'image en cliquant dessus (vous verrez la Tour Eiffel) ! En attendant osgEarth (voir ci-après), il existe aussi un set de textures de sol pour Paris ajusté aux monuments, afin de rendre encore plus de réalisme (mais ces textures de sol ne sont pas montrées ici).

De FlightGear 2 à FlightGear 3

Au départ de l’altiport de Méribel sur les brumes du matin - Cessna 172P Skyhawk
Au départ de l’altiport de Méribel sur les brumes du matin - Cessna 172P Skyhawk

Depuis la version 2.0, beaucoup de choses ont évolué !

L’équipe a développé un nouveau moteur de rendu nommé Rembrandt, il implémente la technique du Deferred Shading pour calculer des éclairages et ombres portées dynamiques. Rembrandt n’est pas encore activé par défaut mais il est compilé. Pour l'utiliser, il suffit d’une option au démarrage : soit passer le paramètre --enable-rembrandt, soit cocher la case « Rembrandt » de FGrun (FlightGear Launch Control) dans « Avancé → Rendu graphique » si vous utilisez ce lanceur.

La modélisation du ciel est grandement améliorée avec notamment le rendu de brumes et de nuages volumétriques. Sur le plan de la simulation météorologique, on peut noter que les nuages se forment en fonction des chaînes de montagnes et que la formation de thermiques (ascendances) est provoquée par l’environnement. La modélisation du terrain n’est pas en reste, avec le placement aléatoire mais réaliste de végétation et de constructions, et en parlant de végétation, les arbres subissent les effets du vent.

Le terrain se charge automatiquement pendant le vol, au fur et à mesure de la navigation. Il n’est plus nécessaire de télécharger les scènes au préalable ou de lancer manuellement TerraSync.

Depuis la version 2, un gros travail a été effectué sur l’aspect multi-joueur qui est désormais complètement fonctionnel, il est par exemple possible de rejoindre et de quitter une simulation existante pendant que d’autres continuent leurs missions… FlightGear permet des communications vocales entre joueurs.

Un système de rendu 2D scriptable permet d’élaborer des tableaux de bords et des instruments interactifs très évolués.

Depuis la dernière édition

Crépuscule sur Bordeaux - Robin DR400 Dauphin
Crépuscule sur Bordeaux - Robin DR400 Dauphin

La dernière version mineure, la 2.12, était sortie en septembre 2013. Depuis, il s’est passé beaucoup de choses ! Vous pouvez lire les notes de cette version 3.0 traduites en français. Voici un résumé significatif.

Sur le plan du rendu, l’apparence du brouillard varie selon l’altitude, une carte de la mer permet de lui donner une couleur selon sa profondeur, les vagues générées par un bateau modifient la diffusion de la lumière, l’horizon est flouté s’il se situe sous la couche de brouillard, et il n’est plus parfaitement lisse, simulant les variations de la couche d’air.

L’utilisabilité est grandement améliorée : lors du chargement d’une scène, le chargement des objets est retardé par rapport au terrain pour que la scène soit utilisable au plus vite, TerraSync est préconfiguré et fonctionne « au déballage » sans nécessiter de manipulation de la part de l’utilisateur, et le client de communication vocale FGCom est désormais intégré à FlightGear.

Attention, l’option --enable-terrasync est activée par défaut mais vérifiez que la case « Terrasync » est cochée dans FGRun si vous utilisez ce lanceur, car si elle est décochée, c’est le paramètre --disable-terrasync qui est passé !

Un nouveau système de scènes, Scenery 2.0, en travaux depuis 5 ans, utilise notamment des données des programmes CORINE et SRTM et du service de cartographie OpenStreetMap afin de rendre correctement les élévations de terrain ou les tracés de routes, par exemple. On peut lire à ce sujet un article World of Gnome en décembre dernier (en anglais).

Nouveautés à venir

Éclaircie dans les nuages - Beechcraft B1900D
Éclaircie dans les nuages - Beechcraft B1900D

Il y a une version de FlightGear tous les 6 mois (le 17 février et le 17 août).

Vous pouvez lire sur le wiki un aperçu de la version 3.2, il y a un embryon des changements à venir et quelques points de la newsletter de février indiquent les évolutions en développement.

Ce ne sera pas pour la version 3.2, mais une grosse évolution attendue est l’intégration d’osgEarth, un outil qui permet d’appliquer aux terrains de FlightGear des textures issues de base de données photographiques ! Pour le moment, l’utilisation combinée de FlightGear et osgEarth nécessite la compilation d’une branche séparée. Le projet osgEarth complètera Scenery 2.0 afin de rendre FlightGear toujours plus réaliste, et les photos et vidéo sont impressionnantes !

Si vous voulez participer

Pluies d’automne sur la Méditerranée - PA34-200T Seneca II
Pluies d’automne sur la Méditerranée - PA34-200T Seneca II

Il reste de nombreux tutoriaux à reporter sur le wiki officiel, par exemple pourquoi un avion vole, très instructif et didactique, même si simplifié.

Le langage de script de FlightGear se nomme nasal, il est utilisé pour l'animation des composants de l'avion, il permet de scripter un vol automatique… Il permet même d'ajouter un simulateur de combat en vol.

Une page du wiki décrit le fonctionnement interne du projet et sa communauté. Vous pouvez aussi suivre les nouvelles mensuelles de FlightGear.

Bon vol à tous !

NDA : les copies d’écrans qui illustrent cette dépêche sont également sous licence CC by-sa.

Aller plus loin

  • # Bon bah voilà !

    Posté par  . Évalué à 6.

    Il est grand temps que le réinstalle !

    Merci bien, ça fait plaisir !

    • [^] # Re: Bon bah voilà !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      moi ça me tenterait bien… mais uniquement pour l'exploration. Est-ce qu'il y a un mode de vol simplifié (genre sur avion en papier…), parce que ça ne me tente pas d'apprendre toutes les commandes comme si j'étais dans un vrai avion ?

      « I approve of any development that makes it more difficult for governments and criminals to monopolize the use of force. » Eric Raymond

  • # Hypnose

    Posté par  . Évalué à 5.

    Lorsqu’arrivé à la fin de la page, j’ai été comme hypnotisé… je n’arrive pas à savoir pourquoi… j’espère juste que je n’irai pas chasser les zombies nazies à dos d’avion de tourisme.

  • # Petite question

    Posté par  . Évalué à 10.

    FlightGear vise à être réaliste, plus de 20 000 aéroports réels sont modélisés, avec un soin particulier porté aux inscriptions et éclairages de pistes et d’approche…

    Il y a le World Trade Center aussi ?

    Please do not feed the trolls

  • # Elevation des terrains

    Posté par  . Évalué à 4.

    Je suis vraiment bluffe par les photos incluant l’élévation du terrain, c'est vraiment magnifique.
    Du coup, c'est ballot, mais ça fait très moche lorsque les bâtiments sont uniquement représentes par des textures toutes plates… :-/
    Ce n'est pas le cas de Paris et des grandes villes, mais est ce que les villages et les villes de campagne resteront toutes plates?

    On en veut toujours plus!

    • [^] # Re: Elevation des terrains

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Si tu finances un graphiste, tu auras peut-être ta commune préférée représentée :)

    • [^] # Re: Elevation des terrains

      Posté par  . Évalué à 10.

      Bah écoute j'ai X-Plane et c'est encore loin d'être satisfaisant niveau bâtiments 3D.

      Le problème c'est que quand tu est à 5000 pieds tu explose rapidement le nombre d'objets présents dans tout un scénario de GTA, du coup même avec une geForce 470 et 4go de VRAM, qui reste une carte plus que correcte, le paysage reste à peine clairsemé, car si j'affiche plus d'objets ça rame.

      Bref pour l'instant je suis plus bluffé par une scène 2D photoréaliste genre zonephoto que par une scène 3D du tonnerre mais pour laquelle je ne peut afficher qu'un bâtiment tout les 300 mètres.

      • [^] # Re: Elevation des terrains

        Posté par  . Évalué à 3.

        Puisque tu as X-Plane, comment se compare-t-il à Flightgear? Non seulement en termes de graphisme mais aussi d'accessibilité, de variété d'avions, de leur modélisation précise (je connais le principe d'X-Plane sur ce plan), de la présence des balises de navigation, de météo, etc.?

        • [^] # Re: Elevation des terrains

          Posté par  . Évalué à 7.

          Flightgear je l'ai peu testé, mais ça fait vraiment Microsoft Fligh Simulator 98 de base quand-même.

          Le paysage de X-Plane est plus plaisant à regarder, même si encore loin d'être "réaliste" quelle que soit la définition que tu donne à ce mot.

          Pour du réalisme, il faut passer pas de scènes extérieures soit zonephoto, 2D basé sur des prises aériennes HD donc tu reconnaît même ta maison dessus. Ou alors osm2xp, 3D, donc faut une configuration musclé et configurer un nombre élevé d'objets affichables, tu reconnaît pas ta maison dessus (utilisation d'objets et de textures génériques) mais vraiment bluffant surtout pour du stunt !

          À noter que autant pour zonephoto que pour osm2xp j'ai déjà vue passer des discutions sur l’éventualité d'un port sur Flightgear,je ne sait pas où ça en est, mais c'est au moins possible.

          Pour les modèles de vol, je les trouves assez semblables, dans les deux cas, c'est incontrôlable et tu passe plus de temps à essayer désespérément de calibrer ton joystick qu'à voler.
          J'ai déjà eu l'occasion de saisir un manche en vrai, et un avion se contrôle vraiment plus facilement en vrai que sur simulateur, l'avion est déjà naturellement plus stable (franchement sur X-Plane, j'ai l’impression de voler dans un avion en papier parfois) et puis l'oreille interne aide vraiment en vol.

          X-Plane es vraiment riche en avions y'a a de toutes les qualité et de tout les niveau de réalisme, cockpit 2D ou 3D, gratuits ou payant, certains appareils nécessitent déjà eux-même une configuration musclé.
          Ça va de l'Ovni simple à manipuler au CRJ-200, probablement l'appareil le plus "roleplay" dispo sous X-Plane faudra même configurer l'IRS et poireauter le temps qu'il synchronise, en passant par le DR-400, simple mais réaliste.

          • [^] # Re: Elevation des terrains

            Posté par  . Évalué à 7.

            Pour les modèles de vol, je les trouves assez semblables, dans les deux cas, c'est incontrôlable et tu passe plus de temps à essayer désespérément de calibrer ton joystick qu'à voler. J'ai déjà eu l'occasion de saisir un manche en vrai, et un avion se contrôle vraiment plus facilement en vrai que sur simulateur, l'avion est déjà naturellement plus stable (franchement sur X-Plane, j'ai l’impression de voler dans un avion en papier parfois) et puis l'oreille interne aide vraiment en vol.

            Ah ! Moi, je ne suis pas tout-à-fait d'accord. Pour avoir également piloté un peu sur Cessna 152, sur DR 400 et sur Stampe SV-4 (connaître le proprio donne certains avantages :-) et pour avoir essayé FlightGear, FSX et X-Plane, je trouve que c'est avec X-Plane que je retrouve le plus les sensations d'un vrai avion. C'est également une remarque que j'avais lue sur d'autres forums avant de commander ma copie du logiciel (X-Plane 9).

            Après côté joystick, je sais que je suis obligé de le recalibrer à chaque fois que je redémarre mon PC et je n'ai jamais compris pourquoi. Ton problème vient peut-être de la même chose. Par contre, une fois que c'est fait, c'est tout-à-fait honorable. Il s'agit d'un Logitech Force 3D Pro (bon rapport qualité prix mais les potards finissent par vieillir et rendre le truc difficilement utilisable). J'ai aussi écrit un plugin pour prendre en charge un minimum de retour de force, exclu pendant longtemps par le développeur en chef d'X-Plane pour une raison inconnue. Je l'ai surtout fait pour pouvoir correctement utiliser le compensateur (mappé sur les boutons de la tête du manche), de manière à amener d'abord le manche à la position voulue puis à annuler l'effort à cette position. Les joysticks à ressorts nous obligent à le ramener en position centrale et, à court ou moyen terme, à finir par piloter au compensateur, ce qui est une mauvaise chose.

            Il y a aussi les avions eux-mêmes : le Cirrus SF50 original de X-Plane 9 était très agréable mais volontairement limité pour être peu gourmand en ressources et être utilisable par les débutants. Les quelques appareils de base sont presque tous décevants pour un puriste mais il y a de très bons engins disponibles gratuitement et conçus par la communauté, comme par exemple le Falcon 7X qui est un vrai plaisir à piloter (une fois qu'on a correctement réglé le PHR, avant le décollage).

            Coté FlightGear maintenant, personnellement, j'en ai été assez fan tant pour l'esprit du projet que pour le travail accompli. Par contre, je le trouvais excessivement lourd et gourmand en ressources. Il faut dire qu'il s'appuie sur pas mal d'infrastructures différentes. Sur les petites configurations, je trouvais par exemple les fenêtres de dialogues assez lentes à répondre. Je ne sais pas si c'est toujours le cas ou pas. Comme il me prenait beaucoup d'espace, j'ai fini par le désinstaller. Il est temps que je m'y remette également.

            • [^] # Re: Elevation des terrains

              Posté par  . Évalué à 3.

              Même avec une sensibilité réglé sur minimum je trouve la sensibilité bien trop élevée, d'où l'effet 'avion en papier', un joystick (perso j'ai un thrustmaster) en plus avec le joystick tu va souvent régler les palonniers en faisant une rotation du manche, j'ai peut-être pas la main très sure, mais quand je dois faire un effort comme ça sur trois axes, ça pars dans tout les sens. Et puis tu la dit : 'ressort de centrage', une horreur pour piloter.

              Après si on a un cockpit virtuel complet, ça peut commencer à être agréable, manque qu'un système de suspensions hydraulique pour que la simulation soit parfaite.

              • [^] # Re: Elevation des terrains

                Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 06 mars 2014 à 01:46.

                Sous X-Plane 9, c'est « Réglages → Joystick, touches et équipements → Axes ». Il faut faire passer chaque axe d'un extrême à l'autre (Haut-Bas, Gauche-Droite), avant de revenir au centre. Une fois fait, on passe sur l'onglet d'à côté pour définir le centre exact lorsque le joystick est au repos.

                Après, il y a effectivement différents modèles de vol, mais les vrais appareils réagissent différemment eux-aussi.

                Avec cela, lorsqu'on est totalement débutant, il y a aussi un phénomène de surpilotage à prendre en compte : on a tendance à vouloir instantanément corriger la moindre déviation de son appareil, ce qui amplifie le phénomène et donne l'impression de piloter un avion très instable. À la place, il faut prendre une décision, placer le manche à l'endroit qu'on estime être le plus approprié et l'y maintenir, puis rester dans cette configuration deux à trois secondes pour voir comment l'avion évolue. S'il a une tendance persistante à gagner ou perdre de l'altitude (et d'une manière générale à ne pas se diriger là où on le souhaite), alors on choisit une nouvelle configuration et on la ré-essaye pour deux à trois nouvelles secondes.

  • # Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Alors si on observe bien la capture d'écran suivante, on remarque qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion :

    Pas de pilote mais un post-it

    Par contre y'a un gros post-it sur le pare-brise, sans doutes pour dire un truc du style « je suis parti me chercher un caoua, je reviens très bientôt ».

    De même ici : (mais sans post-it cette fois)
    Pas de pilote, ni de post-it
    C'est sûrement parce que c'est le pilote qui prend la photo, et qu'il ne peut pas être à la fois dans l'avion et en dehors /o\

  • # Joli

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Et question à deux francs : c'est quoi le moyen le plus "simple" d'aborder ce genre de logiciel ? J'aimerai faire les choses dans l'ordre, mais sans pour autant lire 200 bouquins de brevet de pilote avant de démarrer le logiciel et voir le premier avion :)

    • [^] # Re: Joli

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 02 mars 2014 à 13:41.

      AMA pour Flightgear :

      1. Procure toi un joystick (le premier prix est à 15€ chez grosbill). Ça fait vraiment un énorme différence.
      2. Utilise un lanceur graphique comme fgrun, sinon il faut déjà se taper la page man pour les options de la ligne de commande ;)
      3. Commence avec le Piper Cub. C'est un avion très simple : il y a juste 3 cadrants (régime moteur, vitesse et altitude) et pas de commandes particulières (à part le compensateur). Note que l'avion par défaut est le Cessna 172 ; c'est un avion « facile » pour un débutant, mais comme le modèle FG est très complet tu risques de te retrouver noyé dans le tableau de bord et les commandes…
      4. C'est pas grave si tu décolles en dehors de la piste (les avions FG ont tendance à partir à gauche au décollage, mais au pire tu décolleras dans l'herbe à côté).
      5. Deux exercices de base pour débuter :
        • Survoler la piste bien dans l'axe sans te poser.
        • Poser l'avion en douceur n'importe où. Il sera toujours temps de poser l'avion sur la piste une fois que tu maîtriseras ces deux points.

      Et surtout le plus important : fais-toi plaisir et amuse-toi ;)

      Bon vol, et à bientôt peut-être en multijoueurs.

      • [^] # Re: Joli

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        (les avions FG ont tendance à partir à gauche au décollage …)

        Il me semble que c'est uniquement sur les mono-moteur à hélice, à cause de la prise en compte de la rotation de l'hélice.

        Je l'ai lu quelque part… mais je ne sais plus où.

        Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html

        • [^] # Re: Joli

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Oui, c'est ce qu'on lit à plein d'endroits, mais :
          - Le DHC6 (bimoteur) le fait un peu.
          - Le Mirage 2000 (monoréacteur) le fait aussi franchement.

          Les plus violents que j'ai essayés sont les mono-moteurs de la 2eme guerre mondiale (Spitfire par exemple), et ça semble correspondre à ce que disent ceux qui ont eu l'occasion d'en piloter en vrai (et ça se contrôle en suivant les indications qu'ils donnent).

        • [^] # Re: Joli

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Aaaaah c’est pour ça ! Effectivement on est beaucoup plus stable avec les bimoteurs, et les avions a réactions sont carrément plus facile à aligner.

          Et plus l’avion est léger plus ça se sent, par exemple le Zéro est vraiment très maniable, je le conseillerai presque comme avion pour commencer, mais je ne peux pas parce qu’en fait c’est un des plus difficile à manœuvrer au décollage, il décolle dans un mouchoir de poche mais n’importe comment !

          Le zéro est le premier avion que j’ai posé sur une piste, mais je n’ai toujours pas réussi à décoller correctement avec.

          C’est bien d’acheter un joystick, mais on peut déjà faire beaucoup de choses en utilisant la souris comme manche. Ce qui me manque le plus, c’est un palonnier. Joystick ou souris, si tu ne peux pas commander le lacet avec mesure, tu ne peux pas te diriger au sol.

          Le clavier est inutilisable pour remplacer le manche ou le palonnier : on ne peut manipuler le manche ou le palonnier par pas, ça n’est jamais le bon pas, et puis le pas n’est pas pas assez fin, mais s’il était plus fin il serait trop lent de faire de plus grand mouvements… Pour le manche on peut utiliser la souris qui se gère au millimètre près et exactement dans la position qu’on veut, pour le palonnier il n’y a pas de commande «fine» sur une interface standard d’ordinateur qu’on puisse utiliser.

          Il existe des joysticks qui se tordent de droite à gauche pour faire un troisième axe de rotation, ça peut servir pour le palonnier.

          Mais personnellement, mon joystick est en panne et si je devais acheter quelque chose, l’urgence ne serait pas un joystick parce que je peux le remplacer par la souris, mais un palonnier, parce que rien ne le remplace !

          ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

          • [^] # Re: Joli

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            On peut manœuvrer le palonnier avec la souris en gardant le bouton gauche appuyé, lorsque la souris est en mode "contrôle de l'avion" évidemment. Il y a aussi l'option --enable-auto-coordination de fgfs ; elle améliore sans doute les virages en l'air (pour les avions, pas les hélicos !) mais n'est pas suffisante pour bien se diriger sur la piste, puisqu'on ne peut alors pas contrôler indépendamment le gouvernail et les ailerons.

          • [^] # Re: Joli

            Posté par  . Évalué à 7.

            Aaaaah c’est pour ça ! Effectivement on est beaucoup plus stable avec les bimoteurs, et les avions a réactions sont carrément plus facile à aligner.

            Le couple moteur joue effectivement beaucoup mais il y a surtout le souffle hélicoïdal, décrit dans un autre commentaire ici, qui s'enroule autour du fuselage et frappe la dérive. L'effet est maximal à une certaine vitesse pendant la phase de décollage. Au delà, l'appareil se déplace trop vite par rapport à la rotation de l'air.

            Et il y a également le vent lui-même, s'il vient de travers : au sol, il vient se prendre dans la dérive, proéminente par rapport au reste du corps de l'appareil. L'avion se comporte alors comme une girouette autour de ses roues et à tendance à mettre naturellement du nez AU vent dès le début de la phase de décollage, et cet effet n'est pas du tout négligeable. C'est d'ailleurs assez étrange parce que, par définition, l'effet cesse dès que les roues ont quitté le sol, l'appareil étant emporté avec la masse d'air.

            Tous ces effets combinés font que, sur certains avions, il faut parfois mettre le palonnier presque en butée à certains moments du décollage avant de revenir à une position normale… C'est vrai dans la réalité également.

            • [^] # Re: Joli

              Posté par  . Évalué à 1.

              J'utilise le Cessna de base et j'aimerai savoir en vol comment faut-il faire pour éviter de tourner à gauche si on laisse le joystick au point mort, parce que maintenir une pression en permanence sur le joystick et assez fatiguant. Comment cela se passe-t-il dans un vrai Cessna ?

              • [^] # Re: Joli

                Posté par  . Évalué à 2.

                En principe, ces effets sont surtout sensibles au sol. En vol, tu ne devrais plus avoir d'ennuis. Est-ce que ton joystick est correctement calibré ?

                • [^] # Re: Joli

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Je ne sais pas. On voit ça comment s'il est correctement calibré ?
                  Pour tout le reste ça semble bon, y a juste pour les ailerons …

        • [^] # Re: Joli

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Il me semble que c'est uniquement sur les mono-moteur à hélice, à cause de la prise en compte de la rotation de l'hélice.

          Oui, c'est ce qu'on appelle le "souffle hélicoïdal" : l'air déplacé par l'hélice ne part pas en ligne droite, mais au contraire il s'enroule autour du fuselage et vient taper la dérive sur le côté gauche, d'où la tendance de l'avion à partir de ce côté !

          Ca se contrôle très facilement au palonnier (axe de torsion sur les joysticks qui le gèrent) en "mettant du pied" vers la droite.

      • [^] # Re: Joli

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Merci pour ton commentaire. Pour le joystick un retour de force est-il géré par le logiciel ? Apporte-t-il un plus ? Je dis ça en n'y connaissant rien aux joysticks actuels, si ça se trouve ils disposent tous d'une fonction retour de force désormais :)

        • [^] # Re: Joli

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Personnellement, mon joystick (*) n'est pas à retour de force. J'ai lu plusieurs commentaires qui disaient que le retour de force sert juste à donner des effets spectaculaires, mais ne sert à rien vis à vis du réalisme. Cependant le commentaire d'Obsidian ci-dessus concorde avec les différences que j'ai observées entre le T-Flight et un vrai manche (en même temps, mon expérience du vrai manche se limite à 2h de planeur, et j'ai zéro expérience du joystick à retour de force…)

          (*) T-Flight Hotas X

    • [^] # Re: Joli

      Posté par  . Évalué à 5.

      En tant que débutant qui a réussi à décoller et atterrir en très peu de temps (enfin, j'atterris pas toujours sur la piste hein!), je te recommande essentiellement les tutoriaux!
      Tu chopes les bases en route.
      (Et comme ça tu sais que piquer et redresser à la dernière minute avec les volets à fond en coupant les gaz, c'est pas la bonne manière d'atterrir…)

    • [^] # Re: Joli

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Sommaire

      Bonjour,

      Je ne suis pas un expert FlightGear, mais j'ai passé le cap (ainsi que mes neveux !) des premiers temps où l'on ne sait pas trop dans quel ordre aborder les différentes étapes pour pouvoir voler.

      Premièrement, avant de donner quelques indications, je tiens à réfuter une affirmation lue quelques commentaires plus haut : si mes neveux de 7 et 10 ans arrivent à piloter assez correctement avec un « joypad freebox » (DragonRise USB), c'est que la maniabilité n'est pas si mauvaise que ça. En revanche, c'est vrai, j'ai dû préparer moi-même un fichier XML pour avoir un contrôle convenable avec ce joypad (qui n'est vraiment pas terrible) et j'ai également fini par modifier /usr/share/games/flightgear/mice.xml pour diminuer la sensibilité de la souris qui était bien trop élevée dans mon cas pour pouvoir contrôler décemment le c172p (Cessna, avion par défaut), faire de jolis atterrissages à peu près dans les règles, etc. J'ai posté le "driver" du joystick dans la ML flightgear-devel (https://www.mail-archive.com/flightgear-devel@lists.sourceforge.net/msg39957.html), mais je ne crois pas qu'il ait déclenché une quelconque réaction. Les possesseurs dudit joypad doivent donc toujours se
      retrousser les manches.

      Avant de passer aux conseils pratiques, je tiens à dire que FG est un logiciel très intéressant, en tous cas si l'on comprend l'anglais car il y a quelques tutoriels, à commencer par le manuel officiel, qui permettent de comprendre pas mal de choses "simples" sur le fonctionnement des avions, de la radio-navigation (comment se repérer sans visibilité ni GPS, dans les appareils pas trop récents, comment atterrir sans les mains (!)…) et des procédures en vigueur (traffic patterns à l'approche d'un aéroport…).

      La difficulté principale de l'apprentissage initial tient au fait qu'il y a une incroyable quantité d'appareils disponibles sur flightgear.org et que ces appareils ne sont pas tous identiques :

      % ls /usr/share/games/flightgear/Aircraft | wc -l
      448
      

      Mais c'est évidemment ce qui fait une bonne partie du plaisir à explorer ce monde : comment manœuvre-t-on un hélico, comment fonctionne un ballon dirigeable (quand on prend de l'altitude, la pression extérieure diminue, donc l'enveloppe principale va avoir tendance à augmenter de volume, d'où l'intérêt des ballonnets qui permettent aussi de contrôler la position avant-arrière du centre de gravité, le pitch… lire le wiki FG), qu'y a-t-il sur le tableau de bord d'un avion de ligne (ou même du Cessna c172p) ?..

      Installation

      • Debian unstable : c'est dedans (version 3 !)

      • Debian stable : c'était dedans avant wheezy, c'est absent de wheezy (pbs de sécu non corrigés à temps je crois). J'ai mis un backport pour wheezy de la version 2.12.0 (mis à jour jusqu'à 2.12.1) de sid en novembre ou décembre accessible avec :

      deb http://people.via.ecp.fr/~flo/debian wheezy main
      deb-src http://people.via.ecp.fr/~flo/debian wheezy main

      Hélas, étant donné le volume du package source flightgear-data et des packages binaires qu'il produit (859 Mo au total), je n'ai pas osé l'uploader chez VIA qui héberge ces modestes pages à titre gracieux. Il faut donc se débrouiller pour installer flightgear-data 2.12.1 et ses dépendances (arch: all, donc possibilité d'utiliser directement les packages binaires officiels Debian quand la version correspond) avant de pouvoir installer flightgear depuis le dépôt susmentionné. Qqs précisions supplémentaires ici.

      Ces packages sont essentiellement des backports de ce qu'il y a dans Debian unstable au moment où je les prépare, avec quelques modifications mineures indiquées dans debian/changelog et debian/patches :

      • support du joypad prêté avec la Freebox (DragonRise Inc. Generic USB Joystick) ;
      • souris moins sensible que par défaut ;
      • raccourcis Super-F1/Ctrl-F1, Super-F2/Ctrl-F2, …, Super-F10/Ctrl-F10, pour enregistrer/restaurer 10 vues personnelles persistantes pour chaque avion (très pratique pour zoomer sur les différentes parties du tableau de bord lors de la checklist !) ;
      • raccourci Ctrl-M pour la carte (à faire parfois 2 fois de suite, très bizarre) qui est sans doute par défaut dans FG 3.0, vu que c'était déjà dans le Git quand j'ai incorporé ce patch.

      Ces packages sont d'abord destinés à l'usage par mes proches ; il n'y a aucune garantie de suivi régulier des MAJ chez Debian ou flightgear.org.

      • Autres systèmes : je laisserai les experts se prononcer. ;-)

      Lancement

      On peut lancer FG en ligne de commande. Pour la première fois, on peut se contenter d'un simple :

      % fgfs
      

      On se retrouve alors à San Francisco avec un c172p. Par la suite, un programme tel que FGo! (package Debian fgo) ou FGRun (qui a segfaulté lamentablement au premier lancement dans mon cas, d'où mon passage à FGo!) est très pratique pour choisir l'aéronef, l'aéroport + parking éventuel et diverses options. Au final, fgo me lance qqch de ce genre :

      % fgfs    --aircraft=c172p \
                --airport=LFPO \
                --fg-root=/usr/share/games/flightgear/ \
                --fg-scenery=/usr/share/games/flightgear/Scenery \
                --enable-terrasync \
                --terrasync-dir=/mnt/mm/flightgear-data/scenery-terrasync \
                --timeofday=noon \
                --season=summer \
                --enable-fullscreen
      

      Shift-F10 pour le plein écran
      F10 pour cacher la barre de menu

      Si les performances sont mauvaises (< 15 fps environ ; cf. View → View options → Show frame rate et sa copine), aller dans View → Rendering options, mettre les shaders au minimum, désactiver le reste (laisser si possible les nuages 3D très jolis et pas si gourmands que ça, la pluie et les particules atmosphériques…).

      Terrasync : c'est le composant qui télécharge automatiquement le paysage au cours du vol. D'après la dépêche LinuxFR, il serait activé par défaut dans FG 3.0. Pour ce que je connais (2.6-2.12), les options ci-dessus font l'affaire. Avec fgo, il suffit de les mettre une fois pour toutes dans le champ texte en bas de la fenêtre principale. C'est aussi configurable dans les menus une fois FG lancé, depuis la version 2.6 ou qqch comme ça.

      Quand on démarre dans un endroit non encore visité, il n'y a que de l'eau, c'est normal. Si Terrasync est actif et bien configuré, il suffit d'attendre quelques minutes le temps qu'il télécharge et de faire View → Rendering options → Reload scenery ou bien relancer Flightgear au même endroit.

      Choix de l'aéroport

      Chaque aéroport dans le monde est identifié par un code de 4 lettres (ICAO pour International Civil Aviation Organization en anglais, OACI en français), par exemple LFPO pour Paris Orly et LFPG pour Roissy Charles-de-Gaulle. Très facile à trouver sur Wikipedia, pratique dans FG.

      On peut choisir l'aéroport :

      • dans la liste proposée par fgo ;
      • avec l'option --airport=ICAO de fgfs ;
      • dans les menus de FG.

      On peut aussi démarrer à une position GPS, altitude, vitesse, orientation etc. arbitraires, voire obtenir en plein vol un lien Google Maps correspondant à la position courante (: Y m, c'est un truc de vimiste, faire : puis tabulation pour comprendre).

      Les trois modes de la souris

      1. Au lancement de FG, la souris est dans un mode qui permet de cliquer dans les menus et sur les instruments de bord (pour ces derniers, voir le manuel : en gros, il y a bouton gauche à gauche ou à droite du "truc" à manipuler, bouton milieu pour aller plus vite et la roulette assez souvent pour tout ce qui n'est pas une simple bascule). Appuyer sur Ctrl-C pour voir ce qui est cliquable/roulettable dans le cockpit ou sur la carlingue.

      2. Si on clique avec le bouton droit, le pointeur souris change d'aspect (crosshair) pour indiquer qu'on est dans le mode qui agit sur les commandes de changement de direction (essentiellement ailerons et gouvernail, aileron/elevator et rudder en anglais). Appuyer sur V pour passer à la vue suivante et voir les ailerons et Cie se déplacer avec les mouvements de la souris. Shift-V pour revenir à la vue précédente, Ctrl-V pour revenir au cockpit quelle que soit la vue actuelle. La touche 5 ramène les commandes en position neutre.

      3. Si on clique encore avec le bouton droit, le pointeur souris change d'aspect une fois de plus, signalant le troisième mode, qui permet de tourner la tête, la déplacer, changer la focale… On peut :

      • déplacer la souris pour regarder dans la direction voulue ;
      • utiliser la roulette pour changer la focale ;
      • avec le bouton milieu enfoncé, déplacer la souris pour translater la tête dans un plan particulier ;
      • avec le bouton milieu et la touche Ctrl enfoncés, même chose dans une direction orthogonale ;
      • cliquer à gauche pour recentrer.

      Un nouveau clic droit ramène au premier mode.

      Premier vol

      Autant dire tout de suite qu'on ne va pas respecter les procédures !

      On va prendre le c172p (avion par défaut).

      1. S : c'est le démarreur, garder appuyé le temps qu'il faut pour que le moteur démarre (la carte son doit bien aider). Si l'on démarre en altitude, il faut parfois ajuster la richesse du mélange avec M et Shift-M (ou bien roulette sur la tirette rouge en dessous des cadrans pleins d'afficheurs à LED).

      2. Passer la souris en mode flight controls (numéro 2 dans la description ci-dessus) sauf si l'on pilote au clavier ou au joystick.

      3. Page up : c'est pour augmenter les gaz. Je ne sais pas si c'est recommandé, mais on décolle très bien en "plein gaz". Évidemment, on les diminue avec Page down. Si l'avion part de travers avant d'avoir décollé, déplacer la souris latéralement tout en maintenant le bouton gauche enfoncé.

      4. Lorsque les roues quittent le sol, démerdez vous ! ;-)

      Beaucoup d'avions ont les freins "à main" (parking brakes en anglais) enclenchés au lancement de FG. Faire Shift-B pour enclencher/enlever ces freins. (B permet de freiner lorsqu'on roule)

      G / Shift-G pour le train d'atterrissage (non appliquable au c172p)

      Pas mal d'avions utilisent des magnetos (traduction française ?) pour le démarrage. Il faut alors faire } 3 fois de suite (left/right/both) au tout début de la procédure, avant même d'appuyer sur S.

      Enfin, pour les avions ayant plusieurs moteurs, on peut les sélectionner indépendamment avec les touches correspondant à 1/2/3/4 sur un clavier qwerty. La correspondance en azerty est immonde (!/@/#… approximativement). Autrement, le plus utile est souvent ~ (tilde) pour sélectionner tous les moteurs.

      Au final, certains détails et raccourcis dépendent de l'avion choisi, c'est normal. Regarder dans le menu Help (raccourcis spécifiques et souvent aide succinte) ainsi que sur le wiki.

      Après le c172p, on peut essayer le f-14b très stable. Penser à faire le plein (menu à droite pour le f-14b je crois, mais menu Équipement pour la plupart des autres avions) et à réparer l'aile après un crash (menu à droite).

      Pour aller plus loin

      • Le manuel, très utile (notamment les tutoriels)

      • Les tutoriels vidéo d'Oscar, en anglais mais facile à comprendre. Excellente ressource pour apprendre à utiliser le pilote automatique, à atterrir avec le guidage radio (ILS, VOR/DME…), etc.

      • Le wiki et le forum sur flightgear.org

      • http://www.navfltsm.addr.com/ par exemple pour approfondir la navigation radio (non, je ne m'y connais pas plus que ça, c'est un lien qui a été donné sur le forum et qui me semble très bien fait pour le peu que je puisse en juger).

      Bon vols !

      • [^] # Re: Joli

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Merci pour ce commentaire ultra-complet. J'ai enfin réussi à faire décoller mon vieux coucou, par contre c'est très délicat de monter en altitude. J'ai toujours l'impression de "manquer de puissance", et de flirter avec le décrochage… Pour la souris, il fallait d'abord que j'active le mode qui va bien via la touche tab (sinon le clic droit ne faisait rien par défaut, à part bouger la tête pour regarder autour de soi)

        Et sur certains aéroport, je démarre dans l'herbe, je vois la piste en mode "tower view" mais je suis incapable de savoir quelle direction prendre pour m'y rendre : il n'y a pas une carte quelque part ??

        Du coup en attendant je me met sur l'aéroport de San Francisco qui a le bout gout d'être paramétré pour démarrer directement sur la piste de décollage :)

        Enfin bref, c'est pas encore au point, mais ya encore de la marge de progression :o)

        • [^] # Re: Joli

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Pour le manque de puissance, si les gaz sont à fond, c'est probablement le mélange air/carburant qui n'est pas adapté à la pression atmosphérique (laquelle dépend notamment de l'altitude). Utiliser M et Shift-M ou bien la tirette rouge (pour le c172p) mentionnée dans mon message précédent. Plus la presssion atmosphérique est faible, plus le mélange doit être appauvri (tirette rouge tirée) sinon le moteur reçoit trop d'essence par rapport à l'oxygène (raréfié) qui entre. C'est expliqué dans le manuel à la section 7.7.1 (Engine control, chercher "mixture").

          Notez que j'ai changé d'URL pour le manuel par rapport au message précédent : en effet, le document indiqué hier se rapporte apparemment à FG 3.0.0, mais il est très incomplet comparé à celui référencé ci-dessus (de 2010, pour FG 2.0.0, mais contenant des tutoriels très intéressants).

          Il y a aussi le poids qui peut jouer, réglable via la quantité de carburant embarqué et le nombre de passagers/qté de bagages (réglables dans le menu "Fuel and payload" par exemple avec le Boeing 777-200ER). Mais je ne pense pas que ce soit prépondérant dans ton cas.

          Concernant la "tower view", as-tu fait Ctrl-V ? Je ne suis pas sûr de comprendre. Pour de tous petits aérodromes, il peut être normal de démarrer dans l'herbe je pense. Mais pour la quasi-totalité de ceux que j'ai essayés dans FG, on démarre directement sur une piste goudronnée. Quel est l'aéroport ? C'est peut-être un bug.

          Pour la carte, plusieurs possibilités :

          • menu équipement (schématique, mais bien utile pour les atterrissages avec ILS ; mais c'est de la triche si on l'utilise pour autre chose que le relevé des fréquences de communication et données de ce type ! ;-)

          • en mode multi-joueurs, une fois connecté, on peut voir son avion et les autres sur fond de carte Google Maps à l'adresse http://mpmap02.flightgear.org/ (il y a d'autres serveurs, voir "multiplayer" sur le wiki FG). C'est génial !

          • projet atlas que je n'ai pas essayé.

          Quelques petites précisions par rapport à hier :

          • J'ai mentionné des packages Debian avec quelques patches, mais le package source concerné par ces patches est précisément celui que je n'ai pas uploadé en raison de sa taille : flightgear-data. Cependant, les patches sont contenus dans http://people.via.ecp.fr/~flo/tmp/flightgear-data/flightgear-data_2.12.1-1~frougon+deb7.0u1.debian.tar.gz et l'on peut reconstituer le package source en plaçant dans un même répertoire ce fichier, le .dsc qui va avec (disponible ici) ainsi que le tarball upstream sous un nom tel que flightgear-data_2.12.1.orig.tar.bz2 (disponible par exemple ici).

          Avec ces trois fichiers, on peut décompacter le package source de la façon suivante :

            dpkg-source -x <fichier.dsc>
          

          à effectuer dans le répertoire contenant les 3 fichiers. On obtient alors un sous-répertoire <package>-<version>. Si les Build-Depends* sont satisfaites (cf. debian/control), il suffit de lancer debuild (éventuellement avec -us et -uc) dans ce dernier pour obtenir les packages binaires générés par le package source correspondant au .dsc. Pour installer ces packages, on peut faire dpkg -i <pkg.deb> ... sous le compte root en respectant l'ordre des dépendances.

          • J'ai parlé de ~ (tilde) pour sélectionner tous les moteurs et de } (3 fois) pour les magnetos. A priori, ~ est à faire avant } puisque cette dernière est documentée dans /usr/share/games/flightgear/keyboard.xml comme Increase Magneto on Selected Engine. De même, quand on augmente ou diminue les gaz avec Page Up/Down, cela s'applique au(x) moteur(s) préalablement sélectionné(s), comme on le voit très bien par exemple dans le Boeing 777-200ER en regardant bouger les leviers à droite du pilote.

          • Raccourci pratique surtout au début : Shift-Echap pour recommencer.

          • En effet, Tab fait la même chose que clic droit mais il me semble que certains avions affectent cette touche à une autre fonction (Boeing 777-200ER je crois).

          • [ et ] pour les volets ;

          • Les avions compliqués (typiquement, avions de ligne) ont souvent une fonction autostart dans le simulateur (dernier ou avant-dernier menu) qui dispense de la procédure (plus ou moins) complète de démarrage.

          • On peut faire du ravitaillement en vol avec FG (entre deux avions), on peut décoller et atterrir sur un porte-avion (certains ont réussi à atterrir dessus avec un avion de ligne !! cf. youtube, porte-avion se dit carrier en anglais), il y a des montgolfières en plus des hélicos et des ballons dirigeables, une jeep, une dedeuche, des avions de la première heure, des tail draggers de la Seconde Guerre Mondiale… C'est de la balle !

        • [^] # Re: Joli

          Posté par  . Évalué à 2.

          Les pistes ont un numéro, le numéro est à peu de chose près l'orientation à prendre sur le compas directionnel (la boussole, hors ligne droite étant peu stable):

          Image Compas/Piste

          Pour le manque de puissance, il faut peut être voir si le "vieux coucou" dispose de volets permettant une évolution à basses vitesses. Il faut les rentrer après le décollage, sinon cela engendre de la trainé (force qui va "tirer" l'avion). Pour info, les volets s'utilisent dans la zone blanche de l'anémomètre (vitesse air):
          Anémomètre. Les "vieux coucous" ont tendance à être lent, donc ça peu paraître normal de ne pas avancer ou grimper (surtout si l'incidence est grande)

      • [^] # Re: Joli

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Après le c172p, on peut essayer le f-14b très stable. Penser à faire le plein

        Il y a une option très pratique pour qui veut jouer sans se prendre la tête en sacrifiant un peu de réalisme, cette option permet de mettre en pause la consommation du carburant (qui devient donc illimitée dès qu’au moins un réservoir en contient). Je ne sais pas quelle est l’option à passer en ligne de commande parce que je n’ai pas d’instance de FlightGear sous la main, mais on la trouve dans les options avancées de FGRun.

        C’est pratique pour les avions gloutons comme les avions de chasses à réaction. ^^

        ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

        • [^] # Re: Joli

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Donc voilà, dans FGRun c’est dans Avancé → Pause → Consommation carburant en pause, et en ligne de commande, c’est le paramètre --enable-fuel-freeze, c’est très pratique !

          ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • # joystick et compatibilité

    Posté par  . Évalué à 7.

    Vu que vous êtes plusieurs à parler de joysticks, savez-vous si certains sont plus compatibles (ou, au contraire, totalement incompatibles) avec Linux ? J'imagine que maintenant ils sont tous en USB, mais sait-on jamais…

  • # une autre annonce

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    http://jeuxlibres.net/news/296.html propose une annonce intéressante, selon un axe orienté actualité ;-)

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