Sortie de Fedora 21

46
14
déc.
2014
Fedora

Ce mardi 9 décembre 2014, le projet Fedora a annoncé la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 21 ainsi qu’une nouvelle version du site web. La version 20, sortie il y a un an, coïncidait avec les dix ans d'existence de Fedora. La raison pour laquelle la version 21 a pris plus de temps pour sortir est dû à l'initiative Fedora.next, qui est une réorganisation profonde du projet, pour réfléchir sur les dix prochaines années.

Pour rappel, Fedora est une distribution GNU/Linux communautaire développée par le projet éponyme et sponsorisée par l’entreprise Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés. Tous les détails dans la suite de la dépêche.

Sommaire

Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés, via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, X.Org, la célèbre suite de compilateurs GCC et bien d'autres.

Par ailleurs, les distributions telles que RHEL, CentOS ou Scientific Linux (plus indirectement) sont développées à partir d’une version de Fedora et mises à jour environ tous les trois à cinq ans.

Les produits

Products

Une des grandes nouveautés de cette version est la séparation de la distribution en trois produits : Workstation, Server et Cloud. Chacun de ces produits est construit sur la base commune de paquets de Fedora et utilise le même noyau, le même installeur, le même gestionnaire de paquets, etc. Les produits sont des installations spécialisées, ayant des objectifs différents.

Fedora Workstation

Fedora Workstation fournit l'environnement de bureau GNOME (version 3.14), qui est facile à utiliser et minimise les distractions, pour pouvoir se concentrer sur son travail. Il est, par exemple, possible de désactiver les notifications, pour pouvoir les lire à un moment plus opportun.

Le public cible de Fedora Workstation sont les développeurs, administrateurs systèmes et étudiants en informatique, bien qu'il puisse convenir aussi pour un public plus large. Les développeurs vont pouvoir apprécier un environnement configuré pour leurs besoins qui fournit des outils comme DevAssistant.

Fedora Workstation permet, par défaut, une détection de portails captifs. Si la demande du portail est reconnue, une fenêtre apparaît automatiquement pour vous permettre de vous authentifier vis-à-vis de la page web du portail.

Les développeurs font souvent tourner des serveurs de test qui s'exécutent sur des ports réseaux élevés (dont le numéro est supérieur à 1024) et l'interconnectivité avec de nombreux appareils de consommation modernes exige également ces ports. Le pare-feu dans Fedora Workstation, firewalld, est configuré pour permettre ces accès. Les ports inférieur à 1024, à l'exception de sshd et les clients pour la samba et DHCPv6, sont en revanche, bloqués.

Reportez-vous à la documentation sur firewalld pour plus de détails sur la personnalisation de la configuration du pare-feu ou installer le paquet firewall-config pour un outil graphique.

Fedora Server

Cette version est prévue pour utiliser Fedora comme serveur web, serveur de fichiers, serveur de base de données ou comme plate-forme d'Infrastructure as a service. Utilisant systemd pour optimiser le démarrage du système et déployant du LVM pour rendre plus flexible le partitionnement, Fedora Server vise à simplifier des tâches complexes telles que le SSO ou l'utilisation authentifiée à des services réseaux.

Deux grosses nouveautés : les fonctionnalités d'administration de serveur et le rôle de contrôleur de domaine. En effet, Fedora Server peut déployer un contrôleur de domaines géré par FreeIPA.
Trois outils sont disponibles pour administrer vos serveurs : Cockpit, Rolekit et OpenLMI.

Cockpit est une interface web puissante et facile à prendre en main qui permet de gérer plusieurs serveurs GNU/Linux.
Rolekit permet de déployer des rôles d'installation. Un rôle est un ensemble de logiciels qui correspond à une et une seule tâche système, par exemple « serveur web ».
OpenLMI fournit une API de gestion de serveurs à distance.

Fedora Cloud

Cette version inclut par défaut les outils permettant de l'utiliser sur des environnements de Cloud privés ainsi que ceux pour Amazon ou pour faire tourner des conteneurs Docker. Fedora Cloud est une version réduite de la distribution, afin que celle-ci prenne le moins d'espace disque possible. Il est possible de convertir une instance Fedora Cloud en Fedora Server.

Fedora Atomic Host

Il y a également l'apparition d'une image Fedora Atomic utilisant rpm-ostree pour gérer les mises à jour de manière atomique. Cela se combine avec Docker pour permettre un déploiement facile d'applications via des conteneurs sous Fedora

Changement de modèle de gouvernance

Suite aux discussions qui ont eu lieu durant la dernière conférence Flock à Prague en août 2014, le projet Fedora s’est doté d'une nouvelle forme de gouvernance. Celle-ci inclut des représentants des groupes (Engineering, Outreach) responsables de la version, des membres élus et un conseiller pour la diversité.

Nouvelles versions des principaux logiciels

Le noyau Linux passe à la version 3.17. Mais Fedora met à jour assez rapidement la version du noyau, même pour une même version de Fedora. Donc la mise à jour vers Linux 3.18 devrait bientôt arriver.

Environnements bureautiques

Gnome

GNOME, l’environnement de bureau par défaut de Fedora, passe de la 3.10 à la 3.14. Ce saut permettra d'ajouter la gestion des écrans à haute-résolution, des écrans tactiles multi-touch ou encore une gestion préliminaire de Wayland, dans l'objectif de remplacer le serveur graphique X.org. Les développeurs de GNOME continuent de peaufiner leur environnement graphique. Ainsi, Evince a été remanié pour s'intégrer davantage dans GNOME 3.14 et l'application Photos peut maintenant s'interfacer avec les services et les serveurs de Google. Le contenu des terminaux gnome-terminal peut maintenant être recherché dans GNOME Shell.

En parallèle, le gestionnaire d'applications Software a été profondément remanié et apporte une meilleure intégration au système. Nous pouvons noter l'apparition des applications de gestion des journaux systèmes, d’un client IRC Polari ou encore d'un enregistreur audio. Cette mise à jour est clairement sous le signe de la maturation du projet GNOME.

Bien que Fedora Workstation soit basé sur GNOME, les autres environnements de bureau sont toujours disponibles dans Fedora. Il existe toujours les différentes Spins, qui sont des variantes un peu moins officielles (les développeurs se focalisent plus sur les trois produits de base).

KDE

KDE n'est pas en reste : mise à jour vers KDE 4.14, SDDM remplace par défaut KDM en tant que gestionnaire graphique de connexion (KDM est toujours disponible via les dépôts logiciels) L'outil de configuration du bureau peut désormais être complété par un utilitaire graphique de configuration pour systemd, logind & journald. La configuration du pavé tactile a été entièrement revue vers la simplicité d'usage. Dolphin, le gestionnaire graphique de fichiers, suit désormais son terminal, et vice-versa : les déplacements dans une arborescence sont synchrones entre les deux.

C'est aussi l'occasion de proposer en avance KDE Framework 5. En somme, toutes les bibliothèques de KDE peuvent exploiter notamment la bibliothèque Qt5, qui est la principale évolution de cette gamme logicielle. À des fins de stabilité et de compatibilité, cet ensemble est installable en même temps que KDE Framework 4.

Mate

Pour les nostalgiques de l'ère GNOME 2, MATE passe en version 1.8. Tout d'abord elle s'intègre mieux au système avec la gestion de upower 1.0 pour la gestion d'énergie mais aussi à PulseAudio pour la gestion du son ou encore systemd-logind pour la gestion des sessions. Le gestionnaire de fenêtre Marco se fait plus flexible avec la prise en charge d'un léger tiling et snapping. L'aide utilisateur a été remaniée et quelques effets graphiques supplémentaires pointent le bout de leurs nez, notamment pour l'extinction de l'appareil. Attention, beaucoup de noms de paquet sous la forme mate-function ont changé en faveur du nom du programme. Par exemple, mate-file-manager devient caja.

Sessions Gnome sous Wayland

Afin de confirmer son statut de vitrine technologique du Logiciel Libre, Fedora 21 apporte la gestion de sessions GNOME entièrement sous Wayland. Bien entendu cette gestion se fait en parallèle de la version pure X11, le passage de l'un à l'autre se faisant au lancement de la session sur GDM. Cela ne fonctionne que pour les applications GNOME, les autres programmes auront souvent des comportements erratiques. L'objectif est d'améliorer la prise en charge des pilotes, des applications et de remonter beaucoup de problèmes auprès des différents projets, le tout pour faire avancer plus rapidement ce chantier de longue haleine.

systemd

Systemd a été mis à jour vers la version 215. Cette version contient énormement d'améliorations, notamment pour la gestion des services tournant dans des conteneurs. On pourra aussi découvrir systemd-networkd, permettant de gérer des configurations d'interfaces réseaux via systemd.

Sécurité

SSSD (System Security Services Daemon) permet désormais l'usage des GPO (Group Policy Objects, de type authentification locale et distante, services et plus), lorsque Fedora est utilisé dans un environnement Active Directory. Ceci n'affecte pas les autres usages de SSSD (cas d'usage IPA, par exemple) et étend les possibilités de contrôle d'accès par un A.D. Chaque GPO peut bénéficier d'une configuration via PAM, permettant aux administrateurs d'utiliser un outil maîtrisé.

Les certificats signés avec MD5 sont désormais rejetés, cet algorithme est considéré comme non sécurisé. L'ensemble des bibliothèques de chiffrement de Fedora est mis à jour en ce sens. Bien que peu utilisé sur Internet, ce type de certificats se rencontre encore dans des réseaux privés. Fedora recommande de passer sur SHA256 ou au moins sur SHA1. Une variable d'environnement (openssl_md5_enable_verify) peut cependant être positionnée afin de valider un certificat encore signé avec MD5.

Développement

Un assistant au service des développeurs permet de démarrer sereinement un projet C, C++, Ruby, Python, NodeJS, Java… en préparant un environnement (il propose de configurer un Vim spécifique pour ce projet, par exemple) ; mais aussi une cible Docker ou GitHub. Des « sous-assistants » sont disponibles, par exemple : « Django pour Python ». DevAssistant est proposé en outil console et en outil graphique.

PHP a été mis à jour pour Fedora 21. Vous trouverez ainsi la version 5.6 et toutes les nouveautés qui vont avec. L'ensemble des applications PHP fournies par la distribution ont été testées avec cette version.

Python 3.4 a été intégré afin que les utilisateurs de Fedora puissent profiter des améliorations qu'il apporte. De nouvelles bibliothèques Python apparaissent dans la distribution. Attention, la version de Python par défaut reste la 2.7 et non python3.

L’environnement Java est mis à jour avec la version OpenJDK 8. Les versions OpenJDK 7 ne seront plus disponibles, afin de simplifier la maintenance. L'effort pour maintenir deux version de Java, en parallèle comme dans Fedora 20, étant jugé trop important, pour un gain relatif.

Make 4.0 est désormais fourni. L'ensemble des paquets est construit en utilisant cette version.

Boost 1.56 Uplift est disponible. Les paquets utilisant Boost ont tous été reconstruits pour garantir la cohérence. À noter aussi : Boost.Build v2 est désormais utilisé pour construire le paquet.

GCC 4.9 est utilisé. Comme nouvelles fonctionnalités, il y a notamment C++14, OpenMP 4.0, la prise en charge de SIMD améliorée, etc.

Ruby 2.1 et Ruby On Rails 4.1 pour les utilisateurs de ce langage de script et pour les développeurs web.

Aller plus loin

  • # Petites précisions utiles

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 14 décembre 2014 à 17:27.

    Voilà un ensemble de notes trouvées sur le planet de Fedora sur divers sujets tels que :

    • comment est-ce que je mets à jour ma machine KDE/XFCE/… sans installer GNOME ?
    • comment est-ce que je fais une install réseau (netinstall) ?

    https://www.happyassassin.net/2014/12/10/fedora-21-greatest-hits-non-server-non-live-installs-fedup-product-behaviour/
    http://fedoramagazine.org/5tftw-five-fedora-21-faqs/

  • # Malheureusement le only open source a des cotés négatif

    Posté par  . Évalué à -10.

    Pour moi je ne peux pas tester Fedora 21 , tout simplement car ils ne gérent pas les paquets propriétaires , et avec ma GTS250 je subit des freeze avec les drivers nouveau je suis obligé d'utiliser les drivers d'Nvidia , et la ou ça tache c'est l'amateurisme de RPMFUSION qui n'ont toujours pas mit a disposition les drivers legacy de série 340xx pour les geforce 8/9/200 , donc si vous avez un carte nvidia de l'un de ces séries et que vous freezez avec nouveau abstenez vous de Fedora.

    Ils auraient pu suivre l'exemple d'ubuntu , c'est a dire proposer un systeme totalement open source de base mais proposer ensuite des paquets propriétaire qui seront géré par eux , a la place ils ont laissé des tiers qui sont RPMfusion le faire et ces derniers sont des amateurs , les legacy340xx sont sortis depuis bien longtemps , j'ai l'impression qu'ils n'ont pas mit a jour leur database depuis plus d'une année , de plus ce que je viens de citer a été reporter comme probleme lors de l'alpha de fedora 21 mais ils ont en rien a foutre visiblement

    • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Ton commentaire est ben la preuve que tu n'as pas compris grand chose à Fedora et RPMFusion…
      Fedora vise le 100% libre pour deux raisons : déjà d'un point de vue légal c'est plus simple à gérer, de l'autre il y a l'aspect vitrine technologique du libre qui n'a de sens que si tout le système est libre.

      C'est grâce à cette cohérence au sein du projet Fedora que tu peux aujourd'hui profiter par exemple de pilotes nouveau à la hauteur (même si ce n'est pas parfait, par rapport à l’époque du pilote nv il n'y a pas de comparaisons possibles).

      RPMFusion est maintenu par des gens qui sont mainteneurs officiels du projet Fedora : ils ont donc la compétence, et en plus comme ils suivent les règles d'empaquetages du projet Fedora (outre la question de la licence), l'intégration au sein du système est parfaite. On est loin des amateurs loupés de FreshRPM par exemples qui ont posé nombre de problèmes par le passé.

      Si tu trouves qu'il y a un manque auprès de RPMFusion, tu peux les contacter voire mieux, leur soumettre le paquet !

    • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

      Posté par  . Évalué à 1.

      J'ai une machine avec une Nvidia GTS250 sous Debian GNU/Linux 7 et 8/testing, avec les pilotes libres nouveau. Je n'ai donc installé aucun pilote propriétaire et ça marche très bien.
      Pour ce qui est des paquets libres et propriétaires de Fedora, c'est un choix entre la liberté et le confort. Fedora intègre très peu de logiciels non libres, mais il en intègre tout de même. https://www.gnu.org/distros/common-distros.html#Fedora

    • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je te trouve un peu dur avec RPMFusion, je trouve qu'ils font dans l'ensemble du bon boulot, même s'il faut faire attention avec les mises à jour du kernel et les modules NVIDIA fournis par le projet. Ils devraient forcer l'utilisation des akmod.

      Quoi qu'il en soit, j'ai eu le même problème que toi avec un de mes PC. Tu peux utiliser le dépôt Negativo qui fourni les drivers 340 legacy : http://negativo17.org/repos/fedora-nvidia-340.repo

      http://negativo17.org/nvidia-driver/ décrit le fonctionnement du dépôt, mais attention, l'article référence la version actuelle du driver, ce qui peut prêter à confusion.

      • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Je rebondis sur ton commentaire car je suis entièrement d'accord avec toi sur la partie akmods ;) Ils devraient l'utiliser par défaut.

        J'utilise Fedora depuis la version 8. Toujours eu le même problème, sur les pilotes libres, ça fonctionne pas mal, mais dès que tu rajoutes un deuxième écran ou que tu ouvres une vidéo ça fini en 10fps :D

        En général les pilotes proprios fonctionnent pas mal.. mais préférez les akmods sinon avec les sorties des noyaux tous les deux jours .. aie aie aie !

        Après il faut pas oublier que Fedora est un peu le terrain de jeux de Redhat, donc vu que ça tourne toujours sur les dernières technos des fois ça déconne un peu sur le début :) Mais à utiliser toujours une version depuis la version alpha, la version finale est quand même relativement stable.

    • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

      Posté par  . Évalué à 3.

      Si l'important pour toi est d'avoir du propriétaire, prend pas une distribution dont ce n'est pas important.

      Il ne faut pas oublier que Fedora essaye de prendre les dernières versions. Le problème avec les drivers proprios est qu'ils sont rarement synchro avec les dernières versions du logiciel libre.
      Il est bien possible qu'actuellement les drivers proprios ne marchent pas avec les dernières évolutions du libre. Ben c'est leur problème. Tous les autres sont synchros et s'ils le sont pas les développeurs de la distrib peuvent y travailler. Avec le proprio on ne peut rien faire.

      • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Oui en même temps ce n'est pas vrai pour NVIDIA, ils sont tous packager sous archlinux. Fedora n'a pas du avoir le temps mais les pilotes 304 sont disponibles dans rpmfusion et fonctionnent sûrement avec sa carte.

        Par contre ATI, c'est le carnage, j'ai voulu installer catalyst sur une fedora vu qu'ils ont enfin ajouté le support du dernier xorg, ben a part se vautrer a l'installation, me casser xorg, ça n'a rien fait

        Puis l'installeur de loky en gtk 1.2, sérieux ?

        • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

          Posté par  . Évalué à 1.

          Non, pour certaines cartes, il faut les 340, ceux moins récents ne fonctionneront pas.

        • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

          Posté par  . Évalué à 0.

          Disons que Fedora n'a pas eu le temps ou ne l'a pas pris, et qu'il n'y a aucun soucis actuellement pour avoir le driver proprio sur cette distrib.

          Le problème, si ça en est un, est que le distribution ne se soucie pas des drivers proprios. Si quelqu'un veut du proprio (peut-être qu'il n'a pas le choix), je déconseille Fedora.

          J'ai souvent lu que les drivers proprios NVidia ne marchaient pas avec les dernières versions de Linux et que c'était une des principales sources de problème avec ces drivers. Or Fedora utilise la dernière version de Linux. Il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de compatibilité binaire avec Linux ! Des distributions le font, mais pas le projet Linux. Donc la probabilité de casser le driver reste élevée.

          • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            Faut quand même pas déconner, j'ai un poste Fedora avec une CG nVidia depuis plus de 3 ans et tout au plus j'ai eu des soucis quand j'installais akmod en même temps que les kmod précompilés et ça se marchait dessus. Pour tout dire je jouais même à WoW en mode hardcore sur ce poste à un moment, alors si les drivers nVidia marchaient pas je m'en serais aperçu.

    • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      je suis utilisateur de Fedora depuis la disparition de mandriva ( 2011 )
      j'ai jusqu'à présent toujours plus souffert à l'installation à cause d'anaconda
      ( surtout l'étape partitionnement ) que pour le reste
      de version en version j'ai noté des progrès constants pour l'installation et les updates
      jusqu'à cette fedora 21
      j'avais testé la préversion en live sous KDE et n'avait pas noté d'anomalies

      n'ayant pas vu l'alerte concernant les cartes Nvidia
      j'ai installé les drivers nvidia des dépots fusion
      car avec "nouveau" mon portable dell sous gnome avait un curseur aux réactions bizarres
      résultat plantage au démarrage
      avec pour seule solution de REINSTALLER le système

      :-((

    • [^] # Re: Malheureusement le only open source a des cotés négatif

      Posté par  . Évalué à 0.

      J ai eu des soucis similaire (sur une autre distrib) avec une GTS250 et nouveau, j ai donc fini par utiliser les binaires de Nvidia, meme soucis freeze tout les 3 matins … cette carte a une facheuse tendance a freezer lorsqu elle est en fin de vie, j ai donc donner la carte a un user windows, qui m a dit avoir aussi des freeze avec. Il y a peut etre reelement un probleme avec, mais en tout cas, sur la mienne c etait materiel.

      Tu devrais peut etre essayer de tester ta carte au final sur une autre machine, avec des drivers de nvidia.

  • # Lien manquant sur SSDM !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Pour ceux comme moi qui n'auraient pas suivi toutes les dernières actualités : SSDM.

  • # L'absence de choix du bureau, c'est dommage

    Posté par  . Évalué à -2.

    Cette distribution est bien, je l'adore.
    Mais je trouve dommage que cette fois-ci on n'ait plus le choix de l'environnement de bureau, et que GNOME soit imposé dans la version "Workstation".
    On doit donc se taper l'install de la version "Server" et installer KDE en ligne de commande ………

  • # Et la cannelle !

    Posté par  . Évalué à 2.

    Un petit ajout pour ceux qui aiment cinnamon, celui-ci est présent dans les dépôts bien qu'il n'y ai pas de version personnalisée le proposant de base.

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à -10.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Quelques idées pour améliorer la dépêche suivante sur Fedora

    Posté par  . Évalué à 4.

    Je préfère le préciser tout de suite, j'ai contribué à cette dépêche, mais un peu trop tard, une grande partie du contenu était déjà écrit, donc je n'allais quand même pas tout modifier…

    Tout d'abord, ce n'est pas un concours pour écrire la dépêche la plus longue. Il peut y avoir du contenu d'excellente qualité qui soit assez bref. Dans cette optique, est-il vraiment nécessaire de détailler les changements des principaux logiciels upstream (gnome, kde, systemd, etc). Normalement il y a déjà eu des dépêches sur ces sujets-là, donc pour moi il suffit de dire par exemple « GNOME est passé de la version 3.10 à 3.14 », avec les liens vers les dépêches parlant de GNOME 3.12 et GNOME 3.14. Donc pour moi la section « Nouvelles versions des principaux logiciels » aurait pu se résumer à quelques lignes.

    Il aurait été plus intéressant de parler de choses propres à Fedora :

    • l'architecture en anneaux. Les produits Workstation, Server et Cloud sont sur l'anneau extérieur. Mais la dépêche ne parle pas des anneaux intérieurs : Base et Environments and Stacks.
    • le développement du successeur de yum, DNF, avec les librairies sous-jacentes que sont hawkey et libsolv.
    • détailler un peu plus le changement de mode de gouvernance.
    • un petit mot sur les dépôts COPR, qui sont en quelque sorte un équivalent des PPA d'Ubuntu.
    • un résumé des roadmaps pour les différents produits.

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