al.jes a écrit 192 commentaires

  • [^] # Re: Il parait que c'est beau l'Estonie au mois de novembre...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 1.

    Les joies des licences libres. ¯\_(ツ)_/¯

  • [^] # Re: ma cabane en Estonie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 1.

    Oh, il y a moins de paperasse, c'est clair. Sans compter l'aspect fiscal (il y a plus intéressant, si c'est l'objectif), c'est en Europe un paradis administratif. Ensuite, on peut trouver mieux hors UE (Nouvelle Zélande, par exemple), mais si on veut profiter du marché commun, c'est plutôt cool.

  • [^] # Re: ma cabane en Estonie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 1.

    C'est bien possible. Un ami avocat m'avait expliqué ça vite fait lors d'une soirée, mais sans détailler… Il est bien possible que je n'ai pas tout saisi. Je vais lui demander d'approfondir ses explications.

  • [^] # Re: ma cabane en Estonie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 2.

    Je m'intéresse au côté administratif :)

    Ta vie doit être bien triste. ;D

    Alors e-entreprise, ça n'existe pas. En revanche, la e-résidence te donne accès à un certain nombre de services gouvernementaux ou privés —par exemple, ouvrir un compte en banque, payer les impôts, signer numériquement un contrat ou… créer une entreprise. Mais c'est bien une entreprise normale, qui n'a aucun statut particulier. Il ne s'agit pas d'une compagnie ‹ offshore ›, comme ça existe dans certains pays.

    Concrètement, je suis sur place et j'ai la e-résidence. Personnellement, j'ai tendance à penser que j'aurais mieux fait de me passer de la e-résidence. C'est très pratique quand tu es au loin (et ça s'avèrera utile si je déménage encore, ce qui arrivera tôt ou tard), mais si tu es sur place… je suis un peu déçu pour le coup.

    Aussi, la e-résidence n'est pas une résidence à proprement parler ; l'appellation est trompeuse. Notamment, ça n'est pas une résidence fiscale. Il faut faire attention aux accords fiscaux entre pays. Si tu crée une entreprise estonienne en vivant en France, fais attention, le fisc français pourrait te demander de payer quand même. (Dans mon cas, c'est plus facile à justifier étant donné que je vis en Estonie.)

    Puis pour la TVA, c'est assez simple : on est tenu de la payer en Estonie quand les plateformes de distribution nous versent notre part, mais on n'est pas nous-même la plateforme de distribution (en partie pour éviter ce bourdayl problème).

  • [^] # Re: Godot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 2.

    Pour Godot, le principal avantage est l'interface graphique : nombre d'entre nous avons appris lors de nos études à travailler avec Unity, et ça nous a semblé être la solution libre qui tient le mieux la comparaison. Ensuite, on n'a pas fait un test complet de chaque moteur, mais un rapide comparatif des interfaces et des plateformes sur lesquelles on peut travailler et exporter.

    Quant aux plateformes, voyons voir…

    • matériel : mobile, tablette, PC ;
    • logiciel : Android, iOS, macOS, Windows, Linux ;
    • distribution : Google Play, Apple (Mac) App Store, Windows Store, Steam.

    D'autres plateformes pourraient être ajoutées après la 1.0, en fonction de la demande.

    Quant au code, je ne pense pas que nos programmeurs le considèrent présentable en l'état, mais fais-toi plaisir.

  • [^] # Re: dépêche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 3.

    Au pire mettez l'ancienne, ça ne vous tuera pas si l'idée est de faire cette licence ou plus libertés, ça évitera de se dire que vous planifiez passer en non libre juste après la fin de la campagne de crowdfunding.

    Bonne idée, merci ! On s'occupe de mentionner Art libre là-oukifô, puis on changera éventuellement en publiant la 1.0.

  • [^] # Re: De meilleurs visuels?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 6.

    Ah non, on n'est pas du tout fâchés avec notre précédente graphiste. Elle a fait un très bon boulot et j'espère bien travailler à nouveau avec elle à l'avenir. Simplement, le nouveau style graphique est plus détaillé. Le mot ‹ meilleur › était sans doute mal choisi. Merci de l'avoir relevé !

  • [^] # Re: Bravo!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 2.

    C'est seulement le temps de choisir la licence. Ensuite tout redevient libre à 100%, promis.

  • [^] # Re: dépêche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enigmaki : le retour du koala masqué aux chaussettes rayées. Évalué à 2.

    En fait, tant de temps s'était passé depuis la dernière annonce à propos du jeu… on n'a pas osé la dépêche.
    Maintenant, c'est toujours une possibilité. =)

  • [^] # Re: Commence...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un président néo-libéral est-il moins pire qu'une présidente xénophobe ?. Évalué à 5.

    Vous (France Insoumise etc)

    Faux. Les abstentionnistes sont un groupe très hétérogène, dont seulement une partie a pu se réclamer Insoumise à un moment où à un autre. Je suis personnellement anarcho-capitaliste. Pas franchement compatible avec les idées d'un Mélenchon ou autre du genre…

  • [^] # Re: Commence...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un président néo-libéral est-il moins pire qu'une présidente xénophobe ?. Évalué à 4.

    On te demande pas si les candidats te représentent

    On sait tous que la démocratie représentative n'est qu'un mensonge. Si c'était une démocratie, le peuple écrirait et voterait ses lois, pas une caste de politiciens. Si c'était représentatif, ils viendraient nous demander notre avis.

    En revanche, il est encore officiellement demandé aux gens d'élire un représentant. ‹ Personne › est une réponse valable.

    Ce que tu communiques avec de l'abstention c'est "je m'en fout, faites comme vous voulez".

    Faux. Ça, c'est le vote blanc. Quand tu n'acceptes pas les règles d'un jeu, tu ne joues pas. C'est pareil ici : on n'approuve pas les règles. On refuse de se choisir un maître esclavagiste pour 5 ans.

    Quand tu t'abstiens, tu n'émarges aucune liste. Personne n'a la moindre légitimité à te dire ‹ tu as joué, tu dois en accepter les conséquences › parce que ton refus de jouer est nominatif. En revanche, si tu votes blanc, tu as participé au jeu, et donc tu en as accepté les conséquences. Là, en effet, ça revient à demander à d'autres de choisir pour toi.

    Si tu votes (blanc ou autre chose), tu donnes ta voix. Tu n'as donc plus droit à l'ouvrir. Assumes-en les conséquences. Moi, je garde ma voix précieusement et continuerai de l'ouvrir, de tâcher d'améliorer les choses. En attendant, ce sont les votants qui sont responsables de la montée des extrêmes. Les abstentionnistes, par définition, n'ont pas voté pour eux.

  • # Bon vent !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Marre des cons. Évalué à 3.

    Comme dit plus tôt par d'autres, ton journal en a fait rire plus d'un, qui ont bien compris que c'était un chouette troll. Dommage de te voir partir…

  • [^] # Re: Si si, ça existe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les outils sociaux décentralisés en panne. Évalué à 2.

    Retroshare, comme tu le fais remarquer, n’a pas de client mobile, et donc n’est pas un candidat sérieux en l’état. Mais oui, gros potentiel.

    Tox et Ring semblent très intéressants, mais personne n’a envie d’échanger une clé publique de 40 caractères en guise d’identifiant. Pas sans une bonne raison. Donc ces deux solutions, toutes intéressantes qu’elles soient, resteront dans leur niche.

    Une excellente lecture pour compléter : https://ploum.net/google-le-geant-associal/

  • [^] # Re: Compromis…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LibreOffice fait évoluer son interface. Évalué à 1.

    Il y a méprise. Je ne soutiens pas que toute personnalisation devrait être évitée, mais qu’il faut commencer par se focaliser sur un bon ‹ par défaut ›.

  • [^] # Re: Compromis…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LibreOffice fait évoluer son interface. Évalué à 1.

    Merci pour cette réponse autrement plus pertinente que les poncifs habituels consistant à ne pas faire de choix pour les reporter sur l’utilisateur. En effet, la volonté de faire un logiciel grandement localisé est un choix fort et extrêmement intéressant. Le choix du standard aussi.

    Quelques remarques néanmoins.

    D’une part, ma critique s’axait principalement sur l’interface de Libre Office étant donné que c’est le sujet du journal et que c’est un énorme point faible pour ce projet. Ma critique n’avait pas non plus pour objectif d’attaquer Libre Office. Pour le dire autrement, un point faible n’est qu’une opportunité d’amélioration.

    D’autre part, il semble y avoir incompréhension quant à certains détails : quand je parle de l’équipe de développement, je parle de tous ceux qui participent au développement : développeurs, certes, mais aussi designers, managers, ergonomes, et ainsi de suite. Pareillement, quand je mentionnais la nécessité d’ouvrir un bouquin de design, c’était en réponse au poncif habituel sur le design qui serait une affaire de goût. C’est du même ordre que le programmeur à qui on demande de réparer le PC de Mémé. En tant que designer, j’en ai un peu marre d’entendre ce genre de choses. Ce qui explique d’ailleurs le ton agacé du message auquel tu réponds.

  • [^] # Re: Compromis…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LibreOffice fait évoluer son interface. Évalué à 0.

    Un mot : merci.

  • [^] # Re: Compromis…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LibreOffice fait évoluer son interface. Évalué à 0.

    Les uns veulent un clone de MSO gratuit, les autres veulent autre chose […]

    Si tu veux MS Office gratuitement, tu le cherches sur ton site de torrents préféré. Quand Google a fait une suite bureautique, ils n’ont pas fait un clone de MS Office. Pareil pour Apple. Je ne vois pas pourquoi The Document Foundation ferait du clone. À moins qu’ils n’aient aucune vision, mais dans ce cas autant aller voir l’original. Libre ou pas.

    Faire de l’interface au choix, posture malheureusement courante chez les libristes, consiste en fait à laisser les décisions de design à l’utilisateur. Je sais que c’est devenu un cliché, mais la citation de Ford reste vraie : si on avait fait ce que demandait l’utilisateur, on aurait des chevaux plus rapides, et non des automobiles. C’est à l’équipe de développement de définir quels sont les besoins auxquels répondre, et de proposer un moyen d’y répondre.

    Si cette posture n’avait pas de conséquence, on s’en ficherait. Voir on s’en vanterait, comme le fait tout un tas de gens qui ne comprennent rien au design. Mais le problème, c’est que cette posture est néfaste à l’expérience d’utilisation.

    D’une part, devoir configurer un outil avant de pouvoir l’utiliser, c’est rédhibitoire. L’utilisateur veut écrire des documents, créer des présentations, faire des calculs… il veut pouvoir travailler, en somme, sans étape entre l’installation et l’utilisation. Non pas qu’il soit bête ou fainéant. Il est très bien, merci. Seulement, il a d’autres choses auxquelles penser que l’outil qu’il utilise : Est-ce qu’il pourra finir ce document à temps pour le lendemain matin ? Est-ce qu’il obtiendra cette augmentation qu’il a demandée la veille ? Est-ce que cette fille de la compta qui lui plaît accepterait un dîner en tête à tête ? Et ainsi de suite… N’introduis pas de barrière artificielle entre l’utilisateur et l’utilisation de ton produit.

    D’autre part, poursuivre plusieurs objectifs contradictoires dilue l’efficacité du produit pour chacun desdits objectifs. À trop vouloir plaire à tout le monde, on ne plaît à personne. C’est à l’équipe de développement de prendre ce genre de décisions, car sinon le produit ne pourra plus être aussi bon pour aucune des possibilités. Il faut de toute façon prendre une option par défaut, mais qui ne peut être aussi affinée que si on n’avait pas perdu de temps et d’énergie sur les autres options. En prime, ces différentes options alourdissent le produit (plus de code, plus de paramètres à sauvegarder, plus de menus, donc interface moins claire…)

    Bref, plus de choix entre plusieurs produits permet de profiter des avantages de la concurrence, mais plus de choix au sein d’un même produit nuit à l’expérience d’utilisation.

    Puisque tu dénies le compromis, faut-il une interface pour l’ignorant ou l’expert ?

    Quel est le public cible de Libre Office ? Le grand public, ou quelques libristes qui se touchent la nouille parce qu’ils utilisent une copie libre de MS Office ? Et encore : une copie du MS Office des années 90, si j’en crois l’interface par défaut…

    adaptable aux différents goûts

    Ah, en fait j’aurais dû commencer par là. Le design n’est pas une question de goût.

    Ouvre un bouquin sur le design. Pour débutant. N’importe lequel fera l’affaire. Sérieusement.

  • # Compromis…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LibreOffice fait évoluer son interface. Évalué à 4.

    Jean-Baptiste Faure écrivait plus haut (fil séparé, car ce n’est pas une réponse) :

    La notebookbar est une réponse à une demande de nombreux utilisateurs et un compromis […] entre […] le ruban, […] le volet latéral [et] les barres d’outils classiques.

    En fait, je pense que c’est ça, le problème de Libre Office (côté design) : à trop donner dans le compromis, on finit par compromettre ses objectifs. Ça a été répété maintes et maintes fois par mes pairs designers, mais le design n’est pas une question de préférence ; il s’agit d’établir des objectifs, et les choix qui seront faits ensuite peuvent et doivent être jugés à l’aune de la façon dont ils répondent auxdits objectifs.

    Je n’ai pas travaillé sur des applications bureautiques, donc je n’ai pas de réponse complète, mais, à première vue, je dirais qu’un élément de réponse essentiel est la plateforme cible : ruban et barre d’outils prennent de l’espace verticalement et sont donc plus adaptés à un affichage ayant une certaine hauteur (mobile, tablette, moniteurs 4:3), tandis que le volet latéral prend de l’espace horizontal et donc permet d’afficher plus du document (qu’on défile verticalement) sur un affichage large (moniteur 16:9, par exemple).

    En y réfléchissant un peu plus (mais vraiment cinq minutes), j’ajouterai que ruban comme volet vertical permettent plus facilement une catégorisation que la barre d’outils. Un peu à la manière d’une barre de menus, mais en moins austère, donc plus accessible au grand public.

    J’en déduis (mais à prendre avec des pincettes, je n’y ai toujours réfléchi que cinq minutes) que l’interface idéale serait un affichage responsive avec un ruban en mode portrait et un volet latéral en mode paysage, tous deux offrant les mêmes catégories pour que l’utilisateur s’y retrouve plus facilement.

    Maintenant, les objectifs induits par mon raisonnement étaient les suivants :

    1. Permettre un affichage maximal du document dans l’espace donné.
    2. Faciliter l’accès aux outils.

    Pourquoi ? Parce qu’un utilisateur de suite bureautique veut créer ou éditer des documents, et non utiliser tel ou tel outil. L’objectif 0 est en fait de faire le meilleur produit, de permettre la meilleure expérience d’utilisation possible.

    Mais quand je vois l’évolution de l’interface de Libre Office, j’ai toujours cette impression que l’objectif est resté de produire une alternative libre à MS Office. J’ai peut-être tort. Je l’espère, du plus profond de mon cœur. Mais c’est une impression désagréable. Parce que si l’objectif est d’être une alternative (libre ou pas), alors il n’y a aucune raison d’espérer que Libre Office ne devienne quoi que ce soit de plus qu’une alternative, un pis-aller, qui suivra plus ou moins les tendances établies chez le concurrent plutôt que d’apporter ses solutions au problème autrement plus important qu’est la réponse à la question suivante : Comment aider l’utilisateur au mieux ?

  • [^] # Re: alternative crédible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le courage de l'innovation. Évalué à 4.

    Le design n'est pas une histoire de goûts. Ce n'est pas une petite surcouche ajoutée à la fin pour faire joli. Le design, c'est comment le produit fonctionne. Le fait qu'un ascenseur d'un bâtiment contenant des bureaux soit programmé pour se repositionner au rez-de-chaussée le matin pour que les gens n'attendent pas trop, c'est du design.

    Le design n'est pas non plus affaire d'opinion. Tu commences par établir des objectifs, puis tu travailles en vue de cet objectif, avec tous les moyens à ta disposition. Si l'apparence peut servir ton objectif, alors le designer se penchera sur l'apparence. Sinon, il se contrefiche qu'elle soit classique ou rétro-futuriste…

    Par ailleurs, puisque le design est fait en vue d'un objectif, il est testable. Un design atteint ou n'atteint pas un objectif. Il l'atteint plus ou moins bien. Donc oui, un ordinateur peut être mieux ou moins bien designé, en fonction d'un objectif. Quand on parle d'Apple ou de Dell, on parle d'informatique grand public. On parle de si le produit peut s'adapter aux besoins du plus grand monde sans demander de paramétrage. On sort le laptop de sa boîte, on l'emporte avec nous, et on l'utilise. Point.

    Apple a ici pris un gros risque, car les ports USB type C ne sont pas encore utilisé couramment. Cependant, si on s'inscrit dans une logique de long terme (ce que toute entreprise sérieuse est censée faire) c'est le même risque que quand ils ont ajouté l'USB tout court, que personne n'utilisait à l'époque. USB type C commence à se répandre tout doucement, et sert l'objectif de versatilité d'un ordinateur grand public. C'est risqué, mais du bon travail.

    Dell, en revanche, a choisi une stratégie de suiveur. Ils utilisent les ports courants à un instant donné, sans penser au long terme. C'est aussi une stratégie valable, mais qui signifie que si on veut brancher deux écrans et qu'il y a un port HDMI et un port Ethernet, on l'a dans l'os. Certes, oser passer à des ports universels requiert une transition ennuyeuse avec des adaptateurs, mais les différents ports dédiés ne servent pas aussi bien l'expérience d'utilisation du produit. Stratégie valable, mais design moins bon.

    Bref, j'en ai un peu marre de devoir expliquer les bases de mon métier, donc si vous (les gens, en général) pouviez arrêter de colporter autant de conneries sur le design, ça serait cool. =)

  • [^] # Re: 20 ans… et ça se voit !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche KDE est vingtenaire. Évalué à 1.

    En cherchant des images, je crois que c'était FluxBox, mais je n'y mettrais pas ma main à couper…

  • [^] # Re: 20 ans… et ça se voit !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche KDE est vingtenaire. Évalué à 2.

    Je ne parle pas de mode. Les modes, ça passe, ça vient… Ça n'est pas important. Je parle de l'interface, de la façon dont on interagit avec la machine.

    Ma dernière expérience avec KDE remonte un peu (il y a trois ans), donc je crois que c'était encore KDE/Plasma 4. Ça a peut-être changé depuis, mais l'interface par défaut était pensée pour clavier/souris uniquement : toujours cette même barre des tâches, ces mêmes barres de menus… Ce n'est pas un mal de penser une interface pour un couple d'outils courants, mais c'est dommage de ne pas la penser pour d'autres outils (tactile, stylet, voix…) Sur ce point, d'autres environnements font plus d'efforts.

    Encore une fois, je ne parle que de l'interface par défaut. J'ai bien compris que KDE est hautement modifiable. Mais s'il faut toucher aux paramètres, on a déjà perdu de nombreux utilisateurs —cf. The User is Drunk. L'utilisateur ne devrait pas avoir à faire d'effort pour utiliser une interface. Il a bien d'autres choses à faire…

  • [^] # Re: alternative crédible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le courage de l'innovation. Évalué à 3.

    Tu sais, le fait qu'il y ait pire que Dell ne signifie pas que Dell fait du bon boulot…

  • [^] # Re: prems

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le courage de l'innovation. Évalué à 1.

    Plus comme l’Optimus Tactus, je dirais… mais intégré au laptop.

  • # 20 ans… et ça se voit !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche KDE est vingtenaire. Évalué à -1.

    Je me souviens de la première fois que j’ai utilisé GNU/Linux. Je venais de pousser les portes d’un club d’informatique, et tout ce que je connaissais était Windaube. Sur un mur, un écriteau déconseillait d’utiliser KDE, car ‹ il rame comme ma grand-mère ›. C’est dire. Voyant un petit nouveau (j’avais 13 ans) débarquer, un animateur vient vers moi et me demande quel système j’ai l’habitude d’utiliser. ‹ XP ? KDE sera très bien pour toi alors… › Je ne sais plus de quelle distrib’ il s’agissait, mais c’était ma première expérience de GNU/Linux.

    Et comparé à Windows, ça dépotait ! Quand on ne connaît que des trucs mal fichus, KDE est vraiment sympa… Je l’ai utilisé quelques années, puis un petit environnement de bureau minimaliste dont je ne me souviens plus le nom, mais qui faisait le boulot. C’était cool. Plus tard, je me suis retrouvé nez à nez avec un Mac et je me suis laissé séduire. Quelques mois plus tard, j’ai fini par en acheter un. J’ai d’ailleurs toujours ce vieux Mac, même si je ne m’en sers presque plus.

    On passe quelques années, GNOME 3 arrive, et me donne envie de revenir à GNU/Linux. J’ai testé différentes distributions, avec différents environnements de bureau, pour finir par me fixer sur Fedora et GNOME. Plus tard, je finis par me racheter un nouveau Mac (on a beau ne pas toujours aimer Apple, je dois reconnaître qu’ils font de bons produits), mais je suis régulièrement tenté de refaire un tour sous GNU/Linux (peut-être Elementary OS, cette fois-ci).

    Bref, KDE a toujours une interface (au moins par défaut) digne des années 90 et accuse le coup, mais a eu le mérite de me faire quitter Windaube. Et pour ça, KDE, je te dis ‹ merci ›.

  • # La Question qu’on devrait peut-être se poser…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel de wallabag aux fabricants de liseuse. Évalué à 5.

    Les fabricants de liseuses passent-ils par ici ?
    Parce que, sinon, la lettre ouverte n’est pas très efficace…